Élevage moderne des animaux de basse-cour
POULES ET POULAILLERS
Monographie de toutes les races
1894
par Louis Bréchemin (né en 1860)

Allevamento moderno degli animali da cortile
GALLINE E POLLAI
Monografia di tutte le razze
1894
di Louis Bréchemin (nato nel 1860)

trascrizione e traduzione di Fernando Civardi
revisione di Elio Corti

201
5 - 2016
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PARTE 4 – CAPITOLO 3

QUATRIÈME PARTIE

PARTE QUARTA

[315] CHAPITRE III

CAPITOLO III

MALADIES DES VOLAILLES

malattie del pollame

Les volailles sont sujettes à un certain nombre de maladies qui, malgré l'opinion générale, ne sont point épidémiques; le manque de soins, une alimentation malsaine, des logements humides ou trop étroits dont l'air est vicié en sont presque toujours la cause. Le caractère épidémique que paraissent avoir les maladies des volailles provient de ce que, réunies dans un même local, soumises à la même alimentation, elles se trouvent souvent contaminées toutes à la fois.

Il pollame è soggetto a un certo numero di malattie che, nonostante l’opinione generale, non sono affatto epidemiche; la mancanza di cure, un’alimentazione malsana, gli alloggiamenti umidi o troppo stretti nei quali l’aria è viziata ne sono quasi sempre la causa. Il carattere epidemico che sembrano avere le malattie del pollame deriva dal fatto che, raggruppato in uno stesso ambiente, sottoposto alla stessa alimentazione, finisce spesso coll’essere tutto contemporaneamente infettato.

L'agglomération est la plaie de beaucoup d'élevages. Sous prétexte d'économie, trois ou quatre cents volailles sont réunies ensemble et l'on s'aperçoit, un beau matin, que cette économie se traduit par la perte à peu près complète du troupeau.

L’ammassamento è la piaga di molti allevamenti. Col pretesto del risparmio, 300 o 400 volatili vengono riuniti insieme e, un bel mattino, ci si rende conto che questa economia si traduce con la perdita quasi completa del branco.

Tout le monde a pu remarquer que les poules, vivant en liberté, dans de grands espaces, sont rarement sujettes aux diverses maladies qui déciment certaines basses-cours. Quand on ne possède pas l'espace suffisant, il est de beaucoup préférable d'élever un moins grand nombre de volailles et de les conserver en bonne santé, que de les voir, un jour ou l'autre, emportées par la maladie.

Tutti hanno potuto notare che le galline, quando vivono libere, in grandi spazi, sono di rado soggette alle varie malattie che decimano alcuni cortili. Quando non si ha spazio sufficiente, è assai preferibile allevare un minor numero di polli e mantenerli in buona salute, piuttosto che vederli, un giorno o l’altro, portati via dalla malattia.

Il y a bien longtemps que le grand naturaliste Daubenton a écrit: Surtout chez les volailles, il est plus aisé de les conserver en bonne santé que de les guérir.

Molto tempo fa il grande naturalista Daubenton ha scritto: Soprattutto per i polli, è più facile conservarli in buona salute che guarirli.

Il vaut mieux prévenir que guérir, dit-il avec beaucoup de justesse; aussi recommandons-nous encore une fois aux éleveurs de lire et de relire tous les préceptes d'hygiène que nous avons indiqués, qui ne sont, en somme, que le résumé de nos observations et surtout des observations des maîtres éleveurs.

è meglio prevenire che guarire, dice con molta precisione; pertanto raccomandiamo ancora una volta agli allevatori di leggere e rileggere tutte le norme d’igiene che abbiamo indicato, che sono, tutto sommato, solo il riassunto delle nostre osservazioni e soprattutto delle osservazioni degli esperti allevatori.

Une bonne hygiène est la meilleure sauvegarde contre toutes les maladies.

Una buona igiene è la migliore salvaguardia contro tutte le malattie.

Ceci expliqué, nous allons entrer de suite dans la description des maladies qui atteignent les oiseaux de basse-cour, n'en indiquant que les parties indispensables à connaître.

Detto ciò, entriamo subito nella descrizione delle malattie che colpiscono gli uccelli da cortile, indicandone solo le parti indispensabili da conoscere.

[316] LA DIPHTÉRIE

LA DIFTERITE

La plus terrible et la plus à craindre de toutes, d'autant plus redoutable qu'elle se présente sous des aspects très différents qui font que, la plupart du temps, on hésite à caractériser le genre d'affection qui vient de frapper le sujet.

La difterite (dal greco diphthéra = membrana, pelle conciata) la più terribile e la più temibile di tutte, tanto più temibile in quanto si presenta sotto aspetti molto diversi che fanno sì che, il più delle volte, si esita a definire il tipo di affezione che ha appena colpito il soggetto.

Elle apparaît, le plus souvent, sous formes de maux d'yeux et de gorge souvent accompagnés de toux et de fluxions; parfois, sous l'influence de la maladie, le sujet s'amaigrit, s'étiole. Non seulement le bec et le gosier du poulet malade sont tapissés de petites plaques blanchâtres, mais en faisant l'autopsie, {ou} <on> retrouve ces mêmes plaques tapissant le foie et les poumons de l'animal.

Appare, per lo più, con l’aspetto di malattie oculari e di gola spesso accompagnate da tosse e da afflusso eccessivo di sangue; talvolta sotto l’effetto della malattia, il soggetto dimagrisce, deperisce. Non solo il becco e la gola del pollo malato sono tappezzati di piccole placche biancastre, ma facendo l’autopsia si trova che queste stesse placche tappezzano il fegato e i polmoni dell’animale.

Voyons comment la décrit M. Megnin:

Vediamo come la descrive il signor Megnin:

«Quand la diphtérie se manifeste sous la forme d'une peau blanche ou jaunâtre qui recouvre la langue, on l'appelle pépie; quand cette production membraneuse se montre dans le fond du bec, c'est le muguet jaune ou chancre des éleveurs; quand elle existe dans la trachée, le larynx et les bronches, c'est le croup. Elle forme souvent des tumeurs dans la cavité orbitaire qui font saillir l'œil et gonfler les paupières en l'accompagnant le larmoiement. Nous l'avons vue tapisser comme d'un vernis épais le jabot des jeunes pigeons, qui mouraient alors littéralement de faim. D'autres fois, elle couvre les parois des poches aériennes comme d'un crépissage plâtreux, ou bien c'est la muqueuse intestinale qui est ulcérée et couverte de ces fausses membranes, lesquelles deviennent assez épaisses pour remplir complètement l'intestin, surtout le rectum et encore plus souvent les deux {cœcums} <cæcums>, qui sont transformés en véritables boudins fermes et rigides.

«Quando la difterite si manifesta sotto forma di una cuticola bianca o giallastra che copre la lingua, si chiama pipita; quando questa proliferazione membranosa si evidenzia sul fondo del becco, è il mughetto giallo o cancro degli allevatori, quando è nella trachea, nella laringe e nei bronchi, è il crup. Produce spesso delle tumefazioni nella cavità orbitaria che fanno sporgere l’occhio e tumefare le palpebre accompagnati dalla lacrimazione. L’abbiamo vista tappezzare come una vernice densa il gozzo dei giovani piccioni, che allora morivano letteralmente di fame. Altre volte, riveste le pareti delle tasche aeree come un’intonacatura gessosa, oppure è la mucosa intestinale che è ulcerata e rivestita da queste false membrane, che diventano abbastanza spesse da riempire completamente l’intestino, sopratutto il retto e ancor più spesso i 2 ciechi, che vengono trasformati in veri cordoni fissi e rigidi.

«Souvent encore, la diphtérie gagne le foie, mais alors sous forme de petites masses arrondies, de véritables tubercules du volume d'un grain de millet jusqu'à celui d'une noisette. Ces tubercules, semés dans la trame de l'organe, rendent les tissus très friables; aussi se produit-il souvent des déchirements donnant lieu à des hémorragies mortelles.

«Spesso la difterite colpisce anche il fegato, ma in tal caso sotto forma di piccole masse rotonde, di veri tubercoli del volume da un chicco di miglio a quello di una nocciola. Questi tubercoli, diffusi nella trama dell’organo, rendono il tessuto molto friabile; perciò spesso si producono delle lacerazioni che danno luogo ad emorragie mortali.

«En même temps que la diphtérie attaque le foie, il est rare que les mêmes altérations ne se produisent pas dans les sacs aériens et dans les intestins.

«Mentre la difterite colpisce il fegato, è raro che le stesse alterazioni non si producano anche nei sacchi aerei e negli intestini.

«Les symptômes de la diphtérie varient suivant la forme affectée par la maladie:

«I sintomi della difterite variano a seconda della forma presentata dalla malattia:

«Quand elle siège à la gorge, dans la trachée et les bronches, l'oiseau tousse, ouvre le bec, respire difficilement et vite.

«Quando ha sede nella gola, nella trachea e nei bronchi, l’uccello tossisce, apre il becco, respira con difficoltà e frequentemente.

«Quand les cavités nasales sont prises, il y a un écoulement par le nez séreux ou sanieux.

«Quando sono colpite le cavità nasali, c’è uno scolo sieroso o purulento dal naso.

«Dans la forme œsophagienne, l'oiseau perd l'appétit et meurt rapidement sans présenter d'autres symptômes.

«Nella forma esofagea, l’uccello perde l’appetito e muore rapidamente senza presentare altri sintomi.

«Dans la forme intestinale, il y a de la diarrhée, de l'amaigrissement, l'appétit est conservé et la mort est lente à venir.

«Nella forma intestinale c’è diarrea, dimagrimento, l’appetito viene conservato e la morte è lenta a giungere.

[317] «Enfin, la forme hépatique ou tuberculeuse du foie est la plus insidieuse et la plus grave; l'appétit est conservé et on ne constate qu'un amaigrissement lent et progressif, ce qui fait que l'oiseau peut vivre longtemps et semer des germes de contagion autour de lui, sans qu'on se doute de la terrible épidémie qui couve. Aussi faut-il toujours examiner le foie des oiseaux qui meurent dans les poulaillers, parquets ou volières, quel que soit le bon état de santé apparent.»

«Infine, la forma epatica o tubercolosi del fegato è la più insidiosa e la più grave; l’appetito è conservato e si constata solo un dimagrimento lento e progressivo, il che fa sì che l’uccello può vivere a lungo e diffondere dei germi di contagio intorno a lui, senza che si sospetti la terribile epidemia che sta covando. Perciò bisogna sempre esaminare il fegato degli uccelli che muoiono nei pollai, nei recinti o nelle voliere, qualunque sia l’apparente buono stato di salute.»

Aussitôt qu'un oiseau présente les apparences de la maladie, on doit commencer par le mettre à part pour éviter la contagion.

Non appena un uccello presenta i primi sintomi della malattia si deve iniziare a isolarlo per evitare il contagio.

La contagion n'a pas lieu par le contact des oiseaux entre eux, mais par des aliments ou des boissons contaminées par des oiseaux malades; si donc les aliments et les boissons sont préservés de tout contact suspect, et si les boissons surtout contiennent un microbicide inoffensif (sulfate de fer, par exemple) pour les oiseaux on se trouve dans de bonnes conditions pour éviter la contagion.

Il contagio non avviene per il contatto che gli uccelli hanno tra loro, ma attraverso i cibi o le bevande contaminate dagli uccelli ammalati; quindi se gli alimenti e le bevande sono preservati da ogni contatto sospetto, e soprattutto se le bevande contengono un microbicida innocuo per gli uccelli (solfato di ferro, per esempio) ci si trova nelle buone condizioni per evitare il contagio.

On complétera ces précautions par une désinfection complète du poulailler, le sol sera abondamment aspergé d'eau phéniquée; avec la même eau on lavera soigneusement les murs, les augettes à pâtée, à grain et à eau, ainsi que les perchoirs. Une bonne mesure serait de renouveler le sable qui garnit le sol du poulailler sans manquer pour cela de l'arroser d'eau phéniquée.

Si completeranno queste precauzioni con una disinfezione completa del pollaio, il terreno verrà abbondantemente asperso con acqua fenicata; con la medesima acqua si laveranno scrupolosamente i muri, le vaschette del pastone, delle granaglie e dell’acqua, come anche i posatoi. Un buon criterio sarebbe quello di rinnovare la sabbia che ricopre il suolo del pollaio senza mancare per questo di irrorarlo con l’acqua fenicata.

Il serait très prudent de purger toutes les volailles à l'huile de ricin ainsi que nous l'écrivons un peu plus loin, ceci avant le nettoyage du poulailler.

Saràebbe molto prudente purgare tutto il pollame con olio di ricino come scriviamo un poco più in là, e ciò prima della pulizia del pollaio.

On mélangera à la pâtée des poules une pincée de poudre ainsi composée:

Si mescolerà al pastone delle galline un pizzico di polvere così composta:

{Salicytate} <Salicylate> de soude 20 grammes
Cubèbe en poudre 50
Poudre de gingembre 40
Poudre de quinquina 100

Salicilato di sodio 20 gr
Cubebe in polvere 50 gr
Polvere di zenzero 40 gr
Polvere di china 100 gr

Quant au sujet atteint, on le met dans un endroit bien sec et l'on commence par lui faire avaler quelques boulettes de mie de pain pétrie avec du beurre frais et additionnée d'une bonne dose d'huile de ricin; une demi-heure après, on le gargarise avec un pinceau enduit de teinture d'iode. Si les yeux sont attaqués, on les lotionne avec de l'eau de fleur de sureau.

In quanto al soggetto colpito, lo si mette in un posto molto asciutto e si inizia a fargli inghiottire qualche pallina di mollica di pane impastato con burro fresco e con l’aggiunta di una buona dose di olio di ricino; dopo una mezz’ora lo si gargarizza con un pennello bagnato di tintura di iodio. Se sono colpiti gli occhi, si esegue una lozione con acqua di fiore di sambuco.

Si le sujet n'est pas très atteint, la maladie cédera rapidement à ce traitement répété durant plusieurs jours. Aussitôt que l'oiseau se décidera à manger, on lui donnera une nourriture tonique et facile à digérer, aliments cuits de préférence et l'on mélangera à la boisson 2 grammes d'acide sulfurique par litre d'eau.

Se il soggetto non è molto colpito, la malattia cederà rapidamente a questo trattamento ripetuto per molti giorni. Non appena l’uccello si metterà a mangiare, gli si somministrerà un cibo tonificante e facile da digerire, di preferenza cibi cotti, e alla bevanda si mescoleranno 2 g di acido solforico per litro d’acqua.

Lorsque les sujets sont beaucoup plus sérieusement attaqués, s'ils ont une grande valeur, on peut essayer de les sauver, sinon il ne faudrait pas hésiter à les sacrifier en les enterrant profondément après les avoir arrosés d'acide sulfurique.

Quando i soggetti sono molto più seriamente affetti, se hanno un grande valore, si può tentare di salvarli, altrimenti non bisognerebbe indugiare nel sacrificarli sotterrandoli profondamente dopo averli irrorati con acido solforico.

Dans le cas de maladie plus grave, le poulailler serait énergiquement désinfecté, comme nous l'avons dit, et les volailles n'y seraient replacées que quelques jours après, subissant dans un autre local les soins indiqués.

In caso di malattia più grave, il pollaio verrà disinfettato energicamente, come abbiamo detto, e il pollame vi andrebbe reintrodotto solo qualche giorno dopo, sottoponendolo, in un altro locale, alle cure indicate.

[318] {Le ou} <Là où> les sujets malades seraient enfermés dans une pièce ou un poulailler bien clos et on leur appliquerait le remède que le docteur Delthil emploie avec succès pour ses malades.

Qualora i soggetti ammalati fossero rinchiusi in un locale o in un pollaio ben chiusi, a loro si applicherebbe il rimedio che il dottor Delthil usa con successo per i suoi ammalati.

On brûle à côté du lit du malade un mélange de goudron et de térébenthine par parties égales. La chambre est bientôt remplie d'une épaisse fumée noire. On ne se voit plus l'un l'autre sans cependant ressentir la moindre oppression dans la respiration. Le malade respire avec satisfaction l'atmosphère ainsi obtenue et {et} en sent les vertus vivifiantes. En peu de temps, les plaques se détachent dans la gorge et sont violemment expulsées. En même temps, le docteur Delthil continue à laver la gorge avec du goudron de houille et de l'eau de chaux. La guérison est complète en deux ou trois jours. Le mélange indiqué ci-dessus sert aussi de désinfectant. Après avoir agi d'une façon merveilleuse sur un enfant malade, le remède fut employé avec un égal succès pour la diphtérie des poules. Les volailles enfermées dans une chambre, portes et fenêtres closes, furent enfumées dans une chambre et radicalement guéries.

Si brucia a fianco del giaciglio del malato una miscela di catrame e di trementina in parti uguali. La camera si riempie ben presto di un denso fumo nero. Non ci si vede l’un l’altro senza tuttavia risentire la minima oppressione respiratoria. Il malato respira con piacere l’atmosfera così ottenuta e ne sente le virtù vivificanti. In breve tempo le placche nella gola si staccano e vengono espulse violentemente. Nello stesso tempo il dottor Delthil continua a lavare la gola con catrame di carbon fossile e acqua di calce. La guarigione è completa nel giro di 2 o 3 giorni. La miscela sopra indicata serve anche da disinfettante. Dopo aver agito in modo meraviglioso su un bambino ammalato, il rimedio venne impiegato con pari successo per la difterite delle galline. Rinchiusi in una stanza, con porte e finestre serrate, i polli vennero affumicati in una stanza e radicalmente guariti.

Une fois le sujet guéri, il faudra, au moins pendant une quinzaine de jours, lui donner des soins assidus et une alimentation toute spéciale, le maintenir dans un endroit bien sain et à température à peu près égale. De cette façon on aura de grandes chances pour lui rendre la santé qu'il possédait avant son attaque diphtérique.

Una volta che il soggetto sarà guarito, bisognerà, per almeno una quindicina di giorni, dedicargli cure assidue e un’alimentazione del tutto speciale, tenerlo in un posto molto sano e a una temperatura all’incirca costante. In questo modo si avranno grandi possibilità di ridargli la salute che aveva prima del suo attacco difterico.

Pendant que nous étudions cette maladie, il nous paraît utile de faire d'un article de M. le docteur Saint-Yves Menard, publié dans la Revue des Sciences naturelles, un extrait qui intéresse, au plus haut point, tous les éleveurs et relatif à la non-identité de la diphtérie humaine et de la diphtérie des oiseaux.

Mentre studiamo questa malattia, ci sembra utile fare un estratto di un articolo del dottor Saint-Yves Menard pubblicato nella Rivista delle Scienze naturali, che interessa, in modo particolare, tutti gli allevatori e relativo alla non identità della difterite umana con la difterite degli uccelli.

«Mon opinion personnelle, exprimée bien des fois verbalement, ne s'appuyait que sur l'observation clinique et l'examen anatomo-pathologique, qui sont seuls de ma compétence; mais j'ai la bonne fortune de pouvoir y ajouter des indications bactériologiques que vient de me fournir M. le professeur Strauss et que je donnerai en son nom:

«La mia personale opinione, espressa molte volte verbalmente, si basava solo sull’osservazione clinica e l’esame anatomopatologico, che sono i soli di mia competenza; ma ho la buona fortuna di potervi aggiungere delle indicazioni batteriologiche che mi ha appena fornito il professor Strauss e che io riporterò a suo nome:

«La diphtérie des oiseaux est caractérisée par un exsudat qui se produit à la surface de la muqueuse buccale et pharyngienne qui envahit les fosses nasales, le canal lacrymal, et qui s'accumule souvent dans les paupières.* Cet exsudât, épais, caséo-purulent, rappelle la matière tuberculeuse et caséeuse, mais il diffère absolument des fausses membranes fibrineuses de la diphtérie humaine.

«La difterite degli uccelli è caratterizzata da un essudato che si forma sulla superficie della mucosa orale e faringea che invade le fosse nasali, il canale lacrimale, e che spesso si accumula nelle palpebre.* Questo essudato, denso, caseoso purulento, ricorda la sostanza tubercolotica e caseosa, ma assolutamente diversa dalle pseudomembrane fibrinose della difterite umana.

* Ce dernier état caractérise plutôt le coryza contagieux. (Note de l’Auteur.)

* Quest’ultima situazione configura di preferenza la coriza contagiosa. (Nota dell’Autore)

«La diphtérie des oiseaux, éminemment contagieuse, a régné d'une façon désastreuse dans certaines années, au jardin d'Acclimatation, sans que jamais on ait observé un cas de transmission à l'homme. Cependant des enfants étaient employés aux soins des oiseaux et j'ai vu deux faisandiers habitant au centre des volières élever l'un quatre, l'autre cinq enfants.

«La difterite degli uccelli, eminentemente contagiosa, ha dominato in modo disastroso in certi anni nel giardino zoologico senza che mai si sia osservato un caso di trasmissione all’uomo. Tuttavia dei bambini erano addetti alle cure degli uccelli e ho visto 2 allevatori di fagiani che abitavano al centro delle voliere allevare il primo 4 e l’altro 5 bambini.

«M. Strauss a eu de son côté des renseignements négatifs dans un cas tout particulièrement intéressant: un certain nombre d'hommes exercent aux Halles [319] Centrales le métier de gaveurs de pigeons, et ils font le gavage de bouche à bouche ou mieux de bouche à bec. Les pigeons, qu'ils traitent, ceux surtout de provenance italienne, présentent souvent une maladie connue sous le nom de chancre, qui n'est autre que la diphtérie. Or, on n'a jamais entendu dire que les gaveurs aient été atteints de diphtérie.

«Il signor Strauss ha avuto, da parte sua, informazioni negative in un caso assai particolarmente interessante: un certo numero di uomini esercitano ai Mercati Centrali il mestiere di ingozzatori di piccioni, e ingozzano da bocca a bocca o meglio da bocca a becco. I piccioni che trattano, sopratutto quelli di provenienza italiana, presentano sovente una malattia nota col nome di cancro, che altro non è che la difterite. Ora, non si è mai sentito dire che gli ingozzatori siano stati colpiti dalla difterite.

«Il serait superflu de disserter longtemps sur ce point aujourd'hui que les études bactériologiques établissent nettement la non-identité de la diphtérie des oiseaux et de la diphtérie de l'homme. Des recherches récentes de M. Loffler, vérifiées et étendues par MM. Cornil et Megnin, ont montré que les deux maladies sont dues à deux microbes tout à fait différents tant par leur morphologie que par leurs particularités biologiques.

«Sarebbe superfluo dissertare a lungo su questo punto oggi che gli studi batteriologici stabiliscono chiaramente la non identità tra la difterite degli uccelli e la difterite dell’uomo. Recenti ricerche del signor Loffler, verificate e ampliate dai signori Cornil e Megnin, hanno evidenziato che le due malattie sono dovute a due microbi del tutto diversi sia per morfologia che per le loro particolarità biologiche.

«Le microbe de la diphtérie humaine est bien connu: c'est un bacille court généralement renflé à une ou deux extrémités, ayant à peu près la longueur du bacille de la tuberculose, mais notablement plus épais que lui. Ce qui caractérise ce microbe, au point de vue biologique, c'est qu'il ne se développe pas au dessous de 22 à 24° et qu'il ne peut pas, par conséquent se cultiver sur la gélatine nutritive à la température ordinaire de 18 à 20°.

«il microbo della difterite umana è ben conosciuto: è un bacillo corto generalmente rigonfiato a una o alle due estremità, avente circa la lunghezza del bacillo della tubercolosi, ma di spessore notevolmente maggiore. Ciò che caratterizza questo microbo, dal punto di vista biologico, è che non si sviluppa al disotto da 22 a 24 °C e che non può, di conseguenza, essere coltivato sulla gelatina nutritiva alla temperatura ordinaria da 18 a 20 °C.

«Le microbe de la diphtérie des oiseaux est une bactérie droite, rappelant un peu l'aspect du microbe du choléra des poules ou celui de la septicémie du lapin. Il se cultive également sur la pomme de terre, tandis que celui de la diphtérie humaine ne s'y développe pas.

«Il microbo della difterite degli uccelli è un batterio diritto, che richiama un poco l’aspetto del microbo del colera dei polli o quello della setticemia del coniglio. Si coltiva pure sulla patata, mentre quello della difterite umana non vi si sviluppa.

«Les effets de l'inoculation des cultures pures de nos deux microbes aux divers animaux sont très différents: si l'on inocule de la culture du bacille humain dans le tissu cellulaire de lapins ou de pigeons, ces animaux ne tardent pas à succomber, présentant aux points d'inoculation un exsudat fibrino-hémorragique.

«Gli effetti dell’inoculazione delle colture pure dei nostri due microbi nei diversi animali sono molto differenti: se si inocula della coltura di bacillo umano nel tessuto cellulare dei conigli o dei piccioni, questi animali non tardano a soccombere, mostrando nei punti d’inoculazione un essudato fibrinoemorragico.

«Au contraire, l'inoculation sous-cutanée de culture pure du bacille des oiseaux ne détermine que très exceptionnellement la mort du lapin et du pigeon; elle produit seulement une sorte d'abcès caséeux au point d'inoculation.»

«Al contrario, l’inoculazione sottocutanea di una coltura pura del bacillo degli uccelli determina solo molto eccezionalmente la morte del coniglio e del piccione; produce soltanto una specie di ascesso caseoso nel punto d’inoculazione.»

De ce travail M. le Dr Saint-Yves Menard en conclut avec justesse que la diphtérie de l'homme et la diphtérie des oiseaux sont spécifiquement différentes.

Da questo lavoro il dottor Saint-Yves Menard conclude giustamente che la difterite dell’uomo e la difterite degli uccelli sono del tutto diverse.

M. E. Nocard, dont les opinions font autorité en la matière, écrit, à ce sujet, dans le Recueil de médecine vétérinaire:

Il signor E. Nocard, le cui opinioni sono autorevoli in materia, scrive, a questo proposito, nel Recueil de médecine vétérinaire (Raccolta di medicina veterinaria):

«À diverses reprises, des médecins qui avaient observé la diphtérie humaine dans des hameaux où régnait la diphtérie des volailles, ont tenté d'établir entre les deux affections une relation de cause à effet.

«In diverse riprese, dei medici che avevano osservato la difterite umana in cascinali dove regnava la difterite dei polli, hanno tentato di stabilire una relazione di causa ed effetto tra le due affezioni.

«Il ne s'agissait, en réalité, que de simples coïncidences, la diphtérie des volailles est si fréquente qu'il n'est pas étonnant d'en rencontrer là où se montre la diphtérie de l'homme; mais, fort heureusement, la concomitance entre les deux affections est exceptionnelle et c'est par milliers que l'on pourrait compter les basses-cours décimées par la diphtérie, sans qu'aucun des enfants ait pris la maladie; et cependant, combien d'entre eux passent la plus grande partie du jour à jouer, à se rouler sur le fumier au milieu des poules malades.

«In realtà si trattava solo di semplici coincidenze, la difterite del pollame è talmente frequente che non fa meraviglia incontrarne laddove si manifesta la difterite dell’uomo; ma, molto fortunatamente, la concomitanza tra le due affezioni è eccezionale ed è a migliaia che si potrebbero contare i cortili decimati dalla difterite senza che alcun bambino abbia contratto la malattia; e tuttavia, molti di loro passano la maggior parte del giorno a giocare, a rotolarsi sul letame in mezzo alle galline ammalate.

[320] «On peut en conclure que la diphtérie de l'homme et celle des oiseaux sont deux affections différentes n'ayant absolument rien de commun.»

«Si può quindi concludere che la difterite dell’uomo e quella degli uccelli sono due affezioni diverse che nulla hanno in comune.»

Bien des personnes nous ayant exprimé leurs inquiétudes, à ce sujet, nous sommes heureux de pouvoir les rassurer en nous appuyant sur ces autorités incontestées.

Siccome molte persone ci hanno espresso le loro inquietudini a questo proposito, siamo felici di poterle rassicurare basandoci su queste incontestate autorità.

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Nous avons écrit que la meilleure façon de se garantir de la diphtérie et de toutes les maladies qui atteignent les volailles était de les entretenir dans un état d'hygiène parfait; il est encore une précaution à prendre, qui ressort clairement d'une chronique parue sous la signature de M. E. Frechon dans le journal l’Éleveur et dont nous extrayons une partie:

Abbiamo scritto che il modo migliore di proteggersi dalla difterite e da tutte le malattie che colpiscono il pollame era di mantenerlo in un perfetto stato igienico; c’è ancora una precauzione da prendere, che emerge chiaramente da una cronaca apparsa con la firma del signor E. Frechon nel giornale l’éleveur e da cui estraiamo una parte:

«Je voudrais donc vous conter comment je fis connaissance avec le terrible bacille, espérant que de mes déboires se dégagera un enseignement qui pourra ne pas être inutile.

«Vorrei dunque raccontarvi come feci la conoscenza del terribile bacillo, sperando che dalle mie delusioni si trarrà un insegnamento che non potrà essere inutile.

«Dans une série de parquets herbeux, secs, bien ensoleillés, où toutes les conditions de l'hygiène la plus méticuleuse avaient été réalisées, j'avais réuni une collection de volailles. Je vous dirais bien qu'elle était merveilleuse, s'il n'était entendu d'avance que les vrais amateurs n'en possèdent jamais d'autres.

«In una serie di recinti erbosi, asciutti, ben soleggiati, dove erano state realizzate tutte le condizioni di igiene più meticolosa, avevo riunito una caterva di polli. Vi direi che era meravigliosa se già non si sapesse che i veri appassionati non ne tengono mai di diverse.

«Mis en garde contre les maladies épidémiques par les manuels d'aviculture dont j'avais formé une bibliothèque, j'avais tout d'abord établi comme règle essentielle de mon élevage la séquestration, l'isolement complet, absolu de mes sujets; pas de promiscuité avec les autres volailles, pas de contagion; c'était là mon principe.

«Messo in guardia contro le malattie epidemiche dai manuali d’avicoltura di cui avevo fatto una biblioteca, avevo prima di tutto stabilito come regola essenziale del mio allevamento la segregazione, l’isolamento completo, assoluto, dei miei soggetti; nessuna promiscuità con gli altri polli, nessun contagio, questo era il mio presupposto.

«Mes œufs, je les avais tirés des meilleurs parquets de France et d'Angleterre; après les avoir désinfectés dans un bain phéniqué, je les avais confiés à un incubateur neuf, construit sous nos yeux; dans le tiroir de l'appareil s'opérait une sélection autrement rigoureuse que celle de la nature; les germes trop faibles qu'une poule n'eût pas amenés à l'éclosion restaient en route, seuls les embryons vigoureux avaient droit à la vie. Nourris en partie à la viande de cheval cuite et aux insectes, les poussins se développèrent merveilleusement, loin de tous les parasites, poux, dermanysses, qui anémient souvent les plus robustes. À la fin de la saison je possédais un lot de volailles resplendissantes de vigueur et de santé. Déjà, je me berçais de rêves d'or, je me croyais à la tête d'une basse-cour modèle qu'on fût venu voir de dix lieues à la ronde.

«Le mie uova le avevo acquisite dai migliori recinti di Francia e d’Inghilterra; dopo averle disinfettate in un bagno di acido fenico, le avevo affidate a una nuova incubatrice costruita sotto i nostri occhi; nel cassetto dell’apparecchio si attuava una selezione ancor più rigorosa di quella della natura; gli embrioni troppo deboli che una chioccia non avrebbe condotto alla schiusa rimanevano per strada, solo gli embrioni robusti avevano diritto alla vita. Nutriti parzialmente con carne di cavallo cotta e con insetti, i pulcini si svilupparono in modo meraviglioso, lontano da tutti i parassiti, pidocchi, acari rossi, che sovente anemizzano i più robusti. Alla fine della stagione possedevo un lotto di polli rifulgenti di forza e salute. Già mi cullavo di sogni d’oro, mi credevo a capo di un cortile modello che si sarebbe venuti a vedere da tutto il vicinato.

«Ce fut l'ambition qui me perdit. Jusqu'à la mise en parquet j'étais resté fidèle à mon programme; jamais de rapports compromettants avec d'autres volailles, par de promiscuités douteuses. Si mes coqs chantaient, si mes poules caquetaient, c'est dame nature elle-même qui s'était chargée de leur apprendre les fanfares de défi et les gloussements de tendresse. Tout cela était trop beau pour durer. Un matin, il me sembla qu'un couple de poules arrondirait merveilleusement un parquet moins peuplé que ses voisins. Hélas! je ne sus résister à [321] la tentation: huit jours après, deux superbes sujets m'arrivaient de chez un éleveur de La Flèche connu par ses succès dans les expositions. Les volailles étaient magnifiques, on eût dit des gravures de Jacques animées au coup d'une baguette magique.

«Fu l’ambizione a rovinarmi. Fino alla collocazione nel recinto ero rimasto fedele al mio programma; mai rapporti compromettenti con altri polli con dubbie promiscuità. Se i miei galli cantavano, se le mie galline schiamazzavano, era perché madre natura stessa si era fatta carico di insegnare loro le fanfare di sfida e i teneri schiamazzi. Ciò era troppo bello per durare. Un mattino mi parve che una coppia di galline gironzolasse meravigliosamente in un recinto meno popolato di quelli vicini. Ahimè! Non seppi resistere alla tentazione: 8 giorni dopo 2 superbi soggetti mi giungevano da un allevatore di La Flèche noto per i suoi successi nelle esposizioni. I polli erano magnifici, si sarebbero detti delle stampe di Jacques animate dal colpo di una bacchetta magica.

«Ma joie fut courte: vingt-quatre heures après, le parquet entier toussait, pleurait, râlait; les fausses membranes injectaient les yeux, tapissaient le palais, coulaient par les narines. La hideuse diphtérie venait de prendre possession de ma basse-cour.

«La mia gioia fu breve: 24 ore dopo tutto il recinto tossiva, piangeva, rantolava; le pseudomembrane infiltravano gli occhi, tappezzavano il palato, colavano dalle narici. L’orrenda difterite aveva appena preso possesso del mio cortile.

«Le surlendemain, avant que j'aie eu le temps ou le courage de prendre une mesure radicale, les deux compartiments voisins étaient contaminés; deux jours après, le mal avait gagné tous mes élèves.

«Due giorni dopo, prima che avessi avuto il tempo o il coraggio di prendere un provvedimento radicale, i 2 scomparti vicini erano contaminati; 2 giorni dopo il male aveva colpito tutti i miei allievi.

«Mes parquets, naguère si vivants, si animés, ressemblaient à un hôpital de pestiférés; les crêtes noirâtres, ratatinées, pendaient sur des yeux à demi éteints, les ailes tombantes traînaient par terre, les plumes ternies, souillées, se hérissaient tristement, le chant des coqs n'était plus qu'une sorte de toux enrouée; la ponte des poules s'était arrêtée; la nuit, dans les poulaillers, c'était comme un râlement sinistre ou des bruits de gargarismes qui s'échappaient des gosiers obstrués.

«I miei recinti, poco prima tanto vivaci, così animati, sembravano un ospedale di appestati; le creste nerastre, rattrappite, pendevano su occhi spenti a metà, le ali ricadenti strascicavano sul terreno, le piume sbiadite, sozze, erano tristemente irte, il canto dei galli era solo una specie di tosse roca; la deposizione delle galline si era fermata; di notte, nei pollai, c’era come un sinistro rantolio o dei rumori da gargarismi che fuoriuscivano dalle gole ostruite.

«La virulence du mal, à son début, était telle qu'une poule Brahma, la plus vigoureuse du lot, mourait étouffée en vingt-quatre heures. Puis ce fut le tour aux poussins à l'élevage: pas un ne survécut; on les voyait, les pauvrets, lever la tète, ouvrir le bec et faire de violents efforts pour introduire un peu d'air dans leur trachée à demi obstruée, puis tomber épuisés. Les volailles françaises succombèrent presque toutes et me semblèrent moins bien résister que les asiatiques; parmi celles-ci les {Langsham} <Langshan> restèrent à peu près indemnes, ainsi que les Padove; les Campines, cependant si délicates, après avoir été fortement atteintes, guérirent spontanément. Tout le reste succomba.

«Al suo esordio la virulenza del male era tale che una gallina Brahma, la più robusta del gruppo, moriva soffocata in 24 ore. Poi fu il turno dei pulcini nell’allevamento: nemmeno uno sopravvisse; li si vedeva, i poverini, alzare la testa, aprire il becco e fare violenti sforzi per introdurre un po’ d’aria nella loro trachea semi ostruita, poi cadere esausti. I polli francesi soccombettero quasi tutti e mi sembrarono resistere meno degli asiatici; tra questi i Langshan rimasero quasi indenni, così come i Padovani; i Campine, sebbene tanto delicati, dopo essere stati violentemente attaccati, spontaneamente guarirono. Tutto il resto soccombette.

«Voilà ce que j'ai gagné à vouloir enrichir ma collection de deux poules élevées chez un lauréat de nos concours: un désastre complet et aussi un peu d'expérience.»

«Ecco cosa ho guadagnato nel voler arricchire la mia collezione con due galline allevate da un premiato dei nostri concorsi: un completo disastro e anche un po’ di esperienza.»

La mésaventure de M. Frechon peut servir de leçon, mais il n'a sans doute pas été favorisé par le temps et ses parquets devaient être très rapprochés les uns des autres car la diphtérie ne se communique généralement que par la boisson ou les aliments contaminés; de plus, comme il le dit lui-même, il n'avait pas pris assez rapidement les mesures nécessaires pour enrayer la marche de la maladie.

La disavventura del signor Frechon può servire da lezione, ma senza dubbio non è stato favorito dal tempo e i suoi recinti dovevano essere molto ravvicinati gli uni agli altri perché la difterite in generale si trasmette solo con la bevanda o gli alimenti contaminati; inoltre, come dice lui stesso, non aveva assunto abbastanza rapidamente le misure necessarie per bloccare il procedere della malattia.

Quoi qu'il en soit avec du sang-froid et de la promptitude, en employant les remèdes que nous avons indiqués, on doit venir à bout de la terrible maladie des volailles.

Comunque sia, con sangue freddo e sollecitudine, impiegando i rimedi che abbiamo segnalato, si deve venire a capo della terribile malattia del pollame.

[322] CORYZAS

LE CORIZE

Tout proche de la diphtérie, ayant même été souvent confondu avec elle, voici le Coryza contagieux. Il est toujours précédé du Coryza simple, qui paraît en être l'avant-coureur obligatoire et dont nous allons nous occuper d'abord.

Molto vicina alla difterite, essendo stata anche spesso confusa con essa, ecco la Coriza contagiosa (coriza dal greco kóryza = muco che cola dal naso, raffreddore). è sempre preceduta dalla Coriza semplice, che sembra esserne l’avanguardia obbligata e della quale andiamo subito ad occuparci.

«Le coryza simple, écrit M. Mégnin, qui a traité de toutes les maladies des oiseaux avec beaucoup de savoir, est caractérisé par un écoulement humide et quelquefois mousseux par les narines; puis cet écoulement ne tarde pas à s'accompagner d'une sécrétion chassieuse dont les yeux deviennent le siège. Quelquefois aussi, mais plus rarement, il y a de la toux.

«La coriza semplice, scrive il signor Mégnin, che ha analizzato tutte le malattie degli uccelli con molta erudizione, è caratterizzata da uno scolo umido e talvolta schiumoso dalle narici; poi questo scolo non tarda ad accompagnarsi a una secrezione vischiosa che ha sede negli occhi. Talora, ma più di rado, c’è anche la tosse.

«Le nez s'obstruant, la respiration se fait par le bec, et c'est souvent ce dernier signe qui frappe et appelle l'attention.

«Essendo il naso ostruito, la respirazione avviene attraverso il becco, ed è spesso questo ultimo segno che colpisce e richiama l’attenzione.

{»}<«>Le coryza simple se passe souvent spontanément en deux ou trois jours, surtout si on a eu la précaution de soustraire l'oiseau aux causes qui avaient provoqué son développement, c'est-à-dire si on l'a tenu au sec, si on a eu soin de garnir les faces et le toit du poulailler, de paillassons qui ont pour effet de maintenir dans son intérieur une température constante et plus élevée que celle qui existait auparavant.

«La coriza semplice passa spesso spontaneamente in 2 o 3 giorni, sopratutto se si è avuta la precauzione di sottrarre l’uccello alle cause che ne avevano provocato l’insorgere, cioè se lo si è tenuto all’asciutto, se si è avuto cura di rivestire le pareti e il tetto del pollaio con stuoie che hanno l’effetto di mantenere nel suo interno una temperatura costante e più alta di quella che c’era prima.

«Le coryza simple, accompagné ou non de toux, peut passer à l'état chronique, c'est-à-dire persister plusieurs semaines et même des mois sans s'aggraver, mais cela est très rare.

«La coriza semplice, accompagnata o non dalla tosse, può cronicizzarsi, cioè persistere per molte settimane e anche dei mesi senza aggravarsi, ma ciò è molto raro.

«Le coryza contagieux est appelé aussi morve ou roupie, mais pour bien faire comprendre la forme qu'il revêt chez les volailles, il est nécessaire d'entrer dans quelques détails anatomiques sur la région qui en est le siège.

«La coriza contagiosa è anche chiamata morva o rupia, ma per far comprendere bene la forma che assume nei volatili, è necessario addentrarsi in alcuni dettagli anatomici della regione che ne è la sede.

«L'œil, chez les oiseaux, est immobile et enchatonné dans une cavité orbitaire beaucoup plus grande que le volume de l'œil, ce qui fait qu'autour il y a un vide qu'on appelle le sinus orbitaire. Ce sinus est en communication avec les cavités nasales et envoie un prolongement du côté du bec, un véritable diverticulum comparable au sinus maxillaire des mammifères; seulement sa paroi externe est membraneuse et non osseuse.

«L’occhio, negli uccelli, è immobile e incastonato in una cavità orbitaria molto più grande del volume dell’occhio, il che fa sì che attorno ci sia uno spazio vuoto che è chiamato seno orbitario. Questo seno comunica con le cavità nasali ed emana un prolungamento a lato del becco, un vero diverticolo paragonabile al seno mascellare dei mammiferi; solo la sua parete esterna è membranosa e non ossea.

«Le siège des coryzas simple et contagieux, chez les oiseaux, est la muqueuse qui tapisse les cavités nasales, les sinus orbitaires et leur diverticulum maxillaire. La sécrétion de cette muqueuse reste fluide dans le coryza simple, mais si les germes morbigènes du coryza contagieux viennent s'implanter dans cette muqueuse, elle s'ulcère et la sécrétion change: elle devient épaisse, de consistance caséeuse et jaunâtre, analogue, en un mot, à du pus concret ou à des fausses membranes diphtériques et elle remplit peu à peu toutes les cavités que nous venons de décrire et surtout les sinus orbitaires et leur diverticulum maxillaire. Aussi l'œil est-il projeté en dehors, devient saillant, se couvre lui-même d'une sécrétion pseudo-membraneuse et l'oiseau devient aveugle, en même temps que le palais s'affaisse, poussé par la matière pathologique qui remplit les cavités [323] nasales et surtout leur fond. De là une respiration gênée, striduleuse et l'impossibilité pour l'oiseau de déglutir des aliments et il meurt autant de faim qu'étouffé.» (Journal l’Éleveur.)

«La sede delle corize semplice e contagiosa, negli uccelli, è la mucosa che tappezza le cavità nasali, il seno orbitario e il loro diverticolo mascellare. La secrezione di questa mucosa rimane fluida nella coriza semplice, ma se i germi morbigeni della coriza contagiosa vengono a impiantarsi su questa mucosa, essa si ulcera e la secrezione cambia: diventa densa, di consistenza caseosa e giallastra, simile, in una parola, a pus compatto o a delle false membrane difteriche e poco a poco riempie tutte le cavità che abbiamo descritto e sopratutto i seni orbitari e il loro diverticolo mascellare. E così l’occhio viene spinto all’esterno, diventa sporgente, si copre anch’esso di una secrezione pseudo membranosa e l’uccello diventa cieco, nello stesso tempo in cui il palato cede, spinto dal materiale patologico che riempie le cavità nasali e soprattutto il loro fondo. Da ciò un respiro affannoso, stridulo e l’impossibilità per l’uccello di deglutire alimenti e muore tanto di fame quanto soffocato.» (Giornale l’éleveur)

Ainsi que son nom l'indique, ce coryza décime avec une grande rapidité les troupeaux de volailles, mais, comme il débute toujours par le coryza simple, il faut tâcher de le reconnaître, à ce moment, et de l'enrayer; en tout cas, même déclaré, on s'en rend assez facilement maître en faisant des lavages répétés des yeux et des cavités nasales avec une solution établie dans la proportion de 50 grammes de sulfate de cuivre pour un litre d'eau. Il faut que non seulement la paupière soit lavée, mais aussi l'intérieur de l'œil: on se sert soit d'une plume, d'un pinceau, même d'une petite seringue. Il est des cas où il est nécessaire d'inciser la tumeur qui s'est formée dans les sinus orbitaires, en avant des yeux, de façon à bien dégager la pupille que l'on nettoie alors avec une grande facilité.

Così come indica il suo nome, questa coriza decima con grande rapidità i gruppi di polli, ma, siccome esordisce sempre come coriza semplice, bisogna cercare di riconoscerla in tale fase e bloccarla; in ogni caso, anche conclamato, la si domina abbastanza facilmente facendo ripetuti lavaggi degli occhi e delle cavità nasali con una soluzione costituita da 50 g di solfato di rame per 1 litro d’acqua. Bisogna che non vengano lavate soltanto le palpebre, ma anche la parte interna dell’occhio: ci si serve di una piuma, di un pennello, anche di una piccola siringa. Ci sono casi nei quali è necessario incidere la tumefazione che si è formata nel seno orbitario, sulla parte anteriore degli occhi, in modo da liberare bene la pupilla che allora viene pulita con grande facilità.

Malgré l'opinion de la plupart des auteurs qui trouvent qu'il vaut mieux sacrifier les bêtes malades que de perdre son temps à les soigner, il nous semble que, si l'on en avait une quarantaine à sauver, il vaudrait mieux sacrifier quelques heures tous les jours que de les perdre toutes.

Non ostante l’opinione della maggior parte degli autori che pensano che è meglio sacrificare le bestie ammalate piuttosto che perdere il proprio tempo a curarle, ci sembra che, se ce ne fosse da salvare una quarantina, sarebbe meglio sacrificare qualche ora ogni giorno piuttosto di perderle tutte.

CHOLÉRA DES POULES

COLERA DELLE GALLINE

Cette maladie, que nous n'avons jamais eu l'occasion de constater, est niée par M. Voitellier, cependant plusieurs vétérinaires auxquels nous nous sommes adressés nous ont répondu qu'ils l'avaient constatée en maintes circonstances.

Questa malattia (colera dal greco cholé = bile), che non abbiamo mai avuto modo di osservare, è negata dal signor Voitellier, tuttavia molti veterinari ai quali ci siamo rivolti ci hanno risposto che l’avevano osservata in molte occasioni.

D'autre part, le microbe indiqué par M. Pasteur a été nettement décrit par M. Chamberland et différerait, bien qu'avec quelques points de rapport, du microbe de la diphtérie.

D’altra parte il microbo indicato dal signor Pasteur è stato chiaramente descritto dal signor Chamberland ed era diverso, sebbene con alcuni punti di somiglianza, dal microbo della difterite.

Les symptômes de cette maladie sont les suivants: la crête prend une teinte noirâtre, violacée, les excréments sont expulsés sous les apparences d'un liquide incolore, répandant une odeur nauséabonde, on y remarque souvent des filets sanguinolents. Malgré cela, l'animal ne semble point abattu, il cherche même à manger, mais bientôt on le voit s'arrêter subitement, les ailes pendantes, respirant avec peine, son bec se remplit d'écume et, saisi par des convulsions violentes, il tombe, se débat un instant et expire. Dans certains cas, il est subitement frappé et meurt sans se débattre.

I sintomi di questa malattia sono i seguenti: la cresta assume una tinta nerastra, violacea, gli escrementi vengono espulsi con l’aspetto di un liquido incolore e che emanano un odore nauseabondo, vi si notano spesso filamenti sanguinolenti. Nonostante ciò, l’animale non sembra affatto prostrato, cerca anche di mangiare, ma ben presto lo si vede fermarsi all’improvviso, con le ali penzolanti, respirando a fatica, il suo becco si riempie di schiuma e, preso da violente convulsioni, cade, si contorce un istante e muore. In alcuni casi viene colpito rapidamente e muore senza contorcersi.

Les causes de la maladie sont l'insalubrité des poulaillers, les grandes chaleurs, les boissons impures, enfin la contagion.

Le cause della malattia sono l’insalubrità dei pollai, i grandi caldi, le bevande impure, infine il contagio.

Le meilleur préservatif est de donner aux volailles pour boisson:

La profilassi migliore è quella di dare ai polli per bevanda:

Eau 10 litres.
Sulfate de fer 500 grammes.

Acqua 10 litri
Solfato di ferro 500 g

Puis on donnera une nourriture abondante bien tonifiante, pas de verdure; à [324] la pâtée de midi, faite un peu sèche, on ajoutera, par tête de volaille, une pincée de la poudre suivante:

Successivamente si darà un cibo abbondante e molto energetico, non verdure; al pastone di mezzogiorno, preparato un po’ asciutto, si aggiungerà, per ogni pollo, un pizzico delle seguenti polveri:

Poudre de quinquina 30 grammes.
Poudre de gingembre 40 grammes.
Gentiane jaune pulvérisé 30 grammes.

Polvere di china 30 g
Polvere di zenzero 40 g
Genziana gialla polverizzata 30 g

Désinfection complète du poulailler à l'acide phénique, ou au sulfate de fer bien assainir le sol surtout. Les poules seront remises dans leur logement seulement huit jours après.

Disinfezione completa del pollaio con acido fenico, o disinfettare bene soprattutto il suolo con solfato di ferro. I polli verranno risistemati nel loro alloggiamento soltanto 8 giorni dopo.

LA DIARRHÉE

la diarrea

Cette maladie affecte plus souvent les poussins et amène la formation consécutive de la crotte ou bouchon, qui finit par obstruer l'orifice anal et naturellement en arrête les fonctions.

Questa malattia (diarrea dal greco diarréo = scorro attraverso) colpisce più sovente i pulcini e porta poi alla formazione dello sterco o tappo, che finisce coll’ostruire l’orificio anale e naturalmente ne blocca le funzioni.

Elle est facile à constater et dès qu'on s'aperçoit que le bouchon se forme, on l'enduit d'une goutte d'huile d'olive tiède, après quoi on peut l'enlever facilement.

è facile da rilevare e quando ci si accorge che il tappo si forma, gli si spalma una goccia d’olio d’oliva tiepido, dopo di che si può rimuoverlo facilmente.

La boisson est additionnée de 10 grammes de sulfate de fer par litre, les poussins sont mis dans un endroit bien chaud, bien sec, à température égale et nourris de pâtée d'œufs durs, viande cuite à laquelle on ajoute une bonne pincée par 6 poussins de la poudre dont nous venons de donner la formule pour le choléra des poules. Il est très bon aussi, si la diarrhée persiste, de donner une infusion de camomille dans du vin chaud.

La bevanda viene addizionata di 10 g di solfato di ferro per litro, i pulcini vengono messi in un posto ben caldo, molto asciutto, a una temperatura costante, e alimentati con pastone di uova sode, carne cotta, alla quale ogni 6 pulcini si aggiunge un abbondante pizzico della polvere di cui abbiamo appena dato la formula per il colera delle galline. Inoltre è buona cosa, se la diarrea persiste, dare un infuso di camomilla nel vino caldo.

Les poussins qui ont un parcours suffisant sont peu sujets à cette maladie.

I pulcini che hanno uno spazio sufficiente sono poco soggetti a questa malattia.

Pour les adultes, le traitement est le même, à part l'opération au moyen de l'huile d'olive, qui n'a plus sa raison d'être. On peut aussi les purger à l'huile de ricin.

Per gli adulti, il trattamento è lo stesso, tranne l’operazione con l’olio d’oliva, che non ha più motivo di essere. Si può anche purgarli con olio di ricino.

LA PÉPIE

la pipita

À l'état ordinaire la pointe de la langue des poules possède un petit cartilage en forme de fer de lance et finement dentelé sur les bords.

Normalmente la punta della lingua delle galline possiede una piccola cartilagine a forma di ferro di lancia finemente seghettato sui bordi.

L'ulcération qui se produit parfois sur ce petit cartilage a reçu le nom de pépie; elle est habituellement accompagnée par une inflammation de la langue et l'intérieur du bec est rempli de petits points blancs blanchâtres et douloureux.

L’ulcerazione che talora si produce su questa piccola cartilagine ha ricevuto il nome di pipita (dal latino pipita, variante di pituita = muco, ascesso); è abitualmente accompagnata da un’infiammazione della lingua e l’interno del becco è pieno di piccoli punti bianchi, biancastri e dolorosi.

Les causes de la maladie sont éternellement les mêmes: une mauvaise hygiène.

Le cause della malattia sono eternamente le stesse: una cattiva igiene.

On aura bien soin de ne point enlever, ainsi que le font les bonnes femmes de la campagne, le petit cartilage qui se trouve à l'extrémité de la langue. Avec un pinceau chargé de miel rosat et trempé dans la fleur de soufre on touchera trois fois par jour toutes les parties atteintes, puis on ira jusque dans la gorge [325] où peuvent aussi se trouver de petits ulcères. Purgation légère à l'huile de ricin.

Si porrà molta attenzione nel non togliere affatto, così come fanno le buone donne di campagna, la piccola cartilagine che c’è all’estremità della lingua. Con un pennello intriso di miele rosato e intinto nel fiore di zolfo si toccheranno 3 volte al giorno tutte le parti colpite, poi si scenderà fino in gola dove possono pure trovarsi delle piccole ulcerazioni. Purga leggera con olio di ricino.

Nous n'avons pas eu occasion d'essayer la teinture d'iode, en ce cas, mais nous croyons que son effet serait encore plus sûr et plus rapide.

Noi non abbiamo avuto l’opportunità di provare, in questo caso, la tintura di iodio, ma crediamo che il suo effetto sarebbe ancora più sicuro e più rapido.

Cette affection n'étant point contagieuse, il n'y aurait pas lieu d'isoler les malades s'il n'était nécessaire de leur donner un peu plus de soins qu'aux autres sujets.

Non essendo questa affezione affatto contagiosa, non ci sarebbe motivo di isolare i malati se non fosse necessario dar loro un po’ più di cure che agli altri soggetti.

Comme toujours, local bien sec, nourriture fortifiante, boissons nitrées, en quelques jours la maladie aura disparu. Surtout ne confiez pas vos malades à une brave fermière qui ne manquerait pas de vous les estropier.

Come sempre, locale molto asciutto, cibo ricostituente, bevande nitrate, in alcuni giorni la malattia sarà scomparsa. Sopratutto non affidate i vostri malati a una brava infermiera che non mancherebbe di storpiarveli.

GOUTTE ET RACHITISME

GOTTA E RACHITISMO

Deux affections peut-être un peu différentes, mais que nous classons sous une rubrique commune en raison de leur analogie et de leur origine commune qui provient d'un logement humide.

Due affezioni forse un po’ diverse, ma che noi classifichiamo sotto un titolo comune a causa della loro analogia e della loro origine comune che dipende da un alloggiamento umido.

La première est beaucoup plus rare que la seconde; elle est caractérisée par une boiterie de l'une des pattes ou l'affaissement d'une aile. Cette boiterie ou cet affaissement sont produits par une sorte de tumeur assez ferme, qui laisse écouler un liquide jaune citron lorsqu'on l'incise.

La prima è molto più rara della seconda, è caratterizzata dallo zoppicamento di una delle zampe o dal cedimento di un’ala. Questo zoppicamento o questo cedimento sono provocati da una specie di tumore abbastanza compatto che lascia scolare, quando lo si incide, un liquido giallo citrino.

Comme traitement, il est d'abord nécessaire de tenir les malades bien au chaud, puis on appliquera une ou deux sangsues sur la tumeur en faisant prendre, par sujet, 10 gouttes dans une cuillerée d'eau d'une potion composée de 5 grammes de teinture d'aconit et de digitale mélangées par parties égales dans 200 grammes d'eau distillée.

Come trattamento, è per prima cosa necessario tenere i malati molto al caldo, poi si applicherà 1 o 2 sanguisughe sul tumore facendo prendere ad ognuno in una cucchiaiata di acqua 10 gocce di una pozione composta da 5 g di tintura di aconito e di digitale mescolati in parti uguali in 200 g di acqua distillata.

Ainsi que nous venons de le dire, le Rachitisme a pour origine, comme la goutte, un logement humide et parfois une mauvaise alimentation et se traduit surtout par la déformation du système osseux. Il attaque particulièrement les jeunes poulets qui, en dehors des causes ci-dessus, ont manqué d'exercice dans leur jeune âge.

Come abbiamo appena detto, il Rachitismo ha per origine, come la gotta, un alloggiamento umido e talora una cattiva alimentazione e si traduce sopratutto nella deformazione del sistema osseo. Colpisce in modo particolare i giovani pollastri che, oltre alle cause suddette, hanno avuto mancanza di movimento nella loro giovane età.

La cause principale du mal étant une alimentation insuffisante en principes phosphatés, le remède préventif est facile: on mélangera à la pâtée des poulets une petite quantité de phosphate de chaux. Tous les poulets qui ne jouiront pas d'un grand parcours seront soumis à ce régime.

Essendo la causa principale del male un’alimentazione insufficiente in principi fosfatati, il rimedio preventivo è facile: si mescolerà al pastone dei pollastri una piccola quantità di fosfato di calcio. Tutti i pollastri che non godranno di un grande percorso verranno sottoposti a questo regime.

Comme les opinions sont très partagées sur l'assimilation directe du phosphate de chaux dans l'organisme de l'animal, il y a un moyen infaillible de l'introduire dans leur alimentation en leur donnant, comme nourriture, des plantes riches en éléments phosphatés. De cette façon, le phosphate de chaux se répandra bien dans l'organisme animal et y produira ses heureux effets. – Un mélange de trèfle bouilli, de farine de lentilles et d'avoine concassée additionné d'une forte poignée de sel de cuisine formera une pâtée avec laquelle on combattra victorieusement le rachitisme.

Siccome le opinioni sull’assimilazione diretta del fosfato di calcio nell’organismo dell’animale sono molto discordanti, esiste un mezzo infallibile di introdurlo nella loro alimentazione dando loro, come alimento, delle piante ricche in elementi fosfatati. In questo modo il fosfato di calcio si diffonderà bene nell’organismo animale e vi produrrà i suoi benefici effetti. – Una mescolanza di trifoglio bollito, di farina di lenticchie e d’avena schiacciata addizionata con un abbondante pugno di sale da cucina formerà un pastone col quale si combatterà con successo il rachitismo.

Cette alimentation sera donnée aux poulets non seulement pour les guérir, [326] mais pour hâter leur développement, afin de s'en débarrasser au plus tôt, car poules coqs ou poulets, goutteux, rachitiques ou l'ayant été ne feront jamais de bons reproducteurs tandis qu'à la broche ou à la casserole ils peuvent encore former des objets des plus intéressants.

Questa alimentazione verrà data ai pollastri non solo per guarirli, ma per affrettare il loro sviluppo, con lo scopo di sbarazzarsene al più presto, perché galline, galli o pollastri gottosi, rachitici o che lo sono stati non saranno mai dei buoni riproduttori, mentre allo spiedo o in casseruola possono ancora essere degli oggetti tra i più interessanti.

L'OPHTALMIE

L’OFTALMITE

Cette maladie des yeux présente assez souvent des symptômes graves et sévit, au même moment, sur un grand nombre de troupeaux. Elle est caractérisée par un larmoiement continuel, les paupières, infiltrées de sérosité, sont à demi fermées, la tête est entièrement brûlante et l'animal semble la tenir très élevée.

Questa malattia degli occhi presenta abbastanza spesso dei sintomi gravi e, nello stesso tempo, imperversa su un gran numero di branchi. è caratterizzata da una continua lacrimazione, le palpebre, infiltrate da sierosità, sono chiuse a metà, tutta la testa avvampa e l’animale sembra tenerla molto sollevata.

Les malades seront séparés, placés dans un endroit chaud; on leur donnera, de préférence, des pâtées chaudes, plutôt liquides, des herbes cuites et du lait en abondance; comme traitement, deux à trois fois par jour, on leur fera des lavages à l'eau sédative sur le cou et sur la tête. Ce moyen suffit presque toujours pour obtenir la résolution de l'inflammation et des tumeurs chaudes qui pourraient commencer à se développer autour des yeux.

I malati verranno separati, messi in un posto caldo; si daranno loro, preferibilmente, dei pastoni caldi, piuttosto liquidi, erbe cotte e latte in abbondanza; come trattamento si praticheranno, da 2 a 3 volte al giorno, dei lavaggi con acqua sedativa sul collo e sulla testa. Questo mezzo è quasi sempre sufficiente per ottenere la risoluzione dell’infiammazione e delle tumefazioni calde che potrebbero cominciare a svilupparsi attorno agli occhi.

ROUPIE

RUPIA

La chaleur trop concentrée des poulaillers et le passage subit du froid au chaud, les courants d'air, les pluies qui amènent un abaissement rapide de la température, au milieu d'un temps chaud, provoquent souvent la maladie connue sous le nom de roupie ou de catarrhe nasal.

Il calore troppo intenso dei pollai e il passaggio improvviso dal freddo al caldo, le correnti d’aria, le piogge che comportano un rapido abbassamento della temperatura nel corso di un tempo caldo, provocano spesso la malattia nota col nome di rupia (dal greco rýpos = sozzura) o di catarro nasale.

Cette maladie est contagieuse et se caractérise par un écoulement d'humeur par les narines. Le traitement est exactement le même que celui de l'ophtalmie. On peut y ajouter l'eau miellée.

Questa malattia è contagiosa e caratterizzata da uno scolo liquido dalle narici. Il trattamento è esattamente il medesimo dell’oftalmite. Si può aggiungere dell’acqua e miele.

TOUX

TOSSE

La toux, qui est produite par les mêmes causes que la précédente maladie et souvent par des logements humides, se guérit souvent seule en mettant l'animal dans de bonnes conditions d'hygiène.

La tosse, che è prodotta dalle stesse cause della malattia precedente e spesso da alloggi umidi, guarisce spesso da sola se si mette l’animale in buone condizioni igieniche.

On la guérit rapidement en purgeant légèrement l'animal à l'huile de ricin et en lui administrant quelques décoctions amères.

La si guarisce rapidamente purgando leggermente l’animale con olio di ricino e somministrandogli alcuni decotti amari.

CONSTIPATION

STITICHEZZA

«Cette affection, écrit M. Mariot-Didieux, se montre assez communément sur les sujets méchants, acariâtres, et qui se livrent souvent des combats répétés.

«Questa affezione, scrive il signor Mariot-Didieux, si manifesta abbastanza comunemente nei soggetti cattivi, scontrosi, e che si abbandonano spesso a reiterati combattimenti.

[327] «Symptômes. Efforts impuissants pour expulser les matières fécales et, en même temps, l'animal pousse un cri aigu ou espèce de sifflement qui désigne la douleur. L'œil du malade est vif et animé et souvent son bec reste ouvert.»

«Sintomi. Sforzi impotenti per espellere il materiale fecale e, nello stesso tempo, l’animale emette un grido acuto o una specie di fischio che indica dolore. L’occhio del malato è vivace e animato e spesso il suo becco rimane aperto.»

Une nourriture trop excitante, le défaut de boissons fraîches, les grandes chaleurs et un exercice trop violent par suite des combats sont les causes principales de cette maladie à laquelle les coqs sont plus sujets que les poules.

Un cibo troppo stimolante, la mancanza di bevande fresche, i grandi caldi e un esercizio troppo violento a causa dei combattimenti sono le cause principali di questa malattia alla quale i galli sono più soggetti rispetto alle galline.

Presque toujours la constipation paraît avoir été précédée par la diarrhée, l'anus est rouge à son pourtour et les plumes qui le bordent sont collées les unes contre les autres.

Quasi sempre la stitichezza sembra essere stata preceduta dalla diarrea, l’ano è rosso sul bordo esterno e le piume che lo circondano sono incollate le une alle altre.

Ces plumes seront arrachées et le pourtour de l'anus graissé avec un peu d'huile douce, puis on donnera quelques petits lavements émollients. On composera plusieurs pâtons avec un peu de farine de blé, du miel et 2 grammes de tartrate acide de potasse. Les boissons acidulées et les pâtées d'herbes cuites.

Queste piume verranno strappate e il bordo esterno dell’ano unto con un po’ di olio dolce, poi si praticheranno alcuni piccoli clisteri emollienti. Si faranno molti pastoni con un po’ di farina di frumento, del miele e 2 g di tartrato acido di potassio. Bevande acidulate e pastoni di erbe lessate.

Les couveuses sont aussi sujettes à cette maladie; on la préviendra en leur donnant de la verdure, du son mouillé, au besoin avec un peu d'huile d'olive.

Le chiocce sono pure soggette a questa malattia; la si preverrà dando loro verdura, crusca bagnata, con un poco di olio d’oliva al bisogno.

GALE OU BLANC

SCABBIA O BIANCO

La gale se montre d'abord aux jambes sous forme de plaques farineuses et dans les replis de la crête. Il faut la prendre à temps si l'on veut en arrêter l'envahissement complet. Elle est due à la présence d'un petit acare qui commence par se développer entre les écailles des pattes. Ce simple fait démontre qu'elle ne peut être héréditaire ainsi qu'on l'a prétendu, elle ne paraît même point contagieuse dans le même poulailler, certaines poules en étant toujours indemnes. À moins que l'acare ne trouve pas un terrain propice sur tous les animaux.

La scabbia (dal latino scabere = grattare) si evidenzia prima alle gambe sotto forma di placche farinose e nelle pieghe della cresta. Bisogna curarla per tempo se si vuole arrestarne la completa invasione. è dovuta alla presenza di un piccolo acaro che inizia con lo svilupparsi tra le squame delle zampe. Questo semplice fatto dimostra che non può essere ereditaria come si è preteso, inoltre non sembra essere affatto contagiosa nello stesso pollaio, essendone certe galline sempre indenni. A meno che l’acaro trovi un ambiente propizio in tutti gli animali.

La plupart du temps elle cède en peu de jours à des frictions répétées au pétrole pur. Il ne faut pas employer le sulfure de carbone avec de la vaseline, ainsi que plusieurs auteurs l'ont conseillé, le sulfure de carbone rend les coqs inféconds.

Il più delle volte cede in pochi giorni a frizioni ripetute con petrolio puro. Non si deve usare la vaselina al solfuro di carbonio, come consigliato da molti autori, il solfuro di carbonio fa diventare i galli infecondi.

On peut également laver les parties atteintes avec de l'eau tiède et les enduire de pommade camphrée.

Si può anche lavare le parti affette con acqua tiepida e cospargerle di pomata canforata.

LE PICAGE

IL BECCAGGIO DELLE PIUME

Lorsque les volailles sont en pleine mue, elles ont souvent l'habitude de se livrer au picage qui peut se prolonger fort longtemps si l'on ne prend les mesures nécessaires.

Quando i polli sono nel pieno della muta, spesso hanno l’abitudine di abbandonarsi beccaggio delle piume che può durare a lungo se non si prendono i necessari provvedimenti.

On donne le nom de picage à la manie qu'ont les poules de s'arracher réciproquement les plumes de manière à se mettre à nu et même à sang certaines régions, comme le croupion, la gorge. Souvent, c'est au coq seul que les poules [328] s'attaquent et il se laisse faire avec complaisance, on croirait même, à voir le plaisir qu'il paraît éprouver, qu'il ressentirait une vive démangeaison à l'endroit où les poules s'attaquent.

Si dà il nome di beccaggio delle piume alla mania che hanno le galline di strapparsi reciprocamente le piume in modo da mettere a nudo e anche di far sanguinare certe regioni, come il codrione e la gola. Spesso è solo il gallo che le galline affrontano e lui si lascia fare con compiacimento, parrebbe anche, a vedere il piacere che sembra provare, che senta un vivace prurito nella parte dove le galline lo colpiscono.

Les plumes nouvelles, celles qui sont à l'état de clous sont arrachées de préférence par les poules qui les avalent avec une satisfaction évidente. Ces plumes contiennent du sang, de la matière animale, du soufre, qui n'entrent pas toujours dans leur alimentation, aussi, lorsqu'elles en sont privées, se livrent-elles au picage.

Le piume nuove, quelle che sono allo stato di follicolo, vengono strappate di preferenza dalle galline che le inghiottono con evidente soddisfazione. Tali piume contengono del sangue, della sostanza animale, dello zolfo, che non entrano sempre nella loro alimentazione, così, quando ne sono prive, si abbandonano alla plumofagia.

Les plus enragées ne se bornent pas aux plumes quand elles rencontrent le sang, elles s'acharnent sur la plaie qu'elles ont produite souvent jusqu'à la mort du sujet.

Le più accanite quando incontrano il sangue non si limitano alle piume, si accaniscono sulla ferita che hanno causato, spesso fino alla morte del soggetto.

Le meilleur moyen de combattre cette manie est de leur distribuer du son pétri dans du sang frais de boucherie, ou du sang cuit, de mélanger de la fleur de soufre aux pâtées et de leur jeter des plumes que l'on a mises de côté à cet effet. Quant aux sujets chez lesquels la manie persisterait, malgré ce régime, il faudrait les isoler ou, ce qui serait encore mieux, leur couper le cou.

Il mezzo migliore per combattere questa mania è di distribuire loro della crusca impastata nel sangue fresco di macelleria, o del sangue cotto, di mescolare del fiore di zolfo ai pastoni e di gettare loro delle piume che si sono messe da parte a questo scopo. Quanto ai soggetti nei quali la mania persistesse, non ostante questo regime, bisognerebbe isolarli oppure, il che sarebbe ancora meglio, tagliar loro il collo.

Les deux causes principales du picage sont l'appétit pour les matières animales et la concentration des volailles dans un espace trop exigu. Puisqu'on les connaît, on doit pouvoir les prévenir ou les faire disparaître avec facilité.

Le due cause principali del beccaggio delle piume sono l’appetito per le sostanze animali e la concentrazione del pollame in uno spazio troppo ristretto. Poiché le si scopre, si deve poterle prevenire oppure eliminarle con facilità.

MALADIE DU VER ROUGE

Malattia del verme rosso

J'ai reçu, cette année, un certain nombre de lettres d'éleveurs de volailles se plaignant de ce que beaucoup de leurs jeunes sujets étaient morts étouffés. Ayant examiné quelques-uns de ces sujets, j'ai pu constater que, la plupart du temps, les décès étaient dus à la maladie du ver rouge ou syngame qui, dans certaines années, décime les plus belles faisanderies.

Quest’anno ho ricevuto un certo numero di lettere di allevatori di polli che si lagnavano del fatto che molti dei loro soggetti giovani erano morti soffocati. Avendo esaminato alcuni di questi soggetti, ho potuto constatare che, la maggior parte delle volte, i decessi erano dovuti alla malattia del verme rosso o singamo che in certe annate decima i migliori allevamenti di fagiani.

Cette maladie est une nouvelle venue dans notre pays. Importée de Belgique ou d'Angleterre où elle est plus anciennement connue, son origine semble être américaine, car elle était signalée aux États-Unis voilà près d'un siècle. Sa première apparition en France, il y a une vingtaine d'années, s'est produite dans de nombreuses faisanderies, d'où elle a facilement gagné le poulailler, étant donné l'habitude que l'on a d'employer les poules pour couver les œufs de faisan et la facilité avec laquelle ce ver se propage dans un terrain ou dans une eau infestée.

Questa malattia è un nuovo arrivo nel nostro paese. Importata dal Belgio o dall’Inghilterra dove è conosciuta da molto più tempo, la sua origine sembra essere americana, perché era stata segnalata negli Stati Uniti da circa un secolo. La sua prima comparsa in Francia, una ventina d’anni fa, è avvenuta in numerosi allevamenti di fagiani, da dove ha con facilità raggiunto il pollaio, data l’abitudine che c’è di utilizzar le galline per covare le uova di fagiano e la facilità con la quale questo verme si diffonde in un terreno o in un’acqua infestata.

Le ver fourchu, ainsi que le surnomment les faisandiers, a reçu des naturalistes le nom de syngamus-trachealis. Le nom de trachealis indique bien l'habitude qu'a ce ver de s'attacher à la trachée ou organe respiratoire des oiseaux, et l'appellation de syngamus provient de deux mots grecs, qui signifient par leur assemblage unis ensemble. Le mâle et la femelle de ce ver sont en effet réunis ensemble par leurs organes génitaux, ce qui lui donne tout à fait l'apparence d'un ver terminé par deux bras, de longueur inégale. Au bout de chacun de ses bras, se trouve la tête constituée par une large ventouse munie de lancettes à l'intérieur. [329] Ce syngame ressemble assez au ver de vase dont se servent les pêcheurs. Il pratique sur sa victime de la même façon que les sangsues, suçant le sang après avoir incisé la peau; c'est la femelle qui en absorbe le plus, triplant et quadruplant même de grosseur au bout de quelques semaines. Le sang est indispensable à la formation des milliers d'œufs qui se développent dans son corps.

Il verme biforcuto, come lo soprannominano gli allevatori di fagiani, ha ricevuto dai naturalisti il nome di Syngamus trachealis. L’aggettivo trachealis indica bene l’abitudine che questo verme ha di attaccarsi alla trachea o organo respiratorio degli uccelli, e il nome syngamus deriva da due termini greci, che con la loro unione significano uniti insieme. Il maschio e la femmina di questo verme sono in effetti uniti insieme dai loro organi genitali, il che conferisce del tutto l’aspetto di un verme che termina con due braccia di lunghezza disuguale. All’estremità di ciascuna delle sue braccia si trova la testa costituita da una larga ventosa munita al suo interno di lancette. Questo singamo assomiglia abbastanza al verme del fango del quale si servono i pescatori. Agisce sulla sua vittima nello stesso modo delle sanguisughe, succhiando il sangue dopo aver inciso la pelle; è la femmina che ne succhia di più, triplicando e anche quadruplicando di grossezza nel giro di alcune settimane. Il sangue è indispensabile alla formazione delle migliaia di uova che si sviluppano nel suo corpo.

On conçoit aisément que, lorsqu'un jeune oiseau est affecté d'un certain nombre de syngames, arrivés à leur complet développement, il puisse difficilement ne pas mourir étouffé.

Si capisce facilmente che, quando un giovane uccello è colpito da un certo numero di singami, giunti al loro completo sviluppo, difficilmente possa non morire soffocato.

Le syngame, arrivé à son complet développement, meurt et se détache de la trachée; il se trouve alors expulsé par l'oiseau malade dans un accès de toux, en buvant la plupart du temps. Le corps du ver se décompose très rapidement dans l'eau où les œufs, mis en liberté par la décomposition, éclosent sous la forme {d'Anguilulles} <d’Anguillules> microscopiques. C'est là qu'un autre oiseau vient boire, l'absorbe et lui offre un abri propice à parfaire son développement et à recommencer, dans la trachée, l'œuvre néfaste déjà pratiquée par ceux qui lui ont donné le jour.

Il singamo, giunto al suo completo sviluppo, muore e si stacca dalla trachea; viene allora espulso dall’uccello ammalato con un accesso di tosse, bevendo per la maggior parte del tempo. Il corpo del verme si decompone molto rapidamente nell’acqua dove le uova, poste in libertà dalla decomposizione, schiudono sotto forma di Anguillule microscopiche. è lì che viene a bere un altro uccello, le assorbe e offre un riparo propizio a completare il loro sviluppo e a ricominciare nella trachea l’opera nefasta già attuata da quelli che hanno dato loro la vita.

Il arrive aussi qu'un ver rouge soit expulsé dans un accès de toux et immédiatement avalé par un autre oiseau, ou, son corps se décomposant dans la terre ou le sable, ses œufs sont absorbés avec les graines ou le gravier.

Succede anche che un verme rosso venga espulso in un accesso di tosse e immediatamente inghiottito da un altro uccello, o, che decomponendosi il suo corpo nella terra o nella sabbia, le sue uova vengano ingerite coi semi o la ghiaia.

Les symptômes de la maladie ne se trahissent chez l'oiseau que lorsque les syngames ont grossi. On voit alors les volailles bâiller sans cesse et faire entendre une toux courte et saccadée. Certaines volailles adultes peuvent nourrir quelques syngames sans être incommodées, aussi propagent-elles activement la maladie qui frappe plus particulièrement les jeunes dont la trachée est beaucoup plus étroite. J'ai vu des sujets adultes qui mouraient étouffés par le ver rouge, dont la trachée contenait près de quarante couples de syngames.

I sintomi della malattia si evidenziano nell’uccello solo quando i singami sono diventati grossi. Si vedono allora i polli sbadigliare continuamente e tossire con accessi brevi e a scatti. Alcuni polli adulti possono nutrire qualche singamo senza esserne disturbati, e così essi diffondono attivamente la malattia che colpisce in modo assai particolare i giovani la cui trachea è molto più stretta. Ho visto dei soggetti adulti che morivano soffocati dal verme rosso e che avevano nella trachea quasi 40 coppie di singamo.

Le traitement de la maladie du ver rouge est très simple: les oiseaux malades poules ou faisans, seront mis à part, ainsi qu'on le pratique d'ailleurs pour toutes les maladies contagieuses, à l'eau de boisson, il sera mélangé 2 grammes de salicylate de soude par litre d'eau. L'emplacement sur lequel étaient élevés les oiseaux serait provisoirement abandonné et l'on répandrait sur le sol du sulfate de fer en poudre.

Il trattamento della malattia del verme rosso è molto semplice: gli uccelli ammalati, polli o fagiani, verranno messi da parte, come si fa d’altronde per tutti i malati contagiosi, all’acqua da bere verranno mescolati 2 g di salicilato di sodio per litro d’acqua. L’area sulla quale gli uccelli erano allevati verrà provvisoriamente abbandonata e si spanderà sul suolo del solfato di ferro in polvere.

Plusieurs moyens sont employés pour le traitement des malades.

Parecchi mezzi vengono usati per il trattamento degli ammalati.

Le plus connu et l'un des plus efficaces est l'emploi d'ail haché mélangé dans les pâtées. Une autre substance vermifuge et très odorante est l'assa foetida en mélange avec une quantité égale de gentiane jaune en poudre; on distribue cette poudre à raison de 1 gramme par jour et par tête d'animal.

Il più noto e uno dei più efficaci è l’impiego di aglio tritato miscelato nei pastoni. Un’altra sostanza vermifuga e molto puzzolente è l’assafetida mescolata con uguale quantità di genziana gialla in polvere; si somministra questa polvere alla dose di 1 g al giorno a testa.

Il a été également conseillé de soumettre les oiseaux à des fumigations d'acide sulfureux; sous l'influence de ces fumigations, ils toussent violemment et expectorent les malfaisants parasites.

È stato pure consigliato di sottoporre gli uccelli a fumigazioni di acido solforoso; sotto l’influenza di tali fumigazioni tossiscono violentemente ed espettorano i malefici parassiti.

Mais, en employant l'un des deux précédents moyens, on réussira à se débarrasser du ver rouge; surtout on aura soin, comme nous l'avons dit, de bien désinfecter le sol des poulaillers. Il serait inutile de guérir les malades si l'on ne [330] prenait soin de détruire les embryons du ver rouge partout où ils peuvent se propager.

Ma, utilizzando uno dei 2 precedenti mezzi, si riuscirà a sbarazzarsi del verme rosso; sopratutto si avrà cura, come abbiamo detto, di disinfettare bene il suolo dei pollai. Sarebbe inutile guarire i malati se non ci si prendesse cura di distruggere gli embrioni del verme rosso ovunque possono diffondersi.

INDIGESTION OU OBSTRUCTION DU JABOT

INDIGESTIONE
OD OSTRUZIONE DEL GOZZO

Appelée aussi Gave, cette indisposition arrête toutes les fonctions digestives. L'animal est triste, ne mange plus, son jabot est dur et, par suite des matières qui y sont retenues, l'haleine est infecte.

Detto anche ingozzamento, questo disturbo blocca tutte le funzioni digestive. L’animale è triste, non si alimenta più, il suo gozzo è duro e, a causa delle sostanze che vi sono trattenute, ha l’alito putrido.

Le sujet sera laissé en liberté, s'il fait une température assez douce et, tous les jours, on lui fera prendre une cuillerée à bouche d'eau salée. Parfois on ouvre le jabot avec des ciseaux pour en retirer la nourriture puis on recoud l'ouverture, mais cette opération est très délicate et peut avoir des suites funestes.

Il soggetto verrà lasciato in libertà se la temperatura è abbastanza dolce e ogni giorno gli si farà assumere per bocca una cucchiaiata di acqua salata. Talvolta si apre il gozzo con le forbici per asportarne il cibo e poi si ricuce l’apertura, ma questa operazione è molto delicata e può avere conseguenze funeste.

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Les volailles sont encore sujettes à diverses maladies pneumonie, infection typhique, congestion pulmonaire, cérébrale, intestinale, etc., qui sont toutes dues à la négligence de l'éleveur, soit par suite de distribution d'aliments moisis ou avariés, de locaux malsains, d'inobservation des principes absolus de l'hygiène.

I polli sono inoltre soggetti a diverse malattie: polmonite, tifico, congestione polmonare, cerebrale, intestinale, ecc., che sono tutte dovute alla negligenza dell’allevatore, sia a causa della distribuzione di cibi ammuffiti o avariati che a locali malsani, all’inosservanza dei principi assoluti d’igiene.

On a eu le tort général de considérer la basse-cour avec trop de dédain, de ne lui accorder toujours que le coin sacrifié et une nourriture la plupart du temps insuffisante. La volaille de ferme ayant le premier des biens hygiéniques de ce monde, la liberté, s'est garée de la plus grande partie des maladies, mais elle n'y a pas échappé plus que les autres, toutes les fois qu'elle s'est trouvée privée de cette bienfaisante liberté. C'est pourquoi l'on a pu si souvent constater les pertes considérables causées, dans beaucoup d'élevages, par des épizooties qui, avec un peu de bonne volonté et de savoir, auraient été aisément évitées.

Si è avuto il torto generalizzato di considerare il cortile con troppa noncuranza, di dedicargli sempre solo un angolo relegato e un’alimentazione per la maggior parte del tempo insufficiente. Il pollame di fattoria che gode del primo dei beni igienici di questo mondo, la libertà, si è salvato dalla maggior parte delle malattie, ma non è sfuggito più degli altri, tutte le volte che si è trovato privato di questa benefica libertà. Per questo si sono potute tanto sovente constatare le perdite considerevoli causate, in molti allevamenti, dalle epizoozie che con un po’ di buona volontà e di istruzione sarebbero state facilmente evitate.

Nous n'aurons pas de mal à faire comprendre qu'il est plus facile et surtout moins dispendieux de prévenir les maladies que de les soigner. Si nous avons décrit la majeure partie des maladies des volailles et les moyens curatifs usuels c'est, qu'une fois la maladie déclarée, il faut bien soigner le sujet, bien que, si la maladie était très avancée et que le sujet ne soit de grande valeur, on aurait, la plupart du temps, intérêt à le sacrifier de suite. Quand il y a une grande quantité de volailles atteintes, l'intérêt commande cependant de tâcher de les sauver.

Non faremo male a far capire che è più facile e sopratutto meno dispendioso prevenire le malattie che curarle. Se abbiamo descritto la maggior parte delle malattie dei polli e le cure usuali è che, una volta palesata la malattia, bisogna curare bene il soggetto, benché, se la malattia fosse molto avanzata e il soggetto non avesse un grande valore, ci sarebbe, la maggior parte delle volte, interesse a sacrificarlo subito. Tuttavia, quando una gran quantità di polli è colpita, l’interesse impone di cercare di salvarla.

Garantissez vos volailles de la trop grande chaleur, des vents du nord et de l'ouest, de l'humidité; donnez-leur une alimentation saine et variée, ne les entassez point dans un espace restreint et vous verrez le troupeau s'accroître et prospérer, ignorant à jamais l'existence de toutes les maladies que nous venons d'énumérer.

Riparate i vostri polli dalla calura troppo grande, dai venti del nord e dell’ovest, dall’umidità, date loro un cibo sano e vario, non ammassateli in uno spazio ristretto e vedrete il branco crescere e prosperare, ignorando per sempre l’esistenza di tutte le malattie che abbiamo appena elencato.