Etimologia botanica
di Alexandre de Théis
1810

S

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SH-SY

SHAAVIA. Forster*, gen. 48, institua ce genre en l’honneur du docteur Thomas Shaw*, dont on a eu, en 1738, le Catalogue des plantes recueillies en diverses parties de l’Afrique et de l’Asie. C’est un extrait botanique de son voyage au Levant et en Barbarie[1].

SHAAVIA <meglio SHAVVIA o SHAWIA> – Johann Reinhold Forster (gen. 48) istituì questo genere in onore del dottor Thomas Shaw, del quale nel 1738 abbiamo avuto il Catalogue des plantes recueillies en diverses parties de l’Afrique et de l’Asie. Si tratta di un estratto botanico del suo viaggio nel Levante e in Barberia.

SHEFFIELDIA. Sheffield, botaniste d’Oxford, mentionné par Forster*, gen 9.

SHEFFIELDIA – Sheffield, botanico di Oxford, menzionato da Johann Reinhold Forster, gen 9.

SHERARDIA. Jacques Sherard*, anglois, propriétaire d’un superbe jardin de botanique à Eltham dans le comté de Kent. Dillen* en a donné le catalogue raisonné sous le titre de Jardin d’Eltham, en 1732.

Guillaume Sherard*, son frère, surnommé le Prince de la botanique, a donné une École de botanique, en 1689; un supplément aux oeuvres de Rai*, etc.

SHERARDIAJames Sherard, inglese, proprietario di un superbo giardino botanico a Eltham nella contea del Kent. Johann Jakob Dillen nel 1732 ne ha pubblicato il catalogo ragionato sotto il titolo di Hortus Elthamensis.

William Sherard, suo fratello, soprannominato il Principe della botanica, nel 1689 ha pubblicato una Schola Botanica, un supplemento alle opere di John Ray, etc.

SIBBALDIA. Robert Sibbald*, médecin écossois, a donné, en 1684, l’Ecosse illustrée ou Prodrome sur l’histoire naturelle d’Ecosse; une dissertation sur le chara de Jules César, en 1710, et divers opuscules.

SIBBALDIA – Robert Sibbald, medico scozzese, nel 1684 ha pubblicato l’Ecosse illustrée o Prodrome sur l’histoire naturelle d’Ecosse, nel 1710 una dissertazione sulla chara (<cara, pianta commestibile; vedere il genere Chara>) di Giulio Cesare, e diversi opuscoli.

SIBTHORPIA. Omphroi Sibthorp*, anglois, correspondant de Linné*, professeur de botanique en l’Université d’Oxford.

SIBTHORPIA – Humphrey Sibthorp, inglese, corrispondente di Linneo, professore di botanica all'Università di Oxford.

SICYOS (σίκυος, l’un des noms grecs du concombre, de σικχός, fade). On en connoît le goût.

Le sicyos des modernes ressemble aux cucurbitacées, par le feuillage et la fructification.

SICYOSSíkyos è uno dei nomi greci del cetriolo, da sikchós, insipido, sgradevole. Se ne conosce il gusto.

Il sicyos dei moderni assomiglia alle cucurbitacee per le foglie e i frutti.

SIDA. Nom que Théophraste*, liv. 4, chap. 11, donne à une plante aquatique que l’on a cru analogue à l’althaea. Elle croît, dit-il, vers le lac[2] Orchomène.

Le sida des modernes tient aux malvacées par le port et la fructification. Selon Adanson*, Fam. des pl., vol. 1, préf. 131, le sida de Théophraste est le notre nymphaea.

S. abutilon. Nom employé par les médecins arabes, pour désigner une plante semblable aux althaea. Golius*, p. 192.

SIDASída o sídë è il nome che Teofrasto (IV, 11) attribuisce a una pianta acquatica che si è creduto essere analoga all’althaea. Egli dice che cresce verso il lago Copaide nei pressi di Orcomeno.

Il Sida dei moderni appartiene alle malvacee per il portamento e la fruttificazione. Secondo Adanson (Fam. des pl., vol. 1, préf. 131) la sida di Teofrasto è il nostro Nymphaea.

Sida abutilon – Nome usato dai medici arabi per designare una pianta simile agli Althaea. Golius, pag. 192.

SIDERITIS (σίδηρος, fer). Nom donné par les Grecs à une plante qui passoit pour guérir de toute blessure faite par le fer. Voy. Dioscorides*, chap. 29, 30 et 31, liv. 4; il s’étend au long sur la qualité vulnéraire de plusieurs sideritis auxquels il donne les synonymes d’heraclée et achillée qui expriment également cette propriété. Voy. Heracleum et Achillea.

Les modernes ont appliqué ce nom à des plantes qui n’ont aucune des vertus attribuées au sideritis des Grecs; mais qui tiennent à la même étymologie, par leurs fleurs de couleur ferrugineuse.

SIDERITIS – Dal greco sídëros, ferro. Nome attribuito dai Greci a una pianta che aveva fama di guarire da qualsiasi ferita prodotta dal ferro. Vedere Dioscoride ai capitoli 29, 30 e 31 del libro IV. Egli si dilunga sulla proprietà vulneraria di molte sideritis alle quali dà i sinonimi di eraclea e achillea che parimenti esprimono questa proprietà. Vedere Heracleum e Achillea.

I moderni hanno applicato questo nome a piante che non hanno alcuna delle virtù attribuite alla sideritis dei Greci, ma che posseggono la stessa etimologia a causa dei loro fiori di colore ferrugineo.

SIDERODENDRUM (σίδηρος, fer; δένδρον, arbre). Bois dont la dureté est comparée à celle du fer. Même sens que sideroxylum. Vahl*. Egl. Amér.

SIDERODENDRUM – Dal greco sídëros, ferro, e déndron, albero. Legno la cui durezza è paragonata a quella del ferro. Lo stesso significato del sottostante Sideroxylum. Vahl, Egl. Amér.

SIDEROXYLUM (σίδηρος, fer; ξύλον, bois). Bois de fer, en raison de son extrême dureté.

S. melanophleum (μέλας, μέλανος, noir; φλοιός, écorce). Arbre dont l’écorce est d’un brun tirant sur le noir.

S. manglillo. Nom que donnent à cet arbre les habitans du Pérou. Dombey*.

SIDEROXYLUM – Dal greco sídëros, ferro, e xýlon, legno. Legno di ferro, a causa della sua estrema durezza.

Sideroxylum melanophleum – Dal greco mélas, genitivo mélanos, nero, e phloiós, corteccia. Albero la cui corteccia è di un bruno tendente al nero.

Sideroxylum manglillo – Nome che danno a quest'albero gli abitanti del Perù. Dombey.

SIGESBECKIA. Jean-Georges Siegesbeck*, médecin allemand, directeur du jardin de médecine de Pétersbourg. Il en a publié le catalogue en 1736, sous le titre de Flore de Pétersbourg. On a aussi de lui une Botanosophie, qui parut, en 1737, etc.

SIGESBECKIA <meglio SIEGESBECKIA> – Johann Georg Siegesbeck, medico tedesco, direttore del giardino di medicina di San Pietroburgo. Nel 1736 ne ha pubblicato il catalogo con il titolo di Flore de Pétersbourg. Di lui abbiamo anche una Botanosophie che comparve nel 1737, etc.

SILENE. Nom poétique. De Silène[3] qui, toujours ivre, étoit représenté couvert de bave. C’est ce qu’exprime ce mot, σίαλον, bave.

Plusieur espèces de ce genre distillent, le long de leur tige, {une} <un> suc visqueux qui saisit les insectes qui s’en approchent.

S. muscipula (piège, attrape). De ce que cette plante saisit les mouches avec la glu qui entoure le sommet de sa tige. De là vient le nom de catch-fly, attrape-mouche, que donnent les Anglois à ce genre en général.

S. anglica, gallica. Croissent l’un et l’autre dans presque toute l’Europe, et non exclusivement en Angleterre et en France.

S. quinque-vulnera (à cinq blessures). C’est-à-dire fleur dont la corolle est marquée de cinq taches rouges comparées à des gouttes de sang.

S. atocion. Selon Dodonée*, Pempt. 2, liv. 1, chap. 15, les Grecs donnoient ce nom à notre lychnis dioїca. Une partie des individus de cette espèce est stérile, parce qu’elle ne produit que des fleurs mâles, et c’est de là que vient ce nom ἀ- privatif, τόκος, l’action d’engendrer, c’est-à-dire qui est stérile.

On s’en servi, en botanique, uniquement pour imployer un nom ancien.

S. portensis. Originaire du Portugal, appelé ainsi de Porto ou Opporto, l’une de ses principales villes.

SILENE – Nome poetico. Da Sileno, il quale, sempre ubriaco, era rappresentato ricoperto di bava. È ciò che esprime la parola greca síalon, saliva, bava.

Numerose specie di questo genere lungo il loro fusto secernono un succo vischioso che cattura gli insetti che gli si avvicinano.

Silene muscipula – In latino muscipula è la trappola per topi. Trappola, tranello. Per il fatto che questa pianta cattura le mosche con la sostanza collosa che circonda la sommità del suo fusto.. Da cui deriva il nome di catch-fly, acchiappa mosca, che gli Inglesi danno a questo genere in senso generale.

Silene anglica, gallica – L'una e l'altra crescono in quasi tutta l'Europa e non esclusivamente in Inghilterra e Francia.

Silene quinque-vulnera – Con cinque ferite, in latino. Cioè, fiore la cui corolla è marchiata da cinque macchie rosse paragonate a delle gocce di sangue.

Silene atocion – Secondo Rembert Dodoens (Pempt. 2, libro 1, cap. 15) I Greci attribuivano questo nome alla nostra Lychnis dioica. Una parte degli individui di questa specie è sterile in quanto produce solo fiori maschili, ed è da ciò che deriva questo nome: dal greco alpha privativa e tókos, il parto, l'atto del generare, cioè, che è sterile.

In botanica se ne è fatto uso solo allo scopo di impiegare un termine antico.

Silene portensis – Originaria del Portogallo, così chiamato da Porto o Oporto (<Portus Cale in latino>), una delle sue principali città.

SILOXERUS (στῦλος, style; ὀγκηρός, renflé). De son style renflé à sa partie inférieure. Labillardière*, Nov. Holl. fasc. 22.

SILOXERUS <meglio STYLONCHERUS> – Dal greco stÿlos, stilo, colonna, e ogkërós, rigonfio. Dal duo stilo rigonfio nella parte inferiore. La Billardière, Nov. Holl. fasc. 22.

SILPHIUM (σίλφιον, en grec, de silphi ou serpi, nom que donnoient les naturels d’Afrique à la plante qui produisoit le laser des Latins. D’Herbelot*, Bib. or. pag. 493, article Ingin). Cette substance étoit célèbre chez les anciens par son goût et ses vertus; mais il paroît que la plante dont on la tiroit étoit peu connue, puisqu’on en présenta un pied à l’empereur Néron, comme une grande rareté. Pline*, liv. 19, chap. 3. Voy. sur tout ce qui concerne le silphium, la Dissertation de l’abbé Belley, Mémoire acad. des insc. vol. 36.

SILPHIUM – In greco sílphion, silfio, da silphi o serpi, nome che gli aborigeni africani davano alla pianta che produceva il laser, il silfio dei Latini. Barthélemy d'Herbelot (Bib. or. pag. 493, articolo Ingin). Presso gli antichi questa sostanza era celebre per il suo gusto e le sue virtù. Ma sembra che la pianta da cui la si estraeva fosse poco conosciuta, in quanto ne venne presentato un cespo all'imperatore Nerone come se fosse una grande rarità. Plinio (XIX, 3). Vedere, per tutto quanto concerne il silphium, la dissertazione dell'Abate Belley, Mémoire acad. des insc. vol. 36.

SILYBUM (σίλυβον). Nom sous lequel Dioscorides*, liv. 4, chap. 153, décrit une plante épineuse qui n’est pas bien connue. Vaillant* s’en est servi, et Gaertner* en a fait un genre vol. 2, pag. 378.

SILYBUM – Dal greco sílybon <o anche síllybon, cardo latteo>. Nome sotto il quale Dioscoride (IV, 153) descrive una pianta spinosa che non è ben conosciuta. Vaillant se ne è servito e Gaertner ne ha fatto un genere (vol. 2, pag. 378).

SIMABA. Nom de cet arbuste à la Guyane[4]. Aublet*, pag. 401.

SIMABA – Nome di questo arbusto in Guiana. Aublet, pag. 401.

SIMBULETA. De son nom arabe sinbulet. Forskahl*, pag. 115.

SIMBULETA – Dal suo nome arabo sinbulet. Pehr Forsskål, pag. 115.

SIMIRA. Nom que donnent les Galibis[5] à cet arbre. Aublet*, pag. 172.

SIMIRA – Nome che i Galibi danno a quest'albero. Aublet, pag. 172.

SINAPIS (σίναπι ou νᾶπυ). Dérivé de nap, nom général de toutes les plantes analogues au navet, en langue celtique, d’où napus. Voy. Brassica napus.

En françois, moutarde; en anglois, mustard, etc. de mustum ardens, moût ardent. Le moût ou vin doux, entre dans la préparation de la moutarde.

SINAPIS – In greco sínapi o nâpy, senape. Derivato da nap, nome generale in lingua celtica di tutte le piante analoghe alla rapa, da cui il latino napus, il navone, varietà di cavolo. Vedere Brassica napus.

In francese è detta moutarde, senape, in inglese mustard, senape, etc., da mustum ardens, mosto ardente. Il mosto, o vino dolce, entra nella preparazione della senape.

SINGANA. Singan-singa, nom que donnent à cet arbuste les Noiragues, peuples de la Guyane. Aublet*, p. 575.

SINGANASingan-singa è il nome che danno a questo arbusto i Noiraghi, popolazione della Guiana. Aublet, p. 575.

SIPARUMA. Nom de cet arbuste à la Guyane. Aublet*, pag. 865.

SIPARUMA – Nome di questo arbusto in Guiana. Aublet, pag. 865.

SIPHONANTHUS (σίφων, tube; ἄνθος, fleur). Du tube filiforme de sa corolle.

SIPHONANTHUS – Dal greco síphøn, tubo, e ánthos, fiore. Dal tubo filiforme della sua corolla.

SIPHONIA (σίφων, tube). Schreber*, gen 1466, a nommé ainsi l’hevea d’Aublet*, parce qu’il produit la gomme élastique dont on fabrique toutes sortes des tubes, conduits, etc.

SIPHONIA – Dal greco síphøn, tubo. Schreber (gen 1466) ha chiamato così l’hevea di Aublet in quanto produce la gomma elastica con cui si fabbricano tutti i tipi di tubi, condutture, etc.

SIRIUM. Latinisé de son nom malais caju-siri. Rumph*.

SIRIUM – Latinizzazione del suo nome malese caju-siri. Rumph.

SISON. Du celtique sizun, qui signifie un courant d’eau. Plusieurs espèces de ce genre croissent aux lieux inondés.

S. salsum (salé). C’est-à-dire qui croît dans les marais salés de la Russie, vers le Wolga.

SISON – Dal celtico sizun, che significa un corso d'acqua. Numerose specie di questo genere crescono in luoghi allagati.

Sison salsum – In latino salsum significa salato. Cioè, che cresce nelle paludi salate della Russia verso il Volga.

SISYMBRIUM (σισύμβριον). Les Grecs et les Latins donnoient ce nom à une plante aquatique dont leurs descriptions ne donnent qu’une idée très-imparfaite. Voy. Dioscor.* liv. 2, chap. 121, et Pline*, liv. 20, chap. 22. Il paroît qu’elle étoit d’une odeur agréable. Ovide*, dans ses Fastes, recommande d’offrir à Vénus des guirlandes de myrte, de roses, et de sisymbre: les plantes que nous appelons ainsi figureroient mal dans un bouquet.

Varron* pense que ce nom vient d’une femme appelée Sisymbre, qui figuroit sur l’ancienne scène.

S. nasturtium ou nasitor. Nom abrégé de nasus tortus, nez tordu. Du froncement que son goût âcre excite dans les muscles du nez. Pline*, liv. 19, chap. 8.

Cresson, de l’anglo-saxon cressen ou cerse; cresse, en theuton; cresses, en anglois, etc.

S. tenuifolium (à petites feuilles). Terme impropre: plusieurs espèces de ce genre ont des feuilles beaucoup plus petites que ne les a celle-ci. La dénomination de roquette sauvage, par laquelle on désigne vulgairement cette plante, en donne une idée plus juste.

S. polyceratium (πολύ, beaucoup; κέρας, κέρατος, corne). Ses siliques nombreuses et aggrégées, ressemblent à un faisceau de petites cornes.

S. monense. De l’île de Mona[6], proche l’Angleterre. Il croît de même en Provence.

S. irio. Voy. Erysimum. L’origine en est la même.

S. sophia. Sous-entendu chirurgorum, science des chirurgiens. C’est un bon vulnéraire.

S. catholicum (catholique). Parce qu’il ne croît qu’en Espagne et en Portugal, où la religion catholique est exclusive.

SISYMBRIUM – In greco sisýmbrion, menta acquatica, crescione acquatico. I Greci e i Latini davano questo nome a una pianta acquatica della quale le loro descrizioni fornivano solamente un'idea imperfetta. Vedere Dioscoride (II, 121) e Plinio (XX, 22). Pare che possedesse un odore gradevole. Ovidio, nei suoi Fasti, raccomanda di offrire a Venere delle ghirlande di mirto, di rose e di sisimbrio: le piante che noi chiamiamo sisimbrio figurerebbero male in un mazzo di fiori.

Varrone pensa che questo nome deriva da una donna chiamata Sisimbra, che faceva la comparsa nel teatro antico.

Sisymbrium nasturtium o nasitor – Nome abbreviato dal latino nasus tortus, naso ritorto. Per il corrugamento che il suo gusto aspro determina nei muscoli del naso. Plinio (XIX, 8).

Il crescione suona cresson in francese e deriva dall'anglosassone cressen o cerse. In teutone è detto cresse, in inglese cresses (<oggi watercress>), etc.

Sisymbrium tenuifolium – <Il latino tenuis, principalmente significa sottile, non piccolo>. Dalle foglie piccole. Termine improprio: numerose specie di questo genere hanno foglie molto più piccole di quanto le abbia questa specie. La denominazione francese di roquette sauvage, piccola ruca selvatica, con cui si designa volgarmente questa pianta, ne dà una idea più giusta.

Sisymbrium polyceratium – Dal greco polý, molto, e kéras, genitivo kératos, corno. Le sue silique numerose e aggregate somigliano a un fascio di piccole corna.

Sisymbrium monense – Dell'isola di Mona, <oggi Anglesey>, vicina all'Inghilterra. Cresce anche in Provenza.

Sisymbrium irio – Vedere Erysimum. L’origine è la stessa.

Sisymbrium sophia – <In greco sophía significa sapienza.> Sottinteso il latino chirurgorum, dei chirurghi: scienza dei chirurghi. È un buon vulnerario.

Sisymbrium catholicum – Cattolico. In quanto cresce solo in Spagna e Portogallo, dove la religione cattolica è esclusiva.

SISYRINCHIUM. Nom que Pline* donne, d’après les Grecs, à une plante bulbeuse, liv. 19, chap. 5. Son nom lui vient de ce qu’elle est recherchée des porcs, comme la plupart des bulbes: σῦς, porc; ῥύγχος, grouin. La botanique moderne s’en est servi pour désigner une plante à racines charnues.[7]

SISYRINCHIUM <meglio SYSRHYNCHIUM> – Basandosi sui Greci, è il nome che Plinio (XIX, 5) attribuisce a una pianta bulbosa. Il suo nome deriva dal fatto che è ricercata dai maiali come la maggior parte dei bulbi: dal greco sÿs, maiale, e rhýgchos, grugno. La botanica moderna se ne è servita per designare una pianta dalle radici carnose.

SIUM (siw, eau, en celtique). La plupart des plantes de ce genre croissent dans l’eau.

Berle, en françois, du celtique beler ou veler, qui signifie cresson, ou plante analogue. On trouve d’ordinaire la berle avec le cresson, et par suite on lui en aura donné l’ancien nom. Voy. Erysimum.

S. ninsi. Nom Japonnois du gin-seng. Selon Adanson*, Fam. des plantes, vol. 2, pag. 561, ces plantes sont analogues entre elles, quoique différentes l’une de l’autre.

S. sisarum ou siser. Altéré de son nom arabe dgizer. Golius*, pag. 102. Ce mot signifie en persan, carotte, Gazophyll. ling. pers. pag. 53. Notre siser a la racine comme une petite carotte.

SIUM – In celtico siw è l'acqua. La maggior parte delle piante di questo genere crescono nell'acqua.

Berle in francese, dal celtico beler o veler, che significa crescione o pianta analoga. Di norma si trova la berle con il crescione e pertanto gli sarà stato attribuito l'antico nome. Vedere Erysimum.

Sium ninsi – Nome giapponese del ginseng. Secondo Adanson (Fam. des plantes, vol. 2, pag. 561) queste piante sono tra loro analoghe anche se diverse una dall'altra.

Sium sisarum o siser – Alterazione del suo nome arabo dgizer. Golius, pag. 102. In persiano questa parola significa carota (Gazophyll. ling. pers. pag. 53). Il nostro siser ha la radice fatta come una piccola carota.

SKIMMIA. Mijama-skimmi, son nom en japonnois. Thunberg*, Diss. nov. gen. 57.

SKIMMIAMijama-skimmi è il suo nome in giapponese. Thunberg, Diss. nov. gen. 57.

SLOANEA. Hans Sloane*, médecin irlandois, né en 1660, mort en 1753, président de la Société royale de Londres. On a de lui, Catalogue des plantes de la Jamaїque; Voyage aux îles de Madère, Barbade, Saint-Christophe, et un grand nombre de mémoires académiques.

SLOANEA – Hans Sloane, medico irlandese, nato nel 1660 e morto nel 1753, presidente della Società Reale di Londra. Di lui abbiamo Catalogue des plantes de la Jamaїque, Voyage aux îles de Madère, Barbade, Saint-Christophe, e un gran numero di memorie accademiche.

SMEGMADERMUS ({σμεγμα} <σμῆγμα>, savon, substance détersive; δέρμα, peau). Arbre dont l’écorce sert de savon, au Pérou. Flore du Pérou, page 134.

SMEGMADERMUS – Dal greco smêgma, sapone, sostanza detergente, e dérma, pelle. Albero la cui corteccia in Perù serve da sapone. Flore du Pérou, page 134.

SMILAX (σμίλη, grattoir, de σμάω, je gratte). La tige du smilax commun est armée de rudes aiguillons.

S. sarsaparilla (zarza, ronce, arbuste épineux, en espagnol). Ses tiges sont anguleuses, et garnies d’aiguillons, comme celles de la ronce.

S. china. Originaire de la Chine. De china on a fait squine ou esquine, nom sous lequel sa racine est employée en médecine. On la nomme aussi racine chinoise. Selon Miller*, elle est naturelle au Mexique.

SMILAX – Dal greco smílë, coltello, raschietto, da smáø, io strofino, io gratto. Il fusto dello smilax comune è armato di ruvidi pungiglioni.

Smilax sarsaparilla – In spagnolo zarza è il rovo, arbusto spinoso. I suoi fusti sono spigolosi e dotati di pungiglioni come quelli del rovo.

Smilax china – Originaria della Cina. Da china si è creato squine o esquine, nome sotto il quale la sua radice è usata in medicina. La si chiama anche radice cinese. Secondo Miller è originaria del Messico.

SMITHIA. James Edward Smith*, botaniste anglois, a donné à la Société linnéenne un grand nombre d’articles importans, vol 3 et 4, principalement sur les plantes de la Nouvelle Hollande; des fascicules de plantes rares, en 1790 et 1792. On a eu de lui aussi, une Flore britannique, en 1800. Hort. Kew. 3–512.

SMITHIA – James Edward Smith, botanico inglese, ha donato alla Linnean Society un gran numero di articoli importanti (vol. 3 e 4) principalmente sulle piante della Nuova Olanda (l'Australia), dei fascicoli di piante rare nel 1790 e nel 1792. Nel 1800 pubblicò anche una Flora Britannica. Hort. Kew. 3–512.

SMYRNIUM (σμύρνα, synonyme de μύρρα, la myrrhe). Son suc sent la myrrhe, dit Pline*; liv. 19, chap. 8. Cette odeur lui est commune avec plusieurs autres ombellifères, entre autres le scandix odorata, qui, pour cette raison, étoit nommé myrrhis en ancienne botanique.

Le smyrnium est vulgairement appelé maceron, de son odeur comparée à celle du macer, écorce orientale, d’un parfum agréable.

S. olusatrum (olus, légume, plante potagère; ater, atrum, noir). De la couleur sombre de son feuillage, qui l’a fait nommer en françois persil noir; en anglois, alexanders, par allusion au nom de persil de Macédoine, plante analogue à celle-ci. Tout le monde sait qu’Alexandre étoit de Macédoine.

SMYRNIUM – Dal greco smýrna, sinonimo di mýrra, la mirra. Plinio (XIX, 8) dice: Il suo succo sa di mirra. Questo odore lo ha in comune con numerose altre ombrellifere, tra cui la Scandix odorata che, per questo motivo, era chiamata myrrhis in botanica antica.

Lo smyrnium in francese è volgarmente chiamato maceron, macerone, dal suo odore paragonato a quello del macer, corteccia orientale di profumo gradevole.

Smyrnium olusatrum – Il latino olus significa legume, ortaggio, <nonché macerone>, e ater, neutro atrum, significa nero, oscuro. Dal colore scuro del suo fogliame che l'ha fatto chiamare in francese persil noir; prezzemolo nero, alexanders in inglese, per allusione al nome persil de Macédoine, prezzemolo di Macedonia, pianta analoga a questa. Tutti sanno che Alessandro Magno era della Macedonia.

SOBRALIA. D. François-Martin Sobral, espagnol, botaniste distingué. Flore du Pérou, page 109.

SOBRALIA – Don Francisco Martínez de Sobral, spagnolo, distinto botanico. Flore du Pérou, pag. 109.

SOBREYRA. Jean Sobreyra, moine espagnol, naturaliste. Flore du Pérou, page 97.

SOBREYRA – Juan Sobreyra, monaco spagnolo, naturalista. Flore du Pérou, pag. 97.

SODADA. De son nom arabe sodâd. Forskahl*, page 82.

SODADA – Dal suo nome arabo sodâd. Pehr Forsskål, pag. 82.

SOLANDRA. Le docteur Daniel Solander*, suédois, compagnon du capitaine Cook*, à son voyage autour du globe, de 1768 à 1771. On a eu de lui des élémens de botanique. Swartz*, 42.

SOLANDRA – Il dottore Daniel Solander, svedese, compagno del capitano James Cook nel suo viaggio intorno al globo dal 1768 al 1771. Di lui abbiamo degli elementi di botanica. Swartz, 42.

SOLANUM. Selon Miller*, Boёhmer*, etc., ce mot vient de solari, soulager. Des effets médicinaux de plusieurs de ces plantes, à l’extérieur.

Morelle, en françois, du celtique mor, noir; morel, signifie même noir, en vieux françois. Mor est le radical de plusieurs noms qui expriment des choses noires, au propre ou au figuré, en grec, latin, françois, etc. Voy. Morus.

En anglois night-shade, ombre de nuit, de l’anglo-saxon, niht-scada, qui signifie la même chose. Il est à croire que ce nom est relatif à l’effet narcotique de son fruit. Le mot de solanum étoit aussi connu des anglo-saxons, ils l’avoient altéré en solate.

S. pseudo-capsicum. Qui ressemble au capsique, par la couleur de son fuit. Voy. Capsicum et le terme pseudo.

S. lycopersicum (λύκος, loup; persica, la pêche: pèche de loup). Nom métaphorique donné à ce fruit pour en exprimer la beauté et le peu de valeur.

Vulgairement tomatte de tamatte, nom de cette plante en malais, selon Rumphius*. Selon Euseb. Nieremberg*, c’est un nom mexicain, et il doit s’écrire tomatl. On sait que le tl appartient particulièrement à la langue mexicaine. Il est possible que les espagnols aient porté cette plante du Mexique dans l’Archipel des Indes, et les Malais, dont la langue est très-douce, auroient ôté à ce mot sa désinence rude. Voy. Nieremberg, liv. 14, chap. 64.

S. dulcamara. Syncopé de dulcis amara, douce amère. Son écorce machée est douce d’abord, et très-amère ensuite.

S. triste (triste). C’est-à-dire dont le feuillage est d’une couleur sombre.

S. ferox (féroce). Nom hyperbolique donné à cette plante pour exprimer la dureté de ses aiguillons, et non de funestes effets à l’intérieur.

S. sanctum (saint). C’est-à-dire que croît en Terre-Sainte ou Palestine.

S. melongena. Altéré de son nom arabe, bydendjân. Forskahl*, page 63. Olaüs Celsius* l’écrit badingian (bâdenjân), vol. 2, pag. 42.

Selon d’Herbelot*, Bib. or. pag. 166, c’est de bâdindjân que l’on a fait, par corruption, mala insana, son nom en ancienne botanique, et barangena, en espagnol.

S. sodomeum (Sodome[8]). Croît non-seulement en Palestine, mais encore en toute l’Afrique.

S. fugax (fugace, qui passe rapidement). Sa fleur n’est ouverte que pendant peu de momens, ensuite elle se ferme, et tombe quelques jours après.

S. coagulans. Les égyptiens se servent de ses baies, en guise de présure, pour faire coaguler le lait. Forskahl*, pag. 47.

S. micracanthum (μικρός, petit; ἄκανθα, épine). Ses aiguillons sont petits et en petit nombre. Voy. le genre Acantha.

S. cornutum (corne). Ses anthères sont en forme de cornes.

S. tegore. Nom que donnent à cet arbuste les naturels de la Guyane. Aublet*, 1, pag. 212.

SOLANUM – Secondo Miller, Boehmer, etc., questo termine latino solanum (morella) deriva dal verbo solari, dare sollievo, alleviare. Per gli effetti medicinali esterni di molte di queste piante.

In francese è detta morelle, dal celtico mor, nero, e in antico francese morel significa anche nero. Mor è la radice di numerosi termini che esprimono delle cose nere, reali o in senso figurato, in greco, latino, francese, etc. Vedere Morus.

In inglese suona nightshade, morella, e significa ombra della notte, dall'anglosassone niht-scada che significa la stessa cosa. C'è da credere che questo nome è in relazione con l'effetto narcotico del suo frutto. Il termine solanum era pure conosciuto dagli Anglosassoni che l'avevano alterato in solate.

Solanum pseudo-capsicum – Che somiglia al capsico, al peperone, per il colore del suo frutto. Vedere Capsicum e il termine pseudo.

Solanum lycopersicum – Dal greco lýkos, lupo, e dal latino volgare persica, la pesca: pesca del lupo. Nome metaforico attribuito a questo frutto per esprimerne la bellezza e il poco valore.

Volgarmente in francese è detta tomatte, tomatica o pomodoro, secondo Georg Eberhard Rumph da tamatte, nome di questa pianta in malese. Secondo Juan Eusebio Nieremberg si tratta di un nome messicano e si deve scrivere tomatl. Si sa che tl appartiene in modo particolare alla lingua messicana. È possibile che gli Spagnoli abbiano portato questa pianta dal Messico all'Arcipelago delle Indie, e i Malesi, la cui lingua è molto dolce, avrebbero tolto a questa parola la sua desinenza aspra. Vedere Nieremberg, libro 14, cap. 64.

Solanum dulcamara – Sincope del latino dulcis amara, dolce amara. La sua corteccia masticata è dolce in un primo tempo e successivamente molto amara.

Solanum triste – Triste, in latino. Cioè, il cui fogliame è di un colore cupo.

Solanum ferox – Feroce, in latino. Nome iperbolico attribuito a questa pianta per esprimere la durezza dei suoi aculei, e non per funesti effetti interni.

Solanum sanctum – Santo, in latino. Cioè, che cresce in Terra Santa o Palestina.

Solanum melongena – Alterazione del suo nome arabo, bydendjân. Pehr Forsskål, pag. 63. Olaus Celsius lo scrive badingian (bâdenjân), vol. 2, pag. 42.

Secondo Barthélemy d'Herbelot (Bib. or. pag. 166) è da bâdindjân che per corruzione si è fatto il latino mala insana, mele insane, il suo nome in botanica antica, e barangena in spagnolo.

Solanum sodomeum – Di Sodoma, in latino. Cresce non solo in Palestina, ma anche in tutta l'Africa.

Solanum fugax – Fugace, in latino. Che passa rapidamente. Il suo fiore è aperto solo per pochi momenti, successivamente si chiude e dopo alcuni giorni cade.

Solanum coagulans – Che coagula, in latino. Gli Egiziani si servono delle sue bacche come se fossero caglio, per far coagulare il latte. Pehr Forsskål, pag. 47.

Solanum micracanthum – Dal greco mikrós, piccolo, e ákantha, spina. I suoi aculei sono piccoli e poco numerosi. Vedere il genere Acanthus.

Solanum cornutumMunito di corna, in latino. Le sue antere hanno la forma di corna.

Solanum tegore – Nome che danno a questo arbusto gli aborigeni della Guiana. Aublet, 1, pag. 212.

SOLDANELLA (soldus, sou, qui lui-même est syncopé de solidus[9]). Les feuilles de cette plante sont arrondies comme des pièces de monnoie.

SOLDANELLA – Dal latino soldus, soldo, moneta romana detta solido, termine anch'esso sincopato del latino solidus, solido. Le foglie di questa pianta sono arrotondate come delle monete.

SOLENA (σωλήν, tube). Dont les étamines sont tubulées. Loureiro*, pag. 629.

SOLENA – Dal greco sølën, tubo. I cui stami sono tubolari. Loureiro, pag. 629.

SOLENANDRIA (σωλήν, tube; ἀνήρ, ἀνδρός, mâle: organe mâle ou étamine). Fleur dont les étamines sont réunies en tube, par les filets. Ventenat*, Jardin de la Malmaison, n.° 69.

SOLENANDRIA – Dal greco sølën, tubo, e anër, genitivo andrós, maschio: organo maschile o stame. Fiore i cui stami sono riuniti a tubo dai filamenti. Ventenat, Jardin de la Malmaison, n° 69.

SOLIDAGO (solidari, souder). De sa qualité vulnéraire. Vulgairement verge d’or. De la belle couleur dorée des fleurs de ce genre, disposées sur de longues tiges.

SOLIDAGO – Il latino solidari significa ridurre le fratture, saldare. Per la sua proprietà vulneraria. Volgarmente è detta verga d'oro. Per il bel colore dorato dei fiori di questo genere, disposti su dei lunghi steli.

SOLIVA. Salvator Soliva, espagnol, médecin botaniste. Flore du Pérou, pag. 102.

SOLIVA – Salvador Soliva, spagnolo, medico botanico. Flore du Pérou, pag. 102.

SONCHUS (σόγχος, en grec, de σομφός, creux, mou). On en connoît la tige creuse et foible.

Vulgairement laitron, de sa tige laiteuse. En anglois, sow-thistle, chardon de porc: il en est avide.

SONCHUS – In greco sógchos, da somphós, poroso, molle. Se ne conosce il fusto poroso e debole.

Volgarmente in francese è detto laitron, per il suo fusto lattiginoso. In inglese suona sow-thistle, cardo di scrofa, cardo di maiale: ne è avido.

SONNERATIA. P. Sonnerat*, voyageur françois, dont on a eu, en 1776, un Voyage à la Nouvelle Guinée; et en 1782, Voyage à la Chine et aux Indes. Ils ont eu lieu de {1774} <1769> à 1781.

SONNERATIA – Pierre Sonnerat, viaggiatore francese, del quale nel 1776 abbiamo avuto il Voyage à la Nouvelle Guinée, e nel 1782 il Voyage à la Chine et aux Indes. Essi si sono svolti dal 1769 al 1781, <quello in Nuova Guinea dal 1769 al 1772, quello in Cina e alle Indie dal 1774 al 1781>.

SOPHORA. Altéré de son nom arabe sophera. Prosper Alpin*, 83.

S. tetraptera (τετράς, par quatre; πτέρυξ, aile). Dont la gousse est garni de quatre ailes membraneuses.

SOPHORA – Alterazione del suo nome arabo sophera. Prospero Alpino, 83.

Sophora tetraptera – Dal greco tetrás, gruppo di quattro, e ptéryx, ala. Il cui baccello è dotato di 4 ali membranose.

SORAMIA. Nom de cet arbuste à la Guyane. Aublet*, p. 552.

SORAMIA – Nome di questo arbusto in Guiana. Aublet, p. 552.

SORBUS. Du celtique sormel, composé de sor, rude, âpre; mel, pomme. On connoît la rudesse de ce fruit. De sormel, les François ont fait cormel, et ensuite corme; en anglois, sorb.

S. aucuparia (aucupari, chasser aux oiseaux). Ce mot a pour radical hawk ou hak, oiseau de proie, en celtique. Voy. Aquilegia. Le fruit de cet arbre est un excellent appât pour attirer les grives, merles, etc.

Ce sorbier jouoit un role important dans les mystères religieux des Druїdes, prêtres des Celtes. Voyez Quercus. Lorsqu’après les conquêtes des Romains, la civilisation et une religion nouvelle les eurent chassés des belles régions de l’Europe, ils  s’enfoncèrent de plus en plus dans le Nord. L’Écosse septentrionale est un des lieux où ils restèrent le plus tard. On y trouve encore, sur les montagnes où étoient leurs temples, de grands cercles de pierre entourés de vieux sorbiers; cet arbre, comme on le sait, est de la plus grande durée. Au premier de mai, les montagnards écossois sont encore dans l’usage de faire passer tous leurs moutons et agneaux par un cerceau de sorbier, pour les préserver d’accidens; il existe même un ancien proverbe écossois, qui dit que le sorbier et le fil rouge[10] sont préservatif contre les sorciers.

Roan-tree and red threed,

Puts the witches to there speed.

On est encore dans l’usage en quelques endroits de la Suisse, de répandre le fruit du sorbier sur les tombeaux. On ne connoît pas dans les pays l’origine de cette coutume; mais l’analogie qu’elle présente avec celle des Écossois est singulière. Voy. le Journal du dernier voyage de Dolomieu[11].

SORBUS – Dal celtico sormel, composto da sor, duro, aspro, e mel, mela. Si conosce la durezza di questo frutto. Da sormel i Francesi hanno fatto cormel, e successivamente corme, sorba, sorb in inglese.

Sorbus aucuparia – Il verbo latino aucupari significa andare a caccia di uccelli. Questo termine ha per radice hawk o hak, uccello da preda in celtico. Vedere Aquilegia. Il frutto di quest'albero è un'eccellente esca per attirare tordi, merli, etc.

Questo sorbo giocava un ruolo importante nei misteri religiosi dei Druidi, sacerdoti dei Celti. Vedere Quercus. Quando, dopo le conquiste dei Romani, la civilizzazione e una nuova religione li ebbero scacciati dalle belle regioni d'Europa, essi si addentrarono sempre di più al Nord. La Scozia settentrionale è uno dei posti dove essi rimasero più a lungo. Sulle montagne dove si trovavano i loro templi si rinvengono ancora dei grandi cerchi di pietra circondati da vecchi sorbi. Quest'albero, come è noto, possiede una grandissima durata. Al primo di maggio i montanari scozzesi hanno ancora l'usanza di far passare tutte le loro pecore e agnelli attraverso un cerchio di sorbo per preservarli dagli incidenti. Esiste anche un antico proverbio scozzese che dice che il sorbo e il filo rosso costituiscono una profilassi contro gli stregoni.

Roan-tree and red threed,

Puts the witches to there speed.

In alcune località della Svizzera si ha ancora l'abitudine di spargere il frutto del sorbo sulle tombe. Non si sa quali siano i paesi di origine di questa usanza, ma l'analogia che presenta con quella degli Scozzesi è singolare. Vedere il Giornale dell'ultimo viaggio <forse> di Déodat de Dolomieu.

SOULAMEA. Soulamoё, nom de cet arbuste aux Molluques. Il signifie roi de l’amertume. Rumph*. Amb. 2, t. 41.

SOULAMEASoulamoё è il nome di questo arbusto alle Molucche. Significa re dell'amaro. Rumph, Amb. 2, t. 41.

SOUROUBEA. Nom de cet arbuste à la Guyane. Aublet*, page 244.

SOUROUBEA – Nome di questo arbusto in Guiana. Aublet, pag. 244.

SOWERBEA. Jac. Sowerby*, naturaliste anglois. Il a travaillé sur les champignons. Smith*, Act. Soc. linn. vol. 4.

SOWERBEA – James Sowerby, naturalista inglese. Ha lavorato sui funghi. Smith, Act. Soc. linn. vol. 4.

SPANANTHE (σπανός, rare; ἄνθος, fleur). Nom donné par Jacquin* à une ombellifère de la zone Torride, et qui exprime la rareté dont les plantes de cette série sont entre les tropiques.

SPANANTHE – Dal greco spanós, raro, e ánthos, fiore. Nome dato da Jacquin a un'ombrellifera della zona torrida e che esprime la rarità della presenza delle piante di questa serie nella zona dei tropici.

SPANDONCEA. Genre dédié par Desfontaines* à van Spaendonck*, peintre et dessinateur au Jardin des plantes de Paris.

SPANDONCEA <meglio SPAENDONCEA> – Genere dedicato da Desfontaines a Gerard van Spaendonck, pittore e disegnatore al Giardino delle piante di Parigi.

SPARGANIUM (σπάργανον, bandelette). De ses feuilles longues et étroites comme un ruban. De là le nom vulgaire ruban d’eau.

SPARGANIUM – Dal greco spárganon, benda. Per le sue foglie lunghe e strette come un nastro. Da cui il nome volgare di nastro d'acqua.

SPARMANNIA. Le docteur André Sparmann*, suédois, voyageur au cap de Bonne-Espérance, compagnon de Cook*, à son second voyage autour du monde, de 1772 à 1775. Il a publié la relation de ses voyages.

SPARMANNIA <meglio SPARRMANNIA> – Il dottore Anders Sparrman, svedese, viaggiatore fino al Capo di Buona Speranza, compagno di James Cook durante il suo secondo viaggion intorno al mondo dal 1772 al 1775. Pubblicò la relazione dei suoi viaggi.

SPARTIUM (σπάρτον, en grec). Ce mot signifie aussi lien, cordage, et il vient de σπάω, je tire, je traîne. On en fit les premiers cordages. Les spartes se sont rompus, dit Homère*, chant 2, vers 135, pour exprimer la rupture des cordages.

Aujourd’hui même, les petits vaisseaux de la Méditerranée n’ont que des cordages de sparte, et Bruce* observe que cet usage occasionne de fréquens accidens. Voyage aux sources du Nil, vol. 1.

On remarquera cependant que le sparte des modernes n’a nul rapport avec celui des anciens, qui est un stipa. Voy. ce genre.

Le genre spartium a été replacé par A. L. de Jussieu*, partie avec le genista, partie avec les cytises, d’après les caractères génériques.

S. contaminatum (taché). Ses feuilles ont à la base une tache pourpre bien prononcée.

S. scorpius (scorpion). De ses épines longues et recourbées comme la queue d’un scorpion.

S. supranulium (supérieur). Au-dessus des autres, soit parce qu’il croît sur le sommet du mont Pico[12], soit parce qu’il surpasse de beaucoup toutes les espèces de ce genre. Son tronc est de la grosseur d’un homme, et l’ensemble de ses branches a plus de quatre-vingts pieds de tour. On a proposé d’en introduire la culture dans l’ancienne Provence, où il remédieroit promptement à la disette de bois qu’éprouve ce pays, si toutefois le sol lui en est favorable. Voy. la lettre de M. de la Martinière*, insérée dans la Relation du voyage de la Pérouse*.

S. complicatum (compliqué: littéralement, plié ensemble, {cumplicatus} <complicatus>). Ses feuilles ne sont jamais bien ouvertes, et elles sont pliées de telle sorte, qu’on les croiroit doublées.

S. scoparium ({scopae} <scopa>, balai). De l’usage économique que l’on en fait en plusieurs pays.

SPARTIUM – In greco spárton, sparto in botanica. Questa parola significa anche legaccio, fune, e deriva da spáø, io tiro, io trascino. Se ne fecero le prime funi. Gli sparti, le funi, si sono rotti, dice Omero (Iliade II, 135) per esprimere la rottura delle funi.

Anche oggi i piccoli vascelli del Mediterraneo hanno solo delle funi di sparto e Bruce (Voyage aux sources du Nil, vol. 1) osserva che questo impiego è causa di frequenti incidenti.

Si noterà tuttavia che lo sparto dei moderni non ha alcun rapporto con quello degli antichi, che è uno Stipa. Vedere questo genere.

Il genere Spartium è stato sostituito da Antoine-Laurent de Jussieu in parte con il Genista, in parte con i Cytisus, in base ai caratteri di genere.

Spartium contaminatum – Il latino contaminatum significa macchiato. Le sue foglie, alla base, hanno un macchia purpurea assai pronunciata.

Spartium scorpiusScorpius è lo scorpione in latino. Per le sue spine lunghe e ricurve come la coda di uno scorpione.

Spartium supranuliumSupranulium è un neologismo latino che significa superiore. Al di sopra degli altri, sia perché cresce sulla cima del monte Pico, sia perché oltrepassa di molto tutte le specie di questo genere. Il suo tronco ha la grandezza di un uomo e l'insieme dei suoi rami possiede più di 80 piedi di circonferenza. Si è proposto di introdurne la coltivazione nell'antica Provenza dove metterebbe un pronto rimedio alla penuria di legno di cui soffre questo paese, ma il suolo non gli è favorevole. Vedere la lettera di Joseph Hughes de Boissieu de La Martinière inserita nella Relation du voyage de La Pérouse.

Spartium complicatum – Complicato, ma letteralmente il latino complicatus significa piegato insieme. Le sue foglie non sono mai ben aperte e sono piegate in modo tale che le si crederebbe doppie.

Spartium scoparium – In latino scopa è la scopa. Per l'impiego economico che se ne fa in numerosi paesi.

SPATHELIA. De sa tige droite et non rameuse comme celle des autres arbres, ce qui la fait ressembler à celle du palmier, anciennement σπάθη; il porte même l’épithète de spathelia simplex.

SPATHELIA – Per il suo fusto dritto e non ramoso come quello degli altri alberi, il che lo fa somigliare a quello della palma, anticamente detta in greco spáthë. Reca pure l'epiteto di simplex, semplice in latino: Spathelia simplex.

SPATHIA. De son calice en spathe[13]. Voy. ce mot à la Table des termes. Loureiro, page 270. Ce genre se rapproche de l’aponogeton.

SPATHIA – Dal suo calice fatto a spata. Vedere questo termine nella Tavola dei Termini. Loureiro, pag. 270. Questo genere si avvicina all'Aponogeton.

SPERGULA (spargere, épandre; qui répand ses semences au loin. Linné*, Ph. bot.). C’est le sperguys des Belges, dont ils font des prairies artificielles qui leur procurent un beurre exquis.

S. laricina (larix, le mélèse). Ses feuilles sont linéaires et fasciculées comme celles du mélèse.

SPERGULA – In latino spargere significa spargere: che sparge i suoi semi lontano. Linneo, Ph. bot.. È lo sperguys dei Belgi, con cui fanno delle praterie artificiali che procurano loro un burro squisito.

Spergula laricina – In latino larix è il larice. Le sue foglie sono lineari e fascicolate come quelle del larice.

SPERGULASTRUM. Analogue au spergula. Mich.* Flor. bor. Amér. 1-275.

SPERGULASTRUM – Analogo a Spergula. André Michaux, Flor. bor. Amér. 1-275.

SPERMACOCE (σπέρμα, semence; ἀκωκή, dérivé d’ἀκή, pointe). Ses semences sont garnies de deux pointes remarquables.

SPERMACOCE – Dal greco spérma, seme, e akøkë, punta, derivato da akë, punta. I suoi semi sono dotati di due punte notevoli.

SPHAERIA (σφαῖρα, globe). Cette fongosité est composée de verrues arrondies.

SPHAERIA – Dal greco sphaîra, globo, sfera. Questa fungosità è composta da verruche arrotondate.

SPHAEROCARPUS (σφαῖρα, globe; καρπός, fruit). Champignon dont la semence est en forme de boule. Bulliard, Champignons, pag. 123.

SPHAEROCARPUS – Dal greco sphaîra, globo, sfera, e karpós, frutto. Fungo la cui semenza è a forma di palla. Bulliard, Champignons, pag. 123.

SPHAEROPHORUS (σφαῖρα, globe; φέρω, je porte). Série de lichen dont les expansions se terminent en parties globuleuses. Achar*, 2.

SPHAEROPHORUS – Dal greco sphaîra, globo, sfera, e phérø, io porto. Serie di licheni le cui espansioni terminano in parti sferiche. Erik Acharius, 2.

SPHENOCLEA (σφήν, σφηνός, un coin). De ses capsules cunéiformes. Gaertner*, vol. 1, p. 113.

SPHENOCLEA – Dal greco sphën, genitivo sphënós, cuneo. Per le sue capsule cuneiformi. Gaertner, vol. 1, pag. 113.

SPIELMANNIA. Jean R. Spielmann, allemand, auteur d’une Matière médicale. Schreber*, gen. 1027.

SPIELMANNIA – Jan Spielmann, tedesco, autore di una Matière médicale. Schreber, gen. 1027.

SPIGELIA. Adrien Spigel, médecin brabançon[14], mort en 1625. On a eu de lui une Introduction à la botanique.

S. anthelmia. Abrégé de anthelmintica. Voy. ce mot à la Table des Termes.

SPIGELIA – Adrian van der Spigel, medico del Brabante morto nel 1625. Di lui abbiamo una Introduction à la botanique.

Spigelia anthelmia – Abbreviazione di anthelmintica. Vedere questa parola nella Tavola dei termini.

SPILANTHUS (σπίλος, tache; ἄνθος, fleur). Le spilanthus fusca produit des fleurs dont le centre présente une tache brune qui diminue et disparoît à mesure que les fleurons s’épanouissent. Jacquin* qui institua ce genre, Amér. 214, l’avoit appelé spilanthes. Ses fleurs, dit-il, sont panachées de points noirs.

S. salivaria (salivaire). De l’usage qu’en font les habitans de l’Amérique méridionale pour se procurer des salivations abondantes qui les soulagent dans les maux de dents.

S. acmella (ἀκμή, pointe en grec.). Du goût piquant de sa feuille. Il est analogue à celui de la {pyrêtre} <pyrêthre>et il produit les mêmes effets.

SPILANTHUS – Dal greco spílos, macchia, e ánthos, fiore. Lo Spilanthus fusca produce dei fiori il cui centro presenta una macchia bruna che diminuisce e sparisce man mano che i fioroni sbocciano. Jacquin, che istituì questo genere (Amér. 214), l'aveva chiamato spilanthes. Egli dice: I suoi fiori sono screziati di punti neri.

Spilanthus salivaria – Il latino salivaria significa: per la saliva, simile a saliva. Dall'uso che ne fanno gli abitanti dell'America meridionale per procurarsi delle salivazioni abbondanti che danno loro sollievo durante i mal di denti.

Spilanthus acmella – Da akmë, punta in greco. Dal gusto piccante della sua foglia. È analogo a quello del piretro e produce gli stessi effetti.

SPINACIA (spina, épine). Des rudes épines dont sa semence est armée. Épinard vient d’épine, comme spinacia de spina. En anglois, spinage, corrompu de spinacia.

SPINACIA – In latino spina è la spina. Per le dure spine di cui è armato il suo seme. Il francese épinard, spinacio, deriva da épine, spina, come spinacia deriva da spina. In inglese suona spinage, corruzione di spinacia.

SPINIFEX (spina, épine). Les feuilles et les épis de ce gramen arboré se terminent en pointes aiguёs.

SPINIFEX – In latino spina è la spina. Le foglie e le spighe di questa graminacea arborea terminano in punte aguzze.

SPIRAEA. Spireon, nom que Pline donne, d’après les Grecs, liv. 21, chap. 9, à un arbuste dont les rameaux servoient spécialement à faire des couronnes, guirlandes, etc. C’est ce qu’exprime ce mot, σπεῖρα, un lien, une corde. Selon Dalechamp*, Commentaire sur Pline, le spiraea des anciens est notre viburnum lantana.

Plusieurs espèces de spiraea ressemblent aux viburnum par le feuillage.

S. aruncus. Nom que donnoient les Latins à la barbe des chêvres. Il vient du grec {ερυγγος} <ἄρυγγος / ἤρυγγος>, qui signifie la même chose.

En françois, en anglois, etc. cette plante est de même appelée barbe de chêvre; sans qu’elle présente rien qui justifie cette dénomination.

S. ulmaria (ulmus, orme). Chacune de ses folioles ressemble à la feuille de l’orme; de là l’ancien nom ormière.

Vulgairement reine des prés. Sa belle fleur fait l’ornement des prairies humides.

En anglois, à peu près de même, meadow’s sweet, douceur des près: l’odeur en est agréable.

S. filipendula (filum, fil; pendulus, qui pend). Sa racine produit de petits tubercules qui sont comme suspendus à des filets menus.

SPIRAEASpireon è il nome che Plinio (XXI, 9), basandosi sui Greci, attribuisce a un arbusto i cui ramoscelli servivano specialmente per fare delle corone, delle ghirlande, etc. È ciò che esprime la parola greca speîra, un laccio, una corda. Secondo Jacques Daléchamps (Commentaire sur Pline) la spiraea degli antichi è il nostro Viburnum lantana.

Numerose specie di Spiraea somigliano ai Viburnum per il fogliame.

Spiraea aruncus – Nome che i Latini davano alla barba delle capre. Il termine deriva dal greco áruggos oppure ëruggos, che significa la stessa cosa.

In francese, in inglese, etc., questa pianta è pure chiamata barba di capra, senza che presenti nulla che giustifichi questa denominazione.

Spiraea ulmaria – In latino ulmus è l'olmo. Ciascuna delle sue foglioline somiglia alla foglia dell'olmo, orme in francese, da cui l'antico nome ormière.

Volgarmente è detta regina dei prati. Il suo bel fiore costituisce l'ornamento delle praterie umide.

In inglese il significato è pressapoco lo stesso, meadow’s sweet, dolcezza del prato: il suo odore è gradevole.

Spiraea filipendula – In latino filum è il filo e pendulus significa pendulo, appeso. La sua radice produce dei piccoli tubercoli che sono come sospesi a dei fili sottili.

SPLACHNUM (σπλάγχνον, l’un des noms grecs de la mousse). Voy. Bryum.

Comme ce mot signifie entrailles, Linné* s’en est particulièrement servi pour distinguer cette mousse dont l’urne est garnie d’un prolongement en vessie, qu’on a comparé au renflement d’un intestin. Vaillant* la nomme même mousse enteroїdes, c’est à dire, en forme d’intestin.

S. ampullaceum (ampulla, bouteille; ampullaceus, fait en bouteille). De ce même prolongement renflé, comparé à une petite fiole.

SPLACHNUM <meglio SPLANCHNUM> - Splágchnon è un neologismo greco del muschio, <in quanto significa viscere, interiora (cuore, fegato, polmoni, reni), specialmente delle vittime sacrificali>. Vedere Bryum.

Siccome questo termine greco significa interiora, Linneo se ne è servito in modo particolare per distinguere questo muschio la cui urna è dotata di un prolungamento a forma di vescica che è stato paragonato al rigonfiamento di un intestino. Vaillant lo chiama anche muschio enteroide, enteroeidës in greco, cioè, a forma di intestino, <énteron in greco>.

Splanchnum ampullaceum – In latino ampulla è l'ampolla, la bottiglietta, e ampullaceus significa a forma di bottiglietta. Per questo stesso prolungamento rigonfio paragonato a una piccola fiala.

SPONDIAS. L’un des noms grecs de la prune, σποδιάς. Adanson*, Fam. des plantes, 2–595, et Beckmann, 202.

S. myrobalanus (μυροβάλανος ou βάλανος {μυρεπσικη} <μυρεψική>). Nom sous lequel Dioscorides*, liv. 4, chap. 154, décrit un arbre d’Egypte et d’Arabie, dont le fruit rend une liqueur parfumée; μύρον, parfum liquide; βάλανος, gland. Selon Adanson*, Fam. des pl. 2–579, c’est le guilandina moringa.

Jacquin* s’est servi de ce nom ancien, pour désigner un arbre d’Amérique dont le fruit est assez semblable à un gland et dont l’odeur est agréable. Jacquin, Amér. 138. Voy. sur le Balanus d’Herbelot*, Bib. or. p. 183.

S. mombin. Nom de cet arbre en Amérique. Plumier*, gen. 44.

SPONDIAS <meglio SPODIAS> – Spodiás è uno dei nomi greci del pruno: del pruno selvatico. Adanson, Fam. des plantes, 2–595, e Johann Beckmann (1739-1811), Lexicon botanicum (1801), 202.

Spodias myrobalanus – In greco myrobálanos, <mirobalano, ghianda usata per unguenti> oppure bálanos, <ghianda>, myrepsikë, <profumata, ossia, dattero del deserto>. Nome col quale Dioscoride (IV, 154) descrive un albero dell'Egitto e dell'Arabia il cui frutto produce un liquore profumato: in greco mýron, profumo liquido, e bálanos, ghianda. Secondo Adanson (Fam. des pl. 2–579) è la Guilandina moringa.

Jacquin si è servito di questo nome antico per designare un albero americano il cui frutto è abbastanza simile a una ghianda e il cui odore è gradevole. Jacquin, Amér. 138. A proposito del Balanus di Barthélemy d'Herbelot, vedere Bib. or. pag. 183.

Spodias mombin – Nome di quest'albero in America. Plumier, gen. 44.

SPRENGELIA. Curt. Sprengel*, botaniste allemand, directeur du jardin botanique de l’Université de Halle. Il a donné quelques opuscules de botanique, en 1798. Smith*, New. Holl. 7.

SPRENGELIA – Kurt Sprengel, botanico tedesco, direttore del giardino botanico dell'Università di Halle. Ha pubblicato alcuni opuscoli di botanica nel 1798. Smith, New. Holl. 7.

STAAVIA. Martin Staaf[15], correspondant de Linné*. Thunberg*, Prod. 41.

STAAVIA – Martin Staaf (1731-1788), corrispondente di Linneo. Thunberg, Prod. 41.

STACHYS (στάχυς, épi). Toutes les plantes de ce genre portent des fleurs disposées en longs épis. De là le nom françois épiaire.

S. germanica (d’Allemagne). Croît par toute la France.

STACHYS – Dal greco stáchys, spiga. Tutte le piante di questo genere portano dei fiori disposti in lunghe spighe. Da cui il nome francese épiaire, spigaiola.

Stachys germanica – Della Germania. Cresce in tutta la Francia.

STACHYGYNANDRUM (στάχυς, épi; γυνή, femelle; ἀνήρ, ἀνδρός, mâle). Lycopode, dont l’épi est monoїque, ou réunissant les deux sexes. Palisot Béauvois*, Aethéog. p. 105.

STACHYGYNANDRUM – Dal greco stáchys, spiga, gynë, femmina, anër, genitivo andrós, maschio. Licopodio la cui spiga è monoica, cioè, riunisce i due sessi. Palisot de Beauvois, Aethéog. pag. 105.

STACKHOUSIA. D. J. Stackhouse, naturaliste anglois, a travaillé sur les plantes marines de la Grande Bretagne. Smith, Act. Soc. linn. vol. 4.

STACKHOUSIA – J. Stackhouse, naturalista inglese, ha lavorato sulle piante marine della Gran Bretagna. Smith, Act. Soc. linn. vol. 4.

STAEHELINA. Benoît Stahelin, naturaliste suisse, a donné, en 1730, un mémoire académique sur le filicula saxatilis corniculata et sur l’equisetum.

STAEHELINA – Benedikt Stähelin (1695-1750), naturalista svizzero, nel 1730 ha pubblicato una memoria accademica su Filicula saxatilis corniculata ed Equisetum.

STALAGMITIS (στάζω, je suinte, je dégoutte). Arbre dont l’écorce distille de la gomme. Murray*, Comm. Got. 9, p. 175.

Stalagmite est le nom qu’on donne, en histoire naturelle, à des concrétions mammelonées qui se font par suintement.[16]

STALAGMITIS – Dal greco stázø, io stillo, io gocciolo, <o meglio, da stalagmós, gocciolamento, stillicidio>. Albero la cui corteccia lascia gocciolare della gomma. Murray, Comm. Got. 9, pag. 175.

Stalagmite è il termine che in storia naturale si attribuisce a delle concrezioni mammellonate, dai contorni arrotondati, che si formano sul suolo per stillicidio dall'alto.

STAPELIA. Bodée Stapel*, médecin hollandois, mort en 1636. On a eu de lui une traduction latine de l’histoire des plantes de Théophraste*, qu’il a ornée de savants commentaires. Elle a paru après sa mort, en 1644.

STAPELIA – Johannes Bodaeus van Stapel (1602-1636), medico olandese morto nel 1636. Di lui abbiamo una traduzione latina della storia delle piante di Teofrasto che abbellì con dotti commentari. Venne pubblicata nel 1644, dopo la sua morte.

STAPHYLEA. Abrégé de staphylodendron, son nom en ancienne botanique. Il signifie arbre à grappes; σταφυλή, grappe; δένδρον, arbre. Sa fructification est disposée en petites grappes.

En françois, nez coupé; son fruit est de couleur de chair, et le point de l’insertion forme un tache semblable à une cicatrice.

STAPHYLEA – Abbreviazione di staphylodendron, il suo nome in botanica antica, e che significa albero a grappoli, dal greco staphylë, grappolo d'uva, e déndron, albero. La sua fruttificazione è disposta in piccoli grappoli.

In Francese è detta nez coupé, naso tagliato. Il suo frutto ha il colore della carne e il punto di inserzione forma una macchia simile a una cicatrice.

STARKEA. Starke, a travaillé sur les plantes de la Silésie. Willdenow*, 3, p. 2216.

STARKEA – Starke ha lavorato sulle piante della Slesia. Willdenow, 3, pag. 2216.

STATICE (στατίζω, j’arrête). De ce que cette plante arrête le flux de ventre, selon Pline*, liv. 26, chap. 8.

S. limonium ({λειμον} <λειμών>, prairie). Cette plante croît dans les prés et les marais, dit Dioscorides*, liv. 4, chap. 16.

STATICE – Dal greco statízø, io fermo. Per il fatto che secondo Plinio (XXVI, 8) questa pianta blocca il flusso del ventre.

Statice limonium – Dal greco leimøn, prateria. Dioscoride (IV, 16) dice: Questa pianta cresce nei prati e nelle paludi.

STEGOSIA (στέγος, toit). De l’usage qu’en font les habitans de la Cochinchine[17], pour couvrir leurs habitations. Loureiro*, pag. 68.

STEGOSIA – Dal greco stégos, tetto. Per l'uso che ne fanno gli abitanti della Cocincina per coprire le loro abitazioni. Loureiro, pag. 68.

STELLARIA (stella, étoile). De sa corolle dont les pétales sont disposés en étoile.

STELLARIA – Dal latino stella, stella. Per la sua corolla i cui petali sono disposti come i raggi di una stella.

STELLERA. G. W. Steller*, allemand, voyageur au Kamschatka, dont il a décrit les plantes; il mourut en Sibérie, en {1745} <1746>.

S. chamae-jasme (χαμαί, par terre; ἰάσμη, abrégé de ἰάσμινον, jasmin: petit jasmin). De la petitesse de la plante, et de la forme de sa fleur.

STELLERA – Georg Wilhelm Steller, tedesco, viaggiatore fino alla penisola di Camciatka di cui ha descritto le piante. Morì in Siberia nel 1746.

Stellera chamae-jasme – Dal greco chamaí, per terra, e iásmë, gelsomino, che è la radice linguistica di iásminon, olio di gelsomino: piccolo gelsomino. Per la piccolezza della pianta e la forma del suo fiore.

STEMODIA (στήμων, étamine; δίς, double). Ses étamines portent chacune deux anthères.

STEMODIA – Dal greco stëmøn, filo, stame, e dís, doppio. I suoi stami portano ciascuno due antere.

STEMONA (στήμων, étamine). De la singulière forme de ses étamines, qui approche de celle des pétales. Loureiro*, page 490.

STEMONA – Dal greco stëmøn, filo, stame. Per la singolare forma dei suoi stami che si avvicina a quella dei petali. Loureiro, pag. 490.

STEPHANIA (στεφάνη, couronne). De ses anthères environnant, comme une couronne, le sommet des filets. Loureiro*, pag. 746.

STEPHANIA – Dal greco stephánë, corona. Per le sue antere che circondano, come una corona, la sommità del filamento. Loureiro, pag. 746.

STEPHANIUM (στεφάνη, couronne). Schreber* gen. 308, nomme ainsi le palicourea d’Aublet, dont le germe est couronné.

STEPHANIUM – Dal greco stephánë, corona. Schreber (gen. 308) denomina così la Psychotria palicurea di Aublet, il cui germe è coronato.

STERBECKIA. Voy. Singana d’Aublet*. Schreber*, gen. 909, l’a nommé ainsi, en mémoire de François Sterbeck*, flamand, dont on a eu, en {1654} <1675>, un ouvrage sur les champignons.

STERBECKIA <meglio STERBEECKIA> – Vedere Singana di Aublet. Schreber (gen. 909) l'ha così chiamata in memoria di Frans van Sterbeeck, fiammingo, dal quale nel 1675 abbiamo avuto un'opera sui funghi: Theatrum fungorum.

STERCULIA (Sterculius[18], dieu de la garde-robe, dérivé de stercus, excrément). Les Romains, dans le délire du paganisme, avoient fini par déifier les objets les plus dégoutans et les actions les plus impudiques. Ils avoient les Dieux Sterculius, Crepitus; les Déesses Caca, Pertunda, etc.

On a donné ce nom à un genre d’arbres dont une espèce, le balanghas, produit une fleur d’une odeur fétide, et la seconde appelée foetida, produit un fruit d’une odeur cadavéreuse.

STERCULIASterculius, o Sterculinus, <e chi più ne ha più ne metta>, era il dio del guardaroba, il cui nome derivava da stercus, escremento, letame. I Romani, nel delirio del paganesimo, avevano finito per deificare gli oggetti più disgustosi e le azioni più impudiche. Avevano gli dei Sterculius, Crepitus, le dee Caca, Pertunda, etc.

Si è dato questo nome a un genere di piante di cui una specie, la balanghas, produce un fiore dall'odore fetido, e la seconda specie, detta foetida, fetida, produce un frutto dall'odore di cadavere.

STEREOCAULON (στερεός, ferme, solide; καυλός, tige). Série de lichen qui forment une tige ou un stipe plein et solide. Achar*, 2.

STEREOCAULON – Dal greco stereós, rigido, solido, e kaulós, fusto. Serie di licheni che formano un fusto o uno stipite pieno e solido. Erik Acharius, 2.

STEREOXYLUM (στερεός, ferme, solide; ξύλον, bois). De la dureté et de la pesanteur de son bois. Flore du Pérou, page 31.

STEREOXYLUM – Dal greco stereós, rigido, solido, e xýlon, legno. Per la durezza e la pesantezza del suo legno. Flore du Pérou, pag. 31.

STEVIA. Genre dédié par Cavanilles*, tom. 4, pag. 33, à la mémoire de Pierre-Jacques Esteve*, médecin espagnol, du XVI.e siècle. Il a laissé un Dictionnaire des plantes du royaume de Valence.

STEVIA <meglio ESTEVIA> – Genere dedicato da Cavanilles (tomo 4, pag. 33) alla memoria di Pedro Jaime Esteve, medico spagnolo del XVI secolo (1500-1556). Ci ha lasciato un Dictionnaire des plantes du royaume de Valence.

STEWARTIA. En l’honneur du lord comte de Butte, de la maison de Stewart*, promoteur de la botanique.

S. malacodendron (μαλάχη, mauve; δένδρον, arbre: mauve en arbre). Cette espèce a été érigée en genre spécial, par A. L. de Jussieu*, pag. 275.

STEWARTIA <meglio STUARTIA> – In onore di John Stuart 3º conte di Bute, promotore della botanica.

stuartia malacodendron – Dal greco maláchë, malva, e déndron, albero: malva fatta ad albero. Questa specie è stata costituita in un genere speciale da Antoine-Laurent de Jussieu, pag. 275.

STICTA (στίζω, je pique). Les feuilles ou lobes des lichen de cette série semblent piquées à leur surface inférieure. Achar*, 2.

STICTA – Dal greco stízø, io segno con un marchio, io pungo. Le foglie o i lobi dei licheni di questa serie sembrano punti sulla loro superficie inferiore. Erik Acharius, 2.

STIGMANTHUS (στίγμα, stigmate[19]; ἄνθος, fleur). De l’extrême grandeur du stigmate de cette fleur. Loureiro*, pag. 181.

STIGMANTHUS – Dal greco stígma, stigma, e ánthos, fiore. Per l'estrema grandezza dello stigma di questo fiore. Loureiro, pag. 181.

STIGMAROTA. Dont le stigmate est en forme de roue. Loureiro*, pag. 778. Ce genre rentre dans le flacourtia.

STIGMAROTA – Il cui stigma è a forma di ruota, rota in latino. Loureiro, pag. 778. Questo genere rientra nel Flacourtia.

STILAGO. Ce genre a été replacé par A. L. de Jussieu* parmi les antidesma.

STILAGO . Questo genere è stato ricollocato da Antoine-Laurent de Jussieu tra gli Antidesma.

STILBE (στίλβω, je brille). Son calice intérieur est d’une substance cartilagineuse et brillante. Berg.*

S. pinastra. Dont les feuilles sont longues et linéaires comme celles du pin sauvage, pinaster.

STILBE – Dal greco stílbø, io brillo. Il suo calice interno è di una sostanza cartilaginosa e brillante. Peter Jonas Bergius.

Stilbe pinastra – Le cui foglie sono lunghe e lineari come quelle del pino selvatico, Pinus pinaster.

STILLINGIA. Benjamin Stilling-Fleet*, botaniste anglois, dont on a eu des Mélanges, en 1762.

STILLINGIA – Benjamin Stillingfleet, botanico inglese, del quale nel 1762 abbiamo avuto dei Mélanges.

STIPA. (<da στιππύον dertivato da> στύπη, matière soyeuse, plumeuse). Au sommet d’une de ses bales, est une barbe plumeuse longue d’un pied dans le stipa pennata; ce qui l’a fait nommer par les Anglois feather-grass, gramen de plume.

S. tenacissima (très-ferme). Cette plante est le sparte des Grecs et de Pline*, dont on fabriquoit des cordages. Aujourd’hui le Espagnols en font des tissus dont ils enveloppent leurs soudes, fruits, etc. De là ces nattes connues à Paris sous le nom de sparterie.

STIPA <meglio STYPA> – <Se si sceglie Stipa, l'etimologia è dal greco stippýon, lino, stoppa, termine derivato> da stýpë, lino, stoppa, materiale setoso, piumoso. Alla sommità di una delle sue balle si trova una barba piumosa lunga un piede nella Stipa pennata, il che l'ha fatta chiamare feather-grass, erba di piuma, dagli Inglesi.

stypa tenacissimaIl latino tenacissima è il superlativo assoluto di tenax: assai salda. Questa pianta è lo sparto dei Greci e di Plinio, con cui si fabbricavano dei cordami. Oggi gli Spagnoli ne fanno dei tessuti con cui avvolgono le loro sode, i frutti, etc. Da cui queste stuoie conosciute a Parigi sotto il nome di sparteria, industria dello sparto.

STIPULICIDA. Des stipules sétacées et multifides que présente cette plante. Michaux*, Flor. bor. Amer. 1–26.

STIPULICIDA – Per le stipule setacee (<latino stipula: stelo, filo di paglia>) e multifide (<divise in più parti>) che presenta questa pianta. André Michaux, Flor. bor. Amer. 1–26.

STIXIS (στίζω, je pique). Son fruit est marqué de petits points. Loureiro*, pag. 361.

STIXIS – Dal greco stízø, io metto la punteggiatura, io pungo. Il suo frutto è segnato da piccoli punti. Loureiro, pag. 361.

STOEBE. Nom sous lequel Pline*, liv. 21, chap. 15, et Théoph.* liv. 6, chap. 4, désignent une plante rude et épineuse. Les modernes s’en sont servis pour distinguer un genre d’arbustes d’Afrique à feuilles rudes.

S. rhinocerotis. Qui passe pour faire la principale nourriture du rhinoceros. Ce nom est tout-à-fait grec, et signifie corne sur le nez; κέρας, corne; ῥίν, ῥινός, nez. Il donne en deux mots la description de l’animal.

STOEBE – Nome col quale Plinio (XXI, 15) e Teofrasto (VI, 4) designano una pianta ruvida e spinosa. I moderni se ne sono serviti per distinguere un genere di arbusti africani dalle foglie ruvide.

Stoebe rhinocerotis – In latino significa: del rinoceronte. Che ha fama di essere il principale nutrimento del rinoceronte. Questo termine è completamente derivato dal greco e significa corno sul naso: kéras, corno, e rhín, genitivo rhinós, naso. Con due parole fornisce la descrizione dell'animale. <Il rinoceronte in greco è detto rhinókerøs.>

STRATIOTES (στρατός, camp, armée). L’un des noms que donnoient les Grecs à la mille-feuille achillea, parce qu’elle étoit renommée pour guérir de toute blessure. Dioscorides*, liv. 4. chap. 97.

On l’a appliqué dans une autre sens; mais toujours avec la même étymologie, à une plante dont les feuilles ressemblent à des lames d’épée, et qui répond assez bien à la description que donne Dioscorides du stratiote aquatique.

STRATIOTES – Dal greco stratós, campo militare, esercito. Uno dei nomi che i Greci davano all'Achillea millefoglie, in quanto aveva fama di far guarire da qualunque ferita. Dioscoride IV, 97.

Lo si è applicato con un altro significato, ma sempre con la stessa etimologia, a una pianta le cui foglie somigliano a delle lame di spada e che corrisponde abbastanza bene alla descrizione di Dioscoride relativa al soldato acquatico, stratiøtës in greco.

STRAVADIUM. Tsjeria samstravadi, son nom en malabare. Rheed.* 4, t. 7. Ce genre est extrait des eugenia de Linné*.

STRAVADIUMTsjeria samstravadi è il suo nome in Malabar. Hendrik van Rheede, 4, tomo 7. Questo genere è estratto dagli Eugenia di Linneo.

STREBLOTRICHUM (στρεβλός, tortu; θρίξ, τριχός, cheveux). Mousse dont les cils du péristome sont roulés en spirale. Palisot Beauvois*, Aethéog. 27.

STREBLOTRICHUM – Dal greco streblós, ricurvo, e thríx, genitivo trichós, capello. Muschio le cui ciglia del peristoma sono arrotolate a spirale. Palisot de Beauvois, Aethéog. 27.

STREBLUS (στρεβλός, tortu). Des rameaux tortus de cet arbre. Loureiro*, pag. 754.

STREBLUS – Dal greco streblós, ricurvo. Per i ramoscelli ricurvi di quest'albero. Loureiro, pag. 754.

STRELITZIA. Genre dédié par {Bancks} <Banks*>, à la reine régnante d’Angleterre[20], de la maison de Mecklembourg Strelitz. Il l’introduisit en Europe, en 1773. Hort. Kew. 1–285.

STRELITZIA – Genere dedicato da Joseph Banks alla regina regnante d'Inghilterra Carlotta di Mecklenburg-Strelitz, moglie di re Giorgio III. Bancks lo introdusse in Europa nel 1773. Hort. Kew. 1–285.

STREPTOPUS (στρεπτός, tortillé, dérivé de στρέφω, je tourne; πούς, pied, pédicule). De ses pédicules constamment tortillés. Michaux*, Flor. bor. Am. 1–200.

STREPTOPUS – Dal greco streptós, attorcigliato, derivato da stréphø, io giro, e poús, piede, peduncolo. Per i suoi peduncoli costantemente attorcigliati. Michaux, Flor. bor. Am. 1–200.

STRIGA (strigosus, sec, maigre). Plante aride et séche. Loureiro*, pag. 27.

STRIGA – Il latino strigosus significa secco, magro. Pianta arida e secca. Loureiro, pag. 27.

STRIGILIA (strigilis, {peigné} <peigne>). Des dentelures de ses anthères. Cavanilles, Diss. 7.

STRIGILIA – In latino strigilis significa <raschietto, o strumento simile a un> pettine. Per le dentellature delle sue antere. Cavanilles, Diss. 7.

STROEMIA. Stroem, norvégien, a écrit sur l’histoire naturelle de son pays. Vahl. Symb. bot. 20.

STROEMIA – Stroem, norvegese, ha scritto sulla storia naturale del suo paese. Martin Henrichsen Vahl, Symb. bot. 20.

STROPHANTHUS (στρόφος, vrille; ἄνθος, fleur). Fleur dont les pétales sont contournés en forme de vrille. Decandolle*, Annal. du musée, 1, pag. 410.

STROPHANTHUS – Dal greco stróphos, cordone, viticcio, e ánthos, fiore. Fiore i cui petali sono contorti a forma di viticcio. Augustin Pyrame de Candolle, Annal. du musée, 1, pag. 410.

STRUCHIUM ({στρυχιον} <στρύχνον>). Nom employé par Théophraste* pour exprimer une grappe pendante; il vient de στραω, je renverse.

Palisot de Beauvois*, Flore d’Oware, fasc. 8, s’en est servi, d’après Brown*, pour désigner une plante d’Afrique.

STRUCHIUM – Dal greco strýchnon, stricno. Nome impiegato da Teofrasto per esprimere un grappolo pendente. Il termine greco deriva da un irreperibile straø, io rovescio.

Palisot de Beauvois (Flore d’Oware, fasc. 8) se ne è servito, basandosi su Brown, per designare una pianta africana.

STRUMARIA (struma{e}, tubercule, enflure). Nom donné à cette plante par Jacquin*, Collec. supp. 45, à cause de renflement du style de sa fleur.

STRUMARIA – Il latino struma significa tubercolo, gonfiore. Nome dato a questa pianta da Jacquin (Collec. supp. 45) a causa del rigonfiamento dello stilo del suo fiore.

STRUMPFIA. Charles Strumpf[21], a publié une édition des oeuvres de Linné*.

STRUMPFIA – Christopher Strumpf ha pubblicato un'edizione delle opere di Linneo.

STRUTHIOLA (στρουθός, moineau). Ce nom exprime en grec le même sens que passerina en latin. Ces plantes sont analogues entre elles pour leurs semences en pointe, que l’on a comparées au bec d’un moineau. Voy. Passerina.

STRUTHIOLA – Dal greco strouthós, passero. Questo termine esprime in greco lo stesso significato del genere Passerina. Queste piante sono tra loro analoghe per i loro semi appuntiti, paragonati al becco di un passero. Vedere Passerina.

STRYCHNOS. Nom que donnoient les Grecs aux solanum. Il vient de στραω, je renverse, je fais tomber. Tous les solanum sont du plus au moins narcotiques. Les modernes ont appliqué ce synonyme à un genre dont une espèce est mortelle. Voy. plus bas.

S. nux-vomica (noix vomique). Ce nom est impropre; le vomissement n’est que le moindre de ses effets; elle occasionne d’affreux mouvemens convulsifs qui se terminent par l’épilepsie et la mort. Les Anglois la nomment avec plus de raison poison-nut, noix-poison.

S. colubrina (coluber, serpent). On nomme aux Indes cet arbre bois-de-serpent, ainsi que plusieurs autres espèces de bois auxquels on attribue la vertu de chasser le venin des serpents dont ces contrées abondent. On en fait des vases dans lesquels on met infuser l’eau qui en prend la qualité.

S. potatorum (des buveurs). Son fruit confit au sel et vinaigre, est en grande renommée au Bengale pour purifier l’eau; qualité précieuse dans un pays où la nature ne donne que des eaux de mauvaise qualité. Le strychnos potatorum est appelé en ce pays atschiar. Linn.* Supp. p. 180.

STRYCHNOSStrýchnos o strýchnon, stricno, è il nome che i Greci attribuivano ai Solanum (morella). Deriva dall'irreperibile verbo greco straø, io rovescio, io faccio cadere. Tutti i Solanum sono più o meno dei narcotici. I moderni hanno applicato questo sinonimo a un genere di cui una specie è mortale. Vedi sotto.

Strychnos nux-vomica – Noce vomica. Questo nome è improprio. Il vomito è solo il minore dei suoi effetti. Essa provoca dei terribili movimenti convulsivi che si concludono con l'epilessia e la morte. Più correttamente gli Inglesi la chiamano poison-nut, noce veleno.

Strychnos colubrina – In latino coluber è il serpente. Nelle Indie quest'albero è detto legno di serpente, come pure numerose altri tipi di legno ai quali si attribuisce il potere di scacciare il veleno dei serpenti di cui queste contrade abbondano. Se ne fanno dei vasi in cui si mette l'acqua per ottenerne un infuso che ne assume la proprietà.

Strychnos potatorum – Il latino potatorum è il genitivo plurale di potator, bevitore: dei bevitori. Il suo frutto conservato con sale e aceto è molto rinomato in Bengala come purificatore dell'acqua, dote preziosa in un paese in cui la natura fornisce solo acque di cattiva qualità. Lo Strychnos potatorum in questo paese è chiamato atschiar. Linneo, Supp. pag. 180.

STYLIDIUM (στῦλος, colonne). De sa corolle cylindrique. Loureiro*, pag. 273.

STYLIDIUM – Dal greco stÿlos, colonna. Per la sua corolla cilindrica. Loureiro, pag. 273.

STYLOCORYNA (στῦλος, style, κορύνη, massue). Fleur dont le style est en forme de massue. Cavanilles*, tom. 4, pag. 45.

STYLOCORYNA – Dal greco stÿlos, stilo, e korýnë, mazza. Fiore il cui stilo ha la forma di una mazza. Cavanilles, tomo 4, pag. 45.

STYLOSANTHUS (στῦλος, colonne, style; ἄνθος, fleur). Fleur dont le style est très-allongé. Act. Holm, 1789.

STYLOSANTHUS – Dal greco stÿlos, colonna, stilo, e ánthos, fiore. Fiore il cui stilo è molto allungato. Act. Holm., 1789.

STYRAX. Très-ancien nom d’une résine dont les Arabes se servent, dit Pline, liv. 12, chap. 17, pour faire diversion aux parfums dont ils sont sans cesse enivrés. Tant il est vrai, ajoute-il, qu’il n’est aucun plaisir qui ne traine à sa suite le dégoût. Sa réflexion est juste; mais l’application ne l’est pas, et le styrax est trop balsamique pour en faire un remède contre l’excès des parfums. Ce nom est altéré de l’arabe assthirak. Golius*, page 117.

STYRAX – Plinio (XII, 17) dice: Styrax, in greco stýrax (storace, pianta e resina), è il nome molto antico di una resina di cui si servono gli Arabi come diversivo ai profumi di cui sono incessantemente inebriati. E aggiunge: È tanto vero che non esiste alcun piacere che non trascini al suo seguito il disgusto. La sua riflessione è giusta, ma l'applicazione non lo è, e lo storace è troppo balsamico per farne un rimedio contro l'eccesso dei profumi. Questo nome è un'alterazione dell'arabo assthirak. Golius, pag. 117.

SUBULARIA (subula, alêne[22]). De la forme aiguё de ses feuilles.

SUBULARIA – Il latino subula significa lesina. Per la forma acuta delle sue foglie.

SUILLUS (sus, suis, porc). Les porcs mangent ce fungus avec avidité. Pline*, liv. 22, chap. 23, désigne, sous ce nom, un champignon vénéneux. Ce genre est extrait des boletus de Linné*.

SUILLUS – In latino sus, genitivo suis, è il maiale, e il latino suillus significa suino, di maiale. I maiali mangiano con avidità questo fungo. Plinio (XXII, 23) designa con questo nome un fungo velenoso. Questo genere è estratto dai Boletus di Linneo.

SURIANA. Joseph Donat Surian*, médecin marseillois, compagnon et collaborateur du père Plumier*.

On a de lui un catalogue des plantes rares des îles de l’Amérique. Il a de plus laissé des herbiers précieux.

SURIANA – Joseph Donat Surian (1650-1691), medico di Marsiglia, compagno e collaboratore di Padre Plumier.

Di lui abbiamo un catalogo delle piante rare delle isole americane. Inoltre ha lasciato degli erbari preziosi.

SWARTZIA. Olof Swartz*, a donné, en 1788, un Prodrome de nouveaux genres, etc.

SWARTZIA – Olof Peter Swartz nel 1788 ha pubblicato un Prodrome de nouveaux genres, etc. (Nova genera et species plantarum seu prodromus).

SWERTIA. Emmanuel Swert, hollandois, dont on a eu, en {1612} <1647>, un Florilége. Voy. ce terme.

SWERTIA – Emmanuel Swert, olandese, del quale nel 1647 abbiamo avuto un Florilège (Florilegium amplissimum et selectissimum). Vedere il termine Florilège.

SWIETENIA. Gerard van Swieten*, hollandois, né en 1700, mort en 1772, médecin de l’impératrice Marie-Thérèse. Il a donné quelques opuscules de botanique.

S. mahagoni. Altéré de son nom américain mahogani. Catesby*, Car. 2, t. 8.

SWIETENIA – Gerard van Swieten, olandese, nato nel 1700 e morto nel 1772, medico dell'imperatrice Maria Teresa d'Austria. Ha pubblicato alcuni opuscoli di botanica.

Swietenia mahagoni – Alterazione del suo nome americano mahogani. Catesby, Car. 2, t. 8.

SYMPHONIA. Nom employé par Pline*, liv. 26, chap. 7, pour désigner une plante qui paroît être notre amaranthe tricolore, et dont les enfans employoient la tige creuse à faire des chalumeaux. C’est de là qu’on appela symphonie.

Il est difficile de dire sous quel rapport les modernes l’ont appliqué à un arbre qui n’a nulle analogie avec le symphonia des anciens.

SYMPHONIA – Nome impiegato da Plinio (XXVI, 7) per designare una pianta che sembra essere il nostro amaranto tricolore e del quale i bambini usavano il fusto vuoto per fare dei flauti. È per questo che la si è chiamata symphonia, armonia di suoni.

È difficile dire con quale relazione i moderni hanno applicato questo nome a una pianta che non ha alcuna analogia con la symphonia degli antichi.

SYMPHYTUM (σύμφυσις, union, rapprochement; qui vient de συμφύω, j’unis; composé de σύν, ensemble; φύω, je croîs). Cette plante a long-temps passé pour un vulnéraire merveilleux.

Consoude, en françois, exprime la même chose, qui soude, qui réunit: consolido, j’unis.

SYMPHYTUM – Dal greco sýmphysis, unione, avvicinamento, che deriva da symphýø, io unisco, composto da sýn, insieme, e phýø, io cresco. Per molto tempo questa pianta ha avuto fama di essere un meraviglioso vulnerario.

Il francese consoude esprime la stessa cosa: che salda, che riunisce: il verbo latino consolido significa io unisco.

SYMPLOCOS (συμπλοκή, connexion, rapprochement; qui vient de σύν, en composition, συμ-, avec; πλέκω, j’unis).

Cet arbuste porte une fleur à cinq pétales, tellement rapprochés à leur partie inférieure, qu’ils forment un tube. Jacquin*, Amér. 167.

SYMPLOCOS – Dal greco symplokë, connessione, avvicinamento, che deriva da sýn, con, che nelle parole composte diventa sým-, e dal verbo plékø, io unisco.

Questo arbusto porta un fiore con 5 petali talmente ravvicinati nella porzione inferiore da formare un tubo. Jacquin, Amér. 167.

SYNZYGANTHERA (σύζυγος, uni, accouplé). Dont les anthères sont conjugués. Flore du Pérou, pag. 126.

SYNZYGANTHERA – Dal greco sýzygos (<da sýn e zygós>), unito, accoppiato. Le cui antere sono unite. Flore du Pérou, pag. 126.

SYRINGA (Σῦριγξ, nymphe d’Arcadie). Poursuivie par le dieu Pan, elle se réfugia dans un fleuve où elle fut métamorphosée en roseau, dont Pan fit la première flûte, appelée en grec σῦριγξ. Le bois de cet arbuste, dit l’Écluse*, est moelleux et susceptible d’être vuidé; les Turcs s’en servent même pour fabriquer leurs plus beaux tuyaux de pipes. Telle est l’origine de ce nom considéré poétiquement. La base de cette fable est que cet arbre est appelé syringa, parce que ce nom est analogue à celui de scrinx, qu’il porte en Barbarie, son pays natal. Voy. Matthiole* sur Dioscorides*, liv. 4, chap. 154.

En françois il est connu sous le nom de lilac, du persan agemlilag, Plukenet*, Almag. 359, ou lilac de Perse. Agem, est le nom que les Turcs et les Arabes donnent aux Persans; il signifie proprement barbares. Voy. sur ce mot la Dissertation de Chardin, vol. 2, pag. 5.

A. L. de Jussieu* lui a conservé le nom de lilas, en botanique, avec d’autant plus de raison, que syringa est le nom vulgaire d’un autre arbuste des jardins, le philadelphus coronarius.

SYRINGA – Dal greco Sÿrigx, Siringa, ninfa dell'Arcadia. Inseguita dal dio Pan, si rifugiò in un fiume dove venne tramutata in canna, con cui Pan fece il primo flauto, detto in greco sÿrigx, siringa, flauto di Pan, zufolo. Charles de L’Écluse dice che il legno di questo arbusto è morbido e suscettibile di essere svuotato; i Turchi se ne servono anche per fabbricare i loro più bei cannelli per pipe. Tale è l'origine di questo nome da un punto di vista poetico. La base di questa favola è che questa pianta è detta syringa in quanto questo nome è analogo a quello di scrinx che ha in Barberia, suo paese natale. Vedere Mattioli su Dioscoride IV, 154.

In francese è conosciuta col nome di lilac, dal persiano agemlilag (Plukenet, Almag. 359), o lilac de Perse, lilac di Persia. Agem è il nome che i Turchi e gli Arabi danno ai Persiani, e propriamente significa barbari. Vedere a proposito di questa parola la Dissertation de Chardin, vol. 2, pag. 5.

Antoine-Laurent de Jussieu in botanica gli ha conservato il nome di lilas, con un motivo più consistente rispetto a syringa, che è il nome volgare di un altro arbusto dei giardini, il Philadelphus coronarius.



[1] Barberia: termine usato soprattutto nel Medioevo e secoli immediatamente successivi per indicare i territori dell'Africa mediterranea dal confine occidentale dell'Egitto all'Atlantico, abitati da Berberi.

[2] Il lago Copaide, Køpaís in greco antico, era un lago carsico dell'antica Grecia, ora prosciugato, che si trovava nella Beozia centrale, a ovest di Tebe, nei pressi di Orcomeno. Il lago traeva il nome dalla città di Cope che sorgeva sulle sue rive e veniva alimentato dal fiume Cefiso. I tentativi di bonifica furono iniziati da Alessandro Magno; il prosciugamento definitivo si ebbe alla fine del XIX secolo. La zona dove un tempo era situato il lago, benché oggi sia una pianura indistinguibile dalle zone circostanti, è conosciuta ancora come Copaide. Orcomeno è un comune situato nella periferia della Grecia Centrale (unità periferica della Beozia) con 13.032 abitanti al censimento del 2001. Era un'antichissima città situata sul lago Copaide dove sboccava il fiume Cefiso. In un secondo momento fu spostata sul monte Acontion a causa dell'impaludamento della zona.

[3] Sileno, (in greco Silënós), mitica personificazione del “selvaggio” nella religione greca. Era concepito come un personaggio singolo figlio di Pan o di Ermete, ma era anche il prototipo di una pluralità di sileni, esseri abitatori dei boschi, sul tipo dei satiri, compagni delle ninfe. I sileni, come i satiri, rappresentavano una selvaticità animalesca e sessuale; erano raffigurati con orecchie, zoccoli e coda di cavallo (mentre i satiri avevano tratti di caprone), e in forma itifallica. Il Sileno prototipo faceva parte del corteo di Dioniso: perennemente ubriaco a cavallo di un asino. Questo Sileno appare nel mito come educatore di Dioniso.

[4] La Guiana (detta anche Guyana o Guayana, in spagnolo Guayanas) è una regione fisica dell'America meridionale, compresa fra l'oceano Atlantico, i bacini dell'Orinoco, del Rio delle Amazzoni e del Rio Negro, suo affluente. È costituita da un vasto tavolato inclinato verso il nord, bordato da una fascia costiera pianeggiante che continua a oriente nel territorio brasiliano e a occidente in quello venezuelano.

[5] I Galibi (citati anche come Kalina, Karina, Carina, Kalinha, Kariña, Kari’ña, Kaliña o Karinya) sono un gruppo etnico amerindo che vive in diversi Paesi della costa caraibica del Sud America. La loro lingua e cultura è il Cariban. Sono conosciuti anche come Kali'na e Caribi. L'origine del nome Galibi, dato dagli Europei, è sconosciuta. Essi preferiscono farsi chiamare Kali'na tilewuyu, cioè "veri Kali'na", principalmente per differenziarsi dai meticci Maroon. L'uso del nome Kali'na è divenuto solo recentemente di uso comune nelle pubblicazioni.

[6] Mona è l'antico nome latino dell'isola di Anglesey. Vi sbarcò nel 61 dC Svetonio Paolino che se ne dovette ritirare in seguito alla rivolta di Boudicca. La riconquistò Agricola nel 77. L'isola di Anglesey è posta all'estremità nord-occidentale del Galles ed è separata dalla terraferma dallo stretto di Menai che si restringe in alcuni punti fino a 200 metri.

[7] Sisyrinchíon is the Greek word for Barbary nut iris (Iris or Moraea sisyrinchium), and refers to the way the corm tunics resemble a shaggy goat's-hair coat, sisýra. Pliny and Theophrastus give the dubious etymology of Latin sūs "pig" and Greek rhynchos "nose", referring to pigs grubbing the roots. As Goldblatt and Manning explain, "the reason for applying the name to a genus of New World Iridaceae was apparently arbitrary."

[8] Sodoma e Gomorra: antiche città bibliche, situate nella pianura del Mar Morto, delle quali la Bibbia (Genesi, 19) narra la distruzione a opera di Dio e la cui memoria ricorre frequentemente nella Scrittura per indicare l'estrema corruzione umana e la durezza del giudizio di Dio.

[9] Solido, dal latino tardo solidus, aggettivo sostantivato di solidus (nummus), soldo, moneta: moneta d'oro del peso di 4,55 g pari a 1/74 di libbra, posta da Costantino a base della sua riforma monetaria. Il solido fu coniato dapprima nelle zecche galliche e italiche circa nel 312 d C, poi in tutte le zecche dell'Impero man mano che si estendeva il potere di Costantino.

[10] Il est à remarquer que Saint-Chrysostôme, en parlant des superstitions des habitans d’Antioche, reproche aux mères de mettre aux bras de leurs enfans, des fils d’écarlate pour les préserver des sortilèges. De pareils rapprochemens ne prouvent rien, sans doute, pour l’histoire des peuples; mais ils servent beaucoup pour celle de l’homme, en nous montrant que, dans les lieux les plus éloignés, dans les climats les plus opposés, il est sujet aux mêmes erreurs. - Bisogna sottolineare che San Giovanni Crisostomo (Antiochia, 344/354 – Comana Pontica, 14 settembre 407), parlando delle superstizioni degli abitanti di Antiochia, rimprovera le madri per il fatto di mettere alle braccia dei loro bambini dei fili scarlatti per proteggerli dai sortilegi. Senza dubbio confronti di questo tipo non provano nulla circa la storia dei popoli, ma sono assi utili per quella dell'uomo, mostrandoci che nei luoghi più lontani, nei climi più contrapposti, egli va soggetto agli stessi errori. [de Théis]

[11] Déodat de Dolomieu: Déodat Guy Silvain Tancrède Gratet de Dolomieu (Dolomieu, 23 giugno 1750 – Châteauneuf, 26 novembre 1801) è stato un geologo francese, da cui hanno preso nome le montagne delle Dolomiti. A 25 anni, dopo aver studiato a Metz dove era di guarnigione, cominciò a lavorare sulla pesantezza nelle miniere della Bretagna. Viaggiò poi in Portogallo, a Malta, in Italia (dove studiò l'Etna e gli effetti del terremoto calabro-siculo del 1783), in Egitto. Il suo studio sugli effetti del terremoto, che fu pubblicato simultaneamente in Francese, Italiano, Tedesco e Inglese, sottolineava la maggiore distruttività del sisma su edifici costruiti su terreni alluvionali; un fenomeno di grande importanza riscoperto ripetutamente da geologi e ingegneri. Dolomieu descrisse così molti minerali nuovi o mal conosciuti, come l'analcime (volgarmente detto "occhio di gatto"), lo psilomelano, il berillio, lo smeraldo, la celestite e anche l'antracite. Ma la notorietà gli venne dalla scoperta della dolomia. La dolomia è una roccia sedimentaria carbonatica costituita principalmente dal minerale dolomite, chimicamente un carbonato doppio di calcio e magnesio.

[12] Pico: isola vulcanica (433 kmq) dell'Oceano Atlantico, nell'arcipelago delle Azzorre (Portogallo). Montuosa, culmina a 2351 m di altitudine, massima elevazione dell'arcipelago. La popolazione è dedita all'agricoltura (cereali, vite), all'allevamento e alla pesca (caccia alla balena).

[13] Spata, dal greco spáthë, propriamente, spatola: brattea involucrale, erbacea o colorata, che circonda l'infiorescenza a spadice.

[14] Brabante: regione storica dell'Europa occidentale, estesa sulla pianura alla sinistra del medio corso della Mosa. Ebbe nelle varie epoche confini molto diversi. Attualmente il nome è rimasto alla provincia belga di Brabante e a quella olandese di Brabante Settentrionale.

[15] Martin Staaf (1731-1788). Swedish. Director of economy, Gothenburg.

[16] La stalattite è invece una concrezione calcarea colonnare, per lo più cilindro-conica, pendente dalla volta di grotte e caverne di ambiente carsico. Ma l'etimologia di stalattite è simile a quella di stalagmite: non dal greco stalagmós, bensì stalaktós, stillante, gocciolante, derivato dal verbo stalássø / staláttø, far cadere o versare a gocce, ovviamente dall'alto.

[17] La Cocincina (o Cocin Cina, in francese Cochinchine) è la zona più meridionale del Vietnam, vicina alla Cambogia. Si trova nella zona del Delta del Mekong, che garantisce una straordinaria ricchezza di riso. Confina a nord con la Cambogia ed è bagnata dal Mar Cinese Meridionale e dal Golfo del Siam. Il clima è monsonico e l'area è molto popolata, in essa si trova la principale città del Vietnam, Ho Chi Minh, antica Saigon. Questo nome fu dato dai Francesi, che invasero il paese dal sud a partire dal 1787. La capitale fu spostata a Saigon. Più tardi fece parte dell'Indocina francese, come Annam, Tonchino, Cambogia e Laos. Durante la Seconda guerra mondiale, con la Francia metà occupata, il Giappone occupò tutta la zona. Dopo la guerra si formò lo stato del Vietnam del Sud, di cui fece parte fino al 1975, quando fu occupata dai Vietcong. Tuttora fa parte del Vietnam. Cocincina è pure il nome di una razza gigante di pollo di origini asiatiche, famosa in tutto il mondo, che prende nome dall'omonima regione geografica dell'Asia. Importata per la prima volta in Europa verso la metà del XIX secolo in fattezze molto diverse da quelle attuali, la razza conquistò immediatamente l'interesse di molti allevatori, compresa la Regina Vittoria d'Inghilterra (Londra, 24 maggio 1819 – Isola di Wight, 22 gennaio 1901).

[18] Sterculo, Stercolino, Stercuzio, o Sterquilino, secondo la mitologia romana, è il dio inventore della concimazione dei campi. È citato negli Indigitamenta. Fu detto padre di Pico, che secondo la leggenda gli avrebbe consacrato un altare a Roma, e identificato con Saturno, Pilumno o Picumno.

[19] Stigma: porzione apicale, generalmente allargata, del pistillo, atta a trattenere i granuli pollinici. Può essere intero o diviso in lobi più o meno divaricati. La sua superficie è generalmente interessata da numerose papille ed è sede della secrezione di sostanze zuccherine che possono funzionare da materiale adesivo per i granuli pollinici e contemporaneamente trattengono sufficiente umidità da permettere la germinazione del polline stesso.

[20] Carlotta di Meclemburgo-Strelitz (Mirow, 19 maggio 1744 – Kew Gardens, 17 novembre 1818) nel 1761 sposò il re Giorgio III del Regno Unito. Fu regina consorte di Gran Bretagna e Irlanda ed elettrice (poi regina) di Hannover. La regina fu una patrona delle arti, che conobbe Johann Christian Bach e Wolfgang Amadeus Mozart tra gli altri. Era inoltre una botanica non professionista che contribuì alla fondazione dei giardini reali di Kew. Giorgio III e la regina Carlotta ebbero quindici figli, tredici dei quali raggiunsero l'età adulta.

[21] Strumpfia is a genus of flowering plants in the family Rubiaceae. It is monospecific and indigenous to the West Indies. It is an evergreen shrub of coastal areas that rarely exceeds 1 m (3.3 ft) in height. Strumpfia was named by Nicolaus Jacquin in 1760 in his compilation entitled Enumeratio Systematis Plantarum. It was named for Christopher Strumpf, professor of chemistry and botany at Hall, in Magdeburg, and editor of Carl Linnaeus's Genera Plantarum.

[22] Lesina, dal francone *alisna: arnese da foratura, usato in calzoleria, valigeria, selleria, ecc., costituito da una punta metallica munita di impugnatura in legno; la parte terminale, dritta o ricurva, può essere munita di una fessura per il passaggio del filo.