Élevage moderne des animaux de basse-cour
POULES ET POULAILLERS
Monographie de toutes les races
1894
par Louis Bréchemin (né en 1860)

Allevamento moderno degli animali da cortile
GALLINE E POLLAI
Monografia di tutte le razze
1894
di Louis Bréchemin (nato nel 1860)

trascrizione e traduzione di Fernando Civardi
revisione di Elio Corti

201
5 - 2016
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PARTE 2 – CAPITOLO 4

DEUXIÈME PARTIE

PARTE SECONDA

[147] CHAPITRE IV

CAPITOLO IV

Races asiatiques et ocÉaniennes

RAZZE ASIATICHE E OCEANICHE

RACE DE NANKING
DITE COCHINCHINOISE

RAZZA NANCHINO
DETTA COCINCINA

Les trois premières races que nous décrivons dans cette série sont les géants de l’espèce galline. La cochinchinoise a été introduite de Chine en Angleterre en 1843 où elle fut accueillie, soignée, sélectionnée avec enthousiasme sous l’inspiration même de la reine; en France, elle ne fut connue que trois ans plus tard, grâce aux soins du vice-amiral Cécile, qui en avait acheté un certain nombre de sujets dans une ferme située près de Shanghaï. Malgré cette origine et les efforts du vice-amiral Cécile, le nom de cochinchinoises qui leur fut appliqué à leur arrivée resta, suivant, en la circonstance, la logique des appellations des padoues et des hambourgs.

Le prime 3 razze che descriviamo in questa serie sono i giganti della specie gallina. La Cocincina è stata introdotta dalla Cina in Inghilterra nel 1843 e vi venne accolta, curata, selezionata con entusiasmo per ispirazione stessa della regina; in Francia divenne nota solo 3 anni dopo, grazie all’impegno del vice ammiraglio Cécile che ne aveva acquistato un certo numero di soggetti in una fattoria vicina a Shangai. Nonostante questo luogo d’origine e gli sforzi del vice ammiraglio Cécile, il nome cocincinesi che venne loro applicato all’arrivo rimase, seguendo nel frangente la logica delle denominazioni delle padovane e delle amburghesi.

En France, la race a plutôt dégénéré que progressé, mélangée à toutes nos poules communes, sans choix, sans soins; elle n’a pu apporter aucune amélioration, au contraire, dans nos espèces de fermes, aussi a-t-elle point tardé à perdre la vogue qui l’avait accueillie et qui persiste toujours en Angleterre où la race a été conservée dans toute sa beauté. Nous sommes convaincu qu’en dehors de quelques grands éleveurs français, Voitellier, Roullier-Arnoult, Pointelet, Favez-Verdier, Branger, on ne pourrait trouver de types réellement purs de cette race.

In Francia la razza è piuttosto degenerata che progredita, mischiata con tutte le nostre galline comuni, senza discriminazione, senza riguardo; essa non ha potuto portare alcun miglioramento, al contrario, nel nostro tipo di fattorie, non ha neppure tardato a perdere l’entusiasmo che l’aveva accolta e che tutt’ora permane in Inghilterra dove la razza è stata conservata in tutta la sua bellezza. Siamo convinti che al di fuori di alcuni grandi allevatori francesi, Voitellier, Roullier-Arnoult, Pointelet, Favez-Verdier, Branger, non si possano trovare tipi veramente puri di questa razza.

Pour notre part, nous ne lui trouvons pas d’ailleurs des qualités bien excessives, elle se développe lentement, les poussins sont frileux et la chair est médiocre; la poule pond abondamment, mais de petits œufs, par contre, c’est une couveuse hors lignes, sitôt sa série de ponte, qui est d’une vingtaine d’œufs environ, terminée, elle demande à couver, n’importe comment et en quel endroit pourvu qu’elle couve.

Da parte nostra, d’altronde non le riscontriamo soverchie qualità, si sviluppa lentamente, i pulcini sono freddolosi e la carne è mediocre; la gallina depone in abbondanza, ma le uova sono piccole, di contro, è una covatrice sopra le righe, appena è terminata la sua serie di deposizioni, che è di circa una ventina di uova, essa chiede di covare, non importa come e dove, purché covi.

[148]Variété fauve.

Varietà fulva.

Le coq est haut, large, d’aspect lourd et massif, de formes heurtées, toutes en saillie.

Il gallo è alto, largo, di aspetto pesante e massiccio, di forme aspre, tutte sporgenti.

«Les épaules, extrêmement saillantes et anguleuses, écrit Ch. Jacques, forment avec le dos et les ailes, qui sont élevées au niveau du dos<,> une grande surface plate et horizontale. Le plastron est haut et large; les plumes des flancs, extrêmement aplaties et se rejoignant en deux grandes plaques, laissent bien voir la proéminence du sternum. Les ailes sont courtes et presque cachées par les lancettes, qui cependant ne descendent pas beaucoup plus bas qu’elles.

«Le spalle, estremamente sporgenti e angolose, scrive Ch. Jacques, danno origine con il dorso e le ali, che sono sollevate a livello del dorso, a una vasta superficie piatta e orizzontale. La pettorina è alta e larga; le piume dei fianchi, estremamente appiattite e che si riuniscono in due grandi placche, lasciano vedere senza difficoltà la sporgenza dello sterno. Le ali sono brevi e quasi nascoste dalle lanceolate, che tuttavia non scendono molto più in basso di esse.

«Tout ce que je viens de décrire compose la partie supérieure du coq, laquelle est recouverte de plumes généralement courtes et collantes, qui laissent bien comprendre la forme heurtée des membres qui les recouvrent; aussi cette partie supérieure présente-t-elle un grand contraste avec les cuisses, qui sont enveloppées de plumes longues, légères, épanouies, bouffantes et forment avec le cul d’artichaut une masse vraiment disproportionnée, mais qui constitue les caractères les plus saillants de l’espèce. Les jambes ou pilons sont à peu près cachées sous les plumes des cuisses, et laissent à peine apercevoir l’endroit où elles s’articulent au canon de la patte.»

«Tutto quello che ho descritto rappresenta la parte superiore del gallo, che è rivestita di piume in generale brevi e aderenti, che lasciano ben capire la forma aspra degli arti che le ricoprono; e così questa porzione superiore crea un grande contrasto con le cosce, che sono avvolte da piume lunghe, leggere, sbocciate, soffici e che formano col culo di carciofo una massa veramente sproporzionata, ma che costituisce i caratteri più salienti della specie. Le gambe o tarsometatarsi sono quasi nascoste sotto le piume delle cosce, e lasciano a malapena intravedere il posto dove si articolano al tarso-metatarso della zampa.»

Autres caractères généraux du coq.

Altri caratteri generali del gallo

Tête moyenne, longueur environ 0m,08.
Bec fort, légèrement incliné au bout.
Couleur du bec, jaune.
Narines peu développées.
Œil assez grand, regard doux.
Iris aurore.
Pupille noire.
Crête petite, simple, droite régulièrement et finement dentelée.
Barbillons peu développés, minces et arrondis, rouge vermillon comme la crête.
Oreillons petits, rouges et fins.
Joues nues et rouges, d’un grain fin.
Cou court et volumineux.
Jambes très fortes, courtes, assez écartées l’une de l’autre et presque cachées par les plumes longues et bouffantes des cuisses.
Tarses de couleur jaune clair, courts, très forts, couverts extérieurement de plumes raides, depuis le calcanéum ou talon, qui, lui, est recouvert de plumes molles; les plumes des tarses viennent s’épater sur les doigts, l’interne excepté, formant matelas et donnant à l’animal un aspect encore plus pesant.
Doigts au nombre de quatre, très forts, droits et longs, de même couleur que les tarses.
[150] Queue très peu développée, à peine saillante et horizontale.
Rectrices courtes et molles.
Faucilles très courtes et soyeuses.
Allure pesante, grave et gauche. Le cochinchine semble calquer sa démarche sur celle d’un homme obèse qui voudrait courir; rien n’est plus bouffon ni plus caractéristique que cette pesanteur empressée. Au repos, dans la position droite, sa tournure est pleine de gravité; son cou est droit, sa tête est haute et son dos paraît horizontal.

Testa media, lunga circa 8 cm.
Becco robusto, lievemente ricurvo all’estremità.
Colore del becco, giallo.
Narici poco sviluppate.
Occhio abbastanza grande, sguardo dolce.
Iride aurora.
Pupilla nera.
Cresta piccola, semplice, regolarmente diritta e finemente dentellata.
Bargigli poco sviluppati, sottili e arrotondati, color rosso vermiglio come la cresta.
Orecchioni piccoli, rossi e sottili.
Guance nude e rosse, di grana fine.
Collo breve e voluminoso.
Gambe molto robuste, corte, abbastanza distanziate l’una dall’altra e quasi nascoste dalle piume lunghe e soffici delle cosce.
Tarsi di colore giallo chiaro, brevi, molto robusti, ricoperti esternamente da piume rigide, dopo il calcagno o tallone, che è ricoperto di piume morbide; le piume dei tarsi si spandono sulle dita, eccettuato quello interno, facendo un materasso e conferendo all’animale un aspetto ancora più pesante.
Dita in numero di 4, molto robuste, diritte e lunghe, dello stesso colore dei tarsi.
Coda ben poco sviluppata, appena sporgente e orizzontale.
Timoniere brevi e morbide.
Falciformi molto brevi e setose.
Andatura pesante, grave e impacciata. Il Cocincina sembra imitare con la sua marcia quella di un uomo obeso che vorrebbe correre; nulla è più buffo e caratteristico di questa pesantezza serrata. A riposo, in posizione eretta, il suo atteggiamento è pieno di gravità; il collo è diritto, la testa alta e il dorso sembra orizzontale.

Le cochinchinois est d’intelligence aussi lourde que d’allures; en outre de ce point, il diffère encore de nos races françaises en ce qu’il a la faculté du vol si peu développée qu’il est nécessaire d’établir les perchoirs assez rapprochés du sol dans les poulaillers.

Il Cocincina ha un’intelligenza pesante come i modi; inoltre a questo proposito differisce anche dalle nostre razze francesi in quanto ha talmente poco sviluppata la facoltà di volare che è necessario mettere nei pollai i posatoi abbastanza vicini a terra.

Le plumage de la variété fauve est d’une belle couleur fauve d’un bout à l’autre, y compris les plumes de l’abdomen et celles des pattes. Le camail qui est collant et court, les lancettes et les épaules sont d’un ton chaud, plus foncé, paraissant comme doré; les rectrices et faucilles, fauve foncé sans taches noires.

Il piumaggio della varietà fulva è di un bel colore fulvo dall’una all’altra estremità, ivi comprese le piume dell’addome e quelle delle zampe. La mantellina è aderente e corta, le lanceolate e le spalle sono di un tono caldo, più scuro, che sembra dorato; le timoniere e le falciformi, fulvo scuro senza macchie nere.

Le coq n’est pas très attentionné pour ses poules. Comme il est de croissance très lente, on fera bien de ne le livrer à la reproduction qu’à l’âge d’un an, au plus tôt, les beaux sujets de cette race naîtront de coqs âgés de deux ans, qui, à deux ans et demi, seront réformés.

Il gallo non è molto premuroso con le sue galline. Siccome cresce molto lentamente, sarà bene indirizzarlo alla riproduzione al minimo all’età di un anno, i bei soggetti di questa razza nasceranno da galli vecchi di 2 anni, i quali, a 2 anni e mezzo verranno scartati.

Sa taille est de 60 à 70 centimètres et son poids, à l’âge adulte, va de 4 à 5 kilogrammes.

La sua taglia va da 60 a 70 cm e il suo peso, in età adulta, va da 4 a 5 kg.

La poule présente, à peu près, les mêmes caractères que le coq, mais elle est encore plus ramassée et paraît plus lourde et trapue, le cou étant plus court, et les parties charnues, crête, oreillons, barbillons de bien moindre importance; les formes générales sont plus heurtées, et ne forment qu’un assemblage de grandes masses, se détachant les unes des autres, provoquant des saillies très distinctes, nettement séparées. La queue, pour ainsi dire nulle, se confond avec les plumes qui recouvrent les reins; le tout forme comme un vaste coussin. Vue par derrière, elle n’a plus l’aspect habituel d’une poule étant plus large.

La gallina possiede, all’incirca, gli stessi caratteri del gallo, ma è ancora più raccolta e sembra più pesante e tarchiata, avendo il collo più corto, e le parti carnose, cresta, orecchioni, bargigli di molto minore importanza; le forme complessive sono più aspre, e formano solo un insieme di grandi masse che si staccano le une dalle altre, causando sporgenze molto distinte, nettamente separate. La coda, per così dire inesistente, si confonde con le piume che coprono i lombi; il tutto forma come un grande cuscino. Vista da dietro, non ha più l’aspetto abituale di una gallina poiché è più larga.

Son plumage est uniformément fauve d’un bout à l’autre, sa chair est d’un meilleur goût que celle du coq, sans arriver à être fine, sa taille varie entre 45 et 50 centimètres et son poids, à l’âge adulte, est d’environ 3 kilogrammes.

Il suo piumaggio è uniformemente fulvo dall’una all’altra estremità, la sua carne ha un gusto migliore di quella del gallo, senza giungere a essere fine, la sua taglia varia tra 45 e 50 cm e il suo peso, da adulta, è di circa 3 kg.

Comme couveuse, nous l’avons dit, elle n’a pas sa pareille, il n’y a que les dindes qui puissent entrer en lice avec elle.

Come chioccia, l’abbiamo detto, non ha pari, ci sono solo le tacchine che possono entrare in gara con lei.

On aura soin de ne choisir comme reproducteurs que les sujets ayant les reins larges et très développés.

Si cercherà di scegliere come riproduttori solo i soggetti che hanno i lombi larghi e molto sviluppati.

Variété rousse.

Varietà rossa

La variété rousse ne diffère de la précédente que par la teinte plus foncée de son plumage qui est d’un roux ardent.

La varietà rossa differisce dalla precedente solo per la colorazione più scura del piumaggio che è rosso fiammeggiante.

C’est généralement dans cette variété que se trouvent les sujets les plus élevés.

È di solito in questa varietà che si riscontrano i soggetti più alti.

[151] Variété perdrix.

Varietà pernice

Le principe général du plumage de cette variété est un bariolage qui semble confus au premier aspect, mais dont le dessin se décèle nettement à l’examen attentif.

Il fondamento generale del piumaggio di questa varietà è un’accozzaglia di colori che al primo impatto sembra confusa, ma il cui disegno si rivela chiaramente a un attento esame.

Les plumes supérieures de la tête sont rousses; les plumes du camail et les lancettes rouge doré, rayées au milieu d’une bande noire; celles du manteau rouge acajou, ainsi que les petites et moyennes couvertures des ailes, toutes marquées de rayures longitudinales gris marron, celles du recouvrement de la queue, des cuisses, des pectoraux, sont entièrement noires, avec mélange d’autres nuances.

Le piume superiori della testa sono rosse; le piume della mantellina e le lanceolate rosso dorato, rigate nel mezzo da una striscia nera; quelle del mantello rosso mogano, come anche le piccole e le medie copritrici delle ali, tutte segnate da strisce longitudinali grigio castano, quelle di copertura della coda, delle cosce, dei pettorali, sono completamente nere, con mescolanza di altre sfumature.

Les plumes du devant du cou sont d’un ton tanné très sombre, presque sans taches; celles de l’abdomen, de l’intérieur des cuisses, des flancs et celles des pattes de même teinte; celles du recouvrement de l’aile comportent deux bandes bien marquées sur fond fauve foncé, les grandes du vol, en parties cachées, d’un noir brun et, dans la partie visible, bariolées de marron comme le restant du plumage. La queue est noir-bronzé.

Le piume della parte anteriore del collo sono di un tono abbronzato molto scuro, quasi senza chiazze; quelle dell’addome, dell’interno delle cosce, dei fianchi e quelle delle zampe sono della stessa tinta; quelle di copertura dell’ala presentano due bande molto marcate su uno sfondo fulvo scuro, le grandi del volo, parzialmente nascoste, sono nero bruno e, nella parte visibile, striate di castano come il restante piumaggio. La coda è nero bronzo.

Chez la poule qui comporte deux variétés, la claire et la foncée, les mêmes dessins se présentent mais d’une façon beaucoup plus nette, tout le fond du plumage est beaucoup plus clair que chez le coq, le noir est remplacé par le marron foncé, ou marron clair dans la variété claire.

Nella gallina che presenta due varietà, la chiara e la scura, si presentano gli stessi disegni ma in modo molto più netto, tutto lo sfondo del piumaggio è molto più chiaro che nel gallo, il nero è sostituito dal castano scuro, o castano chiaro nella varietà chiara.

Les sujets les plus foncés sont les plus recherchés par les amateurs.

I soggetti più scuri sono i più richiesti dagli appassionati.

Les trois variétés, fauve, rousse et perdrix, sont les mieux caractérisées et celle qui paraissent le mieux n’être le résulta d’aucun croisement.

Le 3 varietà, fulva, rossa e pernice, sono le più definite e quelle che sembrano di più non essere il risultato di alcun incrocio.

Variété blanche.

Varietà bianca

Cette variété n’atteint jamais la taille des précédentes. Est-elle le résultat d’une croisement de cochinchine jaune clair avec la poule malaise blanche, comme l’affirme Ch. Jacques, cela nous paraît fort peu probable, mais en tout cas le fait que les taches rousses ou jaunes réapparaissent dans le plumage des sujets issus de la variété blanche ferait supposer qu’elle est le résultat d’un croisement ou d’une sélection basée sur la consanguinité.

Questa varietà non raggiunge mai la taglia delle precedenti. è il risultato di un incrocio di un Cocincina giallo chiaro con la gallina Malese bianca, come afferma Ch. Jacques, il che ci sembra ben poco probabile, ma in ogni caso il fatto che le chiazze rosse o gialle riappaiano nel piumaggio dei soggetti nati dalla varietà bianca farebbe supporre che essa è il risultato di un incrocio o di una selezione basata sulla consanguineità.

Le plumage de cette variété doit être d’un beau blanc de neige, les volailles doivent être abritées des rayons du soleil si l’on veut éviter qu’il prenne rapidement une teinte jaunâtre.

Il piumaggio di questa varietà deve essere di un bel bianco neve, i polli devono essere protetti dai raggi del sole se si vuole evitare che assumano rapidamente una sfumatura giallastra.

Variété noire.

Varietà nera

Comme dans la précédente, les sujets de cette variété d’un plumage absolument uniforme sont extrêmement recherchés; il arrive aussi souvent que des sujets parfaitement noirs, la première année de leur existence, sont affligés de plumes rouges ou blanches en vieillissant.

Come per la precedente, i soggetti di questa varietà con un piumaggio assolutamente uniforme sono moltissimo richiesti; succede pure molto spesso che i soggetti perfettamente neri nel loro primo anno di vita siano afflitti da piume rosse o bianche mentre invecchiano.

Les sujets parfaitement noirs n’en ont que plus de valeur.

I soggetti perfettamente neri hanno solo un pregio maggior.

[152] Le bec, dans les deux sexes de cette variété, est parfois de couleur corne ou noir à la base et jaune à l’extrémité, les tarses jaune foncé ou noirs.

Il becco, nei 2 sessi di tale varietà, è talora di color corno o nero alla base e giallo sull’estremità, i tarsi sono giallo scuro o neri.

Inutile de dire que la sélection devra surtout se porter sur les sujets à pattes noires et à bec foncé.

Non serve dire che la selezione dovrà soprattutto dedicarsi ai soggetti con le zampe nere e col becco scuro.

Variété coucou.

Varietà cucù

Cette variété est fort curieuse et fort intéressante pour les amateurs, mais les sujets parfaits sont assez rares.

Questa varietà è molto strana e molto interessante per gli appassionati, ma i soggetti perfetti sono abbastanza rari.

Le plumage chez la poule rappelle assez exactement celui de la poule de Gueldre; il est absolument coucou d’un bout à l’autre sur un fond uniforme, gris bleu clair. Presque tous les coqs ont le camail plus ou moins doré et les ailes d’un brun rouge velouté; on ne doit garder pour la reproduction que les sujets où ces disqualifications sont le moins apparentes.

Nella gallina il piumaggio ricorda con abbastanza esattezza quello della gallina di Gheldria; è del tutto cucù da una all’altra estremità su uno sfondo uniforme, grigio azzurro chiaro. Quasi tutti i galli hanno la mantellina più o meno dorata e le ali color marrone rossiccio vellutato; bisogna tenere per la riproduzione solo i soggetti nei quali queste dequalificazioni sono meno visibili.

On suppose comme origine de cette variété le croisement du cochinchine noir et de la poule de Gueldre, mais le fait, bien que possible, n’est pas suffisamment prouvé pour être admis. En tout cas, les amateurs de difficultés pourraient en faire l’essai.

Si suppone come origine di questa varietà l’incrocio del Cocincina nero con la gallina di Gheldria, ma il fatto, benché possibile, non è sufficientemente dimostrato per essere ammesso. In ogni caso, gli amanti delle difficoltà potrebbero farne prova.

Pour nous résumer en ce qui concerne la race de Cochinchine nous déclarerons qu’en dehors de sa qualité de couveuse poussée à l’extrême, c’est une magnifique race d’amateur mais non de produit.

Per riassumere ciò che concerne la razza Cocincina dichiareremo che al di là della sua qualità di covatrice spinta all’estremo, si tratta di una magnifica razza per un appassionato ma non da reddito.

RACE DE BRAHMA-POUTRA

RAZZA BRAMAPUTRA

Cette race se rapproche comme forme de la précédente, certains auteurs prétendent même qu’elle n’en est qu’une variété dépassant en qualité et en beauté la cochinchinoise.

Questa razza si avvicina come forma alla precedente, certi autori sostengono anche che essa è solo una varietà superiore in qualità e bellezza alla Cocincina.

Les formes du corps pourtant sont moins en saillie, moins heurtées, le volume plus grand, la queue un peu plus développée, portée moins bas, les ailes plus longues, bien que courtes encore, le plastron bas, au rebours du cochinchinois et la poitrine beaucoup plus volumineuse.

Le forme del corpo sono comunque meno salienti, meno aspre, il volume è maggiore, la coda un poco più sviluppata, tenuta meno bassa, le ali più lunghe, sebbene ancora corte, la pettorina bassa contrariamente al Cocincina, e il petto molto più voluminoso.

On ne sait rien de précis sur l’origine de cette race si ce n’est qu’elle a été introduite en France vers 1853.

Nulla si sa di preciso sull’origine di questa razza, eccetto che è stata introdotta in Francia verso il 1853.

C’est assurément une fort belle race, de chair sensiblement meilleure que la cochinchinoise, plus forte pondeuse, un peu moins couveuse et excellente éleveuse, les poussins sont rustiques et d’un développement un peu moins lent que ceux de la race cochinchinoise, il est néanmoins préférable de les faire éclore au printemps.

È sicuramente una razza molto bella, la cui carne è sensibilmente migliore di quella della Cocincina, ovaiola più spiccata, un po’ meno covatrice ed eccellente chioccia, i pulcini sono rustici e con uno sviluppo un po’ meno lento di quelli della razza Cocincina, è tuttavia preferibile farli schiudere in primavera.

Caractères généraux du coq.

Caratteri generali del gallo

Tête moyenne.
Bec gros à la naissance, court et crochu.
Couleur du bec jaune.
[154] Œil grand, bien dégagé.
Iris rouge.
Pupille noire.
Crête admise petite, simple et droite en France; à l’étranger, on la prime frisée, petite et très basse, la crête de fraise, ayant l’apparence de trois crêtes réunies, la plus grande au milieu.
Barbillons moyens, arrondis et d’un tissu fin.
Oreillons rouges bien développés.
Joues rouges, parsemées d’un léger duvet.
Cou court, volumineux, bien arqué.
Corps plus épais, plus volumineux encore, que celui du cochinchinois, épaules saillantes; dos court très large et plat; reins très développés de la naissance du cou à la queue, le dos présente une ligne ascendante bien marquée, le poitrail descendant assez bas est volumineux et bien arrondi; ailes courtes et serrées contre le corps.
Cuisses et jambes fortes, courtes, très emplumées.
Tarses courts et forts, de couleur jaune orange, garnis de plumes raides, horizontales.
Doigts longs et forts, au nombre de quatre.
Queue assez fournie en plumes courtes, portée un peu relevée.
Rectrices moyennes et raides cachées par les petites faucilles et les lancettes.
Faucilles les grandes courtes et peu recourbées, les petites retombantes ainsi que les lancettes.
Taille, dans l’attitude fière atteint jusqu’à 75 centimètres.
Poids, à l’âge de six mois les beaux sujets atteignent 2kg,500, à l’âge adulte les très beaux atteignent 4kg,1/2 à 5 kilogrammes. Il est bien entendu que nous exceptons les volailles de fabrication anglaise pour expositions. Le squelette est proportionnellement plus léger que celui du cochinchinois.

Testa media.
Becco grosso alla nascita, corto e adunco.
Colore del becco giallo.
Occhio grande, molto aperto.
Iride rossa.
Pupilla nera.
Cresta consentita piccola, semplice e diritta in Francia; all’estero la si premia riccia, piccola e molto bassa, la cresta a fragola, dall’aspetto di 3 creste unite, con la maggiore al centro.
Bargigli medi, arrotondati e di tessuto sottile.
Orecchioni rossi molto sviluppati.
Guance rosse, rivestite da un lieve piumino.
Collo breve, voluminoso, molto arcuato.
Corpo più massiccio, più voluminoso anche, di quello del Cocincina, spalle salienti; dorso breve molto largo e appiattito; lombi molto sviluppati dall’origine del collo alla coda, il dorso presenta una linea ascendente molto marcata, il petto che si abbassa abbastanza è voluminoso e molto rotondo, le ali sono corte e strette contro il corpo.
Cosce e gambe robuste, corte, molto ricche di piume.
Tarsi brevi e robusti, color giallo arancio, rivestiti di piume rigide, orizzontali.
Dita lunghe e robuste, in numero di 4.
Coda abbastanza ricca di piume corte, tenuta un poco sollevata.
Timoniere medie e rigide nascoste dalle piccole falciformi e dalle lanceolate.
Falciformi, quelle grandi sono corte e poco ricurve, le piccole sono ricadenti come le lanceolate.
Taglia, nell’atteggiamento fiero raggiunge anche 75 cm.
Peso, a 6 mesi d’età i bei soggetti arrivano a 2,5 kg, da adulti i più belli raggiungono da 4,5 a 5 kg. Beninteso che noi non consideriamo i polli di fabbricazione inglese da esposizione. Lo scheletro è proporzionalmente più leggero di quello del Cocincina.

poule

gallina

Tête petite.
Crête, barbillons, oreillons de même forme que chez le coq mais rudimentaires.
Queue très petite, portée presque perpendiculaire.
Ponte très abondante, même en hiver; cent dix à cent trente œufs, pesant de 50 à 65 grammes.
Caractère très doux, familier.

Testa piccola.
Cresta, bargigli, orecchioni della stessa forma di quelli del gallo ma rudimentali.
Coda molto piccola, tenuta quasi perpendicolare.
Deposizione molto abbondante, anche in inverno, da 110 a 130 uova, che pesano da 50 a 65 g.
Carattere molto dolce, socievole.

Les autres caractères sont les mêmes que chez le coq.

Gli altri caratteri sono gli stessi del gallo.

Deux variétés: l’herminée et la foncée.

Due varietà: l’ermellinata e la scura.

Plumage de la variété herminée.

Piumaggio della varietà ermellinata

Le coq a les plumes de la tête blanche<s> et celles du camail noires bordées de blanc. Les lancettes sont blanches rayées de noir au milieu. La queue est noire et le reste du corps blanc.

Il gallo ha le piume della testa bianche e quelle della mantellina nere bordate di bianco. Le lanceolate sono bianche rigate di nero al centro. La coda è nera e il rimanente corpo è bianco.

[155] Le plumage de la poule est semblable comme nuance et dessin à celui du coq, son corps est abondamment pourvu de plumes épaisses formant coussins, qui lui donnent des formes pleines et arrondies.

Il piumaggio della gallina è simile come sfumatura e disegno a quello del gallo, il suo corpo è abbondantemente ricco di fitte piume che formano dei cuscini, che gli conferiscono delle forme piene e arrotondate.

Il sera préférable d’éliminer de la reproduction les oiseaux marqués de noir, ailleurs qu’au camail, aux lancettes, aux {remiges} <rémiges> primaires et secondaires<,> à la queue et aux plumes des pattes.

Sarà meglio scartare dalla riproduzione gli uccelli segnati di nero, tranne che alla mantellina, alle lanceolate, alle remiganti primarie e secondarie, alla coda e alle piume delle zampe.

Plumage de la variété foncée.

Piumaggio della varietà scura

Le coq a les plumes du camail et {des} <les> lancettes blanches; entre les épaules, les plumes sont noires bordées d’un liséré blanc. Les ailes sont blanches et noires. Les plumes de la queue, de la poitrine et des cuisses sont noires.

Il gallo ha le piume della mantellina e le lanceolate bianche; tra le spalle, le piume sono nere bordate da un bordino bianco. Le ali sono bianche e nere. Le piume della coda, del petto e delle cosce sono nere.

La poule a également les plumes du camail blanches rayées de noir au milieu. Les plumes de la poitrine, des ailes, du dos, des reins et des pattes sont gris foncé avec une petite rayure noire bordant l’extrémité de la plume.

La gallina ha pure le piume della mantellina bianche rigate di nero al centro. Le piume del petto, delle ali, del dorso, dei lombi e delle zampe sono grigio scuro con una piccola riga nera che fa da bordo all’estremità della piuma.

Ces deux variétés herminée et foncée manquent un peu de fixité, l’amateur devra bien veiller à ce que ses reproducteurs présentent bien tous les signes distinctifs de la race, sans quoi il les verrait dégénérer, ou plutôt s’éloigner du type de convention que nous avons décrit et qui est l’officiel d’aujourd’hui.

Queste due varietà ermellinata e scura mancano un po’ di fissità, l’appassionato dovrà sorvegliare molto affinché i suoi riproduttori abbiano ben evidenti tutti i segni distintivi della razza, senza di che li vedrebbe degenerare, o piuttosto allontanarsi dal tipo convenzionale che abbiamo descritto e che è attualmente il tipo ufficiale.

[156] race de langshan

RAZZA LANGSHAN

Magnifique race et la plus pratique des races asiatiques, sans son développement un peu lent elle mériterait une des premières places parmi les volailles élevées en Europe; croisée avec nos races indigènes à développement rapide Bresse, Mans, Crèvecœur, elle donne des résultats étonnants.

Razza magnifica e la più in uso delle razze asiatiche, senza il suo sviluppo un po’ lento meriterebbe uno dei primi posti tra i polli allevati in Europa; incrociata con le nostre razze indigene a rapido sviluppo Bresse, Mans, Crèvecoeur, fornisce risultati stupefacenti.

On pourrait sans doute par un très beau choix des reproducteurs, une alimentation abondante et très substantielle, arriver à activer la croissance ainsi qu’on l’a fait pour les races bovines et ovines, mais cela demanderait plus de temps qu’un croisement intelligent.

Con una buona scelta dei riproduttori, un’alimentazione abbondante e molto sostanziosa si potrebbe indubbiamente giungere a stimolare la crescita come è stato fatto con le razze bovine e ovine, ma ciò richiederebbe più tempo di un incrocio intelligente.

Le coq est un superbe oiseau, d’aspect beaucoup moins lourd que le cochin et le brahma.

Il gallo è un uccello superbo, di sembianze un po’ meno pesanti del Cocincina e del Brahma.

La poule est une bonne pondeuse d’hiver donnant de cent vingt à cent trente œufs pesant 60 grammes, elle est très bonne couveuse et excellente mère.

La gallina è una buona ovaiola che in inverno fornisce da 120 a 130 uova del peso di 60 g, è una covatrice molto buona e una madre eccellente.

Les poussins sont un peu longs à s’emplumer, c’est pourquoi il est bon de ne pas mettre les œufs à couver avant le mois d’avril, à six semaines ils sont très rustiques.

I pulcini sono un po’ lenti a impiumarsi, per questo è bene non mettere le uova alla cova prima del mese di aprile, all’età di 6 settimane sono molto rustici.

L’âge adulte chez le coq et chez la poule ne commence réellement qu’à la seconde année, pour finir dans le courant de la quatrième; tous deux sont très rustiques et peu sujets aux maladies.

L’età adulta nel gallo e nella gallina inizia in realtà solo al 2° anno, per finire nel corso del 4°; entrambi sono molto rustici e poco soggetti alle malattie.

La race de Langshan a été introduite en Europe en 1872 par M. le major Croad, qui l’avait tirée directement de Langshan pour la répandre en Angleterre. Ce n’est que quelques années plus tard qu’elle fut vulgarisée en France par MM. Geoffroy Saint-Hilaire et de Foucault.

La razza Langshan è stata introdotta in Europa nel 1872 dal maggiore Croad, che l’aveva presa direttamente nel distretto cinese di Langshan per diffonderla in Inghilterra. è solo qualche anno più tardi che fu propagata in Francia dai signori Geoffroy Saint-Hilaire e Foucault.

Caractères généraux du coq.

Caratteri generali del gallo

Tête forte, mais paraissant petite en proportion du corps volumineux du coq.
Bec gros, court, légèrement recourbé.
Couleur du bec corne foncée.
Œil grand.
Iris brun clair.
Pupille noire.
Crête moyenne, simple, droite, régulièrement dentelée.
Barbillons assez longs et larges.
Oreillons moyens, bien arrondis.
Crête, barbillons, oreillons d’un tissu fin et bien rouges.
Joues rouges, très légèrement emplumées.
Cou gracieusement arqué, volumineux, de longueur moyenne allant de 19 à 22 centimètres.
Corps très volumineux et de formes moins heurtées que le cochinchinois avec [158] lequel il a quelque ressemblance, poitrine pleine, large, profonde et bien arrondie; {brechet}<bréchet>
très développé et très charnu; dos large et long formant une ligne ascendante en allant vers la queue; ailes longues, portées peu élevées et serrées contre le corps.
Cuisses fortes et charnues, bien écartées l’une de l’autre.
Tibias gros mais assez courts, recouverts de plumes molles très serrées, plus abondantes aux calcanéums ou talons.
Tarses gros et longs, garnis extérieurement de trois rangées de plumes molles, de couleur ardoise foncé.
Doigts au nombre de quatre, forts et bien d’aplomb, le doigt externe seul un peu emplumé, de même couleur que les tarses, mais avec un légère teinte rosée entre chaque doigt.
Queue bien développée, en forme d’éventail, portée assez relevée.
Port majestueux, allure grave et pesante.
Taille très élevée, atteignant 0m,75 dans l’attitude fière.
Camail de longueur moyenne et très fourni.
Lancettes larges, très fines et très abondantes.
Faucilles longues et larges portées très relevées.
Plumage très abondant, bien serré au corps, entièrement d’un beau noir brillant avec des reflets métalliques verdâtres.
Peau blanche, fine chair excellente.
Poids, un beau coq doit peser de neuf à dix livres.

Testa robusta, ma che sembra piccola in proporzione al corpo voluminoso del gallo.
Becco grosso, corto, leggermente ricurvo.
Colore del becco corno scuro.
Occhio grande.
Iride marrone chiaro.
Pupilla nera.
Cresta media, semplice, diritta, regolarmente dentellata.
Bargigli abbastanza lunghi e larghi.
Orecchioni medi, molto arrotondati.
Cresta, bargigli, orecchioni di tessuto sottile e molto rossi.
Guance rosse, molto leggermente impiumate.
Collo graziosamente arcuato, grosso, di lunghezza media da 19 a 22 cm.
Corpo molto grosso e di forme meno aspre rispetto al Cocincina col quale ha qualche somiglianza, petto pieno, largo, profondo e molto arrotondato; carena molto sviluppata e molto carnosa; dorso ampio e lungo che forma una linea ascendente verso la coda; ali lunghe, tenute poco alzate e aderenti al corpo.
Cosce robuste e carnose, molto scostate l’una dall’altra.
Tibie grosse ma abbastanza corte, coperte di piume soffici molto aderenti, più abbondanti ai calcagni o talloni.
Tarsi grossi e lunghi, forniti all’esterno di 3 file di piume soffici, di color ardesia scuro.
Dita in numero di 4, robuste e molto stabili, solo il dito esterno un po’ impiumato, dello stesso colore dei tarsi, ma con una lieve tinta rosata tra ogni dito.
Coda molto sviluppata, a forma di ventaglio, tenuta abbastanza sollevata.
Portamento maestoso, andatura grave e pesante.
Statura molto alta, che nell’atteggiamento fiero raggiunge 75 cm.
Mantellina di media lunghezza e molto ricca.
Lanceolate larghe, molto sottili e assai abbondanti.
Falciformi lunghe e larghe tenute molto alzate.
Piumaggio molto abbondante, ben aderente al corpo, tutto di un bel nero brillante con riflessi metallici verdastri.
Pelle bianca, carne fine ed eccellente.
Peso, un bel gallo deve pesare da 9 a 10 libbre.

«Un coq Langshan, écrit M. Rouillé, suffit à féconder les œufs de 10 poules dans un vaste espace clos, de 7 s’ils jouit d’une liberté absolue; les poules s’écartant davantage, il les rencontre moins fréquemment. L’accouplement féconde 8 œufs d’une façon à peu près constante.

«Un gallo Langshan, scrive il signor Rouillé, basta a fecondare le uova di 10 galline in un ampio spazio chiuso, di 7 se gode di una libertà assoluta; le galline si allontanano di più e lui le incontra con minore frequenza. L’accoppiamento feconda 8 uova alla volta in modo pressapoco costante.

* M. Louis Rouillé a publié sur cette race une magnifique étude à laquelle nous renvoyons nos lecteurs pour renseignements complémentaires. Les deux gravures qui accompagnent la présente monographie sont extraites de cette étude qui se trouve chez l’auteur à Boismarjac-Fouras (Charente-Inférieure).

* Il signor Louis Rouillé ha pubblicato su questa razza uno studio magnifico al quale noi rimandiamo i nostri lettori per informazioni complementari. Le due figure che accompagnano la presente monografia sono estratte da questo studio che si trova presso l’autore a Boismarjac-Fouras (Charente Inférieure).

«Comme tous les coqs asiatiques, il n’est ni si bon mari ni si bon père que les coqs communs. Il appelle peu ses poules, les accompagne rarement, les chasse même de ses côtés quand il découvre quelque nourriture; il poursuit {égalemen} <également> les jeunes et ne leur ménage pas les coups de bec, sans cependant y mettre colère ou acharnement. Quand il trouve une mère avec ses poussins, la lubricité le poussant, il se soucie peu d’écraser ceux qui sont sur son chemin. Il supporte généralement les autres coqs, et les combats se réduisent le plus souvent à la perte de quelques plumes de part et d’autre. Ils paraissent d’ailleurs avoir conscience de la faiblesse de leur ergot et combattent plutôt avec le bec; ils se saisissent et se secouent à la façon des dindons.

«Come tutti i galli asiatici, non è né un miglior marito né un miglior padre rispetto ai galli comuni. Chiama poco le sue galline, le accompagna di rado, le allontana anche da sé quando scopre qualche cibo; rincorre tuttavia le giovani e non dà loro i colpi di becco, senza comunque metterci collera o accanimento. Quando trova una chioccia coi suoi pulcini, spinto dalla libidine, gli importa poco schiacciare quelli che sono sul suo cammino. In genere sopporta gli altri galli, e i combattimenti si riducono per lo più alla perdita di alcune piume da entrambe le parti. Sembrano d’altronde essere consci della debolezza del loro sperone e combattono di preferenza col becco; si aggrediscono e si scuotono come i tacchini.

«Le langshan est peu brave; il est assez familier mais inintelligent; il n’accepte pas la tâche de chercher une nourriture qu’il attend de la main de l’homme.»

«Il Langshan è poco ardimentoso; è abbastanza famigliare ma ottuso; non accetta il fatto di dover cercare un cibo che aspetta dalla mano dell’uomo.»

[160] poule

gallina

Tête fort bien faite, fine et allongée.
Crête basse et longue, simple et droite, d’un tissu fin.
Corps plus ramassé que celui du coq, dos large et court, reins très larges et plus élevés que le dos.
Queue très fournie, en forme d’éventail.
Poids dépassant 2 kilogrammes à l’âge adulte.
Taille 0,45 à 50 centimètres dans l’attitude fière.

Testa molto ben fatta, sottile e allungata.
Cresta bassa e lunga, semplice e diritta, di tessuto sottile.
Corpo più raccolto di quello del gallo, dorso ampio e breve, lombi abbastanza larghi e più sollevati rispetto al dorso.
Coda molto ricca, a forma di ventaglio.
Peso superiore ai 2 kg in età adulta.
Statura nell’atteggiamento fiero da 45 a 50 cm.

La poule est gracieuse de forme et d’allures; pour les autres caractères, elle est en tout semblable au coq.

La gallina è graziosa per forma e portamento, per gli altri caratteri è del tutto simile al gallo.

Voici ce qu’écrit encore M. Rouillé au sujet de la poule Langshan, dans la brochure déjà citée:

Ecco ciò che scrive ancora il signor Rouillé a proposito della gallina Langshan nell’opuscolo già citato:

«La poule se promène peu, n’est ni vive. ni querelleuse. Elle préfère aux jeunes coqs les coqs plus âgés. Elle est douce, peu bavarde et chante peu. Elle accepte sans combats toute nouvelle venue dans la basse-cour. Mère, sa mansuétude est poussée à l’exagération, car elle ne sait pas défendre la pâture de ses petits des déprédations des autres poussins ou des jeunes. Tous ces traits de caractère seraient considérés comme défauts chez la poule de ferme; chez la Langshan, qui est une poule de parquet, on les considère généralement comme des qualités. On est heureux, il est vrai, de ne pas avoir avec la Langshan les luttes perpétuelles de la poule commune qui se terminent parfois gravement; mais nous croyons qu’elle ne pourrait que gagner à être plus vivante, plus gaie, plus débrouillarde

«La gallina passeggia poco, non è né vivace né attaccabrighe. Preferisce ai giovani galli quelli più attempati. è dolce, poco chiacchierona e canta poco. Accetta senza combattimenti ogni nuovo arrivo nel cortile. Quando è madre, la sua mansuetudine è spinta all’esagerazione, perché non è capace di difendere il cibo dei suoi piccoli dalle ruberie degli altri pulcini o dei giovani. Tutti questi atteggiamenti del carattere sarebbero considerati come difetti nella gallina di fattoria; nella Langshan, che è una gallina da recinto, vengono considerati generalmente come pregi. Si è felici, è vero, di non avere con la Langshan le continue lotte della gallina comune che talvolta finiscono malamente; ma noi crediamo che essa potrebbe soltanto guadagnare se fosse più vivace, più allegra, più energica

Variété blanche.

Varietà bianca

La variété blanche de la race Langshan a le plumage uniformément blanc, les parties charnues rose vif.

La varietà bianca della razza Langshan ha il piumaggio uniformemente bianco, le parti carnose rosa vivace.

Bec couleur corne claire.
Tarses gris clair et très emplumés.
Doigts de même couleur que les tarses.
Ongles blancs.

Becco color corno chiaro.
Tarsi grigio chiaro e con molte piume.
Dita dello stesso colore dei tarsi.
Unghie bianche.

On prétend que la ponte de la Langshan blanche est plus abondante et plus précoce que celle de la Langshan noire, tous les autres caractères sont les mêmes que dans la variété type.

Si sostiene che la deposizione della Langshan bianca sia più abbondante e più precoce di quella della Langshan nera, tutte le altre caratteristiche sono le stesse della varietà tipica.

Variété bleue.

Varietà azzurra

Bleue tout à fait, bleu ardoisé, le manteau du coq étant plus foncé que le reste du corps.

Completamente blu, blu ardesia, il mantello del gallo è più scuro del restante corpo.

Ces deux variétés sont fort peu répandues, la bleue n’a dû être obtenue que par sélection; quant à la blanche, un certain nombre de sujets ayant été importés directement de la Chine en Angleterre, on a tout lieu de supposer que c’est une sous-race pure.

Queste due varietà sono molto poco diffuse, la blu deve essere stata ottenuta solo mediante selezione; in quanto alla bianca, essendo stati importati un certo numero di soggetti direttamente dalla Cina in Inghilterra, c’è pieno motivo di supporre che sia una sottorazza pura.

[161] Pour les personnes qui veulent essayer les croisements, la Langshan a une très grande importance.

Per le persone che vogliono provare gli incroci, la Langshan ha un’importanza molto grande.

Le croisement de la Campine avec la Langshan a donné un produit pondant de très gros œufs, quelque curieux que soit le fait, il est facile à constater.

Gli incroci della Campine con la Langshan ha generato un prodotto che depone uova molto grosse, per quanto curioso sia il fatto, è facile constatarlo.

La race française qu’on aurait le plus d’intérêt à croiser avec la Langshan est celle de la Bresse. On obtiendrait ainsi aisément, par la sélection, une race à développement rapide, d’un beau volume, pondant abondamment et de gros œufs et couvant d’une façon suffisante.

La razza francese che si avrebbe maggior interesse a incrociare con la Langshan è la Bresse. Così mediante selezione si otterrebbe facilmente una razza a sviluppo rapido, di un bel volume, abbondante ovaiola di grosse uova e che cova in modo sufficiente.

RACE MALAISE

RAZZA MALESE

Originaire des Indes, la race malaise doit être ancienne, car on la retrouve communément dans son pays d’origine conservant son type bien spécial, bien que chez les Orientaux la sélection soit inconnue.

Originaria delle Indie, la razza Malese deve essere antica perché, nel suo paese d’origine, di solito la si trova che conserva il suo tipo molto speciale, in quanto tra gli Orientali la selezione è sconosciuta.

C’est la race asiatique la plus anciennement connue en Europe, celle dont on se servait comme croisement pour donner du poids et du volume aux volailles de table; en Angleterre, où elle est fort appréciée, on l’a beaucoup croisée avec les coqs de combat.

È la razza asiatica da più tempo conosciuta in Europa, quella della quale ci si serviva come incrocio per aumentare il peso e il volume al pollame da tavola; in Inghilterra, dove è molto apprezzata, è stata molto incrociata coi galli da combattimento.

Peu répandue et peu appréciée en France, cette race a été pourtant fort bien jugée par un grand éleveur M. Voitellier, à qui nous allons emprunter son opinion sur la race.

Poco diffusa e poco apprezzata in Francia, questa razza è stata tuttavia giudicata molto bene da un grande allevatore, il signor Voitellier, al quale chiediamo in prestito il suo parere sulla razza.

«Originaire de climats chauds et presque sauvages, la poule malaise semble avoir pris le caractère et les mœurs des habitants de son pays. Robuste et forte, elle a l’aspect général d’un oiseau de proie, sa tête rappelle celle du vautour. Elle est batailleuse et sanguinaire; c’est même là un de ses principaux défauts, car il est presque impossible d’introduire un nouvel hôte dans un parquet de malais sans le voir battu et tué le plus souvent.

«Originaria dei climi caldi e quasi selvatici, la gallina Malese sembra aver assimilato il carattere e le abitudini degli abitanti del suo paese. Robusta e forte, ha il comune aspetto di un uccello da preda, la sua testa richiama quella dell’avvoltoio. È battagliera e sanguinaria; è anche uno dei suoi principali difetti, perché è quasi impossibile introdurre un nuovo ospite in un recinto di Malesi senza vederlo colpito e il più delle volte ucciso.

«Comme taille, le malais rivalise avec les plus fortes races. Il paraît moins gros que les cochinchinois et les brahma, parce qu’il a la plume collée au corps, mais il atteint facilement le même poids.

«Come taglia, il Malese rivaleggia con le razze più gagliarde. Sembra meno grosso dei Cocincina e dei Brahma, perché ha il piumaggio aderente al corpo, ma raggiunge facilmente lo stesso peso.

«Sa principale qualité, au point de vue comestible, est d’avoir l’estomac très large et abondamment garni de viande. Un poulet à la broche a tout à fait la forme d’un perdreau et il faudrait qu’il fût très maigre pour avoir seulement la poitrine d’un de nos bon poulets ordinaires. Malgré son apparence nerveuse, il prend facilement la graisse, et un poulet gras, par suite de la conformation de son estomac, présente toujours un aspect supérieur à celui des autres races. Sa chair est suffisamment fine.» (L’incubation artificielle.)

«La sua qualità principale, dal punto di vista commestibile, è di avere l’addome molto ampio e abbondantemente dotato di carne. Un pollastro allo spiedo ha del tutto la forma di un perniciotto e bisognerebbe che fosse molto magro per avere solo il petto di uno dei nostri buoni polli abituali. Malgrado il suo aspetto nervoso, ingrassa facilmente, e un pollo grasso, a causa della struttura del suo addome, ha sempre un aspetto superiore a quello delle altre razze. La sua carne è sufficientemente delicata.» (L’incubation artificielle)

La poule malaise est une bonne pondeuse, elle couve assez bien, mais il ne faut pas la déranger; elle est bonne mère, mène bien ses petits qui sont un peu longs à s’emplumer et, pour cette raison, ne devront pas éclore avant la fin d’avril, ils craignent l’humidité, comme tous les poussins d’ailleurs, mais, une [162] fois le premier mois passé, ainsi que toutes les grandes races asiatiques, ils sont très rustiques.

La gallina Malese è una buona ovaiola, cova abbastanza bene, ma non bisogna disturbarla; è una buona madre, guida bene i suoi piccoli che sono un po’ tardivi nell’impiumarsi e, per tale motivo, non dovranno schiudere prima della fine di aprile, temono l’umidità, come d’altronde tutti i pulcini, ma, una volta superato il primo mese, come tutte le grandi razze asiatiche, sono molto rustici.

Pour en donner une description plus parfaite, nous allons nous adresser aux grands amateurs de cette race et traduire les points d’après l’{Illustratel} <Illustrated> Book of Poultry, de Louis Wright.

Per fornirne una descrizione più esatta, ci rivolgiamo ai grandi appassionati di questa razza e traduciamo i brani presi dall’Illustrated Book of Poultry di Louis Wright.

Caractères généraux du coq.

Caratteri generali del gallo

Tête. Ensemble morose et cruel avec un peu d’excès de peau.
Bec lourd, fort et crochu.
Crête ressemblant à la moitié d’une fraise ou d’une noix, assez petite, ferme et non penchée, bien placée en avant.
Oreillons et barbillons épais, mais rudimentaires.
Face et gorge dénuées de plumes, arcade sourcilière, lourde et proéminente, ajoutant encore à l’expression méchante.
Cou long, très peu courbé et porté très droit.
Camail très court et peu fourni.
Lancettes courtes, peu fournies comme le camail.
Corps assez long et mince, large aux épaules et diminuant peu à peu vers la queue. Dos long, oblique, et d’un contour un peu convexe. Croupe étroite et fort ravalée. Poitrine dure et fort remplie, l’os de la poitrine très profond et proéminent.
Ailes osseuses, très proéminentes aux épaules et assez longues.
Cuisses longues, dures, à plumes très courtes, laissant le jarret nu.
Pilons très longs et osseux, sans vestiges de plumes et régulièrement couverts d’écailles.
Doigts longs et droits, mais pas très gros, avec le talon très large et fort, le doigt opposé plat et touchant partout à terre.
Queue de longueur modérée, fermée et un peu pendante.
Faucilles belles, très brillantes et peu courbées.
Taille à l’origine était très forte, devient plus modérée de nos jours, le poids variant de 6 à 9 livres.
Ensemble long, mince, grand avec un plumage extraordinairement dur et lustré. Port très élevé, relevé en avant et descendu en arrière.

Testa. Aspetto cupo e crudele con un po’ di pelle in eccesso.
Becco pesante, robusto e adunco.
Cresta simile alla metà di una fragola o di una noce, abbastanza piccola, rigida e non pendente, posta molto in avanti.
Orecchioni e bargigli spessi, ma rudimentali.
Faccia e gola senza piume, arcata sopraciliare pesante e sporgente, che accresce ulteriormente l’espressione cattiva.
Collo lungo, assai poco ricurvo e tenuto molto diritto.
Mantellina molto corta e poco abbondante.
Lanceolate brevi, poco abbondanti come la mantellina.
Corpo abbastanza lungo e sottile, largo sulle spalle e in riduzione progressiva verso la coda. Dorso lungo, obliquo, dal contorno un po’ convesso. Schiena stretta e molto abbassata. Petto sodo ed esuberante, l’osso del petto molto profondo e sporgente.
Ali ossute, molto sporgenti alle spalle e abbastanza lunghe.
Cosce lunghe, sode, con piume molto corte, che lasciano nudo il garretto.
Tarsometatarsi molto lunghi e ossuti, senza ombra di piume e regolarmente ricoperti di squame.
Dita lunghe e diritte, ma non troppo grosse, col tallone molto largo e robusto, il dito posteriore è piatto e appoggia tutto a terra.
Coda di lunghezza moderata, chiusa e un po’ pendente.
Falciformi belle, molto lucide e poco ricurve.
Taglia in origine era molto robusta, ai giorni nostri è più modesta col peso che oscilla da 6 a 9 libbre.
Insieme lungo, sottile, alto con un piumaggio straordinariamente duro e lucente. Portamento molto diritto, rialzato sul davanti e in discesa posteriormente.

Caractères généraux de la poule.

Caratteri generali della gallina

Présente tous les caractères principaux du coq, moins la queue qui n’est pas portée aussi basse, mais légèrement au-dessus de la ligne horizontale, jouant librement comme si elle était articulée à son point d’insertion.

Presenta tutte le caratteristiche principali del gallo, tranne la coda che non è tenuta tanto abbassata, ma lievemente sopra la linea orizzontale, e che si muove liberamente come se fosse articolata sul suo punto d’inserzione.

Taille généralement un peu au-dessous de la moyenne.
Ensemble et port ressemblant au coq.

Taglia generalmente un po’ inferiore alla media.
Insieme e portamento simili a quelli del gallo.

La race comporte cinq variétés.

La razza comporta 5 varietà.

[164] Variété dorée (Black-red Malay).

Varietà dorata (Malese rossonera)

Chez les deuz sexes:

In entrambi i sessi:

Bec jaune ou jaune rayé de noir corne.
Crête et face d’un rouge brillant, quelquefois d’une teinte foncée.
Oreillons, barbillons et gorge, même nuance que la crête.
Œil perlé jaune ou blanc, ordinairement perlé à fond jaune.
Pilon jaune brillant.

Becco giallo o giallo rigato di nero corno.
Cresta e faccia color rosso brillante, talvolta con sfumatura scura.
Orecchioni, bargigli e gola, stesso colore della cresta.
Occhio giallo perla o bianco, di norma perla a sfondo giallo.
Tarsometatarso giallo brillante.

Couleur spéciale au coq.

Colore particolare del gallo

Poitrine et abdomen noir brillant.
Camail, lancettes, manteau rouge foncé brillant, variant jusqu’au marron rougeâtre.
Ailes traversées par une barre noir brillant, les plumes secondaires sont rougeâtres ou bai rouge, plumes du vol ordinairement noires sur les barbes intérieures et bai ou rouge, ou avec une étroite bordure de l’une ou de l’autre de ces couleurs sur les barbes extérieures.
Queue noire, à reflets verts.

Petto e addome nero brillante.
Mantellina, lanceolate, mantello rosso scuro brillante, variante fino al marrone rossastro.
Ali attraversate da una riga nero brillante, le piume secondarie sono rossastre o rosso baio, piume del volo solitamente nere sulle barbe anteriori e baio o rosso, o con un sottile bordo dell’uno o dell’altro di questi colori sulle barbe esterne.
Coda nera, con riflessi verdi.

L’ensemble ressemble à un coq de combat doré foncé.

L’insieme assomiglia a un gallo da combattimento dorato scuro.

Couleur spéciale à la poule.

Colore particolare della gallina

Il n’existe pas de standard absolu.

Non esiste uno standard assoluto.

La poule est ordinairement d’une teinte assez uniforme, de rouge brun ou de couleur cannelle, quelquefois plus foncée et de temps en temps marquée comme le plumage des perdrix.

La gallina ha di solito un colore abbastanza uniforme, marrone rosso o color cannella, talvolta più scuro e di tanto in tanto marchiato come il piumaggio delle pernici.

Ce dernier plumage est préféré, parce qu’il se rapproche davantage du type doré.

Quest’ultimo piumaggio è preferito, perché si avvicina maggiormente al tipo dorato.

Le camail est plus foncé, généralement d’un brun pourpre foncé et intense, ou brun strié de noir.

La mantellina è più scura, generalmente bruno porpora scuro e intenso, o marrone striato di nero.

Variété brun rouge (Brown-red Malay).

Varietà marrone rosso (Malese rossomarrone)

coq

gallo

Crête, face, pilons comme chez les dorés.
Camail et lancettes brunes.
Dos et épaules marron.
{Pastron}<Plastron> plumes noires bordées de brun.

Cresta, faccia, tarsometatarsi come nei dorati.
Mantellina e lanceolate brune.
Dorso e spalle marrone.
Pettorina di piume nere bordate di marrone.

Le restant du plumage est noir.

Il restante piumaggio è nero.

Ensemble du plumage ressemblant assez bien au type combattant brun rouge ou à poitrine gingembre.

L’insieme del piumaggio assomiglia abbastanza bene al tipo combattente bruno rossiccio o dal petto color zenzero.

[165] poule

gallina

Camail noir avec un liséré doré et le reste du corps brun marron foncé.

Mantellina nera con un bordino dorato e il rimanente corpo marrone scuro.

Variété Pile (Pile Malay).

Varietà Pile (Malese pile)

coq

gallo

Camail et lancettes rouges ou brun rougeâtre.
Épaules brun rougeâtre.
Plumes secondaires baies, la barre de l’aile blanche, à peine touchée de brun.
{Pastron}<Plastron> blanc ou légèrement marbré.
Queue blanche ressemblant en tout au combattant pile.

Mantellina e lanceolate rosse o marrone rossastro.
Spalle bruno rossastro.
Piume secondarie baie, con la barra dell’ala bianca, appena lambita dal marrone.
Pettorina bianca o lievemente chiazzata.
Coda bianca somigliante in tutto al combattente pile.

poule

gallina

La poule est blanche, marbrée de brun rougeâtre ressemblant le plus possible au standard du combattant.

La gallina è bianca, chiazzata bruno rossastro somigliante il più possibile allo standard del combattente.

Variété blanche (Withe Malay).

Varietà bianca (Malese bianco)

Plumage, entièrement blanc, ne nécessite pas de description.

Piumaggio completamente bianco, non richiede descrizione.

Chez les malais pile et blancs, seuls, une teinte verdâtre sur le jaune des pattes est admissible, mais peut être objectionnable.

Solo nei Malesi pile e bianchi è tollerabile una sfumatura verdastra sul giallo delle zampe, ma può essere discutibile.

Variété noire (Black Malay).

Varietà nera (Malese nero)

Comme la blanche ne nécessite pas de description.

Come la bianca non richiede descrizione.

Nous reproduisons, toujours d’après le même auteur, le pointage des défauts tel qu’il se pratique en Angleterre.

Riproduciamo, sempre secondo lo stesso autore, il punteggio dei difetti come viene fatto in Inghilterra.

La perfection est représentée par un oiseau parfait comme forme, taille, couleur, tête et crête avec les caractères particuliers au malais, brillant et dureté du plumage en parfaite santé et condition. Comptons 100 points.

La perfezione è rappresentata da un uccello perfetto in taglia, colore, testa e cresta, coi caratteri particolari del Malese, brillantezza e durezza del piumaggio in perfetta salute e condizione. Vale 100 punti.

Défauts à déduire.

Difetti a scalare.

Mauvaises tête et crête 12
Plumage allongé, lâche ou doux 20
Manque d’épaule 15
Queue en éventail ou trop droite 10
Couleur ou marques défectueuses 15
Teinte verdâtre sur la patte des oiseaux pâles 5
Manque de taille 20 *
Manque d’ensemble 15
Manque de condition 15

Testa e cresta brutte 12
Piumaggio lungo, lasso o morbido 20
Assenza di spalla 15
Coda a ventaglio o troppo diritta 10
Colore o segni difettosi 15
Tinta verdastra sulla zampa degli uccelli pallidi 5
Taglia insufficiente 20 *
Carenza d’insieme 15
Condizione carente 15

* La taille des malais doit être jugée principalement d’après la hauteur. Il sera assez correct d’admettre pour un coq idéal 30 pouces de hauteur (76 centimètres) et de déduire à peu près 3 point par 5 centimètres qui manquent. Tous les malais de l’époque actuelle devront perdre plus ou moins de points sous ce rapport.

* La taglia dei Malesi deve essere principalmente stabilita in base all’altezza. Sarà abbastanza corretto accettare per un gallo ideale 30 pollici di altezza (76 cm) e scalare all’incirca 3 punti ogni 5 cm mancanti. Tutti i Malesi dell’epoca attuale dovranno perdere, sotto questo aspetto, più o meno punti.

[166] Disqualifications: Crête simple, joints pliés ou autres défauts corporels. Pattes emplumées ou autres que jaunes, ou jaunes verdâtres chez les blancs et le pile.

Squalifiche: Cresta semplice, articolazioni ripiegate o altri difetti corporei. Zampe impiumate o diverse dal giallo, o giallo verdastre nei bianchi e nei pile.

Il existe aussi des malais nains dont le livre de M. Louis Wright ne fait pas mention. Les variétés et les caractères sont les mêmes que dans la grande race; c’est la petite taille qui en fait principalement la valeur. Cette fabrication prouve une fois de plus à quels résultats on peut arriver par une sélection et des soins particuliers.

Ci sono anche dei Malesi nani dei quali il libro del signor Louis Wright non fa menzione. Le varietà e i caratteri sono gli stessi come nella grande razza; è la taglia piccola che ne determina principalmente il valore. Questa realizzazione prova una volta di più a quali risultati è possibile arrivare con una selezione e con delle attenzioni speciali.

RACE DE SONNERAT

RAZZA SONNERAT

Les espèces sauvages asiatiques et océaniennes présentent un assez grand intérêt en raison de ce qu’on les suppose être la souche de nos races domestiques actuelles; c’est donc plutôt à titre de curiosité que nous les ferons entrer comme complément de ce chapitre, car au point de vue du produit, elles n’ont pas d’intérêt pour l’éleveur et pour l’amateur.

Le specie selvatiche asiatiche e oceaniche suscitano un certo grande interesse in quanto si suppone che siano la sorgente delle nostre attuali razze domestiche; è quindi piuttosto a titolo di curiosità che le introdurremo come complemento di questo capitolo, perché dal punto di vista dell’utilità non presentano alcun interesse per l’allevatore e per l’appassionato.

La race de Sonnerat est une fort jolie petite race habitant particulièrement l’Inde du Sud. Elle s’acclimate très facilement, et les oiseaux lâchés en liberté, deviennent assez familiers pour venir manger dans la main des personnes qui les élèvent.

La razza Sonnerat è una piccola razza molto bella che vive particolarmente nel Sud dell’India. Si acclimata molto facilmente, e gli uccelli lasciati in libertà diventano abbastanza familiari, tanto da venire a prendere il cibo nella mano delle persone che li allevano.

Voici comment la décrit M. Magaud d’Aubusson dans le Bulletin de la Société d’Acclimatation d’octobre 1887:

Ecco come la descrive il signor Magaud d’Aubusson nel Bulletin de la Société d’Acclimatation dell’ottobre 1887:

«Le mâle a le sommet de la tête couvert de plumes courtes, noires, à tiges blanches, s’élargissant à l’extrémité en forme de spatule; les plumes du camail ou scapulaires longues, étroites, à extrémité arrondie, à tige grosse, déprimée, marquée d’une raie blanche très luisante, recouvrant la partie supérieure dans toute son étendue; la tige s’élargissant en forme de disque corné blanc, puis s’amincissant pour former, à l’extrémité, un second épanouissement d’un jaune roux vif, les barbes d’un brun noirâtre; les parties supérieure d’un brun noirâtre, les plumes bordées de gris à tiges blanches; les couvertures des ailes à tiges aplaties et dépourvues de barbes, terminées en lancettes, et formant une plaque luisante d’un marron très vif; les rémiges primaires et secondaires d’un noir brunâtre; les plumes des parties inférieures du dos ou lancettes grises à tiges et à bordures plus claires, les plus externes rouges à tiges et à bordures jaunes; les faucilles très longues d’un vert foncé à reflets métalliques violets et pourprés, les rectrices d’un noir vert lustré, les deux médianes à reflets violacés et pourprés, se recourbant en faux aux extrémités, après avoir été recouvertes par les faucilles; la poitrine noire à reflets verdâtres, les plumes à tiges blanches et à bordures d’un blanc grisâtre; les flancs noirâtres, rayés de jaune et de brun rouge, l’abdomen d’un gris noirâtre; la crête simple, droite, irrégulièrement et légèrement dentelée, d’un rouge vermillon; les barbillons rouges et pointus; les joues nues, recouvertes d’une peau fine d’un rouge vermillon, les oreillons [167] formant avec les joues une seule plaque rouge; l’iris brun clair; le bec couleur de corne; les tarses couleur de chair.

«Il maschio ha il vertice della testa coperto di piume brevi, nere, col rachide bianco, che all’estremità si allargano a forma di spatola; le piume della mantellina, o scapolari, lunghe, strette, con l’estremità arrotondata, col rachide grosso, depresso, segnato da una riga bianca molto lucente, che ricopre la parte superiore in tutta la sua estensione; il rachide si allarga a forma di disco corneo bianco, successivamente si riduce per formare, all’estremità, una seconda espansione di color giallo rosso vivace, con le barbe color bruno nerastro; le parti superiori sono color bruno nerastro con le piume bordate di grigio e coi rachidi bianchi; le copritrici delle ali hanno rachidi piatti e sprovvisti di barbe, che terminano in lanceolate, e formano una placca luccicante color marrone molto acceso; le remiganti primarie e secondarie sono di color nero brunastro; le piume delle parti inferiori del dorso o lanceolate color grigio con rachidi e bordi più chiari, le più esterne rosse con rachidi e bordi gialli; le falciformi molto lunghe color verde scuro con riflessi metallici violetti e purpurei, le timoniere color nero verde lucido, le due mediane con riflessi violacei e purpurei, che si incurvano a falce alle estremità, dopo essere state coperte dalle falciformi; il petto è nero con riflessi verdastri, con piume dai rachidi bianchi e a bordi bianco grigiastro; i fianchi nerastri, rigati di giallo e di marrone rossiccio, l’addome color grigio nerastro; la cresta semplice, diritta, lievemente e irregolarmente dentellata, color rosso vermiglio; i bargigli rossi e a punta; le guance nude, coperte di pelle sottile color rosso vermiglio, gli orecchioni che formano con le guance una sola placca rossa; l’iride marrone chiaro; il becco color corno; i tarsi color carne.

«La femelle n’a ni crête ni barbillon; ses joues sont emplumées. Elle a le sommet de la tête et le cou d’un brun clair; le reste des parties supérieures d’un brun roux, tacheté de noir, les plumes à tiges blanches; la poitrine et les flancs blanchâtres ainsi que l’abdomen; la queue d’un brun foncé tacheté de brun roux; le bec jaunâtre; la taille d’un tiers plus petite que celle du mâle.

«La femmina è priva di cresta e bargigli; le sue guance sono impiumate. Ha la sommità della testa e il collo color marrone chiaro; il rimanente delle parti superiori color marrone rossastro, chiazzato di nero, con i rachidi delle piume bianchi; il petto e i fianchi sono biancastri come l’addome; la coda color marrone scuro macchiato di bruno rossiccio; il becco giallastro; la taglia di 1/3 inferiore a quella del maschio.

«Cet oiseau, dit Darwin, a été regardé longtemps comme la souche de nos races domestiques, preuve qu’il s’en rapproche beaucoup par sa conformation générale; mais ses plumes sétiformes consistent en lames cornées très particulières, transversalement barrées de trois couleurs, caractère qui, à ma connaissance, n’a été observé chez aucune race domestique.* Cette espèce diffère aussi beaucoup de nos races communes par la fine dentelure de sa crête, et par l’absence de plumes sétiformes sur les reins. Sa voix est toute différente. Elle se croise aisément avec la poule domestique dans l’Inde; M. Blyth** a obtenu une centaine de poussins métis, mais fort délicats, et qui périrent presque tous jeunes. Ceux que l’on put élever demeurèrent entièrement stériles, tant entre eux qu’avec l’un et l’autre des parents. Quelques métis, ayant la même origine, élevés au Jardin zoologique, se sont cependant montrés moins inféconds. M. Dixon m’informe que, d’après quelques recherches sur ce sujet faites par lui, avec le concours de M. Yarrell, il a pu, sur une cinquantaine d’œufs, obtenir cinq ou six poulets. Quelques-uns de ces métis, recroisés avec un de leurs parents un Bantam, ont donné quelques poulets extrêmement délicats les plumes à tiges; la poitrine et les flancs blanchâtres ainsi que l’abdomen; la queue d’un brun foncé, tachetée de brun roux; le bec jaunâtre; la taille, d’un tiers plus petite que celle du mâle.

«Questo uccello, dice Darwin, è stato considerato a lungo come l’origine delle nostre razze domestiche, per il fatto che si avvicina molto a loro nella sua conformazione generale; ma le sue piume simili alla seta consistono in lamine cornee molto particolari, attraversate trasversalmente da barre di 3 colori, caratteristica che, per quanto ne so, non è stata osservata in alcuna razza domestica.* Questa specie differisce pure molto dalle nostre razze comuni per la sottile dentellatura della cresta, e per la mancanza di piume setose sui lombi. La sua voce è completamente diversa. In India si incrocia facilmente con la gallina domestica; il signor Blyth** ha ottenuto un centinaio di pulcini meticci, ma molto delicati, e che morirono quasi tutti giovani. Quelli che fu possibile allevare vissero del tutto sterili, sia tra di loro che con l’uno o l’altro dei genitori. Alcuni meticci, che avevano la stessa origine, allevati al Giardino zoologico, si sono tuttavia dimostrati meno infecondi. Il signor Dixon mi informa che, dopo alcune ricerche da lui fatte a tale proposito, col concorso del signor Yarrell, ha potuto, su una cinquantina di uova, ottenere 5 o 6 pulcini. Alcuni di questi meticci, nuovamente incrociati con uno dei loro genitori, un Bantam, hanno prodotto alcuni pulcini estremamente delicati con le piume a stilo; il petto e i fianchi biancastri come pure l’addome; la coda color marrone scuro, chiazzata di bruno rossiccio; il becco giallastro; la taglia più piccola di 1/3 rispetto a quella del maschio.

* J’ai examiné les plumes de quelques métis d’un mâle G. Sonneratii et d’une poule rouge élevée au Jardin zoologique, qui possédaient tous les caractères de celle des G. Sonneratii, les lames cornées étaient seulement plus petites. (Note de Darwin.)

* Ho esaminato le piume di alcuni meticci di un maschio Gallus Sonneratii e di una gallina rossa allevata nel Giardino zoologico, che avevano tutti i caratteri di quelle dei Gallus Sonneratii, le lame cornee erano soltanto più piccole. (Nota di Darwin).

** Lettre de M. Blyth sur les oiseaux de basse-cour dans l’Inde, dans Gardener’s Chronicle, 1851, p. 619. (Note de Darwin.)

** Lettera del signor Blyth sugli uccelli di cortile in India, nel Gardener’s Chronicle, 1851, pag. 619. (Nota di Darwin.)

«D’après plusieurs observations, le coq de Sonnerat offrirait à différentes hauteurs des Ghattes, deux variétés bien marquées.

«Dopo molteplici osservazioni, il gallo Sonnerat, a diverse altitudini dei monti Ghattes dell’Indostan, presenterebbe due varietà ben distinte.

«Selon Jerdon, on rencontrerait aussi, à l’état sauvage, des hybrides de cette espèce avec le coq de Bankiva.

«Secondo Jerdon, si osserverebbero anche, allo stato selvatico, degli ibridi di questa specie col gallo Bankiva.

«Le chant du coq de Sonnerat est très singulier, interrompu et saccadé, et diffère entièrement de celui du coq de Bankiva; domestique.»

«Il canto del gallo Sonnerat è del tutto singolare, interrotto e a scatti, e differisce completamente da quello del gallo Bankiva; domestico.»

Malgré l’autorité de Darwin, nous croyons que la période d’acclimatement du G. Sonneratii n’était pas suffisante pour donner des résultats bien probants. Un éleveur anglais M. Douglas a obtenu des métis, provenant du croisement de coq de Bankiva avec Bantam, qui avaient, pour la plupart, perdu les plaques cartilagineuses qui sont pour Darwin une des preuves que nos espèces domestiques ne descendent point de la race de Sonnerat.

Nonostante l’autorità di Darwin, noi crediamo che il periodo di acclimatamento del gallo Sonnerat non fosse sufficiente a dare dei risultati assai probanti. Un allevatore inglese, il signor Douglas, ha ottenuto dei meticci provenienti da un incrocio tra gallo Bankiva e femmina Bantam, che per la maggior parte avevano perso le placche cartilaginee che per Darwin sono una delle prove che le nostre specie domestiche non discendono affatto dalla razza Sonnerat.

[168] En captivité la femelle pond vers juillet une douzaine d’œufs de couleur crème rosée, elle couve bien et soigne assidûment ses poussins.

In cattività la femmina verso luglio depone una dozzina di uova color crema rosato, cova bene e cura con assiduità i suoi pulcini.

RACE DE LAFAYETTE

RAZZA LAFAYETTE

C’est dans l’île de Ceylan que se tient cette race et plus habituellement dans les provinces du Nord et du Nord-Ouest.

È nell’isola di Ceylon che si trova questa razza, e più comunemente nelle provincie del Nord e del Nordovest.

Layard prétend que les coqs se croisent assez fréquemment avec les poules domestiques des villages isolés, ils sont pourtant de nature très méfiante et se tiennent presque constamment dans les fourrés dont ils ne sortent que le matin et le soir pour chercher leur nourriture. Si deux coqs se rencontrent ils se battent avec acharnement, souvent jusqu’à la mort de l’un des combattants.

Layard asserisce che i galli si incrociano abbastanza frequentemente con le galline domestiche dei villaggi isolati, essi sono perciò di natura molto diffidente e stanno quasi sempre nelle fratte da cui escono solo al mattino e alla sera per cercare il cibo. Se due galli si incontrano si azzuffano accanitamente, sovente fino alla morte di uno dei combattenti.

Les femelles demeurent généralement réunies dans les fourrés n’accompagnant point les coqs dans ses excursions alimentaires, elle pondent de six à douze œufs de couleur crème, finement tachetés de petits points d’un rouge brun.

Le femmine rimangono generalmente riunite nelle fratte e non accompagnano i galli nelle escursioni alimentari, depongono da 6 a 12 uova color crema, finemente macchiate da piccoli punti color rosso bruno.

Le coq a pour principaux caractères:

Il gallo ha per caratteri principali:

Tête moyenne couverte de plumes rouge orange.
Bec court, de couleur corne.
Œil bien dégagé.
Iris jaune orangé.
Pupille noire.
Crête de hauteur moyenne simple et droite.
Barbillons et oreillons rouges.
Joues nues et rouges.
Corps allongé, bien conformé, ailes longues serrées contre le corps.
Pattes fines de couleur chair.
Queue bien fournie, horizontale.
Faucilles très longues, retombantes, noires à reflets métalliques violacés.
Rectrices brun noir.
Camail très fourni, jaune d’or rayé de noir à reflets pourpres.
Plastron rouge brillant, rayé de marron foncé.
Abdomen noir.
Tectrices rouge acajou, mélangé de noir et de brun rougeâtre.
{Remiges} <Rémiges> secondaires
, noires à reflets bleus.
{Remiges} <Rémiges> primaires, noir brun.

Testa media coperta di piume rosso arancio.
Becco corto, color corno.
Occhio molto aperto.
Iride giallo arancio.
Pupilla nera.
Cresta di media altezza semplice e diritta.
Bargigli e orecchioni rossi.
Guance nude e rosse.
Corpo allungato, ben conformato, ali lunghe aderenti al corpo.
Zampe sottili di colore chiaro.
Coda molto ricca, orizzontale.
Falciformi molto lunghe, ricadenti, nere con riflessi metallici violacei.
Timoniere marrone nerastro.
Mantellina molto ricca, giallo oro rigata di nero con riflessi porpora.
Pettorina rosso brillante, rigata di marrone scuro.
Addome nero.
Copritrici rosso mogano, mescolato a nero e castano rossastro.
Remiganti secondarie, nere con riflessi blu.
Remiganti primarie, nero bruno.

La femelle a la tête et le cou d’un brun roussâtre, striés de noir; les parties supérieures du corps d’un brun jaunâtre, finement vermiculées de noir; la poitrine d’un brun blanchâtre, rayée longitudinalement de larges bandes brunes; la [169] queue d’un brun rougeâtre tachetée de noir; le bec d’un brun foncé; les tarses couleur de chair.

La femmina ha la testa e il collo color marrone rossastro, striati di nero, le parti superiori del corpo color bruno giallastro, finemente vermicolate di nero; il petto color marrone biancastro, rigato longitudinalmente da larghe bande marrone; la coda color bruno rossastro chiazzata di nero; il becco marrone scuro; i tarsi color carne.

RACE DE BANKIVA

RAZZA BANKIVA

C’est surtout à cette race que les naturalistes font remonter la souche de nos races domestiques, ainsi que nous le verrons un peu plus loin Darwin, partageait cette opinion, elle a en effet assez de rapports avec nos petites races de combat, mais cependant faire descendre les gros Crèvecœur, La Flèche et Dorking du coq Bankiva, nous paraît un peu excessif.

È sopratutto a questa razza che i naturalisti fanno risalire la sorgente delle nostre razze domestiche, come vedremo più avanti anche Darwin condivideva tale opinione, ed essa ha effettivamente abbastanza relazioni con le nostre piccole razze combattenti, ma tuttavia far discendere i grossi Crèvecœur, La Flèche e Dorking dal gallo Bankiva, ci sembra un po’ eccessivo.

La race est petite, moins brillante d’aspect que les autres espèces sauvages, mais fort jolie néanmoins. Comme plumage le coq rappelle un peu nos brillants coqs de ferme mais il porte la queue à peu près horizontale.

La razza è piccola, di aspetto meno brillante delle altre specie selvatiche, ma tuttavia molto bella. Come piumaggio il gallo richiama un poco i nostri brillanti galli di fattoria ma tiene la coda quasi orizzontale.

Caractères généraux du Coq.

Caratteri generali del Gallo

Tête moyenne, couverte au sommet de plumes d’un jaune doré brillant, tournant au rouge vers l’occiput.
Crête simple, droite, irrégulièrement dentelée, recouvrant la base du bec, dépassant l’arrière de la tête et d’un beau rouge vermillon.
Bec assez fort et recourbé.
Couleur du bec, corne foncée.
Œil bien dégagé.
Iris large, rouge orange.
Pupille noire.
Barbillons arrondis de même couleur que la crête.
Oreillons ronds, bien marqués, blanc nacré.
Joues nues et rouges.
Cou assez allongé.
Corps allongé, haut sur pattes, ailes longues, collées au corps.
Tarses longs, noir ardoisé, éperon très développé.
Doigts, au nombre de quatre de même couleur que les tarses.
Queue peu fournie.
Taille petite, le poids des coqs de l’espèce sauvage varie entre 900 et 1500 grammes.
Plastron et abdomen noirs à reflets métalliques verts.
Camail très abondant, allant jusque sur les épaules, plumes d’un brun foncé au milieu bordées de jaune doré passant au rouge vers les extrémités.
Manteau plumes d’un brun pourpre sur les côtés, d’un rouge éclatant au milieu, avec bordures d’un brun jaune.
Lancettes longues, très retombantes, de même couleur que le camail.
Rectrices noires, avec des reflets verts sur les barbes des plumes.
[170] Faucilles très longues, portées horizontalement, d’un vert métallique.
Rémiges secondaires brun foncé à reflets vert doré.
Rémiges primaires brunes.
Port altier, démarche vive, un peu précipitée, quand il court, son allure rappelle beaucoup plus celle des faisans que celle de nos coqs de ferme.

Testa media, coperta nella parte superiore da piume giallo dorato brillante, viranti al rosso verso l’occipite.
Cresta semplice, dritta, irregolarmente dentellata, che ricopre la base del becco, che supera il limite posteriore della testa e di un bel rosso vermiglio.
Becco abbastanza robusto e adunco.
Colore del becco, corno scuro.
Occhio molto aperto.
Iride larga, rosso arancio.
Pupilla nera.
Bargigli arrotondati dello stesso colore della cresta.
Orecchioni rotondi, ben stagliati, bianco madreperla.
Guance nude e rosse.
Collo abbastanza lungo.
Corpo allungato, alto sulle zampe, ali lunghe, aderenti al corpo.
Tarsi lunghi, nero ardesia, sperone molto sviluppato.
Dita, in numero di 4 dello stesso colore dei tarsi.
Coda poco abbondante.
Taglia piccola, il peso dei galli della specie selvatica oscilla tra 900 e 1.500 g.
Pettorina e addome neri con riflessi metallici verdi.
Mantellina molto folta, che si estende fin sulle spalle, piume color marrone scuro al centro, bordate di giallo dorato che vira al rosso verso le estremità.
Mantello di piume color marrone porpora ai lati, rosso sgargiante nel centro, coi bordi color marrone giallastro.
Lanceolate lunghe, molto ricadenti, dello stesso colore della mantellina.
Timoniere nere, con riflessi verdi sulle barbe delle piume.
Falciformi molto lunghe, tenute orizzontalmente, color verde metallico.
Remiganti secondarie color marrone scuro con riflessi verde dorato.
Remiganti primarie marrone.
Portamento altero, camminata vivace, un po’ precipitosa, quando corre la sua andatura richiama molto di più quella dei fagiani che quella dei nostri galli di fattoria.

Chez la femelle, écrit M. Magaud d’Aubusson,* la queue est dirigée plus horizontalement que chez le mâle; les plumes du cou noires bordées de blanc jaunâtre; celles du manteau tachetés de brun noir; celles du ventre isabelle; les rémiges et les rectrices d’un brun noir; la crête et les appendices rostraux ne sont qu’indiqués.

Nella femmina, scrive il signor Magaud d’Aubusson,* la coda è diretta più orizzontalmente che nel maschio; le piume del collo sono nere bordate di bianco giallastro, quelle del mantello chiazzate di marrone nero; quelle del ventre sono color isabella, le remiganti e le timoniere sono bruno nerastre; la cresta e le appendici del becco sono solo accennate.

* Op. cit., p. 623 et 624.

«Cet oiseau varie beaucoup à l’état sauvage. D’après Blyth, les individus de l’Himalaya ont le plumage plus pâle que celui des coqs qui proviennent des autres parties de l’Inde et ceux de la péninsule Malaise et de Java ont des couleurs plus éclatantes que les Indiens. Les coqs malais ont généralement les oreillons rouges, tandis qu’ils sont blancs chez les sujets indiens. Les pattes sont d’un bleu plombé chez ces derniers, elles sont plutôt jaunâtres dans les exemplaires malais et javanais. Les Poules malaises ont la poitrine et le cou plus rouges que les indiennes. D’après Temminck, les échantillons de Timor sont, comme race locale, différents de ceux de Java.»

«Questo uccello varia molto allo stato selvatico. Secondo Blyth, gli individui dell’Himalaya hanno il piumaggio più pallido di quello dei galli provenienti dalle altre parti dell’India, e quelli della Penisola Malese e di Giava hanno colori più smaglianti degli Indiani. I galli Malesi hanno in generale gli orecchioni rossi, mentre nei soggetti Indiani sono bianchi. Le zampe sono color azzurro piombo in questi ultimi, sono piuttosto giallastre negli esemplari Malesi e Giavanesi. Le galline Malesi hanno il petto e il collo più rossi di quelle Indiane. Secondo Temmink, gli esemplari di Timor sono, come razza locale, diversi da quelli di Giava.»

Dans son ouvrage sur la Variation des animaux et des plantes sous l’action de la domestication, pages 250 et suivantes, Darwin écrit encore au sujet de cette race des choses fort intéressantes:

Nel suo lavoro sulla Variazione degli animali e delle piante sotto l’effetto della domesticazione, pagine 250 e successive, Darwin a proposito di questa razza scrive ancora notizie molto interessanti:

«Le capitaine Hutton, connu par ses recherches sur l’histoire naturelle de l’Inde, a observé plusieurs croisements de l’espèce sauvage avec Bantam chinois; ces métis reproduisaient librement avec les Bantams, mais on n’a pas essayé de les croiser {interse} <inter se>. Le même observateur s’est procuré des œufs de G. Bankiva, et en a élevé les poulets, qui d’abord très sauvages, s’étaient ensuite complètement apprivoisés.

«Il capitano Hutton, noto per le sue ricerche sulla storia naturale dell’India, ha osservato molti incroci della specie selvatica col Bantam cinese; questi meticci si riproducevano liberamente coi Bantam, ma non si è provato a incrociarli tra di loro. Lo stesso osservatore si è procurato delle uova di Gallus Bankiva, e ne ha allevato i pulcini, che in un primo tempo molto selvatici, si erano poi completamente addomesticati.

«Cette espèce est, de tous les Coqs sauvages, celle qui par la coloration du plumage, la conformation générale et surtout la voix, se rapproche le plus du Coq de nos fermes. Aussi, si l’on ajoute à ces caractères la fertilité des croisements, la facilité de l’apprivoisement et les variations de l’espèce à l’état sauvage, est-on porté à la considérer comme la souche primitive de nos races domestiques, ou, tout au moins, comme l’ancêtre de la forme la plus typique de ces races, le Coq de combat.

«Questa specie è, tra tutti i galli selvatici, quella che per il colore del piumaggio, la forma generale e sopratutto la voce, si avvicina di più al gallo delle nostre fattorie. E così, se si aggiunge a questi caratteri la fertilità degli incroci, la facilità di addomesticamento e le variazioni della specie allo stato selvatico, si è portati a considerarla come capostipite delle nostre razze domestiche, o, perlomeno, come l’antenato della forma più tipica di queste razze, il Gallo combattente.

«Mais même en admettant que le G. Bankiva soit l’origine de nos races de combat, on peut encore se demander si les autres races ne peuvent pas descendre de quelques autres espèces sauvages qui existent encore quelque part inconnues, ou se sont éteintes. Cette extinction de plusieurs espèces est une hypothèse improbable, si nous considérons que les quatre espèces connues ne se sont pas éteintes dans les régions si anciennement et si fortement peuplées de l’Orient.

«Ma anche ammettendo che il Gallus. Bankiva sia l’origine delle nostre razze combattenti, è possibile inoltre chiedersi se le altre razze non possano discendere da alcune altre specie selvatiche che, sconosciute, ci sono ancora da qualche parte, o che si sono estinte. Questa estinzione di molte specie è un’ipotesi improbabile, se consideriamo che le 4 specie note non si sono estinte nelle regioni così anticamente e abbondantemente popolate dell’Oriente.

[171] <«>Ce n’est pas, comme le font les éleveurs, dans le monde entier que nous devons chercher à découvrir de nouvelles, ou à retrouver d’anciennes espèces de Gallus; car, ainsi que le fait remarquer M. Blyth, les grands Gallinacés ont généralement une distribution restreinte.

«Come ritengono gli allevatori non è nel mondo intero che noi dobbiamo cercare di scoprire nuove specie di Gallus o ritrovarne delle antiche; perché, come fa notare il signor Blyth, i grandi gallinacei hanno di solito una limitata diffusione.

<«>Comme patrie d’espèces inconnues du genre, l’Australie et ses îles sont hors de question. Il serait encore aussi peu probable de trouver des Gallus dans l’Amérique du Sud, que de rencontrer des oiseaux-mouches dans l’ancien monde. D’après les caractères qu’offrent les autres Gallinacés africains, il est aussi fort peu probable que le genre Gallus puisse se trouver en Afrique. Il est inutile de chercher dans les parties occidentales de l’Asie, car MM. Blyth et Crawfurd, qui se sont occupés de cette question, doutent que le genre Gallus ait jamais existé à l’état sauvage aussi loin vers l’ouest que la Perse. Il est probable que, bien que les premiers auteurs grecs parlent du Coq comme d’origine persane, il n’y a là qu’une indication de la direction générale de sa ligne d’importation. C’est vers l’Inde, l’Indo-Chine et les parties nord de l’archipel Malais, que nous devons diriger nos recherches pour découvrir des espèces inconnues. Les parties méridionales de la Chine semblent les plus favorables; mais, ainsi que le fait remarquer M. Blyth, on a depuis longtemps importé de Chine bien des peaux, et l’on conserve dans ce pays trop d’oiseaux vivants pour qu’une espèce indigène de Gallus ait pu nous rester inconnue. D’après les passages d’une encyclopédie chinoise, publiée en 1609, mais compilée d’après des documents plus anciens, et dont je dois la traduction à M. Birch, du British-Museum, il résulte que les Coqs sont des oiseaux venus de l’Ouest, et introduits dans l’Est (c’est-à-dire la Chine) sous une dynastie régnant 1400 ans avant Jesus-Christ. Quoi qu’on puisse penser de cette date reculée, nous voyons que les Chinois regardaient autrefois, comme la patrie des Gallinacés domestiques, les régions indiennes et indo-chinoises. C’est donc, d’après ces diverses considérations, vers les parties sud-est de l’Asie, la patrie actuelle du genre, que nous devrions chercher les espèces qui, actuellement inconnues à l’état sauvage, auraient été autrefois domestiquées; mais les ornithologistes les plus expérimentés ne regardent pas cette découverte comme probable.

«Come patria di specie sconosciute del genere, l’Australia e le sue isole sono fuori questione. Sarebbe anche poco probabile trovare dei Gallus nell’America del Sud, quanto incontrare uccelli mosca nel vecchio mondo. In base ai caratteri che offrono gli altri gallinacei africani, è pure molto poco probabile che il genere Gallus possa trovarsi in Africa. è inutile cercare nelle zone occidentali dell’Asia, perché i signori Blyth e Crawfurd, che si sono occupati di questa questione, dubitano che il genere Gallus sia mai vissuto allo stato selvatico tanto lontano verso l’ovest della Persia. è probabile che, nonostante i primi autori greci parlino del gallo come originario della Persia, non esiste alcuna indicazione della direzione generale del suo percorso d’importazione. è verso l’India, l’Indocina e le parti nord dell’arcipelago Malese che dobbiamo indirizzare le nostre ricerche per scoprire specie sconosciute. Le parti meridionali della Cina sembrano le più idonee; ma, come fa notare il signor Blyth, sono stati da molto tempo importati dalla Cina molti pellami, e si conservano in questo paese troppi uccelli viventi perché una specie indigena di Gallus abbia potuto rimanerci sconosciuta. In base ai brani di un’enciclopedia cinese pubblicata nel 1609, ma compilata in base a documenti più antichi, e di cui devo la traduzione al signor Birch del British Museum, risulta che i galli sono uccelli venuti dall’Ovest, e introdotti nell’Est (cioè in Cina) sotto una dinastia che regnava 1.400 anni prima di Cristo. Checché si possa pensare di questa data remota, vediamo che i Cinesi consideravano anticamente, come patria dei Gallinacei domestici, le regioni indiane e indocinesi. Quindi, in seguito a queste varie considerazioni, è verso le parti sudest dell’Asia, patria attuale del genere, che noi dovremmo cercare le specie che, attualmente sconosciute allo stato selvatico, sarebbero state anticamente addomesticate; ma gli ornitologi più competenti non considerano questa scoperta come probabile.

«Finalement, nous n’avons pas pour le Coq une démonstration aussi évidente que pour le Pigeon de la provenance de toutes ses races d’une souche primitive unique. Dans les deux cas, l’argument tiré de la fertilité a quelque valeur: pour les deux il y a même improbabilité que l’homme ait anciennement réussi a domestiquer à fond plusieurs espèces supposées, la plupart de ces espèces supposées devant d’ailleurs être fort anomales, comparées aux formes naturelles dont elles sont voisines, et qui toutes seraient inconnues ou éteintes, tandis que presque pas une des souches primitives d’aucun autre oiseau domestiqué ne s’est perdue. Mais, si nos recherches sur les souches parentes supposées des races du pigeon [172] ont pu être restreintes à l’examen de quelques espèces caractérisées par des habitudes particulières, in n’en est pas de même pour les coqs, rien dans les habitudes ne les distinguant d’une manière marquée des autres gallinacés. Nous avons montré que, dans les pigeons, les oiseaux purs de toutes les races, ainsi que les produits du croisement des races distinctes, ressemblent souvent ou font retour au Bizet sauvage par leur coloration générale et certaines marques caractéristiques. Nous verrons chez les races gallines des faits analogues mais moins prononcés.»

«Finalmente, non abbiamo per il gallo una dimostrazione evidente quanto quella del piccione sulla provenienza di tutte le sue razze da un’unica sorgente primaria. In entrambi i casi, il tema considerato della fertilità ha qualche valore: per i due c’è la stessa improbabilità che l’uomo anticamente sia riuscito ad addomesticare completamente molte delle specie ipotizzate, la maggior parte di queste specie ipotizzate dovevano d’altronde essere molto anomale, paragonate alle forme naturali cui sono prossime, e che tutte sarebbero sconosciute o estinte, mentre quasi neanche una delle sorgenti primitive di ogni altro uccello addomesticato è andata persa. Ma, se le nostre ricerche sulle supposte matrici genitoriali delle razze del piccione hanno potuto essere circoscritte all’esame di qualche specie caratterizzata da particolari abitudini, non è la stessa cosa per i galli, perché nulla nelle abitudini li differenzia in modo significativo dagli altri gallinacei. Noi abbiamo dimostrato che nei piccioni, gli uccelli puri di ogni razza, come anche i prodotti dell’incrocio delle diverse razze, spesso assomigliano o fanno ritorno al Bizet selvatico per la colorazione generale e certi segni caratteristici. Osserveremo nelle razze dei gallinacei fatti analoghi ma meno spiccati.»

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En résumé, comme on le voit, Darwin, lui-même, n’est guère affirmatif en ce qui concerne l’origine de nos races domestiques. Si nous admettons d’ailleurs, comme possible, l’hypothèse du coq de Bankiva comme souche des races de combat, elle nous paraît absurde en ce qui concerne les autres races. En supposant que nos aïeux les Celtes aient amené avec eux de l’Asie centrale des races de volailles, comment peut-on croire que c’est une des plus petites et une des moins productives qu’ils auraient choisie? Pourquoi ne serait-ce plutôt les grands Malais ou même des Langshans ou belles races voisines habitant les contrées asiatiques berceau primitif des Celtes{.}<?>

Riassumendo, come si vede, anche Darwin non è affatto affermativo su ciò che concerne l’origine delle nostre razze domestiche. Se del resto accettiamo come possibile l’ipotesi del gallo Bankiva come capostipite delle razze combattenti, ci sembra assurda per quel che concerne le altre razze. Supponendo che i nostri antenati Celti abbiano portato con essi dall’Asia centrale delle razze di pollame, come si può credere che è una delle più piccole e delle meno produttive che avrebbero scelto? Perché non sarebbero invece i grandi Malesi o anche dei Langshan o le belle razze vicine che popolano le contrade asiatiche la culla primitiva dei Celti?

Il y a deux mille ans, nous disent les vieux auteurs Columelle et Varron, les Romains possédaient au moins une dizaine de races bien définies; pour retrouver la filiation de la poule domestique, il faudrait donc rechercher d’abord l’origine de cette dizaine des races et calculer ce qu’elles ont pu subir de variations durant le laps de temps, quinze cents ans environ, qui s’est écoulé entre l’invasion des Celtes et l’époque dont nous parlent les vieux auteurs, cela tient plus du rêve que de la réalité. Aussi rappellerons-nous, comme conclusion, la phrase de Darwin citée plus haut disant que les ornithologistes les plus expérimentés ne regardent pas cette découverte comme probable.

I Romani 2.000 anni fa, ci dicono gli antichi autori Columella e Varrone, possedevano almeno una decina di razze ben definite; per ritrovare gli ascendenti della gallina domestica, bisognerebbe quindi cercare in primo luogo l’origine di questa decina di razze e stabilire quali variazioni hanno potuto subire durante il lasso di tempo, 1.500 anni circa, trascorso tra l’invasione dei Celti e il periodo di cui ci parlano gli autori antichi, cosa che riguarda più il sogno che la realtà. E così per concludere ricordiamoci la frase di Darwin precedentemente citata che dice che gli ornitologi più esperti non considerano questa scoperta come probabile.

RACE DE JAVA

RAZZA GIAVA

Le coq de Java, dit Bernstein, habite les fourrés les plus impénétrables, où il échappe facilement aux regards des voyageurs. Au moindre bruit qui lui est suspect, il s’y réfugie sans s’envoler, mais en courant entre les touffes d’alang-alang. Cet oiseau, s’il ne trahissait pas sa présence par son cri, passerait complètement inaperçu. Toutefois, si on l’entend fréquemment, on l’aperçoit rarement. C’est le matin qu’on y réussit le mieux. À ce moment l’oiseau, se croyant le plus en sûreté, quitte les fourrés et va chercher dans les endroits découverts les graines, les bourgeons, les insectes dont il se nourrit. On le voit très souvent en quête de [173] termites, dont il est friand. Son cri est dissyllabique et rauque et pourrait se rendre par kukruu, kukru.

Il gallo Giava, dice Bernstein, popola le fratte più impenetrabili, dove sfugge facilmente agli sguardi dei viaggiatori. Al minimo rumore sospetto vi si rifugia senza volare, ma correndo tra i ciuffi di alang-alang (Imperata cylindrica). Questo uccello, se non tradisse la sua presenza col suo grido, passerebbe del tutto inosservato. Tuttavia, anche se lo si sente spesso, lo si verde di rado. è al mattino che ci si riesce meglio. In questo momento l’uccello, sentendosi più sicuro, lascia le fratte e va a cercare nei posti scoperti i semi, i germogli, gli insetti dei quali si nutre. Lo si vede molto spesso in cerca di termiti, delle quali è ghiotto. Il suo grido è disillabico e rauco e potrebbe rendersi con kukruu, kurkru.

«Prix vieux il ne s’apprivoise jamais et même quand on fait couver ses œufs par des poules domestiques, les jeunes, à peine grands, profitent de la première occasion pour s’échapper.»

«Catturato vecchio non si ammansisce mai e anche quando si fanno covare le sue uova dalle galline domestiche, i giovani, appena cresciuti, approfittano della prima occasione per scappare.»

Le même auteur décrit ainsi un nid de la poule de Java qu’il avait rencontré:

Lo stesso autore così descrive un nido della gallina Giava che aveva trovato:

«Le nid était dans une légère dépression du sol, au milieu d’une touffe d’alang-alang et n’était formé que de feuilles sèches et de tiges de cette graminée. Il renfermait quatre œufs d’un blanc jaunâtre dont l’incubation était déjà avancée.»

«Il nido era situato in una leggera depressione del terreno, nel mezzo di un ciuffo di alang-alang (Imperata cylindrica) ed era formato solo da foglie secche e da steli di questa graminacea. Conteneva 4 uova bianco giallastre la cui incubazione era già in stadio avanzato.»

Caractères généraux du coq.

Caratteri generali del gallo

Tête assez forte, d’aspect étrange, couverte de petites plumes vert métallique brillant.
Bec court et crochu.
Couleur du bec: mandibule supérieure noirâtre, mandibule inférieure jaune.
Œil grand, bien dégagé.
Iris large, jaune clair.
Crête de forme très originale, simple, non dentelée, tricolore, verdâtre à sa base, jaune au milieu, rouge cramoisi à son extrémité.
Barbillon unique, s’allongeant librement dans toute la longueur de la dénudation du haut du cou; comme la crête ce barbillon est tricolore, vert sous le bec et près du cou, jaune d’or un peu plus loin et d’un rouge cramoisi sur le bord antérieur.
Joues nues, recouvertes d’une peau rouge cramoisi, bordées extérieurement d’un liséré jaune doré.
Cou assez long et fort.
Tarses couleur chair, à éperons très longs, arqués et aigus.
Queue assez fournie.
Faucilles longues, d’un noir vert à reflets métalliques.
Rectrices de même nuance que les faucilles, les deux médianes s’écartant en forme de fourche.
Camail composé de plumes arrondies au lieu d’être lancéolées et d’un vert métallique brillant, chaque plume bordée de noir.
Plastron et Abdomen noir brillant.
Tectrices: les grandes, noir de velours à reflets métalliques verts, les petites noir brillant bordé largement de jaune doré éclatant.
Lancettes très longues, d’un vert foncé brillant et bordées de jaune clair.
Rémiges secondaires rouge brun, bordées extérieurement de jaune fauve.
Rémiges primaires d’un noir marron.

Testa abbastanza robusta, di aspetto strano, coperta da piccole piume verde metallico brillante.
Becco corto e uncinato.
Colore del becco: mandibola superiore nerastra, mandibola inferiore gialla.
Occhio grande, ben aperto.
Iride larga, giallo chiaro.
Cresta semplice di forma molto originale, non dentellata, tricolore, vedastra alla base, gialla al centro, rossa cremisi all’estremità.
Bargiglio unico, che si stende liberamente su tutta la lunghezza della parte alta e nuda del collo; come la cresta anche il bargiglio è tricolore, verde sotto il becco e vicino al collo, giallo dorato un poco oltre e rosso cremisi sul bordo anteriore.
Guance nude, coperte da una pelle rosso cremisi, bordate esternamente da un bordino giallo dorato.
Collo abbastanza lungo e robusto.
Tarsi color carne, con speroni molto lunghi, uncinati e aguzzi.
Coda abbastanza folta.
Falciformi lunghe, color nero verde dai riflessi metallici.
Timoniere dello stesso colore delle falciformi, con le 2 mediane che divergono a forma di forca.
Mantellina composta da piume arrotondate invece di essere lanceolate e di color verde metallico brillante, essendo ogni piuma bordata di nero.
Pettorina e Addome nero brillante.
Piume di copertura: quelle grandi nero velluto con riflessi metallici verdi, le piccole nero brillante bordato ampiamente da un giallo dorato sgargiante.
Lanceolate molto lunghe, verde scuro brillante e bordate di giallo chiaro.
Remiganti secondarie rosso bruno, bordate all’esterno di giallo fulvo.
Remiganti primarie nero marrone.

La poule, d’un tiers moins grande que le coq, n’a ni crête ni barbillons; elle a la tête et le cou d’un gris brun; le dos d’un vert doré, bordé de gris brun; les [174] ailes brun foncé, traversées de barres irrégulières chamois, les rémiges primaires, brunes; la queue noire marquée de chamois, les plumes médianes à reflets d’un vert métallique; la gorge blanche, la poitrine et le ventre d’un brun roux, les plumes bordées de brun noirâtre; le bec couleur de corne; les tarses couleur chair; l’iris jaune brun clair.

La gallina, di 1/3 meno grande rispetto al gallo, non ha né cresta né bargigli; ha la testa e il collo color grigio marrone; il dorso color verde dorato, bordato di grigio marrone; le ali marrone scuro, attraversate da barre irregolari color camoscio, le remiganti primarie marrone; la coda nera segnata di camoscio, le piume mediane con riflessi verde metallico; la gola bianca, il petto e il ventre color marrone rossiccio, con le piume bordate di marrone nerastro; il becco color corno; i tarsi color carne; l’iride giallo marrone chiaro.