Etimologia botanica
di Alexandre de Théis
1810

T

L'asterisco * indica che la voce è presente nella raccolta biografica
o nel lessico

{} cancellazione – <> aggiunta oppure correzione


T

TABERNAMONTANA. Jacques-Théodore Tabernamontanus*, appelé ainsi du nom latin de Berg-Zabern[1], sa patrie. Il mourut en 1590. On a de lui une Histoire des plantes, des figures de plantes, etc.

TABERNAMONTANA <meglio TABERNAEMONTANA> – Theodorus Jacobus Tabernaemontanus, così chiamato con il nome latino di Bergzabern, la sua patria. Morì nel 1590. Di lui abbiamo una Histoire des plantes, delle immagini di piante, etc.

TACCA. Nom de cette plante en langue malaise. Rumph*. liv. 8–89.

TACCA – Nome di questa pianta in lingua malese. Rumph, libro 8–89.

TACHIA. Tachi, nom de cet arbre en la langue des Galibis[2]; il signifie fourmi. On l’a appliqué à cet arbre, parce que son tronc leur sert souvent d’asile. Aublet*, pag. 77.

TACHIATachi è il nome di quest'albero nella lingua dei Galibi e significa formica. Lo si è applicato a quest'albero in quanto il suo tronco sovente serve loro da rifugio. Aublet, pag. 77.

TACHIBOTA. Umbet-tachiboté, nom que lui donnent les Garipons. Aublet*, pag. 288.

TACHIBOTAUmbet-tachiboté è il nome che gli danno i Gariponi (<popolazione della Guiana francese>). Aublet, pag. 288.

TACHIGALIA. Tachigali, nom de cet arbre parmi les Galibis. Aublet*, pag. 374.

TACHIGALIATachigali è il nome di quest'albero tra i Galibi. Aublet, pag. 374.

TACSONIA. Tacso, nom que lui donnent les Péruviens. Jos. de Jussieu*. Ce genre rentre dans les passiflora. Annales du musée, tom. 6, p. 388.

TACSONIATacso è il nome che gli danno i Peruviani. Joseph de Jussieu. Questo genere rientra nei Passiflora. Annales du musée, tomo 6, pag. 388.

TAFALLA. Jean Tafalla[3], botaniste espagnol, mentionné par les Auteurs de la Flore du Pérou, pag. 125.

TAFALLA – Juan Tafalla, botanico spagnolo menzionato dagli autori di Flore du Pérou, pag. 125.

TAGETES. Nom mythologique. De Tagès[4], divinité des Étruriens. Il étoit fils du Génie et petit fils de Jupiter. Il enseigna l’art des Aruspices et fut placé au rang des Dieux. Cette allégorie est facile à saisir.

On a donné ce nom, par allusion, à un genre qui produit de très-belles fleurs. Vulgairement oeillet d’Inde. Sa fleur a quelque ressemblance, pour la forme, avec celle de l’oeillet, et elle vient de l’Inde occidentale.

TAGETES – Nome mitologico. Da Tagete, divinità degli Etruschi. Era figlio di Genio (<e della Terra>) e nipote di Giove. Insegnò l'arte degli aruspici e fu posto al rango degli Dei. Questa allegoria è facile da afferrare.

Si è attribuito questo nome per allusione a un genere che produce dei fiori molto belli. Volgarmente è detto garofano d'India. Il suo fiore per la forma ha qualche rassomiglianza con quello del garofano e proviene dall'India occidentale.

TALAUMA. Ce genre est extrait, par A. L. de Jussieu*, des magnolia, dont il diffère par la fructification, et il lui a laissé le nom américain de talauma, sous lequel il est désigné dans les herbiers de Surian*.

TALAUMA – Questo genere da Antoine-Laurent de Jussieu è estratto dai Magnolia da cui differisce per la fruttificazione, e gli ha lasciato il nome americano di talauma, sotto il quale è designato negli erbari di Joseph Donat Surian.

TALIGALEA. Nom de cet arbre à la Guyane. Aublet*, page 625.

TALIGALEA – Nome di quest'albero in Guiana. Aublet, pag. 625.

TALINUM. Genre institué sous ce nom par Adanson*, Fam. des plantes, vol. 2, p. 245.

TALINUM – Genere istituito con questo nome da Michel Adanson nel suo Familles naturelles des plantes, vol. 2, pag. 245.

TALISIA. Nom de cet arbre à la Guyane. Aublet*, pag. 349.

TALISIA – Nome di quest'albero in Guiana. Aublet, pag. 349.

TAMARINDUS. Latinisé de son nom arabe tamer-hindy, datte de l’Inde. Forskahl*, pag. 59. Cet arbre aujourd’hui naturalisé en Egypte, Arabie, etc. est originaire des Indes, où on l’appelle balam-pulli. Rheed.* Mal. 1, pag. 39.

TAMARINDUS – Latinizzazione del suo nome arabo tamer-hindy, dattero dell'India. Pehr Forsskål, pag. 59. Quest'albero, oggi naturalizzato in Egitto, Arabia, etc., è originario delle Indie dove lo si chiama balam-pulli. Hendrik van Rheede, Mal. 1, pag. 39.

TAMARIX. Tamarisci, peuples qui habitoient le revers des Pyrénées. Cet arbre croît en abondance dans ce pays, sur les bords du Tamaris, aujourd’hui Tambra.

TAMARIX – Tamarisci: popolazioni che abitavano l'altro lato dei Pirenei <rispetto alla Francia>. Quest'albero cresce in abbondanza in questo paese sulle rive del fiume Tamaris, oggi Tambre, <in Galizia>.

TAMONEA. Nom de cette plante à la Guyane. Aubleté, page 661. Ce genre est extrait des verbena de Linné*.

TAMONEA – Nome di questa pianta in Guiana. Aublet, page 661. Questo genere è estratto dai Verbena di Linneo.

TAMUS. Nom employé par Columelle* et les anciens botanistes. Pline* l’appelle uva taminia, raisin de Tamus. Tournefort* l’a converti en tamnus, adopté par A. L. de Jussieu*.

Les anciens désignoient sous ce nom une plante sarmenteuse analogue à la vigne et qui produit un fruit semblable au raisin. Pline, liv. 23, chap. 1. Celle à laquelle les modernes l’ont appliqué répond à cette description.

Vulgairement couleuvrée noire; elle serpente comme la couleuvrée ou bryone; mais la racine en est noire à l’extérieur.

TAMUS <meglio TAMNUS> – Nome <forse> usato da Columella e dagli antichi botanici. Plinio la chiama uva taminia, uva di Tamus, uva taminia, brionia nera. Tournefort l’ha mutato in <un corretto> tamnus, brionia nera, adottato da Antoine-Laurent de Jussieu.

Gli antichi designavano con questo nome una pianta sarmentosa analoga alla vite e che produce un frutto simile all'uva. Plinio (XXIII, 1). Quella cui i moderni l'hanno applicato corrisponde a questa descrizione.

Volgarmente è detta serpentaria nera in quanto serpeggia come la serpentaria o la vite, ma la radice è nera all'esterno.

TANACETUM. Altéré de athanasia, selon Linné*, Ph. Bot., et Dodonée*, Pempt. 1, liv. 2, chap. 16. On lui a donné ce nom, ajoute ce dernier, parce que sa fleur se conserve long-temps sans se flétrir. Voy. Athanasia. De tanacetum nous avons fait tanaisie, et par suite les Anglois, tansy.

TANACETUM – Secondo Linneo (Ph. Bot.) e Rembert Dodoens (Pempt. 1, libro 2, cap. 16) si tratta di un'alterazione del termine Athanasia che in greco significa senza morte, immortale. Gli fu attribuito questo nome (aggiunge Dodoens) in quanto il suo fiore si conserva a lungo senza appassire. Da tanacetum noi Francesi abbiamo fatto tanaisie, e a loro volta gli Inglesi hanno creato tansy, tanaceto.

TANAECIUM (ταναός, long, étendu; de τείνω, s’étendre. Swartz*, 91.

TANAECIUM <meglio TANACIUM> – Dal greco tanaós, lungo, esteso, da teíno, mi estendo. Swartz, 91.

TANIBOUCA. Nom que les Garipons donnent à cet arbre. Aublet*, pag. 450.

TANIBOUCA – Nome che i Gariponi (<popolazione della Guiana francese>) danno a quest'albero. Aublet, pag. 450.

TAPANHUACANA. Tapanhuacanga, nom brasilien. Vandelli*, pag. 9.

TAPANHUACANATapanhuacanga è il nome brasiliano. Vandelli, pag. 9.

TAPEINIA (ταπεινός, humble, bas). Nom donné par Commerson* à cette petite plante des terres magellaniques[5].

TAPEINIA – Dal greco tapeinós, umile, basso. Nome dato da Philibert Commerçon a questa piccola pianta delle terre magellaniche (<Patagonia e Terra del Fuoco>).

TAPIRIA. Tapiriri, nom que les Galibis donnent à cet arbre. Aublet*, pag. 472.

TAPIRIATapiriri è il nome che i Galibi danno a quest'albero. Aublet, pag. 472.

TAPOGOMEA. Tapogomo, nom que les Galibis donnent à cette plante. Aublet*, pag. 162.

TAPOGOMEATapogomo è il nome che i Galibi danno a questa pianta. Aublet, pag. 162.

TAPURA. Nom de cet arbuste à la Guyane. Aublet*, p. 127.

TAPURA – Nome di questo arbusto in Guiana. Aublet, pag. 127.

TARALEA. Tarala, nom que les Galibis donnent à cet arbre. Aublet*, pag. 747.

TARALEATarala è il nome che i Galibi danno a quest'albero. Aublet, pag. 747.

TARCHONANTHUS. Tarchon (tarkhòn), Gol.* 377, nom que donnent les médecins arabes à l’artemisia dracunculus, et dont notre mot estragon est l’analogue. Ἄνθος, fleur, c’est-à-dire plante dont la fleur ressemble, en masse, à celle de l’estragon. Vaillant*, Mém. acad. des scienc. année 1719. Voy. aussi L. Rauwolf*, sur le tarcon ou taracon, pag. 65.

TARCHONANTHUS – Stando a Jacob van Gool (377) tarchon (tarkhòn) è il nome che i medici arabi danno all'Artemisia dracunculus, e del quale il nostro termine francese estragon, dragoncello, è l'analogo. In greco ánthos significa fiore, cioè, pianta il cui fiore somiglia grossolanamente a quello dell'estragon. Vaillant, Mém. acad. des scienc. anno 1719. Vedere anche Leonhard Rauwolf a proposito del tarcon o taracon, pag. 65.

TARGIONIA. Jean-Antoine Targioni, médecin florentin, dont on a eu , en 1734, un ouvrage sur l’importance des thèses de botanique, en médecine.

Il y a eu encore Jean Targioni Tozzetti*, médecin florentin, dont on a eu l’Histoire naturelle de la Toscane, en 1783, et des mémoires académiques, en 1780.

TARGIONIA – Giovanni Antonio Targioni, medico fiorentino, dal quale nel 1734 abbiamo avuto un'opera sull'importanza delle tesi di botanica in medicina.

C'è stato anche Giovanni Targioni Tozzetti, medico fiorentino, del quale nel 1783 abbiamo avuto l’Histoire naturelle de la Toscane e nel 1780 delle memorie accademiche.

TASALLA. Jean Tassalla, espagnol, voyageur au Pérou. Fl. du Pérou.

TASALLA <forse meglio TASSALLA> – Juan Tassalla, spagnolo, viaggiatore in Perù. Fl. du Pérou.

TAXUS. Selon J. G. Vossius*, ce nom est dérivé de τόξον, flèche, parce qu’on se servoit du suc du fruit de cet arbre pour les rendre empoisonnées. C’est de là que vient aussi le mot τοξικόν, poison.

En françois, if, du celtique if ou iw, vert; de sa verdure perpétuelle. De là aussi le nom anglois yew.

Théophraste* le nomme μύλος. Ce nom lui avoit été donné parce qu’on étoit dans l’usage de faire avec son bois dur et compact, les dents des roues de moulin: μύλη, meule, moulin.

TAXUS – Secondo Gerardus Vossius questo nome latino taxus, tasso, <in greco detto táxos per esempio da Galeno> è derivato dal greco tóxon, freccia, in quanto ci si serviva del succo del frutto di quest'albero per rendere le frecce avvelenate. Sempre da lì trae origine il vocabolo toxikón, veleno.

In francese il tasso è detto if, dal celtico if o iw, verde, per il suo verde perpetuo. Da cui anche il nome inglese yew, tasso.

Teofrasto lo chiama mýlos, pietra da macina, dente molare. Questo nome gli era stato attribuito in quanto col suo legno duro e compatto abitualmente si allestivano i denti delle ruote del mulino: in greco mýlë, mola, mulino.

TECOMA. Abrégé du nom mexicain tecomaxochitl. Hernand.* Mex. Ce genre est extrait des bignonia de Linné*, dont il diffère par le fruit plane.

TECOMA – Abbreviazione del nome messicano tecomaxochitl. Francisco Hernández de Toledo, Mex. Questo genere è estratto dai Bignonia di Linneo, dai quali differisce per il frutto appiattito.

TECTONA. Altéré de tekka, son nom au Malabar[6]. Linné*, Supp. 20, Rheed.* vol. 4, page 57.

TECTONA – Alterazione di tekka, il suo nome in Malabar. Linneo, Supp. 20, Hendrik van Rheede, vol. 4, pag. 57.

TELEPHIUM. Télèphe[7], roi de Mysie, dont Achille guérit les blessures avec cette plante. Pline, liv. 25, chap. 5. La description qu’il en donne, liv. 27, chap. 13, convient très-bien à notre telephium.

TELEPHIUM – Telefio, re di Misia, del quale Achille guarì le ferite con questa pianta. Plinio (XXV, 5). La descrizione che dà della pianta in XXVII,13 si addice molto bene al nostro Telephium.

TEMUS. De temo, nom de cette plante au Chili. Molina, p. 150.

TEMUS – Da temo, nome di questa pianta in Cile. Molina, pag. 150.

TERMINALIA. De ses feuilles qui naissent à l’extrémité des rameaux et qui les terminent. Terminalia, terminare, terme, etc., viennent du grec τέρμα, fin, limite.

T. catappa. Catappan, nom de cet arbre aux Molluques. Rumph*. 1–58.

T. benzoe. Voy. Laurus Benzoe.

TERMINALIA – Per le sue foglie che nascono all'estremità dei ramoscelli e che vi pongono fine. Terminalia, terminare, terme, etc., derivano dal greco térma, fine, limite.

Terminalia catappaCatappan è il nome di quest'albero alle Molucche. Rumph, 1–58.

Terminalia benzoe – Vedere Laurus benzoin.

TERNSTROEMIA. Ternstroem, naturaliste suédois, voyageur en Chine, mort à Palicandre en 1745.

TERNSTROEMIA – Ternstroem, naturalista svedese, viaggiatore in Cina, morto a Palicandre nel 1745.

TESSARIA. Louis Tessari, professeur de botanique à Ancone. Fl. du Pérou, page 101.

TESSARIA – <Forse Ludovico> Luigi Tessari, professore di botanica ad Ancona. Fl. du Pérou, pag. 101.

TETRACERA (τετράς, par quatre; κέρας{;}<,> corne). De ses quatre capsules recourbées comme des cornes.

TETRACERA – Dal greco tetrás, tetrade, gruppo di quattro, e kéras, corno. Per le sue quattro capsule ricurve come corna.

TETRADIUM ({τετραδιων} <τετράδιον>, diminutif de τετράς, par quatre). Son calice a quatre feuilles, sa fleur quatre pétales, et son fruit quatre capsules. Loureiro*, page 115. Ce genre se rapproche du brucea.

TETRADIUM – Dal greco tetrádion, quarta parte, diminutivo di tetrás, tetrade, gruppo di quattro. Il suo calice ha 4 foglie, il suo fiore ha 4 petali e il suo frutto ha 4 capsule. Loureiro, pag. 115. Questo genere si avvicina al Brucea.

TETRAGASTRIS (τετράς, par quatre; γαστήρ, ventre). De son fruit à quatre noyaux. Gaertner*, vol. 2, pag. 130.

TETRAGASTRIS – Dal greco tetrás, tetrade, gruppo di quattro, e gastër, ventre. Per il suo frutto con 4 noccioli. Gaertner, vol. 2, pag. 130.

TETRAGONIA (τετράς, par quatre; γωνία, angle). De sa noix à quatre loges anguleuses. Ce nom est abrégé de tetragonocarpos, sous lequel Boerhaave* l’avoit institué.

TETRAGONIA – Dal greco tetrás, tetrade, gruppo di quattro, e gønía, angolo. Per la sua noce con 4 logge angolose. Questo nome è l'abbreviazione di tetragonocarpos, frutto con 4 angoli, con cui Boerhaave l'aveva istituito.

TETRANTHUS (τετράς, par quatre; ἄνθος, fleur). Calice produisant quatre fleurs. Swartz, 115.

TETRANTHUS – Dal greco tetrás, tetrade, gruppo di quattro, e ánthos, fiore. Calice che produce 4 fiori. Swartz, 115.

TETRAPHIS (τετράς, par quatre). Mousse dont le péristome a quatre dents. Hedwig*, 45.

TETRAPHIS – Dal greco tetrás, tetrade, gruppo di quattro. Muschio il cui peristoma ha 4 denti. Hedwig, 45.

TETRAPILUS (τετράς, par quatre; πῖλος, chapeau, capuce). Des quatre découpures de sa corolle en forme de cuculle. Loureiro*, pag. 750.

TETRAPILUS – Dal greco tetrás, tetrade, gruppo di quattro, e pîlos, cappello, cappuccio. Per i 4 tagli della sua corolla a forma di cappuccio di monaco. Loureiro, pag. 750.

TETRAPOGON (τετράς, par quatre; πώγων, barbe). Fleur barbue sur quatre rangs. Desfontaines*, Flore atl., vol. 2. page 388.

TETRAPOGON – Dal greco tetrás, tetrade, gruppo di quattro, e pøgøn, barba. Fiore barbuto su 4 file. Desfontaines, Flore atl., vol. 2. pag. 388.

TETRATHECA (τετράς, par quatre; θήκη, boîte, capsule). Des anthères à quatre loges de sa fleur. Smith*, New. Hol. 1, page 5.

TETRATHECA – Dal greco tetrás, tetrade, gruppo di quattro, e thëkë, scatola, teca. Per le antere con 4 teche del suo fiore. Smith, New. Hol. 1, pag. 5.

TEUCRIUM. Nom historique. De Teucer[8], prince troyen, qui le premier mit cette plante en usage, selon Pline*, liv. 25, chap. 5.

T. botrys (βότρυς, grappe). De la forme de sa fructification.

T. coeleste (céleste). C’est-à-dire qui croît en Espagne dans le royaume de Valence, près d’une fameuse chartreuse appelée emphatiquement la Porte du ciel.

T. chamaepitys (χαμαί, par terre; πίτυς, pin). De son odeur amère et résineuse comparée à celle du pin. On l’appeloit aussi thus terrae, encens de terre, dans le même sens. Pline*, liv. 24, ch. 6.

T. marum. De l’arabe mar, qui signifie amer. Golius*, p. 2209.

T. scorodonia (σκόροδον, ail, en grec). Cette plante en a l’odeur, et la suivante encore davantage. Voy. au genre Allium, la signification de scorodon.

T. scordium (σκόρδιον). Même sens que ci-dessus, avec une autre désinence.

T. chamaedrys (χαμαί, par terre; δρῦς, chêne: petit chêne). Le feuillage de cette plante ressemble, en petit, à celui du chêne. En françois, germandrée, altéré de chamaedrys. Autrefois ce mot se rapprochoit davantage de son origine. Dans le premier des ouvrages imprimés sur la botanique, il est écrit gamandré. Herbier de Mayence, Schoeffer*, 1485.

T. polium (πολιός, blanc, chenu). De son feuillage chargé de poils blanchâtres.

TEUCRIUM – Nome storico. Da Teucro, principe <o re> troiano, che secondo Plinio (XXV, 5) per primo mise in uso questa pianta.

Teucrium botrys – Dal greco bótrys, grappolo d'uva. Per la forma del suo frutto.

Teucrium coeleste <meglio caeleste> – Celeste. Cioè, che cresce in Spagna nel regno di Valencia nei pressi di una famosa certosa enfaticamente chiamata Porta del Cielo.

Teucrium chamaepitys – Dal greco chamaí, per terra, e pítys, pino. Per il suo odore amaro e resinoso, paragonato a quello del pino. Lo si chiamava nello stesso senso in latino anche thus terrae, incenso della terra. Plinio (XXIV, 6).

Teucrium marum – Dall'arabo mar che significa amaro. Golius, pag. 2209.

Teucrium scorodonia – Da skórodon, aglio, in greco. Questa pianta ne possiede l'odore, e la seguente ancora di più. Vedere al genere Allium il significato di scorodon.

Teucrium scordium – Dal greco skórdion, aglio. Lo stesso significato di quanto espresso appena sopra, con un'altra desinenza.

Teucrium chamaedrys – Dal greco chamaí, per terra, e drÿs, quercia: piccola quercia. Il fogliame di questa pianta somiglia, in piccolo, a quello della quercia. In francese è detta germandrée, camedrio, alterazione di chamaedrys. In passato questa parola si avvicinava di più alla sua origine. Nella prima delle opere di botanica date alla stampa, troviamo scritto gamandré. Herbier de Mayence (Erbario di Magonza - Herbarius latinus, 1484) di Peter Schoeffer, 1485.

Teucrium polium – Dal greco poliós, bianco, canuto. Per il suo fogliame carico di peli biancastri.

THALIA. Jean Thalius, allemand, a donné, en 1588, le Catalogues des plantes de la forêt Hircinienne.

THALIA – Il medico e botanico tedesco Jan Thal, latinizzato Thalius (c. 1542-1583), nel 1588 ha pubblicato il Catalogues des plantes de la forêt Hircinienne.

THALICTRUM. Selon Miller* et autres, ce nom est dérivé de θάλλω, je verdoie; de la belle couleur verte de ses jeunes pousses. Voy. aussi Boёhmer*, p. 197. La description du thalictrum des anciens convient au nôtre. Pline*. liv. 27, ch. 13.

THALICTRUM – Secondo Miller e altri, questo nome è derivato dal greco thállø, io cresco, io verdeggio, per il bel colore verde dei suoi giovani germogli. Vedere anche Boehmer, pag. 197. La descrizione del thalictrum degli antichi appartiene al nostro Plinio (XXVII, 13).

THAMNIUM (θάμνος, arbuste). Série de lichen ramifiés. Ventenat*, Règne végétal, 2, page 35.

THAMNIUM – Dal greco thámnos, arbusto. Serie di licheni ramificati. Ventenat, Règne végétal, 2, pag. 35.

THAPSIA. Le thapsia, dit Dioscorides*, liv. 4. chap. 151, tire son nom de l’île de Thapsos[9], où on le découvrit pour la première fois.

Théophraste*, liv. 9, chap. 22, et Pline*, liv. 13, ch. 22, s’étendent sur les vertus attribuées au thapsia.

THAPSIA – Dioscoride (IV, 151) dice: La thapsía trae il suo nome dall'isola di Tapso dove venne scoperta per la prima volta.

Teofrasto (IX, 22) e Plinio (XIII, 22) si dilungano sulle virtù attribuite alla thapsía (<tapsia, pianta simile al finocchio>).

THEA. Altéré de son nom chinois tcha. Macartney*. Au Japon, tsjaa. Kaempfer*, Jap. 606.

T. bohea. En chinois vouї-tcha. De la montagne de Vouї, dans la province de Fou-kieng, dans la Chine méridionale.

De vouї nous avons fait, par corruption, bohe, thé-bohe.

THEA – Alterazione del suo nome cinese tcha. Macartney. In Giappone suona tsjaa. Kaempfer, Jap. 606.

Thea bohea – In cinese è detta vouї-tcha. Dalla montagna di Vouї nella provincia di Fou-kieng nella Cina meridionale.

Per corruzione, da vouї noi abbiamo fatto bohe, thé-bohe.

THEKA. Tekka, nom de cet arbre en malabare. Rheed*, 4, t. 27, page 57. Linné fils*, l’a altéré en tectona. Voyez ce genre.

THEKATekka è il nome di quest'albero in Malabar. Hendrik van Rheede, 4, tomo 27, pag. 57. Linneo figlio l'ha alterato in Tectona. Vedere questo genere.

THELA (θηλή, pupille, petit mammelon). Des protubérances qui couvrent son calice. Loureiro*, page 147.

THELA – Dal greco thëlë, pupilla, piccolo capezzolo. Per le protuberanze che coprono il suo calice. Loureiro, pag. 147.

THELIGONUM. Nom sous lequel Pline*, liv. 26, chap. 15, décrit une plante qui paroît être la mercuriale. Elle étoit appelée ainsi de ses articulations renflées comparées au genou d’un femme; θῆλυς, femme; γόνυ, genou. La plante à laquelle les modernes ont appliqué cet ancien synonyme, ressemble à la mercuriale par le feuillage et par le port. Voyez plus bas.

T. cyno-crambe. Nom grec de la mercuriale vivace. C’est une plante dangereuse et c’est ce qu’exprime son nom[10]; κύων, κυνός, chien; κράμβη, chou; chou de chien.

THELIGONUM – Nome col quale Plinio (XXVI, 15) descrive una pianta che sembra essere l'erba mercuriale. Era così chiamata per le sue articolazioni rigonfie paragonate al ginocchio di una donna: in greco thëlys, femmina, donna, e gónu, ginocchio. La pianta alla quale i moderni hanno applicato questo antico sinonimo somiglia alla mercuriale per il fogliame e per il portamento. Vedere oltre.

Theligonum cyno-crambe – Nome greco della mercuriale vivace. È una pianta pericolosa ed è ciò che esprime il suo nome, dal greco kýøn, genitivo kynós, cane, e krámbë, cavolo: cavolo di cane.

THELYMITRA (θῆλυς, femme; μίτρα, coiffure, bonnet de femme, voile). Forster* lui a donné ce nom, parce que les parties de la fructification sont arrangées comme dans un voile, sous le nectaire.

THELYMITRA – Dal greco thëlys, femmina, donna, e mítra, acconciatura, cappello da donna, velo. Forster gli ha attribuito questo nome in quanto le parti della fruttificazione sono disposte come in un velo al di sotto del nettario.

THEMEDA. De son nom arabe thoemed/thaemed. Forskahl*, pag. 178.

THEMEDA – Dal suo nome arabo thoemed/thaemed. Pehr Forsskål, pag. 178.

THEOBROMA (θεός, dieu; βρῶμα, nourriture: aliment céleste). On connoît le goût exquis du chocolat.

En 1684, Bachot, président aux Ecoles de faculté, soutint dans une thèse[11], que le chocolat devoit être la nourriture des Dieux plutôt que le nectar et l’ambroisie.

T. cacao. Nom que donnent à ce fruit les Garipons et les Galibis, peuples de la Guyane. Aublet*, pag. 685.

Les Mexicains appellent le cacaotier, cacaoquahuitl, Eusèb. Nieremberg*, liv. 15, ch. 22, et ils donnoient le nom de chocolatl, dont nous avons fait chocolat, à un breuvage qui avoit pour base le cacao.

T. guazuma. Nom méxicain. Plumier*, gen. 36. Il s’est étendu jusqu’aux grandes Antilles où l’on retrouve cet arbre.

THEOBROMA – Dal greco theós, dio, e brôma, nutrimento: alimento celeste. Si conosce il sapore squisito del cioccolato.

Nel 1684 Joseph Bachot, presidente delle scuole di facoltà, sostenne in una tesi che il cioccolato, anziché il nettare e l'ambrosia, doveva essere il nutrimento degli Dei.

Theobroma cacao – Nome che danno a questo frutto i Gariponi e i Galibi, popoli della Guiana. Aublet, pag. 685.

I Messicani chiamano cacaoquahuitl l'albero del cacao (Juan Eusebio Nieremberg, libro 15, cap. 22), e davano il nome di chocolatl (da cui noi Francesi abbiamo fatto il vocabolo chocolat, cioccolato) a una bevanda che aveva come base il cacao.

Theobroma guazuma – Nome messicano. Plumier, gen. 36. Si è esteso fino alle Grandi Antille dove si rinviene quest'albero.

THEOPHRASTEA. Théophraste*, né à Erèse, en Lesbos, {310} <370> ans avant J. C., mort à 85 ans. Il fut disciple de Platon et d’Aristote*. On a de lui une Histoire des plantes où il en décrit environ 500, qu’il divise en sept classes. Linné* le nomme, à juste titre, le prince de la botanique.

THEOPHRASTEA – Teofrasto, nato a Ereso, sull'isola di Lesbo, nel 370 aC e morto a 85 anni. Fu discepolo di Platone e di Aristotele. Di lui abbiamo una Histoire des plantes o Historia plantarum dove ne descrive quasi 500 e che suddivide in 7 classi. Linneo giustamente lo chiama il principe della botanica.

THESIUM (θησεῖον). Athénée*, citant l’auteur {Timachide} <Timarchide>[12], dit que cette plante tire ce nom de ce qu’elle faisoit partie de la couronne que Thésée donna à Ariane.

D’après ce que dit Pline*, liv. 21, chap. 17, et liv. 22, chap. 22, le thesion des anciens n’a nul rapport avec le nôtre.

THESIUM – In greco thëseîon, forse la colombina, <ma con la T maiuscola Thëseîos significa di  Teseo>. Ateneo, <forse di Naucrati>, citando l'artefice Timarchide, dice che questa pianta trae il nome dal fatto che faceva parte della corona che Teseo donò ad Arianna.

In base a quanto dice Plinio (XXI, 17 e XXII, 22) il thëseîon in greco, o thesium in latino, degli antichi, non ha alcun rapporto con il nostro.

THILACHIUM (θύλακος, sac, follicule). De son calice en forme de bourse. Loureiro*, page 418. Ce genre se rapproche des margravia.

THILACHIUM – Dal greco thýlakos, sacco, follicolo. Per il suo calice a forma di borsa. Loureiro, pag. 418. Questo genere si avvicina ai Margravia o Marcgravia.

THLASPI (θλάω, je comprime). Le thlaspi, dit Pline*, liv. 27, ch. 13, porte des semences semblables à la lentille et comprimées, dont il tire son nom.

T. bursa-pastoris (bourse à pasteur). Sa silicule est échancrée profondément à son sommet; apparemment que cette forme lui aura donné quelque ressemblance avec la bourse dont se servoient autrefois les gens de campagne.

T. ceratocarpon (κέρας, κέρατος, corne; καρπός, fruit). Ses silicules sont encore plus échancrées que celles des autres espèces, ce qui la fait paroître ayant deux cornes.

THLASPI – Dal greco thláø, io comprimo. Plinio (XXVII 13) dice che il thlaspi, in latino, il thláspi o thláspis in greco, la borsa di pastore, porta dei semi simili alla lenticchia e compressi, da cui trae il suo nome.

Thlaspi bursa-pastorisBorsa del pastore. La sua siliqua è profondamente incavata alla sua sommità. A quanto pare questa forma le avrà fornito qualche somiglianza con la borsa di cui un tempo si servivano le persone di campagna.

Thlaspi ceratocarpon – Dal greco kéras, genitivo kératos, corno, e karpós, frutto. Le sue silique sono ancora più incavate rispetto a quelle delle altre specie, il che le fa sembrare dotate di due corna.

THOA. Nom que le Galibis donnent à cet arbre. Aublet*, page 876.

THOA – Nome che i Galibi danno a quest'albero. Aublet, pag. 876.

THOUINIA. André Thouin*, jardinier en chef au Jardin des plantes de Paris, membre de l’Institut national. Il est auteur d’une partie de l’Agriculture de l’Encyclopédie méthodique. Poiteau. Annales du musée, fasc. 13. Les thouinia de Swartz*, Thunberg* et Smith*, rentrant dans d’autres genres, on n’a fait mention que de celui-ci.

THOUINIA – André Thouin, giardiniere in capo al Giardino delle piante di Parigi, membro dell'Istituto nazionale. È autore di una parte dell'Agriculture de l’Encyclopédie méthodique. Pierre-Antoine Poiteau (1766-1854), Annales du musée, fasc. 13. I Thouinia di Swartz, Thunberg et Smith, rientrando in altri generi, si è fatta menzione solo di questo genere Thouinia.

THRINAX (θρῖναξ, éventail). Les feuilles de ce petit palmier sont en forme d’éventail. Swartz*, Prodrom. 57.

THRINAX – Dal greco thrînax, ventaglio. Le foglie di questa piccola palma hanno la forma di un ventaglio. Swartz, Prodrom. 57.

THRINCIA (θριγκός, plume). Des aigrettes plumeuses de sa semence. Roth*, Catal. bot. 1, pag. 97.

THRINCIA – Dal greco thrigkós, piuma. Per i piccoli ciuffi simili a penne del suo seme. Roth, Catal. bot. 1, pag. 97.

THRIXSPERMUM (θρίξ, cheveux; σπέρμα, semence). De ses graines en forme de poils. Loureiro*, page 635.

THRIXSPERMUM – Dal greco thríx, capello, e spérma, seme. Per i suoi semi a forma di peli. Loureiro, pag. 635.

THRYALLIS. Nom que donnoient les Grecs à une sorte de verbascum, dont la feuille épaisse et laineuse servoit à faire des mêches aux lampes. Pline*, liv. 25, chap. 10. On la découpoit par lanières, et c’est de là que vient son nom θραύω, je coupe, je divise.

L’arbuste auquel la botanique moderne a appliqué ce synonyme, n’a de rapport avec le verbascum que par ses fleurs jaunâtres.

THRYALLIS <forse meglio THRAYLLIS>– Nome che i Greci davano a un tipo di verbascum, verbasco o tasso barbasso, la cui foglia spessa e lanosa serviva per fare lucignoli alle lampade. Plinio (XXV, 19). La si tagliava a strisce ed è da questo che deriva il suo nome, dal greco thraýø, io spezzo, io taglio, io divido.

L'arbusto al quale la botanica moderna ha applicato questo sinonimo ha un rapporto con il verbascum solo per i suoi fiori giallastri.

THRYOCEPHALUM (θρύον, jonc, roseau; κεφαλή, tête). Plante dont les fleurs sont ramassées en tête, garnies d’un {involulucre} <involucre> triphylle, et portées sur un chaume triquêtre, comme dans les scirpus. Forster*.

THRYOCEPHALUM – Dal greco thrýon, giunco, canna, e kephalë, testa. Pianta i cui fiori sono raccolti sulla cima, dotati di un involucro a tre foglie e portati su un gambo a tre punte, come nei Scirpus. Forster.

THUNBERGIA. Charles-Pierre Thunberg*, suédois, professeur de botanique en l’Université d’Upsal, voyageur au cap de Bonne-Espérance et au Japon, de {1770} <1771> à 1779. On a eu de lui la relation de son voyage, des Dissertations botaniques et une Flore du Japon, en 1784, etc.

THUNBERGIA – Carl Peter Thunberg, svedese, professore di botanica all'Università di Uppsala, dal 1771 al 1779 viaggiatore al Capo di Buona Speranza e in Giappone. Di lui abbiamo la relazione del suo viaggio, delle Dissertations botaniques e Flore du Japon o Flora Japonica del 1784, etc.

THUYA. Altéré de thya, son véritable nom; il vient de θύω, je sacrifie. Son bois qui exhale en brûlant, une odeur agréable, servoit dans les sacrifices. Dans l’Odyssée, liv. 5, Mercure va chez Calypso ..... à l’entrée de sa grotte étoient des brasiers superbes d’où s’exhaloit un parfum de cèdre et de thya qui embaumoit l’air.

De ce même mot θύω, je sacrifie, les Grecs avoient fait thyades, troupe de femmes qui parcouroient en désordre les provinces de la Grèce, pour assister à différens sacrifices qui s’y faisoient à certaines époques. C’est encore de θύω, que vient θεῖον, soufre. On l’employoit dans les sacrifices pour purifier l’intérieur des temples infectés par les victimes que l’on y immoloit.

Le thuya est appelé en françois, arbre de vie, par allusion à sa verdure perpétuelle.

THUYA – Alterazione di thya, il suo vero nome, che deriva dal greco thýø, io sacrifico, io offro in sacrificio. Il suo legno, che bruciando esala un odore gradevole, serviva nel corso dei sacrifici. Mercurio, nel 5° libro dell'Odissea, si reca da Calipso ..... all'entrata della sua grotta c'erano degli splendidi bracieri dai quali esalava un profumo di cedro e di thya che profumava l'aria.

Da questa stessa parola thýø, io sacrifico, i Greci avevano creato il termine thyádes, invasate da un dio, truppa di donne che percorrevano disordinatamente le province della Grecia per assistere a sacrifici differenti che vi si svolgevano in certi periodi. È sempre da thýø che deriva theîon, zolfo. Lo si usava nei sacrifici per purificare l'interno dei templi resi infetti dalle vittime che vi si immolavano.

In francese la thuya è detta albero della vita per allusione al suo verde perpetuo.

THYMBRA. Les anciens donnoient ce nom à une plante analogue au thym, de nom et de fait. La satureia, dit Columelle*, a le goût du thym ou de la thymbrée.

Il est possible que ce soit simplement un nom de lieu; c’est à Thymbraea[13], en Lydie, que se donna, entre Cyrus et Crésus[14], la célèbre bataille qui décida du sort de ce dernier.

THYMBRA – Gli antichi davano questo nome a una pianta analoga al timo, di nome e di fatto. Columella dice che la satureia, la santoreggia, ha il gusto del timo o della thymbraía, della santoreggia.

È possibile che sia solamente il nome di una località. È a Timbra, in Lidia (<o meglio, nella vicina Troade>), che si svolse fra Ciro e Creso la celebre battaglia che decise la sorte di quest'ultimo.

THYMUS (θυμός, force, courage). De son odeur balsamique qui réveille et fortifie les esprits animaux.

T. serpillum. Altéré du nom grec {ερπιλλον} <ἕρπυλλον>, qui vient de ἕρπω, je rampe. On en connoît la tige traînante. En françois, serpollet, dérivé de serpillum.

T. zigis. Nom que donne {Diosdorides} <Dioscorides*>, liv. 3, chap. 39, à une sorte de thym sauvage dont la tige s’élève au lieu de ramper. Il vient de ζίγγος, mot grec qui exprime le bourdonnement des abeilles: on l’a appliqué à une sorte de thym, parce que ces plantes attirent singulièrement les abeilles, qui bourdonnent et voltigent sans cesse à l’entour.

T. acinos. Nom grec d’une plante balsamique. Plusieurs auteurs l’ont fait venir de ἀ- privatif, κύω, engendrer; se fondant sur ce que Pline* dit, liv. 21, ch. 15, que cette plante ne fleurit jamais. Notre acinos fleurit très-bien, et on ne l’a appelé ainsi, que pour employer un nom ancien.

T. piperella (piper, poivre). Il en a une forte odeur.

T. cephalotus (κεφαλή, tête). De ses fleurs en pelottes arrondies.

T. mastichina. Dont l’odeur est analogue à celle du mastic. Voy. Pistacia lentiscus.

T. tragoriganum (τράγος, bouc: origan de bouc). Il croît sur les lieux élevés où il est recherché des boucs. Voyez Origanum.

THYMUS – Dal greco thymós, soffio vitale, forza, coraggio. Per il suo odore balsamico che risveglia e fortifica gli spiriti animaleschi.

Thymus serpillum – Alterazione del nome greco hérpyllon, serpillo, che deriva da hérpø, io striscio. Se ne conosce il fusto strisciante. In francese suona serpollet, derivato da serpillum.

Thymus zigis Nome che Dioscoride (III, 39) dà a un tipo di timo selvatico il cui fusto si innalza invece di strisciare. Deriva da zíggos, parola greca che esprime il ronzio delle api: lo si è applicato a una sorta di timo perché queste piante attirano in modo speciale le api, che ronzano e svolazzano incessantemente all'intorno.

Thymus acinos – Nome greco di una pianta balsamica. Numerosi autori l'hanno fatto derivare da alfa privativa e kýø, io genero, basandosi su ciò che Plinio (XXI, 15) dice: questa pianta non fiorisce mai. Il nostro acinos fiorisce molto bene e lo si è chiamato così solo per usare un nome antico.

Thymus piperella – In latino piper significa pepe. Ne possiede un forte odore.

Thymus cephalotus – Dal greco kephalë, testa. Per i suoi fiori fatti a palle arrotondate.

Thymus mastichinaIl cui odore è analogo a quello del mastice. Vedere Pistacia lentiscus.

Thymus tragoriganum – In parte dal greco trágos, capro: origano del capro. Cresce in luoghi elevati dove è ricercato dai capri. Vedere Origanum.

THYSANUS (θύσανος, frange). De sa semence garnie d’une enveloppe frangée. Loureiro*, page 348.

THYSANUS – Dal greco thýsanos, frangia. Per il suo seme dotato di un baccello frangiato. Loureiro, pag. 348.

TIARELLA (τιάρα, tiare, coiffure pontificale). De sa capsule ovale comparée à une tiare ou plutôt à une mitre. Voyez Mitella.

TIARELLA – Dal greco tiára, tiara, copricapo dei pontefici. Per la sua capsula ovale paragonata a una tiara o meglio a una mitra. Vedere Mitella.

TIBOUCHINA. Nom de cet arbuste à la Guyane. Aublet*, page 446.

TIBOUCHINA – Nome di questo arbusto in Guiana. Aublet, pag. 446.

TICOREA. Nom de cet arbuste à la Guyane. Aublet*, p. 691.

TICOREA – Nome di questo arbusto in Guiana. Aublet, pag. 691.

TIGAREA. Nom de cet arbuste à la Guyane. Aublet*, p. 919.

TIGAREA – Nome di questo arbusto in Guiana. Aublet, pag. 919.

TIGRIDIA. Dont la fleur est mouchetée comme une peau de tigre, ou plutôt de panthère. Ce genre rentre dans les ferraria de Linné fils*, page 407.

TIGRIDIA – Il cui fiore è maculato come una pelle di tigre, o meglio, di leopardo. Questo genere rientra nei Ferraria di Linneo figlio, pag. 407.

TILIA. Nom tout-à-fait obscur et auquel il vaut mieux laisser son obscurité que de lui attribuer des étymologies dont la multitude prouve assez la foiblesse. Voy. Boёhmer*, p. 199.

En anglois, allemand, suédois, etc. linden, de l’anglo-saxon, lind. On assure que Linné tire son nom d’un gros tilleul, linden, placé devant la porte de ses pères. Cet usage de donner de tels surnoms, est, dit-on, ordinaire en Suède.

TILIA – Nome assolutamente oscuro e al quale è meglio lasciare la sua oscurità anziché attribuirgli delle etimologie la cui moltitudine ne prova abbastanza la debolezza. Vedere Georg Rudolf Boehmer, pag. 199.

In inglese, tedesco, svedese etc. suona linden, tiglio, dall'anglosassone lind. Si dà sicurezza che Linneo trae il suo nome da un grosso tiglio, linden, situato davanti alla porta dei suoi avi. Si dice che questa abitudine di attribuire simili soprannomi è abituale in Svezia.

TILLAEA. Michel-Ange Tilli*, italien, né en {1653} <1655>, mort en 1740, membre de la Société royale de Londres. On a de lui, le Catalogue des plantes du Jardin médicinal de Pise, 1723, etc.

TILLAEA – Michelangelo Tilli, italiano, nato nel 1655 e morto nel 1740, membro della Società Reale di Londra. Di lui abbiamo un Catalogus Plantarum Horti Pisani del 1723, etc.

TILLANDSIA. Elie Till-Land*, suédois, professeur de médecine en l’Université d’Abo[15]. On a eu de lui, en 1673, le Catalogue des plantes des environs d’Abo, etc.

TILLANDSIA – Elias Tillandz, svedese, professore di medicina all'Università di Åbo. Di lui abbiamo il Catalogue des plantes des environs d’Abo del 1673, etc.

TIMMIA. J. C. Timm*, allemand, a publié une Flore de Mecklenbourg. Hedwig*, 176.

TIMMIA – Joachim Christian Timm, tedesco, ha pubblicato Flore de Mecklenbourg (Florae megapolitanae Prodromus). Hedwig, 176.

TINUS. Analogue par les feuilles, la fleur et le fruit au viburnum tinus. Voyez cet article.

TINUS – Analogo per foglie, fiore e frutto al Viburnum tinus. Vedere questa voce.

TITHONIA. Nom donné à cette plante, par allusion à la couleur aurore de sa fleur. On sait que Tithon étoit l’époux d’Aurore[16]. Desfontaines*, Annales du musée, vol. 1, p. 49.

TITHONIA – Nome dato a questa pianta alludendo al colore aurora del suo fiore. Si sa che Titone (<Tithønós in greco>) era lo sposo di Aurora. Desfontaines, Annales du musée, vol. 1, pag. 49.

TOCOYENA. Nom de cette plante à la Guyane. Aublet*, page 132.

TOCOYENA – Nome di questa pianta in Guiana. Aublet, pag. 132.

TODDALIA Kaka-toddali, nom que porte cet arbuste au Malabar. Rheed.* Mal. 5, t. 41.

Commerson* l’avoit appelé vepris de vepres, épine: ce petit arbre est épineux. Ce genre est extrait des paullinia de Linné*.

TODDALIAKaka-toddali è il nome di questo arbusto in Malabar. Rheede, Mal. 5, tomo 41.

Commerçon l'aveva chiamato in latino vepris, cespuglio spinoso, dal latino vepres, spina: questo piccolo albero è spinoso. Questo genere è estratto dai Paullinia di Linneo.

TOLUIFERA (fero, je porte). Qui porte le baume tolu, originaire du pays de Tolu[17], dont le chef-lieu est une ville de ce nom à douze lieues de Carthagène, en Amérique.

TOLUIFERA – Il latino fero significa io porto. Che porta il balsamo del tolù, o del Tolú, originario del territorio di Tolú, il cui capoluogo è una città con questo nome a 12 leghe da Cartagena, in Colombia, America Meridionale.

TOMEX. Mot latin qui signifie bourre, laine. Cet arbre est tellement velu qu’il semble couvert d’étoffe.

TOMEX – Nome latino che significa (<come gli equivalenti thomix e tomix>) borra (lana greggia), lana, corda di giunco o di canapa. Quest'albero è talmente peloso che sembra coperto di stoffa.

TONABEA. Altéré de taonabo, son nom à la Guyane. Aublet*, pag. 571.

TONABEA – Alterazione di taonabo, il suo nome in Guiana. Aublet, pag. 571.

TONINA. Nom de cette plante à la Guyane. Aublet*, p. 857.

TONINA – Nome di questa pianta in Guiana. Aublet, pag. 857.

TONTANEA ou TONTALEA. Son nom à la Guyane. Aublet*, page 109.

TONTANEA o TONTALEA – Il suo nome in Guiana. Aublet, pag. 109.

TONTELEA. Ravoua-tontelle, nom que donnent les Galibis à cette arbuste. Willdenow* l’a changé en tonsella. Aublet*, page 32.

TONTELEARavoua-tontelle è il nome che i Galibi danno a questo arbusto. Willdenow l’ha cambiato in tonsella. Aublet, pag. 32.

TOPOBEA. Nom de cette plante à la Guyane. Aublet*, p. 477.

TOPOBEA – Nome di questa pianta in Guiana. Aublet, pag. 477.

TORDYLIUM. Selon Linné*, d’après Bodée*, liv. 9, ch. 15, ce nom vient de τόρνος, tour; ἴλλω, je tourne; c’est-à-dire plante dont la semence arrondie semble être travaillée au tour. Cette origine est au moins douteuse.

T. anthriscus (ἄνθος, fleur; {ρυχος} <ῥαχός>, haie). C’est auprès des haies que l’on trouve le plus souvent cette plante.

TORDYLIUM – Secondo Linneo, basandosi su Bodaeus (libro 9, cap. 15). Questo nome deriva dal greco tórnos, tornio, e da íllø, io rigiro. Cioè, pianta il cui seme arrotondato sembra essere lavorato al tornio. Questa etimologia è perlomeno dubbiosa.

Tordylium anthriscus – Dal greco ánthos, fiore, e rhachós, siepe. È vicino alle siepi che per lo più si rinviene questa pianta.

TORENIA. Olof Toreen*, suédois, chapelain sur un vaisseau de la compagnie suédoise, des Indes. Il a publié un Voyage en Chine, qui a eu lieu de 1750 à 1752.

TORENIA – Olof Torén, svedese, cappellano su un bastimento della compagnia svedese delle Indie. Ha pubblicato un Voyage en Chine, che ebbe luogo dal 1750 al 1752.

TORILIS. Nom employé par Adanson*, vol. 2, pag. 99, et maintenu par Gaertner*, vol. 1, page 82.

TORILIS – Nome usato da Adanson, vol. 2, pag. 99, e mantenuto da Gaertner, vol. 1, pag. 82.

TORMENTILLA (tormina, tranchées, dyssenterie). Cette plante passoit pour en guérir, par sa qualité astringente.

TORMENTILLA – Dal latino tormina, dolori intestinali violenti, dissenteria. Questa pianta aveva fama di provocarne la guarigione per la sua proprietà astringente.

TORRESIA. Jérome de la Torre, sous-intendant du Jardin botanique de Madrid. Flore du Pérou, page 114.

TORRESIA – Jerónimo de la Torre, sottintendente del giardino botanico di Madrid. Flore du Pérou, pag. 114.

TORTULA (tortus, tortillé). Mousse dont les cils du péristome sont roulés en spirale. Hedwig*, page 122.

TORTULA – Il latino tortus significa attorcigliato. Muschio le cui ciglia del peristoma sono avvolte a spirale. Hedwig, pag. 122.

TORTULA. Même sens que ci-dessus. Roxburgh* s’est servi de ce nom pour désigner une plante des Indes, dont la fleur a un tube contourné en spirale.

TORTULA – Stesso significato di quanto espresso appena sopra. Roxburgh si è servito di questo nome per designare una pianta delle Indie il cui fiore ha un tubo rigirato a spirale.

TOULICIA. Toulici, nom que les Galibis donnent à cet arbre. Aublet*, page 361.

TOULICIAToulici è il nome che i Galibi danno a quest'albero. Aublet, pag. 361.

TOUNATEA. Altéré de tounou, nom que lui donnent les Galibis. Aublet*, page 551.

TOUNATEA – Alterazione di tounou, nome che gli danno i Galibi. Aublet, pag. 551.

TOVARIA. Simon Tovario, médecin espagnol. Flore du Pérou, page 39.

TOVARIA – Simón Tovario, medico spagnolo di Siviglia (xviii sec.) Flore du Pérou, pag. 39.

TOVOMITA. Tovomité, nom que les Galibis donnent à cet arbre. Aublet, page 958.

TOVOMITATovomité è il nome che i Galibi danno a quest'albero. Aublet, pag. 958.

TOURNEFORTIA. Joseph Pitton de Tournefort*, né à Aix en Provence, en 1656, mort en 1708, professeur de botanique au Jardin du roi, membre de l’Académie des sciences. Voyez son éloge par Fontenelle*; il est digne de l’un et de l’autre.

On a de lui, Éléments de botanique; le même ouvrage mis par lui en latin et étendu; Histoire des plantes des environs de Paris; Voyage au Levant[18]; Traité de matière médicale, etc.

Le nombre des plantes dont parle Tournefort excède dix mille, dont 1350 qu’il a rapportées du Levant.

TOURNEFORTIA – Joseph Pitton de Tournefort, nato a Aix en Provence nel 1656, morto a Parigi en 1708, professore di botanica al Giardino del Re, membro dell'Accademia delle scienze. Vedere il suo elogio di Bernard le Bovier de Fontenelle, che è degno dell'uno e dell'altro.

Di lui abbiamo Éléments de botanique; la stessa opera tradotta da lui in latino e ampliata; Histoire des plantes des environs de Paris; Voyage au Levant; Traité de matière médicale, etc.

Le piante di cui parla Tournefort sono più di 10.000, 1.350 delle quali le ha importate dal Levante.

TOUROULIA. Nom que les Galibis donnent à cet arbre. Aublet*, page 494.

TOUROULIA – Nome che i Galibi danno a quest'albero. Aublet, pag. 494.

TOURRETIA. En l’honneur de Marc-Antoine-Louis Claret la Tourrete*, dont on a eu une Chloris lyonaise ou Botanique à l’usage de l’école vétérinaire de Lyon. On a eu de lui aussi un Voyage au mont Pila<t>[19]. J. J. Rousseau[20] lui a adressé plusieurs lettres sur la botanique. Ce genre avoit été désigné sous le nom de dombeya, par l’Héritier*.

TOURRETIA – In onore di Marc Antoine Louis Claret de La Tourrette, del quale abbiamo avuto una Chloris lyonaise ou Botanique à l’usage de l’école vétérinaire de Lyon. Di lui abbiamo avuto anche un Voyage au mont Pilat. Jean-Jacques Rousseau gli ha indirizzato numerose lettere sulla botanica. Questo genere era stato designato da Charles Louis L'Héritier con il nome di Dombeya.

TOZZIA. Bruno Tozzi*, botaniste italien, mentionné par Micheli*, qui lui dédia ce genre. Il a donné, en 1702, un Catalogue des plantes de Toscane.

Un autre Tozzi (Luc), né en 1640, mort en 1717, a été premier médecin du roi de Naples.

TOZZIA – Bruno Tozzi, botanico italiano, menzionato da Micheli che gli dedicò questo genere. Nel 1702 ha pubblicato un Catalogue des plantes de Toscane.

Un altro Tozzi, Luca, nato nel 1640 e morto nel 1717, è stato primo medico del re di Napoli.

TRACHELIUM (τραχύς, rude, âpre). Sa feuille l’est beaucoup.

TRACHELIUM – Dal greco trachýs, ruvido, aspro. La sua foglia lo è parecchio.

TRACHYNOTIA (τραχύς, rude; νῶτος, dos, revers). Les balles de cette graminée sont rudes à leur revers. Michaux*, Flor. bor. Amér. 1–63.

TRACHYNOTIA – Dal greco trachýs, ruvido, e nôtos, dorso, rovescio. Le pule di questa graminacea sono ruvide nel loro rovescio. André Michaux, Flor. bor. Amér. 1–63.

TRADESCANTIA. Jean Tradescant*, anglois, amateur d’histoire naturelle, renommé par ses riches et nombreuses collections, dont le catalogue a été publié, en 1656, sous le titre de Musée de Tradescant. On en a extrait la partie botanique, et on l’a intitulée, Catalogue des plantes du Jardin de Tradescant.

T. papillionacea (papillonacée[21]). Nom impropre appliqué à cette fleur, parce que la disposition de son spathe, lui donne une légère ressemblance avec les fleurs papillonacées.

TRADESCANTIA – John Tradescant (<il Vecchio>), inglese, amante della storia naturale, rinomato per le sue ricche e numerose collezioni, il cui catalogo è stato pubblicato nel 1656 <dal figlio John Tradescant the Younger> con il titolo di Musaeum Tradescantianum. Si è fatto l'estratto della parte botanica e la si è intitolata Catalogue des plantes du Jardin de Tradescant.

Tradescantia papillionacea <meglio papilionacea> – Il latino papilio significa farfalla. Nome improprio applicato a questo fiore, in quanto la disposizione della sua spata gli conferisce una leggera somiglianza coi fiori papilionacei.

TRAGIA. En mémoire d’un botaniste allemand nommé Hieronyme Le Bouc[22], Bock*, en allemand, né en 1498, mort en 1554. On a de lui une Histoire des plantes, et plusieurs autres ouvrages.

TRAGIA – In memoria di un botanico tedesco che in francese si chiamava Hieronyme Le Bouc, Hieronymus Bock in tedesco, latinizzato in Hieronymus Tragus (Geronimo Caprone), nato nel 1498 e morto nel 1554. Di lui abbiamo una Histoire des plantes (Neu Kreutterbuch, 1539) e numerose altre opere.

TRAGOPON (τράγος, bouc; πώγων, barbe). De ses aigrettes longues et soyeuses, comparées à la barbe d’un bouc.

T. dandelion. Analogue au leontondon, qui signifie dent de lion, en grec. Voy. Leontondon. Ce nom a été mal à propos dénaturé par des hommes très-savans, qui ne savoient pas le françois.

TRAGOPON – Dal greco trágos, capro, e pøgøn, barba. Per i suoi ciuffi lunghi e setosi, paragonati alla barba di un capro.

Tragopon dandelion – Analogo a leontondon (<meglio leontodon>), che in greco significa dente di leone. Vedere Leontondon. Questo nome è stato snaturato in modo inappropriato da uomini molto dotti che non sapevano il francese.

TRALLIANA. En l’honneur d’Alexandre Trallien*, célèbre médecin du VI.e siècle, dont les oeuvres ont été publiés à Paris en 1548. Haller* en a donné une édition, en 1748. Loureiro* a dédié ce genre à sa mémoire, page 194.

TRALLIANA – In onore di Alessandro di Tralles, Alexander Trallianus, celebre medico del VI secolo, le cui opere sono state pubblicate a Parigi nel 1548. Haller ne ha fornito un'edizione nel 1748. Loureiro (pag. 194) ha dedicato questo genere alla sua memoria.

TRAPA. Abrégé de calci-trapa, chausse-trape[23], machine de guerre à quatre pointes, propre à arrêter la cavalerie. Le fruit du trapa commun est armé de quatre fortes épines.

Chausse-trape vient de calx, pied; et trap, piège, en celtique, dont attrape, trape, etc., en françois.

Vulgairement ce fruit est appelé macre, qui est composé de ac, pointe, en celtique, toujours en raison de ses épines.

En anglois, caltrops, corrompu de calci-trapa.

TRAPA – Abbreviazione di calci-trapa, <dal latino calcitro, genitivo calcitronis, che tira calci>, trappola, macchina da guerra con 4 punte adatta ad arrestare la cavalleria. Il frutto della Trapa comune è armato di 4 forti spine.

Chausse-trape, trappola in francese, deriva dal latino calx, piede, e dal celtico trap, trappola, da cui il francese attrape, trape, etc.

Volgarmente questo frutto è detto macre, composto dal celtico ac, punta, sempre a causa delle sue spine.

In inglese oggi suona caltrop, cardo stellato, corruzione di calci-trapa.

TRATTINNICKIA. Genre dédié par Willdenow*, tom. 4, page 975, à la mémoire d’un botaniste de Vienne appelé Trattinnick*.

TRATTINNICKIA – Genere dedicato da Willdenow (tomo 4, pag. 975) alla memoria di un botanico di Vienna che si chiamava Leopold Trattinnick.

TREMA (τρῆμα, trou). Son noyau est percé de trous. Loureiro*, page 688.

TREMA – Dal greco trêma, buco. Il suo nocciolo è forato da buchi. Loureiro, pag. 688.

TREMELLA (tremere, trembler). Cette plante qui semble à peine en être une, forme une masse gélatineuse et tremblante.

T. nostoch. Voyez Paracelse[24], qui le premier se servit de ce nom sans l’expliquer. Voyez aussi Réaumur*, Mémoire acad. des scienc., année 1722, sur cette singulière végétation.

T. mesenteriformis (en forme de mésentère[25]). On a comparé cette tremelle à ce viscère, à cause de ses replis. Voy. Lichen mesenteriformis.

T. difformis (difforme). Cette épithète convient également aux plantes de ce genre qui sont toutes bisarres.

TREMELLA – Il latino tremere significa tremare. Questa pianta, che a malapena sembra esserla, forma una massa gelatinosa e tremula.

Tremella nostoch <oggi mutato in nostoc> – Vedere Paracelso, che per primo si servì di questo nome senza darne la spiegazione. Vedere anche Réaumur, Mémoire acad. des scienc., anno 1722, a proposito di questa singolare vegetazione.

Tremella mesenteriformisA forma di mesentere. Questa tremella è stata paragonata a questa formazione anatomica viscerale a causa delle sue pieghe. Vedere Lichen mesenteriformis.

Tremella difformis – Difforme. Questo appellativo si addice parimenti alle piante di questo genere che sono tutte strane.

TREWIA. Christophe-Jacques Trew*, allemand, né à Lauffen[26], en 1695. On a eu de lui, une Anatomie des végétaux, et beaucoup de mémoires académiques.

TREWIA – Christoph Jakob Trew, tedesco, nato nel 1695 a Lauf an der Pegnitz. Di lui abbiamo una Anatomie des végétaux e numerose memorie accademiche.

TRIADICA (τριαδικός, par trois, dérivé de τρεῖς; trois). Son calice est trifide, son style a trois stigmates et son fuit trois loges. Loureiro*, page 749.

TRIADICA – Dal greco triadikós, triplice, formato da tre, derivato da treîs, tre. Il suo calice è trifido, il suo stilo ha tre stigmi e il suo frutto tre loculi. Loureiro, pag. 749.

TRIANTHEMA (τρεῖς, trois; ἄνθεμον, dérivé d’ἄνθος, fleur). Ses fleurs sont ordinairement disposées par trois, dans les aisselles des feuilles. Ce caractère n’est pas constant.

TRIANTHEMA – Dal greco treîs, tre, e ánthemon, fiore, derivato da ánthos, fiore. Abitualmente i suoi fiori sono disposti per tre nelle ascelle delle foglie. Questo carattere non è costante.

TRIBULUS (τρίβολος, en grec; de τρεῖς, trois; βόλος, jet, pointe, en ce sens). De son fruit armé de trois et quelquefois quatre épines.

Le tribulus, dont parle Pline*, liv. 21, chap. 16, est notre trapa[27].

TRIBULUS – In greco tríbolos, tribolo (pianta spinosa), triforcuto, da treîs, tre, e bólos, lancio, punta in questo caso. Per il suo frutto armato di 3 e talora di 4 spine.

Il latino tribulus (tribolo, pianta spinosa) di cui parla Plinio (XXI, 16) è la nostra Trapa.

TRICARIUM (τρεῖς, trois; κάρυον, noix). Dont le péricarpe contient trois noix ou noyaux. Loureiro*, page 681.

TRICARIUM <meglio TRICARYUM > – Dal greco treîs, tre, e káryon, noce. Il cui pericarpo contiene tre noci o noccioli. Loureiro, pag. 681.

TRICERA (τρεῖς, trois, κέρας, corne). De sa capsule à trois cornes. Swartz*. Ind. occid. 1, p. 333.

TRICERA – Dal greco treîs, tre, e kéras, corno. Per la sua capsula con tre corna. Swartz, Ind. occid. 1, pag. 333.

TRICEROS (τρεῖς, trois; κέρας, corne). De sa baie à trois cornes. Loureiro*, pag. 230.

TRICEROS – Dal greco treîs, tre, e kéras, corno. Per la sua bacca con tre corna. Loureiro, pag. 230.

TRICHIA (θρίξ, τριχός, cheveux). Espèce de moisissure capillaire. Bulliard*, 447.

TRICHIA – Dal greco thríx, genitivo trichós, capello. Specie di muffa capillare. Bulliard, 447.

TRICHILIA (τρίχα, par trois, dérivé de τρεῖς, trois). Ses feuilles sont d’ordinaire par trois, son stigmate a trois dents, et sa capsule à trois valves et trois loges, contient trois semences.

TRICHILIA – Dal greco trícha, in tre parti, derivato da treîs, tre. Abitualmente le sue foglie sono suddivise in tre parti, il suo stimma ha tre denti, e la sua capsula, suddivisa in tre valve e in tre alloggiamenti, contiene tre semi.

TRICHOCARPUS (θρίξ, τριχός, cheveux; καρπός, fruit: capsule velue). Nom donné par Schreber*, genr. 923, à l’ablania d’Aublet*.

TRICHOCARPUS – Dal greco thríx, genitivo trichós, capello, e karpós, frutto: capsula pelosa. Nome attribuito da Schreber (gen. 923) all’Ablania di Aublet.

TRICHODIUM (θρίξ, τριχός, cheveux). De sa florescence capillaire. Michaux*, Fl. bor. Am. 1–41.

TRICHODIUM – Dal greco thríx, genitivo trichós, capello. Per la sua infiorescenza capillare. André Michaux, Fl. bor. Am. 1–41.

TRICHOMANES (θρίξ, τριχός, cheveux; μανία, excès, surabondance). Les Grecs donnoient ce nom à la plante que nous nommons asplenium trichomanoїdes, à cause de ses tiges luisantes et fines comme des cheveux. Le trichomane des modernes en est l’analogue.

TRICHOMANES – Dal greco thríx, genitivo trichós, capello, e manía, pazzia, eccesso, sovrabbondanza. I Greci davano il nome di trichomanés (tricomane, tipo di capelvenere) alla pianta che noi chiamiamo Asplenium trichomanoides a causa dei suoi steli lucenti e sottili come dei capelli. Il tricomane dei moderni ne è l'analogo.

TRICHOPUS (θρίξ, τριχός, cheveux; πούς, pied). Dont la capsule finit à sa base par un pédicule très-long et délié, comparé à un cheveux. Gaertner*, vol. 1, page 44.

TRICHOPUS – Dal greco thríx, genitivo trichós, capello, e poús, piede. La cui capsula termina alla base con un peduncolo molto lungo e sottile paragonato a un capello. Gaertner, vol. 1, pag. 44.

TRICHOSANTHES (θρίξ, τριχός, cheveux; ἄνθος; fleur). Le limbe de sa fleur est découpé en dix parties, dont cinq extérieures renversées et aiguёs, et cinq intérieures et ciliées.

T. anguina (anguis, serpent). De son fruit long, cylindrique et recourbé comme un reptile.

TRICHOSANTHES – Dal greco thríx, genitivo trichós, capello, e ánthos, fiore. Il bordo del suo fiore è tagliato in 10 parti, di cui 5 esterne rovesciate e aguzze, e 5 interne e cigliate.

Trichosanthes anguina – In latino anguis è il serpente. Per il suo frutto lungo, cilindrico e ricurvo come un rettile.

TRICHOSTEMA (θρίξ, τριχός, cheveux; στῆμα, étamine). De ses étamines longues et déliées comme des cheveux.

TRICHOSTEMA – Dal greco thríx, genitivo trichós, capello, e stêma, puntello, stame. Per i suoi stami lunghi e sottili come capelli.

TRICHOSTOMUM (θρίξ, τριχός, cheveux; στόμα, bouche). Mousse dont les dents du péristome, sont capillaires. Hedwig*, 107. Voyez la signification de péristome à la Table des termes.

TRICHOSTOMUM – Dal greco thríx, genitivo trichós, capello, e stóma, bocca. Muschio i cui denti del peristoma sono capillari. Hedwig, 107. Vedere il significato di peristoma alla tavola dei termini.

TRICUSPIDARIA (tris ou tres, trois; cuspis, pointe). Dont les pétales sont divisés en trois parties aiguёs. Flore du Pérou, page 54.

TRICUSPIDARIA – Dal latino tris, affine a tres che significa tre, e cuspis, punta. I cui petali sono suddivisi in tre parti aguzze. Flore du Pérou, page 54.

TRIDAX (τρίδακνος, déchiré en trois; τρεῖς, trois; δάκνω, je déchire). Les rayons de sa fleur sont divisés en trois parties.

TRIDAX – Dal greco trídaknos, lacerato in tre, treîs, tre, e dáknø, io mordo, io lacero. I raggi del suo fiore sono divisi in tre parti.

TRIDESMIS (τρεῖς, trois; δέσμη, faisceau). Dont les styles sont divisés en trois paquets. Loureiro*, page 706.

TRIDESMIS – Dal greco treîs, tre, e désmë, fascio. I cui stili sono suddivisi in tre pacchetti. Loureiro, page 706.

TRIENTALIS (triens, le tiers). C’est-à-dire plante qui a environ le tiers d’un pied de haut ou quatre pouces. Elle a le port du mouron, et c’est de là que les Anglois l’ont appelée chick-weed-winter-green, mouron toujours vert, littéralement herbe des poulets, verte l’hyver.

TRIENTALIS – Il latino triens, genitivo trientis, significa un terzo, una terza parte. Cioè, pianta che ha circa il terzo di un piede di altezza o quattro pollici. Ha il portamento del mordigallina o anagallide ed è per questo che gli Inglesi l'hanno chiamata chick-weed-winter-green, mordigallina sempre verde, letteralmente erba dei polli verde d'inverno.

TRIFOLIUM (qui a trois feuilles). Τρίφυλλον, en grec; trèfle, en françois; trefoil, en anglois: toujours le même sens et la même origine.

T. subterraneum (souterrain). Lorsque sa fleur est passée, ses gousses s’enfoncent d’elles-même en terre où elles se trouvent ainsi toutes semées. De là le nom vulgaire treffle semeur, qu’on donne à cette espèce. Voy. Arachis hypogea, c’est le même sens, en grec.

T. ochroleucum (ὠχρός, jaune; λευκός, blanc). Dont la fleur est d’un blanc jaunâtre.

T. clypeatum (κλυπη, bouclier). Son calice présente un segment très-grand, qui est comme le bouclier de la fleur.

T. resupinatum (retourné). Les corolles sont comme renversées, de sorte que l’étendart forme une partie de la circonférence de sa fleur, et la carène en occupe le centre.

T. fragiferum (porte-fraise). Ses têtes globuleuses, dont les gousses sont renflées et rouges, ressemblent à des fraises.

T. suffocatum (suffoqué, terme figuré). Cette plante est basse et comme aplatie contre la terre.

TRIFOLIUM – Dotato di tre foglie. In greco tríphyllon, in francese trèfle, trefoil in inglese: sempre lo stesso significato e la stessa etimologia.

Trifolium subterraneum – Sotterraneo. Quando il suo fiore è appassito, i suoi baccelli si affondano da soli nella terra, dove in questo modo si ritrovano tutti quanti seminati. Da cui il nome volgare di trifoglio seminatore che si dà a questa specie. Vedere Arachis hypogea, che ha lo stesso significato in greco.

Trifolium ochroleucum – Dal greco øchrós, giallo, e leukós, bianco. Il cui fiore è di un bianco giallastro.

Trifolium clypeatum – Dall'irreperibile greco klypë, scudo, che in latino suona clypeus, clipeus, clupeus, clipeo, scudo rotondo. Il suo calice presenta un segmento assai grande che è come lo scudo del fiore.

Trifolium resupinatum – Il latino resupinatum significa ricurvo, rigirato all'indietro. Le corolle sono come rovesciate, cosicché lo stendardo o vessillo forma una parte della circonferenza del suo fiore, e la carena ne occupa il centro.

Trifolium fragiferum – Che porta le fragole. Le sue teste globose, i cui baccelli sono rigonfi e rossi, somigliano a delle fragole.

Trifolium suffocatum – Soffocato: termine figurato. Questa pianta è bassa e come appiattita contro la terra.

TRIGLOCHIN (τρεῖς, trois; γλωχίς, pointe). Des trois angles de sa capsule. Glochis a pour radical oc, synonyme d’ac, pointe, en celtique. Voy. Oxallis.

TRIGLOCHIN – Dal greco treîs, tre, e gløchís, punta. Per i tre angoli della sua capsula. Gløchís ha per radicale oc, sinonimo di ac, che in celtico significa punta. Vedere Oxallis, <meglio se detta Oxalis>.

TRIGONELLA (τρεῖς, trois; γωνία, angle). Les ailes et l’étendart sont égaux et la carène est très-petite, ce qui donne à cette fleur un aspect triangulaire.

T. platycarpos (πλατύς, large; καρπός, fruit). Ses légumes sont ovales et comprimés.

T. polycerata (πολύ, beaucoup; κέρας, corne). De ses légumes en grappes, qui ont l’aspect d’un faisceau de petites cornes.

T. foenum-grecum (foin grec). Selon Linné*, Critica bot., la plante que les Latins nommoient ainsi, est nostre medicago sativa ou luzerne. Voy. ce genre. Les Romains l’avoient tirée de la Grèce, et par une suite naturelle, ils l’avoient appelée foin-grec.

Le foenum grecum ou fenu-grec des modernes, ressemble à la luzerne par le port et le feuillage.

TRIGONELLA – Dal greco treîs, tre, e gønía, angolo. Le ali e il vessillo, o stendardo, sono uguali, e la carena è molto piccola, il che conferisce a questo fiore un aspetto triangolare.

Trigonella platycarpos – Dal greco platýs, largo, e karpós, frutto. I suoi legumi sono ovali e compressi.

Trigonella polycerata – Dal greco polý, molto, e kéras, plurale kérata, corno. Per i suoi legumi in grappoli che hanno l'aspetto di un fascio di piccole corna.

Trigonella foenum-grecum <meglio foenum-graecum> – In latino significa fieno greco (<una varietà di erba>). Secondo Linneo (Critica bot.) la pianta, che i Latini chiamavano così, corrisponde alla nostra Medicago sativa o erba medica. Vedere questo genere (<dove?>). I Romani l'avevano importata dalla Grecia e per un logico motivo l'avevano chiamata fieno greco.

Il foenum graecum o fieno greco dei moderni somiglia all'erba medica per il portamento e il fogliame.

TRIGONIA (τρεῖς, trois; γωνία, angle). De sa capsule à trois angles, trois valves et trois loges. Vahl*. Eclog. 2, page 53.

TRIGONIA – Dal greco treîs, tre, e gønía, angolo. Per la sua capsula con tre angoli, tre valve e tre loculi. Vahl, Eclog. 2, pag. 53.

TRIGONIS (τρεῖς, trois, γωνία, angle). Chacun de ses pétales forme un triangle. Jacq.* Amér. 102.

TRIGONIS – Dal greco treîs, tre, e gønía, angolo. Ciascuno dei suoi petali forma un triangolo. Nikolaus Joseph von Jacquin, Amér. 102.

TRIGUERA. Candide-Martin de Trigueros*[28], botaniste espagnol. Cavanilles*, Monadelphie, page 107.

TRIGUERA – Cándido María Trigueros, botanico <e scrittore> spagnolo. Cavanilles, Monadelphie, pag. 107.

TRILIX (triple). Son calice est à trois parties, et sa fleur à trois pétales.

TRILIX – Il latino trilix significa di tre fili, triplice. Il suo calice è composto da tre parti e il suo fiore da tre petali.

TRILLIUM (trilix, triple). Son calice a trois découpures, sa fleur présente trois styles, et sa tige a trois feuilles.

TRILLIUM – Il latino trilix significa di tre fili, triplice. Il suo calice ha tre tagli, il suo fiore presenta tre stili e il suo fusto ha tre foglie.

TRIOPTERIS (τρεῖς, trois; πτέρυξ, aile). Son fruit est composé de trois capsules distinctes, garnies chacune de deux ailes membraneuses.

TRIOPTERIS <meglio TRIOPTERYS> – Dal greco treîs, tre, e ptéryx, ala. Il suo frutto è composto da tre capsule distinte, ciascuna dotata di due ali membranose.

TRIOSTEUM (τρεῖς, trois; ὀστέον, os, noyau). De sa baie à trois noyaux.

TRIOSTEUM – Dal greco treîs, tre, e ostéon, osso, nocciolo. Per la sua bacca con tre noccioli.

TRIPHACA (τρεῖς, trois; φακῆ, littéralement le phaca ou lentille, en ce sens gousse, en général). Sa fructification est composée de trois gousses. Loureiro*, page 708.

TRIPHACA – Dal greco treîs, tre, e phakê, che letteralmente è la Phaca o lenticchia, in questo caso è il baccello in senso generale. Il suo frutto è composto da tre baccelli. Loureiro, pag. 708.

TRIPHASIA (τριφάσιος, triple). De son périanthe à trois dents, de sa corolle à trois pétales, et de ses feuilles trois à trois. Loureiro*, page 189.

TRIPHASIA – Dal greco triphásios, triplice. Per il suo perianzio con tre denti, per la sua corolla con tre petali e le sue foglie disposte tre per tre. Loureiro, pag. 189.

TRIPINNA (pinna ou penna, plume: à trois plumes). De ses feuilles trois fois pinnées. Loureiro*, page 476.

TRIPINNA – Il latino pinna o penna significa piuma: con tre piume. Per le sue foglie con tre piumette o foglioline. Loureiro, pag. 476.

TRIPLARIS (triplex, triple). Cette fleur a tout par trois, un calice dont le sommet se divise en trois pointes, trois étamines, trois styles, une noix à trois côtés, etc.

TRIPLARIS – Il latino triplex significa triplice. Questo fiore possiede tutto tre volte, un calice la cui sommità si divide in tre punte, tre stami, tre stili, una noce con tre lati, etc.

TRIPSACUM (τρίψας, dérivé de τρίβω, je broie, j’écrase). Nom donné par Linné* à une sorte de graminée, et qui fait une allusion générale à l’usage que l’on fait des grains de cette série.

TRIPSACUM – Dal greco trípsas, aoristo passivo di tríbø, io trituro, io schiaccio. Nome dato da Linneo a una sorta di graminacea e che fa un'allusione generale all'uso che si fa dei chicchi di questa serie.

TRIPTERELLA (τρεῖς, trois; πτέρυξ, aile). De sa capsule garnie de trois ailes membraneuses. Michaux*, Flor. bor. Amér. 1–19.

TRIPTERELLA – Dal greco treîs, tre, e ptéryx, ala. Per la sua capsula dotata di tre ali membranose. André Michaux, Flor. bor. Amér. 1–19.

TRIPTILION (τρεῖς, trois; {πτελον} <πτίλον>, plume). Dont l’aigrette est composée de trois plumes. Fl. du Pérou, p. 102, éd. de Madrid.

TRIPTILION – Dal greco treîs, tre, e ptílon, piuma. Il cui pappo è composto da tre piume. Fl. du Pérou, pag. 102, éd. de Madrid.

TRISANTHUS (τρεῖς, trois; ἄνθος, fleur). De son calice commun contenant trois fleurs. Loureiro*, pag. 218. Ce genre se rapproche du bolax.

TRISANTHUS – Dal greco treîs, tre, e ánthos, fiore. Per il suo calice comune che contiene tre fiori. Loureiro, pag. 218. Questo genere si avvicina al Bolax.

TRISTEMMA (τρεῖς, trois; στέμμα, couronne). De son fruit surmonté d’une triple couronne persistante.

TRISTEMMA – Dal greco treîs, tre, e stémma, corona. Per il suo frutto sormontato da una tripla corona persistente.

TRITICUM. Selon M. T. Varron*, ce mot est dérivé de tritum, battu, participe de tero; de l’usage de le battre pour tirer le grain de l’épi.

Blé, du celtique blead, moisson, dont les Latins ont fait bladum, blat, en Provence. Blad ou blead dans un sens analogue, signifie fruit, en anglo-saxon.

Froment, de ffurment, en celtique, dérivé de ffeur, gerbe, en la même langue. Voy. plus bas fourage.

Touzelle, sorte de froment dont l’épi est sans barbe; il est très-connu dans le midi de la France. Ce nom lui vient de touzé, tondu, en vieux françois. Voy. le roman de la Rose[29]. La touzelle est un froment raz, dit Olivier de Serres*, liv. 2, chap. 4.

Moisson, du latin messis, dérivé de messus, participe de meto, je cueille, je récolte. De là le mot métive, des Poitevins[30], pour dire moisson.

Amidon, altéré de amylon, son nom en grec; ἀ- privatif, μύλος, meule, moulin: farine faite sans meule. C’est, en un seul mot, la juste définition de l’amidon.

Disette. Dis, sans; eit, blé; manque de blé, en celtique. De eit, les Anglois ont fait wheat, blé, en leur langue.

Farine. Dérivé de far, nom que les Latins donnoient à l’épautre ou blé barbu. Ce mot a pour radical bara[31], pain, en celtique. Pline* dit, liv. 18, chap. 8, que les anciens Romains ne mangeoient que du pain de far. Selon D. le Pelletier*, c’est encore de bara, que viennent bread, en anglois, et brod, en allemand.

Fourrage. Du latin farrago, paille de blé ou de far. De là aussi furfur, son, en latin; feur, fouerre, foare, etc. en françois. La rue du Fouare est à Paris, celle où l’on vendoit le fourrage.

Gruau. Grudum, en basse latinité, a signifié orge, d’où gruellum et gruau. Tous ces noms sont dérivés de grut, orge ou blé, en anglo-saxon. On appelle encore en picard[32], le son, du gru. Voy. Hordeum.

T. monococcum (μόνος, seul, unique; κόκκος, fruit, grain). Ses bales sont uniflores.

T. repens (rampant). La tige en est droite, mais la racine est traçante. On le nomme en françois, chiendent, de ses ergots blancs, aigus et fermes qui ressemblent exactement à une dent de chien; et non, comme on le dit souvent, du goût des chiens pour cette plante; ils mangent également l’orge, l’avoine, le blé, etc.

T. spelta (spelt, en anglo-saxon, d’où spelt, en anglois; speltz, en theuton; épeautre, en françois, etc.). Ces noms ont pour radical, spitze, pointe, en tudesque. Les barbes en sont longues et fortes.

TRITICUM – Secondo Marco Terenzio Varrone questa parola è derivata dal latino tritum, trebbiato, participio passato del verbo tero: per la pratica di trebbiarlo allo scopo di estrarre il chicco dalla spiga.

In francese blé, grano, frumento, dal celtico blead, messe, da cui i Latini hanno fatto bladum che in Provenza suona blat. In anglosassone in senso analogo blad o blead significa frutto.

Il francese froment, frumento, deriva dal celtico ffurment, a sua volta derivato dal celtico ffeur, covone. Vedere in basso fourage.

Touzelle, o touselle, in francese è una sorta di frumento la cui spiga è senza barba, assai noto nel sud della Francia. Questo nome gli deriva da touzé, che in antico francese significa tosato. Vedere il Roman de la Rose. Olivier de Serres (in II, 4 di Le théâtre d'agriculture et mesnage des champs, 1600) dice: La touzelle è un frumento rasato.

Moisson, messe in francese, deriva dal latino messis, messe, derivato da messus, participio passato di meto, io colgo, io mieto. Da cui il termine métive degli abitanti del Poitou per dire messe.

Amidon, amido in francese, è un'alterazione di ámylon, il suo nome in greco, da alfa privativa e mýlos, mola, pietra da macina, mulino: farina fatta senza mola. In una sola parola è la giusta definizione dell'amido.

Disette in francese significa penuria, carestia. In celtico dis significa senza e eit è il grano: carenza di grano. Da eit gli Inglesi hanno fatto wheat, grano nella loro lingua.

Farine, farina in francese, è un derivato di far, nome che i Latini davano al farro o grano barbuto. Questo termine ha per radice il celtico bara, pane. Plinio (XVIII, 8) dice che gli antichi Romani mangiavano solo pane di far, di farro. Secondo Dom Louis Le Pelletier è sempre da bara che derivano i nomi del pane in inglese, bread, e in tedesco, brot (<nel 2012>).

Fourrage, foraggio in francese, deriva dal latino farrago, paglia di grano o di farro, da cui anche furfur, crusca in latino, feur, fouerre, foare, etc. in francese. A Parigi la via du Fouare è quella dove si vendeva il foraggio.

Gruau, fior di farina in francese. Nella bassa latinità grudum ha significato orzo, da cui gruellum e gruau. Tutti questi nomi sono derivati da grut, orzo o grano in anglosassone. In Piccardia la crusca la si chiama ancora gru. Vedere Hordeum.

Triticum monococcum – Dal greco mónos, solo, unico, e kókkos, frutto, chicco. Le sue pule sono uniflore.

Triticum repens – Il latino repens significa strisciante. Il suo fusto è diritto, ma la radice è strisciante. In francese è detto chiendent, dente di cane, gramigna, per i suoi speroni bianchi, aguzzi e rigidi che somigliano esattamente a un dente di cane, e non, come spesso si dice, per il piacere che i cani hanno per questa pianta. Essi mangiano ugualmente l'orzo, l'avena, il grano, etc.

Triticum speltaIn anglosassone spelt, da cui spelt in inglese, speltz in teutone, épeautre in francese, etc. Queste parole hanno per radice il tedesco spitze, punta. Le barbe o reste sono lunghe e forti.

TRIUMFETTA. Jean-Baptiste Triumfetti*, italien, mort en {1707} <1708>. On a de lui, des Observations sur la naissance et la végétation des plantes, 1685, et plusieurs autres ouvrages.

Laelius Triumfetti, son frère, a été professeur de botanique à {Rome}<Bologne>.

TRIUMFETTA – Giovanni Battista Trionfetti, italiano, morto nel 1708. Di lui abbiamo, del 1685, le Observations sur la naissance et la végétation des plantes (Observationes de ortu ac vegetatione plantarum), e numerose altre opere.

Lelio Trionfetti, suo fratello, è stato professore di botanica a Bologna.

TRIXIS (τρεῖς, trois). De sa capsule à trois angles et à trois loges. Gaertner*, vol. 1, page 115. Voyez aussi Swartz*, Prod. 115.

TRIXIS – Dal greco treîs, tre. Per la sua capsula con tre angoli e tre loculi. Gaertner, vol. 1, pag. 115. Vedere anche Swartz, Prod. 115.

TROLLIUS. Nom donné à cette plante par C. Gesner*. Il est dérivé de trol ou trolen, vieux mot allemand, qui exprime quelque chose d’arrondi, de globuleux. Cette fleur forme un globe de couleur dorée. De là les noms, en françois, boule d’or; en anglois, glob-flower.

TROLLIUS – Nome dato a questa pianta da Conrad Gessner. Il nome deriva da trol o trolen, vecchia parola tedesca che esprime qualcosa di arrotondato, di globoso. Questo fiore forma un globo di colore dorato. Da cui il nome francese boule d’or, palla d'oro, e l'inglese globe-flower, fiore a sfera. <Oggi, 2012, in inglese glob è la goccia, mentre la sfera è detta globe.>

TROPAEOLUM (τροπαῖον, dont les Latins ont fait tropaeum et nous trophée, qui tous expriment la même chose). La feuille de cette plante est en forme de bouclier et sa fleur ressemble parfaitement à ces casques vuides qui ornent les trophées d’armoiries.

En françois, capucine, de son éperon en forme de capuce ou capuchon; les Anglois l’ont appelée cresson d’Inde occidentale, Indian cress. Elle a exactement le goût et l’effet du cresson.

TROPAEOLUM – Dal greco tropaîon, trofeo, da cui i Latini hanno creato l'equivalente tropaeum e noi Francesi trophée, tutti termini che esprimono la stessa cosa. La foglia di questa pianta ha la forma di uno scudo e il suo fiore somiglia perfettamente a quei caschi vuoti che ornano i trofei d'arme.

In francese è detto capucine, cappuccina o nasturzio, per il suo sperone a forma di cappuccio (capuce o capuchon in francese); gli inglesi l'hanno chiamato crescione dell'India occidentale, Indian cress. Ha esattamente il gusto e l'effetto del crescione.

TROPHIS (τρέφω, je nourris). Cette plante sert, à la Jamaїque, à nourrir les bestiaux. Brown*, 358.

TROPHIS – Dal greco tréphø, io nutro. In Giamaica questa pianta serve per nutrire il bestiame. Brown, 358.

TULBAGIA. En l’honneur de Tulbagh*, hollandois, gouverneur du cap de Bonne-Esperance, mort en 1771. Il se distingua par son goût pour l’historie naturelle, et son zèle à seconder les entreprises des voyageurs.

TULBAGIA <oppure TULBAGHIA>– In onore di Ryk Tulbagh, olandese, governatore del Capo di Buona Speranza, morto nel 1771. Si distinse per il suo interesse verso la storia naturale e il suo zelo nell'assecondare le imprese dei viaggiatori.

TULIPA. Nom que Linné*, Ph. bot. range dans la série des noms barbares. Selon Dodonée, Pempt. 2, liv. 2, chap. 27, il vient de dolbend, en persan, qui signifie un turban. Richardson*, 2076. On a comparé la forme de sa fleur à celle d’un turban. La passion qu’ont les Orientaux pour la tulipe aura donné lieu à cette étymologie; mais comme elle est appelée, en persan toliban (thoùlybân), Jean de Souza*, page 151, c’est là qu’il faut chercher l’origine du mot tulipe. L’on disoit même tulipan, en vieux françois. Olivier de Serres*.

T. celsiana. Cels, cultivateur renommé, membre de l’Institut national, mort en 1806. On a de lui des mémoires académiques. Il a inséré un grand nombre d’articles dans l’Encyclopédie méthodique; le Dictionnaire d’histoire naturelle, etc. C’est lui qui le premier fit connoître cette espèce, en France.

TULIPA  Nome che Linneo (Ph. bot.) colloca nella serie dei nomi barbari. Secondo Rembert Dodoens (Pempt. 2, libro 2, cap. 27) deriva dal persiano dolbend che significa turbante. John Richardson, 2076. Si è paragonata la forma del suo fiore a quella di un turbante. La passione che gli Orientali hanno per il tulipano avrà dato luogo a questa etimologia. Ma siccome in persiano è chiamato toliban (thoùlybân) (João de Souza, pag. 151), è da questo termine che bisogna cercare l'origine della parola tulipe, tulipano. In antico francese lo si chiamava anche tulipan. Olivier de Serres.

Tulipa celsiana – Cels, rinomato coltivatore, membro dell'Istituto nazionale, morto nel 1806. Di lui abbiamo delle memorie accademiche, Ha inserito un grande numero di articoli in Encyclopédie méthodique; in Dictionnaire d’histoire naturelle, etc. È lui che per primo fece conoscere questa specie in Francia.

TURNERA. William{s} Turner*, médecin anglois, a donné, en 1551, un ouvrage intitulé: Nouvel herbier. On a encore de lui une Histoire des plantes d’Angleterre.

TURNERA – William Turner, medico inglese, nel 1551 ha pubblicato un'opera intitolata Nouvel herbier (A new herball). Di lui abbiamo anche una Histoire des plantes d’Angleterre.

TURPINIA. Turpin*, habile dessinateur de plantes, et naturaliste distingué; il est auteur de plusieurs articles des Annales du musée d’histoire naturelle. Humbol<d>t* et Bonpland* lui ont dédié ce genre. Fasc. 5.

TURPINIAPierre Jean François Turpin, abile disegnatore di piante e distinto naturalista, è autore di numerosi articoli degli Annales du musée d’histoire naturelle. Humboldt e Bonpland gli hanno dedicato questo genere. Fasc. 5.

TURRAEA. George Turra, italien, professeur de botanique en l’Université de Padoue, né en 1607, mort en 1688. On a de lui, Catalogue des plantes du jardin de Padoue, 1660; Triomphe des Dryades, Hamadryades et de Chloris, 1685; et divers autres ouvrages.

Un autre Turra*, professeur de botanique au jardin de Vicence, a donné, en 1781, le Prodrome de la Flore d’Italie.

TURRAEA – Giorgio Turra, italiano, professore di botanica all'Università di Padova, nato nel 1607 e morto nel 1688. Di lui abbiamo Catalogue des plantes du jardin de Padoue, 1660; Triomphe des Dryades, Hamadryades et de Chloris, 1685; e diverse altre opere.

Un altro Turra (<forse Antonio Turra, 1736-1797>), professore di botanica presso il giardino di Vicenza, nel 1781 ha pubblicato il Prodrome de la Flore d’Italie.

TURRITIS (turris, une tour). De la disposition de ses feuilles, qui donne à la tige une forme pyramidale. Clusius*, 3–25. Il la nomme turrita.

TURRITIS – In latino turris è una torre. Per la disposizione delle sue foglie che conferisce al fusto una forma piramidale. Clusius, 3–25. Lui la chiama turrita.

TUSSILAGO (tussis, la toux; tussire, tousser). Sa fleur est un bon béchique; elle fait partie des fleurs pectorales.

T. farfara. Farfarus, nom sous lequel les Latins désignoient souvent le peuplier blanc. Plaute*, Poenul. Cette plante porte des feuilles larges, anguleuses et blanches à leur revers, comme celles du peuplier blanc.

En grec, chamaeleuce; χαμαί, par terre; λεύκη, le pleuplier blanc, de λευκός, blanc. Le chamaeleuce, que parmi nous l’on nomme farranum, farfugium, naît le long des rivières: il a la feuille du peuplier; mais elle est plus grande, dit Pline*, liv. 24, chap. 15.

Le tussilage est vulgairement appelé pas-d’âne. De la forme de sa feuille. De même en anglois, colt’s-foot; foot, pied; colt, mot anglo-saxon, conservé en anglois, qui exprime le petit d’un cheval, âne, etc.

T. anandria. Qui n’a pas d’organes mâles. Voy. Anandrine à la liste des Termes.

Cette plante n’est pas anandrine lorsqu’elle croît dans un climat qui lui est favorable, ainsi que l’avoit avancé Siegesbeck*, d’après celle de Sibérie.

T. petasites (πέτασος, grand bonnet, parasol[33], de πετάω, j’étends). Ses feuilles, d’une largeur excessive, peuvent facilement couvrir la tête d’un homme et lui servir d’abri.

T. frigida (froide). C’est-à-dire qui croît dans la zone Glaciale, en Laponie, Sibérie, etc.

TUSSILAGO – In latino tussis è la tosse e tussire significa tossire. Il suo fiore è un buon bechico (<sedativo della tosse>) e fa parte dei fiori pettorali (<con effetto espettorante>).

Tussilago farfaraFarfarus è il nome col quale sovente i Latini designavano il pioppo bianco. Plauto, Poenulus (Il giovane cartaginese). Questa pianta porta delle foglie larghe, angolose e bianche sulla faccia inferiore, come quelle del pioppo bianco.

In greco è detta chamaileúkë, tussilaggine, da chamaí, per terra, e leúkë, il pioppo bianco, da leukós, bianco. Il chamaileúkë, che da noi Francesi è chiamato farranum, farfugium, nasce lungo i fiumi: ha la foglia del pioppo, ma Plinio (XXIV, 15) dice che è più grande.

La tussilaggine in francese è volgarmente chiamata pas-d’âne, passo d'asino, per la forma della sua foglia. Lo stesso in inglese, dove suona colt’s-foot, foot piede, colt parola anglosassone conservata in inglese che esprime il piccolo di un cavallo, di un asino, etc.

Tussilago anandria – Che non ha organi maschili. Vedere Anandrine nella lista dei termini.

Questa pianta non è anandrina quando cresce in un clima che le è favorevole, come aveva affermato Siegesbeck basandosi su quella della Siberia.

Tussilago petasites – Dal greco pétasos, grande berretto, parasole, da petáø, mi estendo. Le sue foglie, di una larghezza eccessiva, possono facilmente coprire la testa di un uomo e servirgli da riparo.

Tussilago frigida – In latino frigidus significa freddo. Cioè, che cresce nella zona glaciale, in Lapponia, Siberia, etc.

TYPHA (τῖφος, marais). Ces plantes croissent dans les marais profonds. Masse, en françois, de son épi entassé et qui placé sur un tige forte et longue, ressemble à une masse.

En anglais, cat’s tail, queue de chat; de son épi cylindrique semblable, pour la forme et le velouté, à une queue de chat.

TYPHA <meglio TIPHA> – Dal greco tîphos, stagno, palude. Queste piante crescono nelle paludi profonde. In francese è detta masse, mazza, per la sua spiga ammassata e che, sistemata su un fusto forte e lungo, sembra a una mazza.

In inglese suona cat’s tail, coda di gatto, per la sua spiga cilindrica che, per forma e aspetto vellutato, somiglia a una coda di gatto.



[1] Bad Bergzabern è una città di 7.652 abitanti della Renania-Palatinato, in Germania. Appartiene al circondario rurale (Landkreis) della Südliche Weinstraße (targa SÜW) ed è capoluogo della comunità amministrativa (Verbandsgemeinde) omonima. The medieval Latin name is Tabernae Montanus. Friedrich Julius Marx wrote a short history of Bergzabern „Oratio de Tabernis Montanis“ (Zweibrücken 1730).

[2] I Galibi (citati anche come Kalina, Karina, Carina, Kalinha, Kariña, Kari’ña, Kaliña o Karinya) sono un gruppo etnico amerindo che vive in diversi Paesi della costa caraibica del Sud America. La loro lingua e cultura è il Cariban. Sono conosciuti anche come Kali'na e Caribi. L'origine del nome Galibi, dato dagli Europei, è sconosciuta. Essi preferiscono farsi chiamare Kali'na tilewuyu, cioè "veri Kali'na", principalmente per differenziarsi dai meticci Maroon. L'uso del nome Kali'na è divenuto solo recentemente di uso comune nelle pubblicazioni.

[3] Flora Huayaquilensis un livre qui détaille l'une des premières expéditions vers l'Amérique du Sud que les plantes des documents a été effectuée par Juan Tafalla (1799-1808) qui était sous la direction de l'Audiencia royale de Quito. Les travaux n'ont jamais été publiés au cours de la vie de Juan Tafalla, mais plutôt, tous ses matériaux et des peintures étaient dans les archives de la Royal Botanical Gardens de Madrid, en attente d'être découvert.

[4] Tagete, in latino Tages, genitivo Tagetis: personaggio della mitologia etrusca, ricordato dalla tradizione romana come inventore dell'aruspicina, o in genere dell'arte divinatoria. Figura come nato dalla terra, da un solco tracciato da un aratro.

[5] Terra del Fuoco (Tierra del Fuego, Antártida e Islas del Atlántico Sud) è il nome ufficiale di una provincia della Patagonia argentina.

[6] Il Malabar, detto anche Costa di Malabar, è una regione situata lungo la costa sud-occidentale della penisola indiana, che costituisce la parte settentrionale dello stato del Kerala.

[7] Nella mitologia greca Telefo è figlio di Eracle e di Auge, figlia del re di Tegea, Aleo. L'eroe divenne oggetto di culto nella città di Pergamo, in Misia, e le sue gesta sono raffigurate sul fregio dell'Altare di Pergamo. Durante il suo regno i Greci sbarcarono nella sua terra e, scambiandola per Troia, la invasero. Radunate le truppe, Telefo combatté energicamente, uccidendo Tersandro, nipote di Edipo. Affrontò in duello Achille e, rimasto avvinghiato in un tralcio di vite, fu ferito con un colpo di lancia alla coscia dal Pelide. La ferita di Telefo sembrava inguaribile e costrinse il re a recarsi di nuovo a Delfi per sapere se c'era qualche speranza di guarigione. L’oracolo rispose che solo chi l’aveva ferito avrebbe potuto risanarlo. Giunto dunque in Grecia, dove intanto erano tornati gli Achei, Telefo prese in ostaggio il piccolo Oreste, figlio d’Agamennone, minacciando di ucciderlo se Achille non l’avesse guarito dalla ferita. Nessuno osò toccarlo perché Calcante, l’indovino, aveva profetizzato che solo l’Eraclide sarebbe riuscito a guidarli verso Troia. Guarito grazie alla ruggine della lancia di Achille, Telefo guidò i Greci verso la spiaggia troiana, tornando in seguito in terra di Misia.

[8] Nella mitologia greca Teucro è il primo re mitico della Troade. Figlio del dio fluviale Scamandro e della ninfa Idea, Teucro regnò sulla Troade prima della fondazione di Troia. Accolse alla sua corte Dardano, che fuggiva da Samotracia in seguito alla morte del figlio Iasione. Teucro per associazione sta a significare anche Troiano in senso lato.

[9] Tapso: isola ora ricongiunta alla Sicilia, attuale penisola Magnisi (nel comune di Priolo Gargallo, in provincia di Siracusa), nel golfo di Augusta. Penisoletta della costa orientale della Sicilia (oggi Magnisi) non lontana da Siracusa, dalla cui necropoli preistorica prende nome una cultura dell'Età del Bronzo dell'isola, che succede a quella di Castelluccio (1400-1200 aC).

[10] Les Grecs ajoutoient souvent le mot κυνός, de chien, au nom d’une plante, pour en indiquer les qualités nuisibles: κυν-απιον, κυνο-ροδον, κυνος-βατος, κυνος-κραμβε, etc.; ache de chien, rose de chien, mûre de chien, etc. - I Greci aggiungevano spesso la parola kynós, di cane, al nome di una pianta per indicarne le proprietà nocive: kyn-apion, pera di cane / sedano di cane, kyno-rhodon, rosa di cane, kynos-batos, mora di cane, kynos-krambë, cavolo di cane, etc. [de Théis]

[11] «Le chocolat est, plutôt que le nectar ou l'ambroisie, la vraie nourriture des dieux.» Joseph Bachot

[12] Timarchide, Timarchídës in greco: forse si tratta di due scultori greci. Il primo, ateniese, fu attivo nel sec. II aC ed eseguì statue di atleti e divinità in collaborazione col fratello Timocle. Il suo stile neoattico appare nell'Apollo con la cetra. Il secondo Timarchide, nipote del precedente, lavorò ad Atene e a Delo nel sec. I aC.

[13] Timbra, in greco Thýmbra: antica città della Troade, da identificare forse con Hanai Tepe, nei pressi di Hÿsarlÿk (Troia). Vi furono scoperti resti di un centro preistorico e di uno stanziamento più recente. Nella città era venerato Apollo Timbreo; nelle vicinanze scorreva il Timbrio, affluente di destra dello Scamandro.

[14] Creso: re di Lidia (560-546 aC); completato l'assoggettamento delle città greche costiere con la conquista di Efeso e Mileto, ebbe in seguito rapporti amichevoli con esse e inviò numerose offerte nel Santuario di Delfi. L'ascesa della Persia, con Ciro, lo indusse ad allearsi con Amasis d'Egitto e Nabonedo di Babilonia. Dopo uno scontro, che ebbe esito incerto, a Pteria, Creso ripiegò verso Sardi; assediato e sconfitto prima che gli giungessero gli aiuti sperati, fu catturato e la Lidia venne annessa all'impero persiano.

[15] L'Académie royale d'Åbo (en suédois: Kungliga Akademien i Åbo) est le nom d'une ancienne université fondée à Åbo (Finlande) en 1640 par le suédois Per Brahe le jeune (1602-1680). Suédoise jusqu'en 1809, cette université, la plus ancienne sur le sol finlandais, est rebaptisée lorsque la Suède est contrainte de céder la Finlande à la Russie et prend alors le nom d'Académie impériale d'Åbo (en suédois: Kejserliga Akademien i Åbo). En 1828, le tsar Nicolas Ier de Russie ordonne le transfert de l'université à Helsinki où elle est à l'origine de l'actuelle Université d'Helsinki. --- Turku (Åbo en suédois) est une ville de Finlande fondée en 1229. Elle est située dans le Sud-Ouest du pays à l’embouchure de la rivière Aura.

[16] Nella mitologia romana, Aurora è la dea dell'aurora. Il suo mito deriva da quello della dea greca Eos. La dea Aurora si rinnova ogni mattina all'alba e vola attraverso il cielo, annunciando l'arrivo della mattina. È figlia del Titano Iperione e i suoi fratelli sono il sole e la luna. Inoltre ha molti mariti e quattro figli, i venti: del nord (Borea), dell'est (Euro), dell'ovest (Zefiro) e del sud (Noto). Uno dei mariti è il vecchio Titone, uomo per il quale la dea aveva ottenuto da Giove l'immortalità, ma, per un errore nella richiesta, non la perenne giovinezza. Più tardi, a Roma, il suo culto viene associato a Matuta nella divinità di Mater Matuta. Dante Alighieri la nomina nel Purgatorio nel canto II, 9 e nel canto IX, 1 dove è citata come "la concubina di Titone antico".

[17] Santiago de Tolú, spesso semplicemente Tolú, è un comune della Colombia facente parte del dipartimento di Sucre. L'abitato venne fondato da Alonso de Heredia nel 1535. --- Tolú is a small town and municipality in Sucre Department, northern Colombia by the Caribbean sea. The municipality has an area of 500 km². The name of Tolú comes from a tree called the Balsam of Tolú.

[18] L’abbé Dominique Sestini*, auteur d’un Voyage au Levant qui parut en Italie, en 1774, et fut traduit en françois, en 1789, reproche à Tournefort d’avoir fait et écrit son voyage avec la Furia francese; malgré l’opinion de cet écrivain, l’ouvrage de Tournefort sera toujours regardé comme un modèle de clarté, d’élégance et d’érudition, que l’abbé Sestini lui-même eût bien fait d’imiter. - L'abate Domenico Sestini, autore di un Voyage au Levant che apparve in Italia nel 1774 e fu tradotto in francese nel 1789, rimprovera a Tournefort di aver fatto e scritto il suo viaggio con la Furia francese. Nonostante l'opinione di questo scrittore, l'opera di Tournefort sarà sempre considerata come un modello di chiarezza, di eleganza e di erudizione che lo stesso abate Sestini avrebbe dovuto imitare. [de Théis]

[19] Le Pilat est un massif montagneux sur les contreforts du Massif Central, qui culmine au crêt de la Perdrix à 1432 mètres d'altitude. Le massif du Pilat est situé dans le département de la Loire au sud-est de la ville de Saint-Étienne et au sud-ouest des villes de Vienne et de Givors. Il domine la vallée du Rhône (située au Sud-Est) et la vallée du Gier (situé au Nord).

[20] Jean-Jacques Rousseau (Ginevra, 28 giugno 1712 – Ermenonville, 2 luglio 1778) è stato un filosofo, scrittore e musicista svizzero di lingua francese. Nato da un'umile famiglia calvinista ginevrina di origine francese, ebbe una gioventù difficile ed errabonda durante la quale si convertì al Cattolicesimo, visse e studiò a Torino e svolse diverse professioni, tra cui quella della copia di testi musicali e quella di istitutore. Trascorse alcuni anni di tranquillità presso la nobildonna Françoise-Louise de Warens; quindi, dopo alcuni vagabondaggi tra la Francia e la Svizzera, si trasferì a Parigi, dove conobbe e collaborò con gli enciclopedisti. Nello stesso periodo iniziò la sua relazione con Marie-Thérèse Levasseur, da cui avrebbe avuto cinque figli. Il suo primo testo filosofico importante, il Discorso sulle scienze e le arti, vinse il premio dell'Accademia di Digione nel 1750 e segnò l'inizio della sua fortuna.

[21] Papilionacee dal latino papilio, genitivo papilionis, farfalla: famiglia di piante (Papilionaceae), oggi meglio riconosciute come Leguminose. - Papilionaceo: in botanica, di corolla dialipetala, zigomorfa, formata da cinque petali di cui uno superiore più grande e generalmente eretto (vessillo), due laterali (ali) e due inferiori, concresciuti fra loro (carena); il tutto con un aspetto generale che ricorda una farfalla. È la corolla tipica del fiore delle Papilionacee o Leguminose.

[22] On a dit plus haut que ceux qui se livrent aux sciences en Allemagne sont dans l’usage de donner à leur nom une désinence en us. Le nom Lebock ne se prêtant pas à cette terminaison, il imagina de le travestir en Tragus, de τράγος, qui signifie bouc, en grec. Voy. la note à la suite du genre Linnaea. - In precedenza si è detto che in Germania coloro che si dedicano alle scienze hanno l'abitudine di assegnare al loro cognome una desinenza in us. Siccome il cognome Bock (<Capro in tedesco>) non si presta a tale terminazione, egli pensò di travestirlo con il latino Tragus, da trágos, che in greco significa capro. Vedere la nota a piè pagina del genere Linnaea. [de Théis]

[23] Il calcitro, o piede di corvo, o tribolo, è dispositivo bellico di tipo passivo costituito da una specie di chiodo metallico a quattro punte o tetraedro disposte in modo che una sia sempre rivolta verso l'alto, mentre le restanti tre fanno da basamento (per questo motivo è altresì denominato chiodo a tre punte). Già conosciuto dai Romani come arma difensiva dell'equipaggiamento militare personale nelle legioni, era utilizzato durante gli abbordaggi dai corsari francesi nel XVI e XVII secolo; veniva gettato sul ponte della nave nemica e causava notevole scompiglio, dato che i marinai non portavano scarpe. Veniva usato anche in India per contrastare le cariche di cavalleria. Durante i conflitti del Novecento è stato utilizzato per ostacolare i veicoli militari muniti di pneumatici.

[24] Philippus Aureolus Theophrastus Bombastus von Hohenheim detto Paracelsus o Paracelso (Einsiedeln, 14 novembre 1493 – Salisburgo, 24 settembre 1541) è stato un medico, alchimista e astrologo svizzero. Paracelso o "Paracelsus" (che significa "eguale a" o "più grande di" Celsus, e si riferisce all'enciclopedista romano del primo secolo Aulus Cornelius Celsus, noto per il suo trattato di medicina) è una delle figure più rappresentative del Rinascimento. Egli è anche noto per aver battezzato lo zinco, chiamandolo zincum, ed è considerato come il primo botanico sistematico. Si laureò all'Università di Ferrara, più o meno negli stessi anni in cui si laureò Niccolò Copernico.

[25] Mesentere, dal greco mesentérion, da mésos, mediano+énteron, intestino: in anatomia, piega del peritoneo che unisce l'intestino tenue alla parete posteriore dell'addome. È costituito da due foglietti, uno parietale e uno viscerale, entro i quali scorrono fibre nervose che sono in rapporto con il tratto digiuno-ileo del tubo digerente, vasi sanguiferi e linfatici.

[26] Lauf an der Pegnitz è un comune tedesco di 26.127 abitanti (2012), situato nel land della Baviera.

[27] Trapa è l'unico genere appartenente alla famiglia delle Trapaceae. Comprende piante acquatiche tra cui la specie Trapa natans è presente anche nella flora spontanea italiana. Posseggono foglie a lamina espansa galleggianti sulla superficie dell'acqua e foglie sommerse di forma lineare pennata. I fiori sono poco appariscenti, ermafroditi tetrameri con ovario seminifero biloculare. Il frutto è una noce con 4 punte.

[28] Cándido María Trigueros sent seeds and specimens to Cavanilles in Paris.

[29] Il Roman de la Rose (in italiano Romanzo della Rosa) è un poema allegorico di 21.780 octosyllabes (in italiano, nel computo della atona dopo la tonica finale di verso, novenario) rimati, scritto in due parti distinte, da due diversi autori e a distanza di 40 anni. L'opera fu iniziata da Guillaume de Lorris nel 1237, che ne scrisse 4.058 versi. In seguito, essa fu ripresa e completata, con più di 18.000 versi, da Jean de Meung tra il 1275 e il 1280. Il successo fu immenso, tanto che il testo fu uno dei più copiati per tutto il Medioevo: ci rimangono oggi all'incirca 300 manoscritti.

[30] Il Poitou è una provincia storica francese, comprendente gli attuali dipartimenti della Vandea, del Deux-Sèvres e della Vienne, con capitale Poitiers; oggi è parzialmente compreso nella regione del Poitou-Charentes. Diede il nome al Marais poitevin, territorio paludoso situato nell'antico golfo del Poitou, sulla costa occidentale della Francia, poco a nord di La Rochelle.

[31] C’est une chose très-remarquable que le blé porte, en arabe, le même nom bar. Golius*, pag. 243. - È una cosa assai notevole che in arabo il grano porta lo stesso nome bar. Golius, pag. 243. [de Théis]

[32] La Piccardia (Picardie in francese e in piccardo), è una regione della Francia settentrionale, con capoluogo Amiens. Le città principali della regione, oltre ad Amiens, sono Saint-Quentin e Beauvais.

[33] Petaso: nell'antica Grecia, copricapo di cuoio, feltro o paglia caratterizzato da una larga falda e con sottogola. Proprio dei viaggiatori, è attributo tipico di Ermete e di Perseo.