Élevage moderne des animaux de basse-cour
POULES ET POULAILLERS
Monographie de toutes les races
1894
par Louis Bréchemin (né en 1860)

Allevamento moderno degli animali da cortile
GALLINE E POLLAI
Monografia di tutte le razze
1894
di Louis Bréchemin (nato nel 1860)

trascrizione e traduzione di Fernando Civardi
revisione di Elio Corti

201
5 - 2016
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PARTE 2 – CAPITOLO 0

[63] DEUXIÈME PARTIE

PARTE SECONDA

INTRODUCTION

INTRODUZIONE

L’origine de nos races domestiques de poule a déjà fait noircir beaucoup de papier sans que l’on soit arrivé à la prouver d’une façon bien évidente. La preuve n’est, évidemment, pas très facile à faire. Les races se sont modifiées sous des influences tellement diverses, perfectionnement, climat, nourriture, croisements, qu’il devient improbable qu’on puisse jamais établir leur généalogie d’une façon bien sérieuse.

L’origine delle nostre razze domestiche di gallina ha già fatto scrivere molta carta senza che si sia giunti a dimostrarla in modo molto chiaro. La dimostrazione non è, evidentemente, molto facile da realizzare. Le razze si sono modificate sotto influenze talmente diverse, perfezionamento, clima, alimentazione, incroci, che diventa improbabile che si possa un giorno stabilire la loro genealogia in un modo molto serio.

Darwin et de nombreux naturalistes tels que Layard, Ward, sir W. Elliot, Blyth, Jerdon, s’accordent à considérer le coq de Bankiva comme étant la souche de la plupart, sinon de toutes nos races domestiques.

Darwin e numerosi naturalisti come Layard, Ward, Sir W. Elliot, Blyth, Jerdon, sono concordi nel considerare il gallo Bankiva come il capostipite della maggior parte, se non di tutte, le nostre razze domestiche.

Le coq de Bankiva, originaire de l’Inde, présente, en effet, beaucoup de rapports avec le coq de combat nain, si affectionné des Anglais, qui lui-même se rapproche un peu, comme plumage, de nos beaux coqs de ferme; de plus, il existe une certaine corrélation entre le chant des deux coqs, sauvage et combattant.

Il gallo Bankiva, originario dell’India, effettivamente presenta molte analogie col gallo combattente nano, così amato dagli Inglesi, il quale si avvicina pure un poco, come piumaggio, ai nostri bei galli di fattoria; in più, esiste una certa corrispondenza tra il canto dei due galli, selvatico e combattente.

De là à établir une généalogie complète ainsi qu’un journal la publia en 1886, il y a une véritable distance.

Da lì a stabilire una completa genealogia, come ha pubblicato un giornale nel 1886, c’è una notevole distanza.

Cette généalogie était ainsi conçue:

Questa genealogia era così concepita:

Bankiva engendrant coq de combat;

Il Bankiva che genera il gallo combattente;

Coq de combat, souche de la race Gauloise??....

Il gallo combattente, capostipite della razza Gallica??.....

Puis de la race Gauloise seraient dérivées les races Espagnole, Hambourg, Dorking et Houdan.

Poi dalla razza Gallica sarebbero derivate le razze Spagnola, Amburgo, Dorking e Houdan.

Enfin la poule Espagnole aurait produit les poules de Crèvecœur, La Flèche, Bresse et Barbezieux.

Infine la gallina Spagnola avrebbe prodotto le galline Crèvecœur, La Flèche, Bresse e Barbezieux.

Cette énumération, bien que présentant certaine vraisemblance de détails telles que l’influence supposée de l’Espagnole sur les La Flèche et les Barbezieux, pèche par son point de départ même. Si l’on admet, ce qui n’est pas impossible, que les peuples Indo-Germains, si migrateurs, aient introduit dans [64] la Celtique des coqs, rien ne prouve qu’ils n’importèrent de l’Inde que le seul coq de Bankiva et non quelques autre espèce, qui, ainsi que le coq de Sonnerat, habite les mêmes parages et se domestique également bien, quoique moins facilement que le premier.

Questa elencazione, pur presentando una certa verosimiglianza di dettagli come la supposta influenza della Spagnola sulle La Flèche e le Barbezieux, sbaglia nel suo stesso punto di partenza. Se si ammette, cosa non impossibile, che i popoli Indo-Germanici, tanto nomadi, abbiano portato nella regione Celtica dei galli, nulla dimostra che importarono dall’India solo il gallo Bankiva e non qualche altra specie, che, come il gallo di Sonnerat abita gli stessi paraggi e si addomestica altrettanto bene, quantunque meno facilmente del primo.

La souche supposée indienne de nos races présentant quelque apparence de réalité, les recherches peuvent se tourner de ce côté et peut-être aboutir un jour, mais, pour le moment, en raison des différences extrêmes d’aptitudes et de formes de nos races domestiques, il ne nous est pas possible d’attribuer leur origine au seul coq de combat qui, lui, cependant, descend peut-être du coq de Bankiva.

Il supposto capostipite indiano delle nostre razze presentando qualche aspetto di realtà, le ricerche possono convergere da questa parte e forse un giorno terminare, ma, per il momento, a causa delle estreme diversità di attitudini e di forme delle nostre razze domestiche, non ci è possibile attribuire la loro origine soltanto al gallo combattente che, del resto, discende forse dal gallo Bankiva.

Sous l’action de la domestication, les animaux peuvent être sujets à des variations fort sensibles, nous ne l’ignorons pas, mais ces variations ont diverses autres causes, dont la principale est due aux croisements; or, il ne nous paraît pas possible de retrouver aujourd’hui la race qui, avec les coqs Bankiva ou de Sonnerat, a produit notre race domestique.

Sotto l’influenza della domesticazione gli animali possono andare soggetti a cambiamenti molto evidenti, non l’ignoriamo, ma queste variazioni hanno diverse altre cause, la principale delle quali è dovuta agli incroci; or dunque, non ci sembra possibile ritrovare oggi la razza che, coi galli Bankiva o Sonnerat, ha prodotto la nostra razza domestica.

Si les ornithologistes voulaient nous en donner le démenti, nous serions heureux de l’enregistrer, mais nous croyons qu’eux-mêmes considèrent cette découverte comme peu probable.

Se gli ornitologi volessero darci la smentita, saremmo felici di prenderne atto, ma crediamo che loro stessi considerano questa scoperta come poco probabile.

Nous contentant donc de supposer que le coq de Bankiva a contribué, mais dans une petite mesure seulement, à la formation de nos races domestiques, nous allons, sans plus d’explications, nous occuper de la classification de ces races.

Accontentandoci dunque di supporre che il gallo Bankiva ha contribuito, ma solo in piccola parte, alla formazione delle nostre razze domestiche, andiamo, senza altre spiegazioni, a occuparci della classificazione di queste razze.

Cette question soulève encore de nombreuses controverses. Les uns demandent la classification par l’étude comparée du squelette, d’autres, les études monographiques indépendantes, les plus modestes se contenteraient du simple examen des caractères extérieures des différentes races.

Questa questione solleva ancora numerose controversie. Gli uni affidano la classificazione allo studio comparato dello scheletro, altri agli studi monografici indipendenti, i più modesti si limiterebbero al semplice esame dei caratteri esterni delle diverse razze.

De cette divergence d’opinions, il résulte que la véritable classification des races de poules n’existe pas encore aujourd’hui.

Da tale divergenza di opinioni emerge che la vera classificazione delle razze di galline oggi ancora non esiste.

Poules de la grande espèce et poules de la petite espèce, étaient les simples divisions sous lesquelles les vieux auteurs classaient les races de poules. Cette désignation un peu brève ne satisferait guère nos aviculteurs modernes, et les zoologistes même, qui se contenteraient pourtant d’une classification très restreinte du genre Gallus, ne la trouveraient point tout à fait suffisante.

Galline di specie grande e galline di specie piccola erano le semplici suddivisioni sotto le quali i vecchi autori classificavano le razze di galline. Questa designazione un po’ sintetica non soddisferebbe affatto i nostri moderni avicoltori, e anche gli zoologi che, pur accontentandosi di una classificazione così limitata del genere Gallus, non la troverebbero affatto del tutto sufficiente.

Dans la distinction des races, d’ailleurs, on aura peine à faire accorder l’intérêt scientifique avec l’intérêt industriel, qui n’ont ensemble que des rapports très relatifs.

Nella distinzione delle razze, del resto, si farà fatica a conciliare l’interesse scientifico con l’interesse industriale, che hanno tra loro solo dei rapporti molto relativi.

Il est évident que la division – en races – de toutes les espèces de poules connues, ne pourra guère être considérée que comme artificielle au point de vue scientifique, la plupart étant dues à des croisements.

È evidente che la suddivisione – in razze – di tutte le specie conosciute di galline, potrà essere considerata dal punto di vista scientifico soltanto come artificiale, essendo la maggior parte dovuta a degli incroci.

Mais ces croisements qui les retrouvera?

Ma questi incroci chi li reperirà?

Comment déterminer d’une façon précise, entre deux races présentant des affinités, l’influence de l’une plutôt que de l’autre? Il y a là prétexte à toutes les théories possibles et le plus sage, croyons-nous, est de s’arrêter à la désignation comme races, de toutes celles admises actuellement dans les catalogues [65] des expositions d’aviculture et de repousser le classement de tous les croisements qui pourraient survenir désormais.

Come stabilire in modo preciso, tra due razze che presentano delle affinità, l’influenza di una piuttosto che dell’altra? Qui c’è il pretesto per tutte le teorie possibili, e noi crediamo che il più saggio è di fermarsi alla designazione come razze, di tutte quelle inserite attualmente nei cataloghi delle esposizioni di avicoltura e di respingere la classificazione di tutti gli incroci che potrebbero sopraggiungere d’ora in avanti.

Dans ces conditions, la classification qui nous paraît la plus rationnelle et que nous adopterons en partie, est celle de l’habitat déjà indiquée par M. Ernest Lemoine dans une conférence faite au Concours général de Paris en 1888.

A queste condizioni la classificazione che ci sembra la più razionale, e che adotteremo in parte, è quella dell’habitat già indicata dal signor Ernest Lemoine in una conferenza tenuta al Concours général de Paris nel 1888.

Elle est ainsi divisée:
Races françaises;
Races du Nord;
Races Méditerranéennes;
Races Asiatiques et Océaniennes;
Races de fantaisie.

Essa è così suddivisa:
Razze francesi;
Razze del Nord;
Razze Mediterranee;
Razze Asiatiche e Oceaniche;
Razze di fantasia.

Aux races de fantaisie nous joindrons celles dont l’habitat n’est point déterminé d’une façon très nette et qui, d’ailleurs, ne présentent qu’une utilité fort relative.

Alle razze di fantasia aggiungeremo quelle il cui habitat non è stabilito in modo molto netto e che, d’altra parte, presentano soltanto un’utilità molto relativa.

En résumé, le gros intérêt pour le lecteur étant de posséder une description claire de toutes les races connues, avec des détails un peu plus complets sur les races véritablement pratiques, le but principal de la classification adoptée sera de donner plus de clarté à notre énumération de races et de faciliter les recherches.

Riassumendo, essendo il grosso interesse del lettore quello di possedere una descrizione chiara di tutte le razze conosciute, con dei dettagli un po’ più completi sulle razze veramente utili, lo scopo principale della classificazione adottata sarà quello di dare più chiarezza alla nostra enumerazione delle razze e di facilitare le ricerche.