Traité des oiseaux de basse-cour
d’agrément et de produit
1891
Alphonse Gobin (1828-1893)

Trattato sugli animali da cortile
di gradimento e di prodotto
1891
di Alphonse Gobin (1828-1893)
Professore di zootecnia, di zoologia e di agricoltura

Trascrizione e traduzione di Elio Corti
2015

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CAPITOLO I
Sezione 3

CHAPITRE I – LE COQ ET LA POULE

CAPITOLO I IL GALLO E LA GALLINA

[9] § 3. – RACES DE COQS DOMESTIQUES.

§ 3 – RAZZE DI GALLI DOMESTICI

Les races, sous-races et variétés sont extrêmement nombreuses dans l’espèce galline: les unes semblent se rapporter plus directement à un ou plusieurs types sauvages; les autres sont le produit d’un croisement des précédentes entre elles; enfin, quelques-unes paraissent provenir de sélection appliquée à des bizarreries tératologiques, ou plus simplement encore à des particularités de plumage. De ces races, enfin, les unes sont productives dans la ferme, à la condition de jouir d’une demi-liberté: ce sont les races de basse-cour; les autres, plus belles ou curieuses par leur plumage ou leurs formes, plus délicates, moins aptes à pondre et à couver, sont des races d’agrément ou de volière. Nous les confondrons dans la description suivante, sauf à indiquer ensuite celles qui conviennent plus spécialement à la basse-cour du fermier, et celles plus évidemment réservées à la volière de l’amateur.

Le razze, sotto-razze e varietà sono estremamente numerose nella specie del pollo: alcune sembrano ricollegarsi più direttamente a uno o parecchi tipi selvatici; altre sono il prodotto di un incrocio delle precedenti tra loro; infine, alcune sembrano provenire da una selezione applicata a bizzarrie mostruose, o più semplicemente ancora a delle particolarità del piumaggio. Di queste razze, infine, alcune sono produttive nella fattoria, a patto di godere di una semi-libertà: sono le razze da cortile; le altre, più belle o curiose per il loro piumaggio o le loro forme, più delicate, meno adatte a deporre e a covare, sono delle razze di attrattiva o di voliera. Le mescoleremo nella seguente descrizione, salvo poi indicare quelle che sono adatte in modo più specifico al cortile del fattore e quelle più francamente riservate alla voliera del dilettante.

A. — Races de combat.

A — Razze da combattimento

Ces races peuvent être regardées comme une race primitive, car elles ne s’éloignent que très peu du Gallus Bankiva ou Gallus Ferrugineus. Elles ont pour [10] caractère un bec fort et long, une crête simple, droite et médiocrement développée; des éperons très longs, très aigus et très forts, quatre doigts seulement au pied; les plumes serrées sur le corps; la queue ne porte que le nombre normal de quatorze rectrices; les œufs sont d’un blanc tendant vers le chamois plus ou moins foncé; le caractère de ces oiseaux est fier, courageux, batailleur, non seulement chez les coqs, mais aussi chez les poules et même chez les poussins. Il en existe un grand nombre de sous-races; M. Valenciennes y rapporte les races indienne et du Brésil.

Queste razze possono essere viste come una razza primitiva, perché si allontanano solo molto poco dal Gallus Bankiva o Gallus Ferrugineus. Hanno come caratteristica un becco forte e lungo, una cresta semplice, dritta e mediocremente sviluppata; degli speroni molto lunghi, molto aguzzi e molto forti, solo 4 dita al piede; le piume serrate sul corpo; la coda porta solo il numero normale di 14 timoniere; le uova sono di un bianco tendente al camoscio più o meno scuro; il carattere di questi uccelli è fiero, coraggioso, battagliero, non solo nei galli, ma anche nelle galline e pure nei pulcini. Ne esiste un gran numero di sotto-razze; il Signor Valenciennes vi riporta le razze indiana e del Brasile.

Pendant les premières périodes de civilisation, où les instincts matériels se développent si énergiquement pour ne céder que lentement et difficilement la place aux sentiments intellectuels, il ne faut pas s’étonner beaucoup de voir l’homme utiliser pour son plaisir le caractère jaloux et fier du coq. Malgré sa domestication, fort ancienne pourtant, selon toutes probabilités, cet oiseau a conservé l’instinct naturel, celui qui établit parmi les animaux sauvages la sélection par la lutte; les plus forts, les plus énergiques, les plus braves devant seuls maintenir la vigueur de l’espèce. Au cinquième siècle avant l’ère chrétienne, les combats de coqs faisaient déjà la joie des Grecs, d’après Pindare. On croit que les combats de coqs furent introduits à Athènes par Thémistocle, dans les jeux (alectryonon) qu’il institua en commémoration de la victoire de Salamine. Columelle, géoponique latin du premier siècle, nous parle de gens qui compromettent tout leur patrimoine, au risque de s’en voir assez [11] souvent dépouiller, à l’occasion d’un coq qui aura remporté la victoire sur son adversaire. Ces combats, en effet, formaient non seulement un spectacle, mais encore l’occasion de paris dans lesquels chacun pouvait satisfaire la passion innée, chez certaines races, de l’aléa; les Pergamiens, les Rhodiens, les Tongriens, la plupart des Grecs, s’y livrèrent avec frénésie. Dans les temps plus modernes, on constate le même goût barbare chez les Chinois, les habitants de Manille et de Java, les Hollandais, les Belges, les Flamands du nord de la France, les Anglais, les Américains, etc. Il semble que les seuls spectacles pour lesquels le peuple pût alors se passionner fussent des spectacles sanguinaires; on remplaça d’abord les combats de gladiateurs par des tournois, puis par des combats de chiens, de taureaux et de coqs.

Durante i primi periodi di civilizzazione, in cui gli istinti materiali si sviluppano così energicamente da cedere solo lentamente e difficilmente il posto ai sentimenti intellettuali, non bisogna stupirsi molto di vedere l'uomo utilizzare per il suo piacere il carattere geloso e fiero del gallo. Malgrado il suo addomesticamento, tuttavia molto antico, secondo ogni probabilità questo uccello ha conservato l'istinto naturale, quello che stabilisce tra gli animali selvatici la selezione attraverso la lotta; dovendo i più forti, i più vigorosi, i più ardimentosi mantenere da soli il vigore della specie. Secondo Pindaro nel V sec. aC i combattimenti dei galli costituivano già la gioia dei Greci. Si crede che i combattimenti dei galli furono introdotti ad Atene da Temistocle nei giochi (dei galli) che istituì in commemorazione della vittoria di Salamina. Columella, geoponico latino del I secolo, ci parla di persone che compromettono tutto il loro patrimonio, a rischio di vedersene abbastanza spesso spogliare, in occasione di un gallo che avrà ottenuto la vittoria sul suo avversario. Questi combattimenti, infatti, costituivano non solo un spettacolo, ma anche l'occasione di scommesse in cui ciascuno poteva soddisfare la passione innata, in certe razze umane, del gioco d’azzardo; gli abitanti di Pergamo, di Rodi, di Tongeren, la maggior parte dei Greci, vi si dedicarono con frenesia. Nei tempi più moderni si constata lo stesso gusto barbaro presso i Cinesi, gli abitanti di Manila e di Giava, gli Olandesi, i Belgi, i Fiamminghi del nord della Francia, gli Inglesi, gli Americani, ecc. Sembra che i soli spettacoli per i quali il popolo potesse allora appassionarsi fossero degli spettacoli sanguinosi; si sostituirono in un primo tempo i combattimenti dei gladiatori con dei tornei, poi con combattimenti di cani, di tori e di galli.

En Hollande, les combats de coqs, institution d’une époque reculée, florissaient surtout au seizième siècle; les vainqueurs atteignaient une valeur considérable. Dans la Flandre française, dans l’Artois, dans une partie de Normandie, ce jeu barbare se répandit de bonne heure aussi. Il y avait des confréries de Roideurs dotées de statuts royaux et chargées d’organiser et de surveiller les arènes. Puis, ces compagnies entrèrent en lutte, les rivalités s’envenimèrent, et l’on vit maintes fois les Roideurs des diverses confréries en venir aux mains, si bien que, en 1608, l’échevin de Saint-Omer dut déterminer les deux seuls endroits de la ville où pourraient se tenir les combats de coqs en présence d’un sergent. On prétend que ces jeux étaient déjà en usage à la cour de Clovis; mais il est [12] certain qu’en 1204, Pierre de Montmorency obtint de Philippe-Auguste que les combats de coqs seraient le plaisir privilégié des seigneurs, et que, vers 1150, Louis VII le Jeune avait, sur le conseil du connétable Mathieu Ier de Montmorency, institué l’ordre du Coq. «En Angleterre, dit M. La Perre de Roo, l’habitude de faire battre les coqs remonte au temps du druidisme, et, malgré les nombreuses interdictions survenues sous divers règnes, l’usage n’en a jamais été complètement interrompu.» Le roi Jacques Ier en faisait ses délices; Édouard III, Henri VIII les avaient prohibés.

In Olanda i combattimenti di galli, istituzione di un'epoca remota, fiorivano sopratutto nel XVI secolo; i vincitori raggiungevano un valore considerevole. Nella Fiandra francese, nell'Artois, in una parte della Normandia, questo gioco barbaro si diffuse addirittura presto. C'erano delle confraternite di Roideurs (Rigidi) dotate di statuti regali e incaricate di organizzare e sorvegliare le arene. Poi, queste compagnie entrarono in lotta, le rivalità si inasprirono, e si vide molte volte i Roideurs delle diverse confraternite venire alle mani, cosicché nel 1608 l'assessore di Saint-Omer dovette determinare i due soli luoghi della città dove potevano tenersi i combattimenti di galli in presenza di un sergente. Si sostiene che questi giochi erano già in uso alla corte di Clovis; ma è certo che nel 1204 Pierre de Montmorency ottenne da Filippo Augusto che i combattimenti di galli fossero il piacere privilegiato dei signori, e che, verso il 1150, Luigi VII il Giovane, su consiglio del conestabile Mathieu Ier de Montmorency, aveva istituito l'ordine del Gallo. «In Inghilterra, dice il Signor La Perre de Roo, l'abitudine di far combattere i galli risale al tempo del druidismo, e, malgrado le numerose interdizioni sopraggiunte sotto diversi regni, la pratica non è mai stata interrotta completamente.» Il re Giacomo I ne faceva le sue delizie; Edoardo III ed Enrico VIII li avevano proibiti.

En France, ces ignobles spectacles furent autorisés jusqu’en 1853, en plein Paris; ils ont été tolérés jusqu’en 1876 dans nos départements du Nord. Espérons que, cette fois, ils sont abolis pour jamais.

In Francia questi ignobili spettacoli furono autorizzati in piena Parigi fino al 1853; sono stati tollerati fino nel 1876 nei nostri dipartimenti del Nord. Speriamo che stavolta siano aboliti per sempre.

1° La race malaise (Gallus Malayensis, fig.1) est originaire, suivant les uns, de l’Inde, où elle est fort répandue; suivant les autres, de la Malaise (îles de la Sonde, de la Réunion, des Philippines). Elle est de haute taille, ce qui est dû à la longueur des membres et du cou et au port redressé du corps tout entier. Le coq a la tête forte, courte, conique, très large entre les deux yeux, qui sont très enfoncés, déprimée en dessus; son bec, de couleur jaune clair, est court, très fort et très crochu; sa crête petite, épaisse, double, forme un seul lobe hérissé de petites granulations: elle commence à la naissance du bec et s’arrête au milieu du crâne; barbillons et oreillons sont rouges et courts; les joues sont rouges et nues; les ailes sont longues, portées très haut et serrées contre les flancs; [13] la queue assez courte, portée presque horizontalement, à faucilles peu recourbées; toutes les plumes courtes, dépourvues de duvet, collées au corps, ce qui lui donne des formes anguleuses; les tarses, très longs, armés d’énormes éperons, sont forts, nerveux, d’un beau jaune et nus; les quatre doigts, longs, étroits et minces: le caractère batailleur, hargneux, sauvage.

1° La razza malese (Gallus Malayensis, fig.1) secondo alcuni è originaria dell'India, dove è molto diffusa; secondo altri, della Malesia (isole della Sonda, della Riunione, delle Filippine). È di alta taglia, il che è dovuto alla lunghezza delle membra e del collo e al portamento dritto del corpo tutto intero. Il gallo ha la testa forte, corta, conica, molto larga tra i due occhi che sono molto infossati, depressa in alto; il suo becco, di colore giallo chiaro, è corto, molto forte e molto adunco; la sua cresta piccola, spessa, doppia, forma un solo lobo irto di piccole granulosità: comincia a nascere dal becco e si ferma al centro del cranio; bargigli e orecchioni sono rossi e corti; le guance sono rosse e nude; le ali sono lunghe, portate molto in alto e strette contro i fianchi; la coda abbastanza corta, portata quasi orizzontalmente, con falciformi poco ricurve; tutte le piume corte, prive di piumino, appiccicate al corpo, il che gli conferisce forme angolose; i tarsi, molto lunghi, armati di enormi speroni, sono forti, nervosi, di un bel giallo e nudi; le 4 dita, lunghe, strette e sottili: il carattere battagliero, astioso, selvaggio.

La poule, de taille plus faible, présente les mêmes caractères; elle est batailleuse comme le coq, médiocre pondeuse, mauvaise éleveuse; les œufs sont de couleur chamois pâle. La peau est jaunâtre; le [14] plumage serré au corps; la queue petite, inclinée, formée généralement de seize rectrices. Les poussins ne s’emplument que tardivement. Le coq pèse de 4 à 5 kilogr., la poule de 3 à 3 kilogr. 500. On en connaît plusieurs variétés de couleur: noire-rouge, rousse, pile, noire (tout noire), blanche (toute blanche), coucou, etc., que nous retrouverons dans la race de combat anglaise. Notons en passant que le port, l’aspect général de la race malaise se retrouvent dans la race ou mieux les races chinoises dites Cochinchinoises, Yokohama, etc., qui ont pris plus de taille et plus d’ampleur de formes. La variété blanche porte en France le nom de race du Gange.

La gallina, di taglia più piccola, presenta gli stessi caratteri; è battagliera come il gallo, mediocre ovaiola, cattiva allevatrice; le uova sono di color camoscio pallido. La pelle è giallastra; il piumaggio è aderente al corpo; la coda è piccola, inclinata, formata generalmente da 16 timoniere. I pulcini si impiumano solo tardivamente. Il gallo pesa da 4 a 5 kg, la gallina da 3 a 3,5 kg. Se ne conoscono parecchie varietà di colore: nero-rosso, rosso, pile, nero (tutto nero), bianco (tutto bianco), cucù, ecc., che ritroveremo nella razza combattente inglese. Notiamo di sfuggita che il portamento, l'aspetto generale della razza malese, si ritrovano nella razza, o meglio, nelle razze cinesi dette Cocincina, Yokohama, ecc., che hanno assunto più taglia e più ampiezza di forme. La varietà bianca porta in Francia il nome di razza del Gange.

La sous-race dite de Yo-ko-hama est de grande taille, comme la malaise, mais elle se tient dans une attitude moins droite, moins altière; elle en diffère en outre par son plumage, qui est doré au camail, au cou, aux rectrices de la queue; le dos, le plastron, les cuisses sont d’un beau rouge acajou; la moitié inférieure et externe de l’aile blanche, les faucilles mélangées de blanc et de jaune paille. La tête est petite et fine, la crête épaisse, bourgeonnée, moyenne, rouge comme les oreillons et les barbillons; les tarses assez longs, assez forts, nus, armés de longs et vigoureux éperons. La poule porte une crête épaisse, basse, assez allongée en arrière; le plumage jaune clair, tendant au nankin. Chez les deux sexes, la queue est portée horizontalement et les faucilles du coq traînent à terre. On la dit assez bonne pondeuse, mauvaise couveuse et mauvaise mère. M. Aquaronne, de Marseille, exprime ainsi son opinion sur son compte: «C’est une race très rustique, [15] qui ne demande pas de grands soins; elle s’élève comme la poule commune; seulement, si l’on veut avoir de beaux sujets, très hauts comme le demande la race, il convient de les nourrir avec la pâtée des faisandeaux. Cette poule est un peu sauvage, c’est-à-dire qu’elle s’écarte volontiers de son poulailler, et, si l’on n’y prend garde, elle cherchera à se coucher sur les arbres; elle aime à pondre sous les broussailles écartées des habitations. Elle couve assez volontiers, mais elle est mauvaise couveuse et mauvaise mère, car elle n’a pas soin de ses œufs et ne fait pas cas de ses petits, même dans les premiers jours.» (Journal l’Acclimatation, 1876, p. 368. Paris, Ém. Deyrolle, 23, rue de la Monnaie.)

La sottorazza detta di Yokohama è di grande taglia, come la Malese, ma si tiene in un atteggiamento meno dritto, meno altero; ne differisce inoltre per il suo piumaggio che è dorato al collare, al collo, alle timoniere della coda; la schiena, la pettorina, le cosce, sono di un bel rosso mogano; la metà inferiore ed esterna dell'ala è bianca, le falciformi sono mescolate di bianco e di giallo paglia. La testa è piccola e sottile, la cresta spessa, con brufoli, media, rossa come gli orecchioni e i bargigli; i tarsi abbastanza lunghi, abbastanza forti, nudi, armati di lunghi e vigorosi speroni. La gallina porta una cresta spessa, bassa, abbastanza allungata posteriormente; il piumaggio è giallo chiaro, tendente al nanchino (cotone di colore chiaro). Nei due sessi la coda è portata orizzontalmente e le falciformi del gallo strisciano per terra. La si dice abbastanza buona ovaiola, cattiva covatrice e cattiva madre. Il Signor Aquaronne, di Marsiglia, esprime così la sua opinione sul suo conto: «È una razza molto rustica, che non richiede grandi cure; si alleva come la gallina comune; solamente, se si vogliono avere dei bei soggetti, molto alti come richiede la razza, conviene nutrirli col pastone dei fagianotti. Questa gallina è un po’ selvatica, cioè si allontana volentieri dal suo pollaio, e, se non si sta attenti, cercherà di dormire sugli alberi; ama deporre sotto i cespugli lontani dalle abitazioni. Cova abbastanza volentieri, ma è cattiva covatrice e cattiva madre, perché non ha cura delle sue uova e non fa caso ai suoi piccoli, anche nei primi giorni.» Giornale l’Acclimatation, 1876, pag. 368. Parigi, Ém. Deyrolle, 23, rue de la Monnaie.)

2° La race de combat du Nord ou race de Bruges, très répandue dans le nord de la France et presque toute la Belgique, se rapporte évidemment à la précédente. Elle est la plus grande de nos races européennes connues. Le coq a la tête forte; le bec fort, court et très recourbé; la crête peu développée, granulée, d’un rouge violet; les oreillons et les barbillons rouges et courts, les joues rouges et nues: les ailes longues, le dos large; le cou long et fort; les jambes longues et grosses, les tarses gris plombé et nus, armés d’éperons formidables, les doigts longs et bien articulés; la queue, bien garnie, est portée presque horizontalement; l’œil est féroce, le caractère querelleur et très brave; les formes générales sont peu anguleuses; le port est fier et relevé. Chez la poule, les formes sont plus arrondies, la taille plus petite; les autres caractères [16] restent proportionnels. Dans le jeune âge, la crête chez les deux sexes est presque noire; avec l’âge, elle vire davantage au rouge, tout en conservant des tons violets.

2° La razza da combattimento del nord o razza di Bruges, molto diffusa nel nord della Francia e in quasi tutto il Belgio, si ricollega in modo evidente alla precedente. È la più grande delle nostre razze europee conosciute. Il gallo ha la testa forte; il becco forte, corto e molto ricurvo; la cresta poco sviluppata, granulosa, di un rosso viola; gli orecchioni e i bargigli rossi e corti, le guance rosse e nude; le ali lunghe, la schiena larga; il collo lungo e forte; le gambe lunghe e grosse, i tarsi grigio piombo e nudi, armati di formidabili speroni, le dita lunghe e ben articolate; la coda, molto dotata, è portata quasi orizzontalmente; l’occhio è feroce, il carattere litigioso e molto ardimentoso; le forme generali sono poco angolose; il portamento è fiero e stuzzicante. Nella gallina le forme sono più arrotondate, la taglia più piccola; gli altri caratteri rimangono proporzionali. In giovane età, la cresta nei due sessi è quasi nera; con l'età vira di più al rosso, pur conservando delle tonalità viola.

Cette race est rustique, vagabonde, pillarde, réclame de l’espace et la liberté; les poulets s’élèvent facilement, mais sont lents à se développer et ne donnent qu’une viande médiocre. Les coqs, malgré leur caractère difficile avec leurs congénères, sont doux avec l’homme et remplis de sollicitude pour leurs poules; celles-ci sont assez bonnes pondeuses, mais mauvaises couveuses, et abandonnent de bonne heure leurs poussins.

Questa razza è rustica, vagabonda, predona, esige spazio e libertà; i pulcini si allevano facilmente, ma sono lenti a svilupparsi e danno solamente una carne mediocre. I galli, malgrado il loro carattere difficile coi loro simili, sono dolci con l'uomo e pieni di sollecitudine per le loro galline; queste sono abbastanza buone ovaiole, ma cattive covatrici, e abbandonano presto i loro pulcini.

Il y en a plusieurs variétés: la plus estimée est la noire à camail doré, chez laquelle les plumes du cou, longues, très minces, ainsi que celles du croupion, sont jaune orangé, avec des rayures brunes; le reste du corps est d’un noir terne, avec quelques taches de feu sur les ailes. La variété ardoisée (gris bleu) doit présenter, dans les deux sexes, cette teinte uniforme; elle est moins estimée que la première. Dans l’une comme dans l’autre, le poids moyen du coq adulte est de 4 kilogr. 500 gr.; celui de la poule, de 2 kilogr. 500 gr. à 3 kilogrammes.

Ce ne sono parecchie varietà: la più stimata è la nera dal collare dorato, nella quale le piume del collo, lunghe, molto sottili, così come quelle del codrione, sono giallo aranciato con delle righe brune; il resto del corpo è di un nero smorto, con alcune macchie di fuoco sulle ali. La varietà ardesia (grigio blu) deve presentare, nei due sessi, questa tinta uniforme; è meno stimata della prima. In una come nell'altra il peso medio del gallo adulto è di 4,5 kg; quello della gallina da 2,5 a 3 kg.

3° La race de combat anglaise (Gallus Anglicus) descend certainement aussi de la race malaise; mais elle diffère de celle de Bruges par divers caractères. Le coq a encore le bec fort et crochu, mais la tête est petite, longue et encore déprimée; la crête est rouge vermillon, simple, droite, assez grande et dentelée; [17] les oreillons et les barbillons sont restés rouges et courts, les joues rouges et nues, l’œil féroce, mais le cou s’est un peu raccourci et notablement infléchi; les plumes sont un peu descendues sur les tarses de couleur brun vert, un peu plus courts et toujours nus; le plumage est encore serré, mais la queue, étroite, est assez relevée; les ailes sont fortes, mais assez courtes et serrées aux flancs; la taille et le poids sont notablement plus faibles (2 kilogr. 500 gr. à 3 kilogrammes); quant au caractère, il est devenu peut-être plus féroce encore non seulement pour ses congénères, mais encore pour tous les autres oiseaux de la basse-cour, hormis les poules. Celles-ci ne diffèrent guère, relativement, du coq que par leur queue effilée et portée presque horizontalement. Leur poids est, en moyenne, de 2 kilogrammes. Querelleuse, vagabonde, elle est bonne pondeuse, bonne éleveuse, mais mauvaise couveuse; ses œufs sont blancs et de grosseur moyenne. La race est rustique, moins tardive que celle de Bruges. D’après M. La Perre de Roo, ces volailles s’engraissent difficilement; mais quand les poulets ont été nourris convenablement depuis leur naissance, leur chair est fine et délicieuse.

3° La razza da combattimento inglese (Gallus Anglicus) discende certamente anche dalla razza malese; ma differisce da quella di Bruges per diversi caratteri. Il gallo ha ancora il becco forte e adunco, ma la testa è piccola, lunga e addirittura depressa; la cresta è rossa vermiglio, semplice, dritta, abbastanza grande e dentellata; gli orecchioni e i bargigli sono rimasti rossi e corti, le guance rosse e nude, l’occhio feroce, ma il collo si è un po’ raccorciato e notevolmente curvato; le piume sono scese un poco sui tarsi di colore bruno verde, un poco più corti e sempre nudi; il piumaggio è ancora fitto, ma la coda, stretta, è abbastanza sollevata; le ali sono forti, ma abbastanza corte e strette ai fianchi; la taglia e il peso sono notevolmente più lievi (da 2,5 a 3 kg); quanto al carattere, forse è diventato ancora più feroce non solo per i suoi congeneri, ma anche per tutti gli altri uccelli da cortile, eccetto le galline. Queste differiscono relativamente poco dal gallo solo per la loro coda sottile e portata quasi orizzontalmente. Il loro peso è, in media, di 2 kg. Attaccabrighe, vagabonda, è una buona ovaiola, buona allevatrice, ma cattiva covatrice; le sue uova sono bianche e di grandezza media. La razza è rustica, meno tardiva di quella di Bruges. Secondo il Signor La Perre de Roo questi polli si ingrassano difficilmente; ma quando i pulcini sono stati nutriti correttamente dopo la loro nascita, la loro carne è fine e deliziosa.

Le même auteur-éleveur a décrit les variétés suivantes de cette race:

Lo stesso autore-allevatore ha descritto le seguenti varietà di questa razza:

A. Rouge à plastron noir (ou variété du comte de Derby), chez laquelle le coq porte le plumage rouge variant de l’orangé (tête et camail) au fauve (épaules); le recouvrement de l’aile est d’un noir verdâtre; l’aile est bordée de noir et lisérée de fauve, le plastron et tout le dessous du corps sont noirs; le bec est [18] jaune et les tarses gris plombé. La poule porte le camail doré avec raies noires au milieu; la partie inférieure du corps est de couleur saumon, avec les cuisses gris brun et le reste du corps couleur perdrix.

A. Rossa con pettorina nera (o varietà del conte di Derby), nella quale il gallo porta il piumaggio rosso che varia dall'aranciato (testa e collare) al fulvo (spalle); il rivestimento dell'ala è di un nero verdastro; l'ala è bordata di nero e con bordino fulvo, la pettorina e tutta la parte inferiore del corpo sono neri; il becco è giallo e i tarsi grigio piombo. La gallina porta il collare dorato con righe nere al centro; la parte inferiore del corpo è di colore salmone, con le cosce grigio bruno e il resto del corpo color pernice.

B. Rouge à plastron brun, chez laquelle le coq porte le camail rouge orangé rayé de noir au milieu, le dos et les épaules rouge cramoisi foncé; le plastron et les ailes noirs lisérés de brun, le reste du corps noir; les tarses plombés ou gris vert, le bec noir. La poule porte le camail noir liséré de jaune doré, et le reste du corps tout noir.

B. Rossa con pettorina bruna, nella quale il gallo ha il collare rosso aranciato rigato di nero al centro, la schiena e le spalle rosso cremisi scuro; la pettorina e le ali nere bordate di bruno, il resto del corpo nero; i tarsi color piombo o grigio verde, il becco nero. La gallina porta il collare nero bordato di giallo dorato e il resto del corpo tutto nero.

C. Dorée à ailes de canard, qui doit son nom à ce que, chez le coq, la couverture de l’aile étant noire, les rémiges blanches au côté interne, blanches à l’externe, l’aile est sillonnée de bandes blanches verticales comme chez le canard; le plastron et le bas du corps sont noirs; la tête et le camail blancs, plus ou moins teintés de paille; le dos et les épaules marron; le bec de couleur corne, les joues rouge cramoisi, les tarses jaunes ou verdâtres. La poule présente une robe analogue, mais dans laquelle le blanc passe au gris; le plastron est saumon, le bas du corps gris.

C. Dorata con ali d’anatra, che deve il suo nome al fatto che nel gallo la copertura dell'ala essendo nera, le remiganti bianche all’interno, bianche all'esterno, l'ala è solcata da bande bianche verticali come nell'anatra; la pettorina e la parte bassa del corpo sono nere; la testa e il collare bianchi, più o meno tinteggiati di paglia; la schiena e le spalle marroni; il becco di color corno, le guance rosso cremisi, i tarsi gialli o verdastri. La gallina presenta un abito analogo, ma nel quale il bianco passa al grigio; la pettorina è salmone, la parte bassa del corpo grigia.

D. Argentée à ailes de canard, qui présente la même particularité que la précédente, mais porte la tête, le camail, le dos et les épaules d’un blanc pur; le plastron, tout le bas du corps et les ailes (sauf les raies blanches) d’un noir pur; les tarses verdâtres ou noirs. La poule a le camail noir liséré de blanc, le plastron gris foncé, le reste du corps brun noir.

D. Argentata ad ali d’anatra, che presenta la stessa particolarità della precedente, ma porta la testa, il collare, la schiena e le spalle di un bianco puro; la pettorina, tutta la parte bassa del corpo e le ali (salvo le righe bianche) di un nero puro; i tarsi verdastri o neri. La gallina ha il collare nero con bordino bianco, la pettorina grigio scuro, il resto del corpo bruno nero.

E. Pile (ou variété soyeuse). Il y a des sous-variétés, blanche, noire, papillotée. Dans la variété [19] primitive, le camail du coq est rouge ardent, le dos rouge violâtre, les ailes châtaines avec bordure blanche, le reste du corps blanc; le bec couleur de corne, les joues rouges, les tarses blancs, jaunes ou olivâtres. La poule est blanche, avec le camail et le plastron châtains et les cuisses blanc jaunâtre. Cette variété s’obtient, d’après M. Tegetmeier, en croisant un coq de combat rouge, à plastron noir, avec une poule blanche; le plumage se reproduit ensuite par hérédité.

E. Pile (o varietà setosa). Ci sono delle sottovarietà, bianca, nera, sfavillante. Nella varietà primitiva, il collare del gallo è rosso acceso, la schiena rosso violacea, le ali castane con bordatura bianca, il resto del corpo bianco; il becco color corno, le guance rosse, i tarsi bianchi, gialli od olivastri. La gallina è bianca, col collare e la pettorina castani e le cosce bianco giallastro. Questa varietà si ottiene, secondo il Signor Tegetmeier, incrociando un gallo rosso da combattimento dotato di pettorina nera, con una gallina bianca; il piumaggio si riproduce poi per eredità.

F. Le Shakbag, ou variété du duc de Leeds, beaucoup plus grande et plus lourde que toutes les précédentes, au point que beaucoup de coqs pèsent jusqu’à 5 kilogr., est probablement le résultat d’un croisement du coq de combat anglais avec la race malaise.

F. Il Shakbag, o varietà del duca di Leeds, molto più grande e più pesante di tutte le precedenti, tant’è che molti galli pesano fino a 5 kg, è probabilmente il risultato di un incrocio del gallo da combattimento inglese con la razza malese.

Les Anglais ont créé des races de petits combattants (game fowls) qui ne diffèrent des précédents que par la taille, notablement plus petite.

Gli Inglesi hanno creato delle razze di piccoli combattenti (game fowls) che differiscono dai precedenti solo per la taglia, notevolmente più piccola.

La sous-race de Bantam, dont nous parlerons plus loin, a fourni les variétés de combat dénommées: rouge à plastron brun; — rouge à plastron noir; — dorée à ailes de canard; — argentée à ailes de canard; — citronnée; — noire; — papillotée; — coucou<.>

La sottorazza di Bantam, di cui parleremo oltre, ha fornito le varietà da combattimento denominate: rossa a pettorina bruna — rossa a pettorina nera — dorata con ali d’anatra —argentata con ali d’anatra — color limone — nera — sfavillante — cucù.

B. — Races de volière.

B. — Razze da voliera.

4° La race espagnole (fig. 2). «Depuis des temps immémoriaux, dit M. La Perre de Roo, cette race est connue et très répandue en Espagne et sur les bords méridionaux de la Méditerranée, d’où elle est probablement originaire. On la trouve cependant aussi à [20] l’île de Cuba, qui fut découverte par Christophe Colomb en 1492, et où les Espagnols s’établirent en 1508. Les Espagnols ont-ils importé cette admirable race de poules de Cuba en Espagne, ou l’ont-ils, au contraire, importée de l’Espagne à Cuba? C’est ce que je n’entreprendrai pas d’expliquer.»

4° La razza spagnola (fig. 2). «Da tempi immemorabili, dice il Signor La Perre de Roo, questa razza è conosciuta e molto diffusa in Spagna e sui bordi meridionali del Mediterraneo, di dove è probabilmente originaria. La si trova tuttavia anche sull'isola di Cuba, che fu scoperta da Cristoforo Colombo nel 1492, e dove gli Spagnoli si stabilirono nel 1508. Gli Spagnoli hanno importato in Spagna da Cuba questa meravigliosa razza di galline, o al contrario l'hanno importata a Cuba dalla Spagna? È ciò che non intraprenderò a spiegare.»

Darwin penche à lui attribuer une origine européenne. Ce que l’on sait, c’est que, très ancienne en Espagne, elle fut importée il y a plus d’un siècle en Angleterre, mais n’a été introduite de ce dernier pays en France que vers 1830.

Darwin tende ad attribuirle un'origine europea. Ciò che si sa è che, molto antica in Spagna, fu importata da più di un secolo in Inghilterra, ma è stata introdotta da quest’ultimo paese in Francia solo verso il 1830.

La race pure est celle à plumage noir. Elle est d’une taille élevée (0m,45 à 0m,60 chez le coq, 0m,40 à 0m,50 pour la poule), d’assez fort poids (2 kilogr. 500 gr. à 3 kilogrammes pour le coq, 1 kilogr. 750 gr. à 2 kilogr. 250 gr. pour la poule), et d’un port majestueux. Le coq a pour caractères: la tête grosse et longue; le bec long et fort, couleur de corne; la [21] crête simple, large, haute, longue, érigée, se prolongeant en arrière, profondément et régulièrement dentelée, de couleur rouge vif; les barbillons, bien divisés, sont longs, minces et pendants; les oreillons épais, grands, blancs comme les joues; le cou gracieusement arqué; la poitrine arrondie et proéminente, les ailes longues et serrées au corps; les tarses longs, fins et nus, munis d’un fort éperon, de couleur gris plombé foncé. Le plumage est noir, lustré de vert, avec reflets argentins, vert et pourpre métallique, noir velouté sur les épaules. La poule porte une crête simple, finement dentelée et tombante d’une côté; le plumage noir terne, avec les joues et les oreillons blancs. Elle est bonne pondeuse; ses œufs sont gros (poids: 80 à 85 grammes), blancs et lisses; mais elle est peu disposée à couver.

La razza pura è quella dal piumaggio nero. È di taglia elevata (da 45 a 60 cm nel gallo, da 40 a 50 cm nella gallina), di peso abbastanza elevato (da 2,5 a 3 kg nel gallo, da 1,75 a 2,25 kg nella gallina), e di un portamento maestoso. Il gallo ha per caratteri: la testa grossa e lunga; il becco lungo e forte, color corno; la cresta semplice, larga, alta, lunga, eretta, che si prolunga indietro, profondamente e regolarmente dentellata, di colore rosso vivo; i bargigli, ben suddivisi, sono lunghi, sottili e pendenti; gli orecchioni spessi, grandi, bianchi come le guance; il collo graziosamente arcuato; il petto arrotondato e prominente, le ali lunghe e aderenti al corpo; i tarsi lunghi, fini e nudi, di colore grigio piombo scuro, muniti di un forte sperone. Il piumaggio è nero, lucidato di verde, con riflessi argentini, verdi e porpora metallica, nero vellutato sulle spalle. La gallina porta una cresta semplice, finemente dentellata e ricadente su un lato; il piumaggio nero spento, con le guance e gli orecchioni bianchi. È una buona ovaiola; le sue uova sono grosse (peso: da 80 a 85 gr), bianche e lisce; ma è poco disposta a covare.

Les coqs ont le caractère belliqueux, mais les poules sont très douces, quoique vives, pétulantes, amies de la liberté, très habiles à trouver leur nourriture, très gourmandes d’insectes. La poule espagnole est, à coup sûr, celle qui fournit les plus gros œufs et presque toujours les plus blancs. Cette race est assez précoce, et néanmoins les poulets ne prennent leurs plumes que tardivement et sont délicats à élever; les adultes souffrent beaucoup de la mue et sont très exposés à voir la crête se geler, en hiver. En outre, l’engraissement de cette race est coûteux et difficile; sa chair, pourtant, est blanche et assez fine.

I galli hanno il carattere bellicoso, ma le galline sono molto dolci, sebbene vivaci, focose, amiche della libertà, molto abili a trovare il loro cibo, molto golose di insetti. La gallina spagnola è, a colpo sicuro, quella che fornisce le più grosse uova e quasi sempre le più bianche. Questa razza è abbastanza precoce, e tuttavia i pulcini assumono le loro piume solo tardivamente e sono delicati da allevare; gli adulti soffrono molto la muta e sono molto esposti a vedere in inverno la cresta congelarsi. Inoltre, l'ingrassamento di questa razza è costoso e difficile; la sua carne, tuttavia, è bianca e abbastanza fine.

Il y en a une variété blanche, albinos, fixée, mais assez peu estimée; à l’exception du plumage, elle reproduit tous les caractères de la race.

Ce ne è una varietà bianca, albina, fissata, ma abbastanza poco stimata; eccetto il piumaggio, riproduce tutti i caratteri della razza.

[22] La sous-race de Minorque, originaire de l’île espagnole de Minorque (archipel des Baléares), diffère de la race espagnole proprement dite en ce qu’elle a les joues rouges avec les oreillons encore blancs, les tarses moins longs, les formes plus arrondies et la chair plus délicate; elle est très répandue en Angleterre, où on la considère comme plus rustique et meilleure pondeuse que la race pure; on en connaît deux variétés de plumages, l’une blanche et l’autre noire.

La sottorazza di Minorca, originaria dell'isola spagnola di Minorca (arcipelago delle Baleari), differisce dalla razza spagnola propriamente detta in quanto ha le guance rosse con gli orecchioni ancora bianchi, i tarsi meno lunghi, le forme più arrotondate e la carne più delicata; è molto diffusa in Inghilterra, dove la si considera come più rustica e migliore ovaiola rispetto alla razza pura; se ne conoscono due varietà di piumaggio, una bianca e l'altra nera.

La sous-race andalouse a, comme la précédente, les joues rouges et nues, avec les oreillons blancs et très développés, les barbillons rouges, les tarses gris plombé, les formes larges et arrondies. Le coq porte une haute et longue crête, dentelée, droite; le dos gris taché de feu, les reins et la queue bleu ardoisé taché de gris foncé; le poitrail gris ardoisé maillé. La poule a la crête simple aussi et renversée sur l’un des côtés, le plumage gris ardoisé maillé; elle est précoce et bonne pondeuse, mais mauvaise couveuse. Les poulets sont rustiques, précoces, faciles à engraisser, et donnent une viande délicate. Le coq pèse de 3 kilogrammes à 3 kilogr. 500 gr.; la poule, de 2 kilogr. 500 gr. à 3 kilogrammes.

La sottorazza andalusa ha, come la precedente, le guance rosse e nude, con gli orecchioni bianchi e molto sviluppati, i bargigli rossi, i tarsi grigio piombo, le forme larghe e arrotondate,. Il gallo porta un'alta e lunga cresta, dentellata, dritta; la schiena grigia macchiata di fuoco, i reni e la coda blu ardesia macchiato di grigio scuro; il petto grigio ardesia a maglia. La gallina ha pure la cresta semplice e rovesciata su uno dei lati, il piumaggio grigio ardesia a maglia; è precoce e buona ovaiola, ma cattiva covatrice. I pulcini sono rustici, precoci, facili da ingrassare, e danno una carne delicata. Il gallo pesa da 3 a 3,5 kg; la gallina da 2,5 a 3 kg.

La sous-race d’Ancône, proche parente de la Leghorn, ne diffère guère de l’andalouse que par son plumage, qui est coucou ou perdrix (plumes gris clair barrées de gris foncé bleuâtre). La conformation de la tête, des tarses, du corps entier, est la même. La poule, précoce, pond beaucoup d’œufs blancs et très gros (pesant jusqu’à 85 grammes), mais elle demande rarement à couver. Les poulets, assez [23] précoces, assez rustiques, s’emplument de bonne heure, s’engraissent bien et fournissent une chair très estimée pour sa délicatesse.

La sottorazza di Ancona, parente stretto della Leghorn, differisce dall'Andalusa solo per il suo piumaggio che è cucù o pernice (piume grigio chiaro barrate di grigio scuro azzurrognolo). La conformazione della testa, dei tarsi, del corpo intero, è la stessa. La gallina, precoce, depone molte uova bianche e molto grosse (che pesano fino a 85 grammi), ma chiede raramente di covare. I pulcini, abbastanza precoci, abbastanza rustici, si impiumano presto, si ingrassano bene e forniscono una carne molto stimata per la sua delicatezza.

La sous-race gasconne, appelée encore béarnaise, landaise, poule de Caussade, nous semble également dérivée du type espagnol. Elle est ainsi décrite par M. Granié (Bulletin de la Société d’acclimatation, mars 1862, p. 200-201): Le coq a la tête fine, une crête simple, droite, haute, dentelée, épaisse à la base, recouvrant le bec sur presque toute sa longueur; le bec court et légèrement recourbé, les joues rouges autour de l’œil, les oreillons blancs, assez développés, les barbillons longs, flottants, d’un brun rouge vif comme la crête; ni huppe ni barbe; le corps de forme solide et arrondie; le plumage lisse, d’un beau noir vert au cou et d’un noir à reflets verts sur le dos, aux ailes et aux faucilles, les tarses courts, fins et nerveux, noirs chez les jeunes, passant au verdâtre chez les adultes; le caractère sinon querelleur, du moins toujours prêt au combat, ardent en amour et d’ailleurs très attentif pour les poules.

La sottorazza Guascone, anche chiamata del Béarn, delle Landes, gallina di Caussade, ci sembra ugualmente derivata dal tipo spagnolo. È descritta così dal Signor Granié (Bulletin de la Société d’acclimatation, marzo 1862, pagine 200-201): Il gallo ha la testa fine, una cresta semplice, dritta, alta, dentellata, spessa alla base, che ricopre il becco su quasi tutta la sua lunghezza; il becco corto e leggermente ricurvo, le guance rosse intorno all’occhio, gli orecchioni bianchi, abbastanza sviluppati, i bargigli lunghi, fluttuanti, di un bruno rosso vivo come la cresta; né ciuffo né barba; il corpo di forma solida e arrotondata; il piumaggio liscio, di un bel nero verde al collo e di un nero con riflessi verdi su schiena, ali e falciformi, i tarsi corti, fini e nervosi, neri nei giovani, passando al verdastro negli adulti; il carattere, se non attaccabrighe, perlomeno sempre pronto al combattimento, ardente in amore e d'altronde molto attento verso le galline.

La poule a la tête moins fine, la crête très développée et tombante sur l’un des côtés, rouge vif comme les barbillons; le plumage brun noir avec quelques reflets verdâtres, les tarses fins, courts, déliés, noirs dans la jeunesse, grisâtres à l’âge adulte. Dans les deux sexes, les pattes et le corps sont assemblés à angle droit. La ponte est très précoce, abondante et prolongée; les œufs sont d’un bon volume. La mère couve assez bien et est bonne éleveuse. Les poulets se développent rapidement et sont en bonne chair à l’âge [24] de quatre à cinq mois; à huit ou onze mois, ils fournissent d’excellents chapons ou poulardes, moins gros et moins chargés de graisse que ceux du Maine, mais de chair très fine et très savoureuse, sur un squelette très léger.

La gallina ha la testa meno sottile, la cresta molto sviluppata e ricadente su uno dei lati, rosso vivo come i bargigli; il piumaggio bruno nero con alcuni riflessi verdastri, i tarsi fini, corti, snodati, neri in gioventù, grigiastri in età adulta. Nei due sessi le zampe e il corpo sono montati ad angolo retto. La deposizione è molto precoce, abbondante e prolungata; le uova hanno un buon volume. La madre cova abbastanza bene ed è buona allevatrice. I pulcini si sviluppano velocemente e sono in buona carne all'età da 4 a 5 mesi; a 8 o 11 mesi forniscono eccellenti capponi o pollastre da ingrassare, meno grossi e meno carichi di grasso rispetto a quelli del Maine, ma di carne molto fine e molto saporita, su un scheletro molto leggero.

La sous-race de Dorking, ou Bourdon du Roi (fig. 3), nous paraît devoir être rapportée au même type, amélioré en Angleterre par le régime et la sélection. Cette sous-race cependant se distingue par un caractère particulier que nous retrouverons dans diverses races françaises et que l’on rencontrait déjà chez les poules italiennes au temps de Columelle et, dit-on, en Angleterre, à l’époque de l’invasion romaine. Quelques auteurs disent le dorking issu de la race commune à cinq doigts de la Belgique et du nord de la France. En [25] tout cas, elle a été singulièrement perfectionnée dans la largeur et la rondeur de ses formes, dans sa précocité et son aptitude à prendre la graisse, au commencement de ce siècle, par M. Fisher-Hobbs, qui avait déjà montré une grande habileté dans l’élevage et le perfectionnement des porcs.

La sottorazza di Dorking, o Calabrone del Re (fig. 3), ci sembra dover essere ricollegata allo stesso tipo, migliorato in Inghilterra dal regime e dalla selezione. Questa sottorazza si distingue tuttavia per un carattere particolare che ritroveremo in diverse razze francesi e che si riscontrava già nelle galline italiane al tempo di Columella, e, si dice, in Inghilterra all'epoca dell'invasione romana. Alcuni autori dicono che la Dorking è generata dalla razza comune a 5 dita del Belgio e del nord della Francia. In ogni caso, è stata assai perfezionata nella larghezza e nella rotondità delle sue forme, nella sua precocità e nella sua attitudine ad assumere il grasso, all’inizio di questo secolo, dal Signor Fisher-Hobbs, che aveva già mostrato una grande abilità nell'allevamento e nel perfezionamento dei maiali.

Le coq dorking est un superbe animal, très rapproché de la race de combat par son plumage et ses fières allures, mais plus bas sur jambes et de formes moins anguleuses; il a la tête grosse, la crête simple, droite, largement dentelée et très prolongée en arrière, les barbillons larges et pendants; les joues couvertes de petites plumes blanches, courtes et fines, les oreillons assez longs, d’un bleu azuré et nacré vers le haut, rouges aux extrémités; le cou épaissi par un énorme camail; les tarses assez courts, mais vigoureux et couleur de chair; cinq doigts, dont deux postérieurs, au pied; le bec jaune ou noir, le plumage abondant et un peu mou, de diverses couleurs, suivant la variété. La poule porte une petite crête, simple aussi, et retombante sur le côté; ses formes sont très larges, très trapues: on y reconnaît la volaille destinée à produire de la viande; comme conséquence, elle est médiocre pondeuse, assez bonne couveuse et éleveuse excellente. Ses poulets sont très précoces, s’engraissent facilement dès l’âge de cinq mois et fournissent une chair blanche, juteuse, d’un goût exquis et qui retient bien la graisse en cuisant. Par contre, sous notre climat, elle est délicate, redoute l’humidité et le froid, est fréquemment atteinte de rhumatismes et de phtisie. On la nourrit, en Angleterre, de pâtée de farine d’orge [26] et surtout d’avoine, et il ne faut la faire passer que par transitions au régime des grains.

Il gallo Dorking è uno splendido animale, molto accostato alla razza da combattimento dal suo piumaggio e dalle sue fiere andature, ma più basso sulle gambe e di forme meno angolose; ha la testa grossa, la cresta semplice, dritta, largamente dentellata e molto prolungata posteriormente, i bargigli larghi e pendenti; le guance coperte da piccole piume bianche, corte e fini, gli orecchioni abbastanza lunghi, di un blu azzurrino e madreperlaceo verso l'alto, rossi alle estremità; il collo ispessito da un enorme collare; i tarsi abbastanza corti, ma vigorosi e di color carne; 5 dita al piede, di cui 2 posteriori; il becco giallo o nero, il piumaggio abbondante e un po’ molle, di diversi colori a seconda della varietà. La gallina ha una piccola cresta, parimenti semplice, e ricadente su un lato; le sue forme sono molto larghe, molto tarchiate: vi si riconosce il pollo destinato a produrre carne; come conseguenza è una mediocre ovaiola, abbastanza buona covatrice e allevatrice eccellente. I suoi pulcini sono molto precoci, si ingrassano facilmente fin dall'età di 5 mesi e forniscono una carne bianca, sugosa, di un gusto squisito, e che cuocendo trattiene bene il grasso. Invece, sotto il nostro clima, è delicata, teme l'umidità e il freddo, è frequentemente colpita da reumatismi e da tisi. La si nutre, in Inghilterra, con pastone di farina d’orzo e sopratutto di avena, e bisogna farla passare transitoriamente al regime delle granaglie.

Dans la variété dorée, dite poule-coco, le coq porte le camail jaune paille semé de taches noires; les ailes noires à reflets bleu pourpré très brillants, le plastron noir, les rémiges primaires blanches, le reste du corps noir mat, moins les sus-caudales, qui sont bronzées de vert; son poids, à l’âge adulte, est de 3 kilogr. 500 gr. à 4 kilogrammes. Le plumage de la poule est noir sur la tête et le camail, les plumes étant blanchâtres sur leurs bords; le dos gris brun marron, les ailes et la queue noir mat, les cuisses gris roux foncé; son poids, adulte, est de 3 kilogrammes à 3 kilogr. 500 gr.

Nella varietà dorata, detta gallina noce di cocco, il gallo porta il collare giallo paglia disseminato di macchie nere; le ali nere con riflessi blu porpora molto brillanti, la pettorina nera, le remiganti primarie bianche, il resto del corpo nero opaco, meno le sopracaudali che sono bronzate di verde; il suo peso, in età adulta, è da 3,5 a 4 kg. Il piumaggio della gallina è nero sulla testa e nel collare, con le piume che sono biancastre sui loro bordi; la schiena grigia bruno marrone, le ali e la coda nero opaco, le cosce grigio rosso scuro; il suo peso adulto va da 3 a 3,5 kg.

Dans la variété grise, le camail est blanc, tantôt avec une tache noire, tantôt avec une collerette noire; la poitrine rouge brique, le reste du plumage gris avec de petites taches noires. Le plumage de la poule est coucou, c’est-à-dire gris avec des taches noires arrondies.

Nella varietà grigia il collare è bianco, ora con una macchia nera, ora con un cerchietto nero; il petto rosso mattone, il resto del piumaggio grigio con delle piccole macchie nere. Il piumaggio della gallina è cucù, cioè grigio con macchie nere arrotondate.

Dans la variété argentée, le coq a les plumes du camail et les lancettes d’un beau blanc, leurs extrémités noires; la poitrine noire comme le reste du corps. Le plumage de la poule est un mélange de noir et de blanc granité, et la poitrine presque noire.

Nella varietà argentata il gallo ha le piume del collare e le lanceolate della mantellina di un bel bianco, le loro estremità nere; il petto nero come il resto del corpo. Il piumaggio della gallina è una mescolanza di nero e di bianco granuloso, e il petto quasi nero.

Dans la variété blanche, la crête est plus simple, mais frisée, c’est-à-dire élargie et garnie de petites pointes régulières et peu élevées, presque semblable à celle des hambourgs, quoique moins développée. Cette variété, un peu plus petite que les autres, passe pour donner une chair encore plus délicate. Le plumage est uniformément blanc pur dans les deux sexes.

Nella varietà bianca la cresta è più semplice, ma riccia, cioè allargata e dotata di piccole punte regolari e poco elevate, quasi simile a quella degli Amburgo, sebbene meno sviluppata. Questa varietà, un po’ più piccola delle altre, passa per dare una carne ancora più delicata. Il piumaggio è uniformemente bianco puro nei due sessi.

[27] La variété brune, dite Sussex, porte le plumage brun foncé avec des reflets rouges au plastron, au camail et sur les faucilles, dans le coq. Le cinquième doigt manque souvent.

La varietà bruna, detta Sussex, ha il piumaggio bruno scuro con riflessi rossi alla pettorina, al collare e sulle falciformi nel gallo. Il quinto dito manca spesso.

Le dorking-coucou ou coucou d’Écosse (Scotch-Grey) n’a non plus que quatre doigts; plus rustique que le dorking, elle en diffère par une attitude plus verticale, des allures plus vives, des mœurs plus vagabondes. On la rencontre dans le nord de l’Angleterre, où elle est très estimée. Elle est précoce dans son développement, porte un plumage gris bleu très régulièrement ponctué de pommelures d’un noir métallique; crête érigée, simple, bien dentelée, rouge, dans le coq; droite ou penchée et plus petite dans la poule; corps trapu, large, court; membres longs, forts, de couleur rose ou gris tacheté de noir. La poule est bonne pondeuse, bonne couveuse, bonne éleveuse.

La Dorking cucù o Cucù della Scozia (Scotch-Grey) ha solo 4 dita; più rustica della Dorking, ne differisce per un portamento più verticale, per delle andature più vivaci, per dei comportamenti più vagabondi. La si incontra nel nord dell'Inghilterra, dove è molto stimata. È precoce nel suo sviluppo, porta un piumaggio grigio blu molto regolarmente punteggiato di chiazze rotonde di un nero metallico; cresta eretta, semplice, molto dentellata, rossa, nel gallo; dritta o pendente e più piccola nella gallina; corpo tarchiato, largo, corto; membra lunghe, forti, di colore rosa o grigio macchiato di nero. La gallina è una buona ovaiola, buona covatrice, buona allevatrice.

La prétendue race de Leghorn, que les uns considèrent comme issue de l’espagnole, ne serait, d’après un éleveur très compétent, «autre que la petite poule italienne commune, améliorée et divisée en variétés dorée, blanche, brune, noire, coucou, par la sélection. La variété dorée est la plus jolie et la plus estimée; elle est excessivement rustique, précoce, facile à élever et bonne pondeuse, mais elle reste petite; la chair n’est pas très délicate, la patte est jaune, la peau garde un peu la même teinte, ce qui la déprécie pour la vente. Les leghorns, un instant en vogue, ont été presque complètement abandonnés en France.» (L’Aviculteur, par M. Voitellier, 1890, 30 août, p. 417.) D’après la même autorité, c’est du lerghorn [28] noir que descendrait notre rustique poule de Gascogne ou Caussade, dont la rusticité fait le principal mérite. Il y en a une variété pile (blanche à ailes rouges) et une toute blanche.

La pretesa razza Leghorn, che alcuni considerano nata dalla Spagnola, secondo un allevatore molto competente non sarebbe «altro che la piccola gallina italiana comune, migliorata e suddivisa per selezione nelle varietà dorata, bianca, bruna, nera, cucù. La varietà dorata è la più bella e la più stimata; è eccessivamente rustica, precoce, facile da allevare e buona ovaiola, ma rimane piccola; la carne non è molto delicata, la zampa è gialla, la pelle possiede un po’ la stessa tinta, il che la deprezza per la vendita. I Leghorn, in voga per un attimo, in Francia sono stati quasi completamente abbandonati.» (L'Aviculteur, dal Signor Voitellier, 1890, 30 agosto, pag. 417) Secondo la stessa autorità, è dal Lerghorn nero che discenderebbe la nostra rustica gallina di Guascogna o di Caussade, la cui rusticità costituisce il merito principale. Ce n’è una varietà pile (bianca ad ali rosse) e una tutta bianca.

Très répandue, paraît-il, aux États-Unis et en Angleterre, elle «semble avoir été obtenue, dans le premier de ces pays, dit M. La Perre de Roo, au moyen de croisements de la race andalouse, dont elle a hérité la crête pliée, et des races italiennes ou asiatiques, dont elle a hérité les pattes jaunes». Le coq a conservé la crête simple, dentelée, érigée; les barbillons rouges et très longs; les oreillons blancs, un peu pendants; le corps ovalaire, svelte; les membres assez longs, assez minces, nus, et d’un beau jaune; il porte la queue touffue, très relevée, à grandes faucilles; le plastron et la partie inférieure du corps sont noirs; la tête et le camail rouge orangé, le dos rouge foncé, les ailes noires à reflets verts et bordées de brun, les faucilles noires aux reflets violâtres et verts; sa taille est un peu plus faible que dans la race espagnole; son poids varie de 2 kilogr. 500 gr. à 3 kilogrammes. La poule a une crête large et régulièrement dentelée, rouge et tombante; les joues rouges, veinées de noir; le camail jaune doré rayé de noir au milieu; le plastron châtain clair, la queue noire, la cuisse brun cendré; le reste du corps de couleur perdrix, sauf les ailes, qui sont marron clair avec des raies ou des taches de même couleur, mais plus foncées; elle est très bonne pondeuse, mais couve rarement. On la dit extrêmement rustique, vive, alerte, vagabonde, aimant la liberté et l’espace; mais on [29] ajoute que sa chair est médiocre. Cette race a fait sa première apparition en France au concours de volaille du Palais de l’Industrie en 1877, et elle a été l’objet d’un certain enthousiasme; elle semble avoir mal réussi chez nous.

Molto diffusa, pare, negli Stati Uniti e in Inghilterra, «sembra essere stata ottenuta, nel primo di questi paesi, dice il Signor La Perre de Roo, per mezzo di incroci della razza Andalusa, di cui ha ereditato la cresta piegata, e delle razze italiane o asiatiche di cui ha ereditato le zampe gialle». Il gallo ha conservato la cresta semplice, dentellata, eretta; i bargigli rossi e molto lunghi; gli orecchioni bianchi, un po’ pendenti; il corpo ovale, slanciato; gli arti abbastanza lunghi, abbastanza sottili, nudi, e di un bel giallo; porta la coda folta, molto rialzata, con grandi falciformi; la pettorina e la parte inferiore del corpo sono nere; la testa e il collare rosso aranciato, la schiena rosso scuro, le ali nere con riflessi verdi e bordate di bruno, le falciformi nere con riflessi violacei e verdi; la sua taglia è un po’ più piccola che nella razza Spagnola; il suo peso varia da 2,5. a 3 kg. La gallina ha una cresta larga e regolarmente dentellata, rossa e ricadente; le guance rosse, venate di nero; il collare giallo dorato rigato di nero al centro; la pettorina castano chiaro, la coda nera, la coscia bruno cenere; il resto del corpo di colore pernice, salvo le ali che sono marrone chiaro con righe o macchie dello stesso colore, ma più scure; è un’ottima ovaiola, ma cova raramente. La si dice estremamente rustica, vivace, arzilla, vagabonda, che ama la libertà e lo spazio; ma si aggiunge che la sua carne è mediocre. Questa razza ha fatto la sua prima apparizione in Francia al concorso di pollame del Palazzo dell'Industria nel 1877, ed è stata l'oggetto di un certo entusiasmo; sembra essere riuscita male presso di noi.

Il y en a une variété blanche qui ne diffère de la précédente que par son plumage blanc pur chez les deux sexes, et les jambes un peu hautes.

Ce n’è una varietà bianca che differisce dalla precedente solo per il suo piumaggio bianco puro nei due sessi, e le gambe un po’ alte.

D’après un journal anglais (Live Stock journal), les leghorns proviendraient de l’Allemagne, où on les connaîtrait sous le nom de poules italiennes.

Secondo un giornale inglese (Live Stock journal) i Leghorn proverrebbero dalla Germania, dove li si conoscerebbe sotto il nome di galline italiane.

5° La race chinoise de Nankin ou de Chang-haï (fig.4), appelée vulgairement cochinchinoise ou russe, a été importée en France en juin 1847, par M. l’amiral Cécille. L’amiral ayant acheté en 1845, dans une ferme des environs de Chang-haï, six poules et deux coqs, les envoya en France par la corvette l’Alcmène en hommage à M. l’amiral de Makau, alors ministre de la marine, qui les partagea avec le Jardin d’acclimatation. Peu de temps après (1848), cette race avait été également importée en Angleterre, où elle ne fut pas l’objet d’un moindre enthousiasme, à cause de sa rareté, de l’étrangeté de ses formes et {et} de sa taille prodigieuse. Ces animaux, les coqs surtout, atteignirent des prix considérables; chacun se les disputa, et l’on en croisa presque partout notre race commune. On ne tarda pas à s’apercevoir que si l’on avait amélioré l’aptitude à l’incubation et à l’élevage, on avait diminué celle pour la ponte dans une assez large mesure, et que si l’on avait augmenté [30] la taille et le poids des élèves, on les avait rendus plus tardifs dans leur développement, plus difficiles à engraisser, et qu’on n’en obtenait plus qu’une viande inférieure, coriace et sans saveur. Aussi la réaction ne tarda-t-elle guère à se produire, et cette race est aujourd’hui reléguée dans la volière, parmi les races de curiosité et d’agrément; tout au plus rencontre-t-on dans les basses-cours quelques individualités, quelques poules isolées, exclusivement vouées à l’incubation.

5° La razza cinese di Nanchino o di Shanghai (fig.4), detta volgarmente Cocincinese o Russa, è stata importata in Francia nel giugno del 1847 dal Signor ammiraglio Cécille. L'ammiraglio, nel 1845, avendo acquistato in una fattoria dei dintorni di Shanghai 6 galline e 2 galli, li mandò in Francia con la corvetta Alcmène in omaggio al Signor ammiraglio di Macao, allora ministro della marina, che li condivise col Giardino zoologico. Poco tempo dopo (1848) questa razza era stata importata anche in Inghilterra, dove non fu l'oggetto di un minor entusiasmo a causa della sua rarità, della stranezza delle sue forme e della sua taglia prodigiosa. Questi animali, i galli sopratutto, raggiunsero dei prezzi considerevoli; ciascuno se li contese, e quasi dovunque si incrociò con essi la nostra razza comune. Non si tardò ad accorgersi che se era stata migliorata l'attitudine all'incubazione e all'allevamento, si era diminuita quella per la deposizione in abbastanza larga misura, e che se si erano aumentati taglia e peso degli allievi, li si era resi più tardivi nel loro sviluppo, più difficili da ingrassare, e che se ne otteneva solo una carne inferiore, coriacea e senza sapore. Perciò la reazione non tardò molto a prodursi, e oggi questa razza è relegata in voliera, tra le razze di curiosità e di attrattiva; tutt’al più si incontrano nei cortili alcuni soggetti, alcune galline isolate, esclusivamente destinate all'incubazione.

La race de Nankin habite les provinces de Tché-kiang (chef-lieu Hang-tchow) et de Kiang-sou (chef-lieu Nankin); c’est dans la première que se trouve située la ville de Chang-haï, important centre commercial. D’après M. Mariot Didieux, les six poules importées appartenaient aux trois variétés fauve, rousse et blanche.

La razza di Nanchino abita le province di Tché-kiang (capoluogo Hang-tchow) e di Kiang-sou (capoluogo Nanchino); è nella prima che si trova situata la città di Shanghai, importante centro commerciale. Secondo il Signor Mariot Didieux, le 6 galline importate appartenevano alle tre varietà fulva, rossa e bianca.

La race chinoise de Nankin est de très haute taille et de très fort poids; le coq pèse de 4 kilog 500 gr. à 5 kilogr. 500 gr.; la poule, de 3 kilogr. 500 gr. à 4 kilogrammes. Le mâle porte la crête simple, petite, droite, régulièrement dentelée et rouge vermillon; les joues, les oreillons et les barbillons de même couleur; la tête est courte et étroite, fine en un mot, avec le bec jaune, court et notablement recourbé, et l’œil méchant, presque farouche; c’est quasi la tête du coq malais. Certains présentent des oreillons, d’autres en sont privés; les barbillons sont tantôt courts et d’autres fois pendants; aussi, comme signes de pureté, M. La Perre de Roo exige-t-il des oreillons rouges, bien développés et descendant presque aussi bas que les barbillons, qui doivent être longs de 0m,05 à 0m,06; tandis que [32] M. Lemoine ne veut pas d’oreillons et exige des barbillons courts.

La razza cinese di Nanchino è di taglia molto alta e di peso molto forte; il gallo pesa da 4,5 a 5,5 kg; la gallina, da 3,5 a 4 kg. Il maschio porta la cresta semplice, piccola, dritta, regolarmente dentellata e rosso vermiglio; le guance, gli orecchioni e i bargigli dello stesso colore; la testa è corta e stretta, fine per dirlo in una parola, col becco giallo, corto e notevolmente ricurvo, e l’occhio cattivo, quasi feroce; è quasi la testa del gallo malese. Alcuni presentano degli orecchioni, altri ne sono sprovvisti; i bargigli ora sono corti e altre volte pendenti; inoltre, come segni di purezza, il Signor La Perre de Roo esige degli orecchioni rossi, molto sviluppati e che scendono in basso quasi tanto come i bargigli, che devono essere lunghi de 5 a 6 cm; mentre il Signor Lemoine non vuole orecchioni ed esige dei bargigli corti.

Le cou est court, les épaules très larges et saillantes, la poitrine large avec le bréchet un peu saillant; le dos très large, mais court, ainsi que les reins; les membres sont très écartés l’un de l’autre, vigoureux, de moyenne longueur, complètement emplumés, parfois même les doigts, dont le médian très long; doigts et tarses d’un beau jaune éclatant; Darwin signale la présence fréquente d’un doigt additionnel au pied; la queue comme rudimentaire, avec les faucilles courtes et molles, portée bas, ordinairement composée de seize rectrices; la démarche gauche et embarrassée, le corps notablement porté en avant, la voix rauque, le caractère doux et même familier; le plumage abondant, lâche, mou, de couleur variable suivant la variété. La femelle semble avoir encore les formes plus anguleuses que le coq, mais en même temps plus larges et plus trapues; elle a la crête simple, droite, finement dentelée et très petite, le cou très court, la queue rudimentaire et presque horizontale; les autres caractères comme ci-dessus. Médiocre pondeuse, du moins durant la belle saison, elle est relativement plus prodigue en hiver; ses œufs sont de bonne grosseur (65 grammes) et de couleur jaune chamois clair. Après chaque ponte de douze à quinze œufs, elle demande à couver en toute saison et pratique l’incubation avec une ténacité, une patience et une adresse merveilleuses, si l’on tient compte surtout de sa lourdeur.

Il collo è corto, le spalle molto larghe e sporgenti, il petto largo con la carena un po’ sporgente; la schiena molto larga, ma corta, così come i fianchi; gli arti sono molto discosti l’uno dell'altro, vigorosi, di media lunghezza, completamente impiumati, talvolta anche le dita, di cui il mediano molto lungo; dita e tarsi di un bel giallo splendente; Darwin segnala la presenza frequente di un dito addizionale al piede; la coda quasi rudimentale, con le falciformi corte e molli, portata bassa, abitualmente composta da 16 timoniere; il passo maldestro e imbarazzato, il corpo portato notevolmente in avanti, la voce rauca, il carattere dolce e anche familiare; il piumaggio abbondante, sciatto, molle, di colore variabile secondo la varietà. La femmina sembra avere addirittura le forme più angolose rispetto al gallo, ma allo stesso tempo più larghe e più tozze; ha la cresta semplice, dritta, finemente dentellata e molto piccola, il collo molto corto, la coda rudimentale e quasi orizzontale; gli altri caratteri come sopra. Mediocre ovaiola, perlomeno durante la bella stagione, è relativamente più generosa in inverno; le sue uova sono di buona grandezza (65 grammi) e di colore giallo camoscio chiaro. Dopo ogni deposizione da 12 a 15 uova, chiede di covare in ogni stagione e pratica l'incubazione con una tenacia, una pazienza e un’abilità meravigliose, se si tiene soprattutto conto della sua pesantezza.

La race chinoise de Nankin est assez rustique; les poussins, surveillés et défendus par leur mère avec [33] une grande sollicitude et une remarquable énergie, s’élèvent assez aisément, mais s’emplument tard et se développent lentement; après trente ou trente-cinq jours, la mère les abandonne le plus souvent; ils affectionnent les aliments végétaux en même temps que les insectes; les poulets ne sont adultes qu’à un an; leur engraissement est long et difficile, leur viande très médiocre. On comprend que, eu égard à leur poids, les nankins doivent consommer plus que nos races ordinaires, mais non dans une proportion plus forte. Quant aux œufs, ils sont d’une délicatesse particulière. Tandis que dans un œuf de race commune, du poids de 50 grammes, le blanc entre pour 24 grammes en moyenne ou 48 pour 100, et le jaune pour 15 grammes ou 30 pour 100, dans l’œuf pesant 65 grammes de la poule nankin, le blanc entre en moyenne pour 27 grammes ou 41 pour 100, et le jaune pour 23 grammes ou 35 pour 100. Coq et poule sont lourds, volent mal et exigent de larges perchoirs, placés à 0m,70 seulement au-dessus du sol.

La razza cinese di Nanchino è abbastanza rustica; i pulcini, sorvegliati e difesi dalla loro madre con una grande sollecitudine e una notevole forza, si allevano abbastanza facilmente, ma si impiumano tardi e si sviluppano lentamente; dopo 30 o 35 giorni perlopiù la madre li abbandona; prediligono gli alimenti vegetali e contemporaneamente gli insetti; i pulcini sono adulti solo a un anno; il loro ingrassamento è lungo e difficile, la loro carne molto mediocre. Si comprende che, riguardo al loro peso, i Nanchino devono consumare più delle nostre razze ordinarie, ma non in una proporzione molto forte. In quanto alle uova, sono di una delicatezza particolare. Mentre in un uovo di razza comune, del peso di 50 gr, il bianco è in media di 24 gr o 48%, e il giallo di 15 gr o 30%, nell’uovo della gallina Nanchino che pesa 65 gr il bianco è in media di 27 grammi o 41%, e il giallo di 23 gr o 35%. Gallo e gallina sono pesanti, volano male ed esigono dei larghi trespoli, collocati a soli 70 cm al di sopra del suolo.

Dans la variété fauve clair ou Victoria, le coq porte le plastron et toute la partie inférieure du corps uniformément jaune fauve clair; la tête, le dessus du cou, le dos, les épaules et les ailes de même couleur, mais de nuance plus foncée et légèrement dorée; il ne doit y avoir ni plumes noires ni plumes blanches; les tarses sont emplumés, sur toute leur longueur, de plumes raides, de couleur fauve clair, et les talons de plumes molles. La poule porte les mêmes couleurs, mais de nuances un peu plus claires, sans noir ni blanc, avec le camail de couleur citron. La variété [34] fauve (clair ou foncé) est la plus généralement répandue.

Nella varietà fulvo chiaro o Victoria, il gallo ha la pettorina e tutta la parte inferiore del corpo di colore uniformemente giallo fulvo chiaro; la testa, la parte superiore del collo, la schiena, le spalle e le ali dello stesso colore, ma di sfumatura più scura e leggermente dorata; non debbono esserci sia piume nere che bianche; i tarsi sono impiumati, su tutta la loro lunghezza, da piume rigide, di colore fulvo chiaro, e i talloni da piume molli. La gallina ha gli stessi colori, ma con sfumature un po’ più chiare, senza nero né bianco, col collare di color limone. La varietà fulva (chiara o scura) è quella più generalmente diffusa.

Dans la variété perdrix, le coq a le bec jaune ou couleur de corne; le dessus de la tête rouge orangé; le dessus du cou, rouge doré rayé de noir; le dos et les épaules, rouge acajou; les ailes rouge marron velouté avec une large bande transversale noire et un liséré noir externe; le reste du corps entièrement noir, avec les tarses jaunes. La poule porte le camail jaune doré avec une large rayure noire; le reste du corps marron clair rayé longitudinalement de marron foncé (maillé). La crête est simple, peu épaisse, de médiocre hauteur, mais bien dentelée; les barbillons sont assez développés, les oreillons d’un beau rouge sans trace de blanc.

Nella varietà pernice il gallo ha il becco giallo o color corno; il disopra della testa rosso aranciato; il disopra del collo rosso dorato rigato di nero; la schiena e le spalle rosso mogano; le ali rosso marrone vellutato con una larga banda trasversale nera e un bordino nero esterno; il resto del corpo interamente nero coi tarsi gialli. La gallina porta il collare giallo dorato con una larga striscia nera; il resto del corpo marrone chiaro rigato longitudinalmente di marrone scuro (a maglia). La cresta è semplice, poco spessa, di altezza mediocre, ma molto dentellata; i bargigli sono abbastanza sviluppati, gli orecchioni di un bel rosso senza traccia di bianco.

Dans la variété blanche, les deux sexes ont le bec jaune d’or, le plumage d’un blanc parfaitement pur et sans reflets, et les tarses jaunes. Cette variété albine est de taille un peu plus petite que les autres et ne conserve sa robe typique que dans une basse-cour ombragée et proprement tenue; sinon, elle tourne au jaune sale avec reflets terreux. On la dit aussi d’un tempérament plus délicat, ce qui se comprend du reste. Quelques-uns regardent cette variété comme issue du croisement du coq nankin fauve clair avec la poule malaise blanche.

Nella varietà bianca i due sessi hanno il becco giallo oro, il piumaggio di un bianco perfettamente puro e senza riflessi, e i tarsi gialli. Questa varietà albina è di taglia un po’ più piccola delle altre e conserva il suo tipico abito solo in un cortile ombreggiato e tenuto come si deve; altrimenti volge al giallo sporco con riflessi terrosi. La si dice anche di un temperamento più delicato, ciò che del resto si comprende. Alcuni ritengono questa varietà come uscita dell'incrocio del gallo Nanchino fulvo chiaro con la gallina Malese bianca.

Dans la variété noire, les deux sexes ont le bec jaune ou couleur corne, ou bien corne ou noir à la base et jaune à l’extrémité; les tarses jaune foncé, le plumage entièrement noir. Cependant, chez le coq, avec l’âge, on voit presque toujours apparaître des [35] plumes blanches à la queue ou aux tarses, et d’autres, rouges, dans le camail. Cette variété est regardée par quelques auteurs comme le croisement du nankin fauve avec la poule noire de Bréda, ce qui expliquerait la réapparition du rouge et du blanc.

Nella varietà nera i due sessi hanno il becco giallo o color corno, oppure corno o nero alla base e giallo all'estremità; i tarsi giallo scuro, il piumaggio interamente nero. Tuttavia nel gallo, con l'età, si vedono quasi sempre apparire delle piume bianche alla coda o ai tarsi, e altre rosse nel collare. Questa varietà è considerata da alcuni autori come l'incrocio del Nanchino fulvo con la gallina nera di Breda, il che spiegherebbe la ricomparsa del rosso e del bianco.

Dans la variété coucou, les deux sexes ont le bec jaune, les tarses jaune vif; le plumage uniformément d’un gris bleu très clair avec des petites barres transversales d’un noir bleuâtre. Les coqs les plus estimés portent entièrement ce plumage coucou; mais ils sont très rares, le camail étant le plus souvent doré et les ailes d’un brun rouge velouté. Elle paraît issue d’un croisement du nankin fauve, blanc ou surtout noir, avec la poule de Gueldres; assez récente et non encore fixée, elle ne se reproduit pas sûrement.

Nella varietà cucù i due sessi hanno il becco giallo, i tarsi giallo vivo; il piumaggio uniformemente di un grigio blu molto chiaro con piccole barre traversali di un nero azzurrognolo. I galli più apprezzati portano interamente questo piumaggio cucù; ma sono molto rari, essendo il collare per lo più dorato e le ali di un bruno rosso vellutato. Sembra nata da un incrocio del Nanchino fulvo, bianco o sopratutto nero, con la gallina di Gheldria; abbastanza recente e non ancora fissata, non si riproduce con sicurezza.

La sous-race dite Brahma-Pootra appartient bien évidemment au même type que celle chinoise de Nankin; peut-être même constitue-t-elle le type dont celle-ci est issue. Suivant M. Ch. Jacque, le brahma n’est qu’une variété du nankin; son nom n’est qu’un nom de fantaisie. M. La Perre de Roo dit que les brahmas ont été révélés par un mécanicien de New-York, M. Chamberlain, qui aurait acheté trois couples de ces volailles d’un navire marchand venant des Indes; il les aurait en conséquence baptisés du nom de Brahma-Pootra, celui d’un grand fleuve d’Asie qui prend sa source au pied des monts Langshan (chaîne de l’Himalaya), traverse l’Assam et le Bengale et, après un parcours de neuf cent kilomètres, se jette, non loin du Gange, dans le golfe du Bengale. De quelque pays que soient venus les premiers brahmas, il ont [36] à coup sûr une origine chinoise. Darwin seul penche à les faire indirectement naître aux États-Unis, d’un croisement entre les chittagongs et les nankins; or, nous avons vu que le chittagong est le coq géant ou Jago (Gallus giganteus) de Sumatra et du pays des Mahrattes, une ancienne race domestique revenue à l’état sauvage. Quoi qu’il en soit, les brahmas sont aujourd’hui très répandus aux États-Unis et en Europe. Cette race, introduite en France en 1853, ne diffère guère de celle de nankin que par une taille encore plus forte et par l’exagération de tous ses caractères. La crête est petite et frisée; le plumage des cuisses et du ventre est abondant, mou, lâche, et donne en apparence à ces régions un développement anormal; la queue, encore courte, est plus longue et plus relevée que chez la cochinchinoise; le dos est parfaitement horizontal, les épaules larges comme toute la partie postérieure du corps, qui est fortement portée en avant; la jambe forte, relativement courte et presque entièrement cachée par les plumes des cuisses; les tarses et les doigts très emplumés; le plumage gris et blanc, chaque plume du camail étant blanche avec une tache noire au milieu; les côtés de la poitrine, la queue, la partie postérieure des cuisses, les plumes des pattes, tigrés comme chez la perdrix; le plastron blanc, les grandes faucilles de la queue vert bronzé; les tarses jaunes.

La sottorazza detta Brahmaputra appartiene in modo assai evidente allo stesso tipo di quella cinese di Nanchino; forse costituisce pure il tipo da cui questa è nata. Secondo il Signor Ch. Jacque il Brahma è solo una varietà del Nanchino; il suo nome è solo un nome di fantasia. Il Signor La Perre de Roo dice che i Brahma sono stati svelati da un meccanico di New York, il Signor Chamberlain, che avrebbe acquistato tre coppie di questi polli da una nave commerciale che veniva dalle Indie; perciò li avrebbe battezzati col nome di Brahmaputra, quello di un grande fiume asiatico che ha la sorgente ai piedi dei monti Langshan (catena dell’Himalaya), che attraversa l'Assam e il Bengala, e, dopo un percorso di 900 km si getta, non lontano dal Gange, nel golfo del Bengala. Da qualunque paese siano venuti i primi Brahma, hanno a colpo sicuro un'origine cinese. Solo Darwin propende a farli nascere indirettamente negli Stati Uniti, da un incrocio tra i Chittagong e i Nanchino; ora, abbiamo visto che il Chittagong è il gallo gigante o Jago (Gallus giganteus) di Sumatra e del paese dei Mahrattes, una vecchia razza domestica tornata allo stato selvatico. Comunque sia, i Brahma sono oggi molto diffusi negli Stati Uniti e in Europa. Questa razza, introdotta in Francia nel 1853, differisce da quella di Nanchino solo per una taglia ancora più forte e per l'esagerazione di tutti i suoi caratteri. La cresta è piccola e riccia; il piumaggio delle cosce e del ventre è abbondante, morbido, troppo esteso, e dà in apparenza a queste regioni un sviluppo anormale; la coda, addirittura corta, è più lunga e più rialzata che nella Cocincina; la schiena è perfettamente orizzontale, le spalle larghe come tutta la parte posteriore del corpo che è portata molto in avanti; la gamba forte, relativamente corta e quasi interamente nascosta dalle piume delle cosce; i tarsi e le dita molto impiumati; il piumaggio grigio e bianco, ogni piuma del collare essendo bianca con una macchia nera al centro; i lati del petto, la coda, la parte posteriore delle cosce, le piume delle zampe, tigrati come nella pernice; la pettorina bianca, le grandi falciformi della coda verde bronzeo; i tarsi gialli.

La poule, plus sédentaire que celle de Nankin, n’est guère meilleure pondeuse, mais a plus de propension encore à la ponte d’hiver; couveuse non moins assidue, elle est non moins bonne éleveuse: les [37] poussins sont très délicats, s’emplument tard, se développent lentement, sont très durs à l’engraissement et constituent un médiocre rôti.

La gallina, più sedentaria di quella di Nanchino, non è affatto una migliore ovaiola, ma ha maggior propensione alla deposizione in inverno; covatrice non meno assidua, è una non meno buona allevatrice: i pulcini sono molto delicati, si impiumano tardi, si sviluppano lentamente, sono molto difficili all'ingrassamento e costituiscono un arrosto mediocre.

Outre cette variété primitive, souvent appelée Brahma herminée, on connaît encore la variété blanche, dont le plumage blanc, en effet, est encadré de noir au camail, avec l’extrémité des ailes, la queue et les pattes noires<.> Les pattes sont garnies et les manchettes sont formées de plumes partie blanche et partie noire. Les principaux caractères de cette variété sont l’extrême finesse de la tête; la couleur jaune du bec avec la pointe noire; la crête large, basse, frisée, comme constituée de trois lobes longitudinaux dont le médian serait un peu saillant.

Oltre a questa varietà primitiva, spesso chiamata Brahma ermellinata, si conosce anche la varietà bianca, il cui piumaggio bianco, in effetti, è incorniciato di nero al collare, con l'estremità delle ali, la coda e le zampe nere. Le zampe sono fornite e i polsini sono formati di piume in parte bianche e in parte nere. I principali caratteri di questa varietà sono l'estrema finezza della testa; il colore giallo del becco con la punta nera; la cresta larga, bassa, ricciuta, come costituita da 3 lobi longitudinali, dei quali il mediano sarebbe un po’ sporgente.

La variété inverse (ou à plumes renversées) provient, dit-on, d’un croisement entre les races cochinchinoise et brahma-pootra: le dessous du corps (poitrail, ventre, cuisses, manchettes, pattes) est noir; le dessus, la queue exceptée, est blanc argenté, avec les lancettes et les plumes du camail filetées d’un liséré noir; ailes blanches avec un miroir noir à reflets vert bleuâtre métalliques; la queue noire et comme fourchue; le bec jaune avec une tache noire; les pattes jaune vif emplumées de noir.

La varietà inversa (o a piume rovesciate) proviene, si dice, da un incrocio tra le razze Cocincina e Brahmaputra: la parte inferiore del corpo (petto, ventre, cosce, polsini, zampe) è nera; la parte superiore, eccetto la coda, è bianco argentato, con le lanceolate e le piume del collare filettate di un bordino nero; ali bianche con un specchio nero a riflessi verdi azzurrognoli metallici; la coda nera e come biforcuta; il becco giallo con una macchia nera; le zampe giallo vivo impiumate di nero.

La sous-race de Langhsan (ou Langshan) serait, d’après M. La Perre de Roo, originaire du nord de la Chine; d’après son nom, nous la supposerions bien plutôt née dans le sud-ouest, aux environs des monts Langhsan (chaîne de l’Himalaya), qui cachent les sources du fleuve Brahma-Pootra, c’est-à-dire qu’elle aurait une patrie commune avec la race de Brahma, [38] dont elle n’est peut-être qu’une variété. Le langhsan, en effet, ne diffère du brahma que par ses formes encore plus arrondies, son cou un peu plus court et plus infléchi, ses tarses gris plombé, un peu plus courts et plus légèrement emplumés, sa chair plus fine et plus délicate, sa plus grande propension enfin à la ponte hivernale.

La sottorazza Langhsan (o Langshan) sarebbe, secondo il Signor La Perre de Roo, originaria del nord della Cina; in base al suo nome la supporremmo nata piuttosto nel sud-ovest, nei dintorni dei monti Langhsan (catena dell’Himalaya) che nascondono le sorgenti del fiume Brahmaputra, che cioè avrebbe una patria comune con la razza di Brahma, di cui forse è solo una varietà. Il Langhsan, in effetti, differisce dal Brahma solo per le sue forme ancora più arrotondate, il suo collo un po’ più corto e più ricurvo, i suoi tarsi grigio piombo, un po’ più corti e più lievemente impiumati, la sua carne più fine e più delicata, infine la sua più grande propensione alla deposizione invernale.

Les langhsans furent importés pour la première fois de Chine en Europe par M. le major A.-C. Croad, en Angleterre, où, après sa mort, son neveu continua de multiplier la race dans sa propriété de Manor-House, par Darrington Worthing, dans le comté de Sussex; et aujourd’hui, d’après M. La Perre de Roo, elle se trouve répandue dans tout le Royaume-Uni, comme elle l’est depuis un assez long temps dans toute la Chine.

I Langhsan furono importati per la prima volta dalla Cina in Europa dal Signor maggiore A.-C. Croad, in Inghilterra, dove, dopo la sua morte, suo nipote continuò a moltiplicare la razza nella sua proprietà di Manor-House, in Darrington Worthing, nella contea del Sussex; e oggi, secondo il Signor La Perre de Roo, si trova diffusa in tutto il Regno Unito, come lo è da un tempo abbastanza lungo in tutta la Cina.

Le coq a le bec couleur de corne et fortement recourbé vers la pointe; la crête simple, droite, dentelée, prolongée en arrière; les barbillons et les oreillons rouges; les joues nues et rouges; le corps très volumineux, large, avec les reins relevés, les cuisses très charnues; les jambes très grosses, écartées; les tarses un peu courts, solides, de couleur gris plombé et garnis ainsi que les deux doigts externes, de plumes moins raides et plus courtes que chez le cochinchinois; la queue plus relevée, plus longue, plus fournie; le plumage uniformément noir, à reflets violets. Chez les jeunes, les tarses sont parfois roses, mais se plombent avec l’âge; le duvet des poussins, le plumage des poulets contiennent souvent du blanc, qui disparaît à l’âge adulte. La poule, plus alerte que la cochinchinoise, de formes plus larges et plus trapues que le [39] coq, pond des œufs de mêmes poids et volume que {le} <la> brahma, de couleur nankin aussi, en nombre un peu plus abondant, surtout en hiver; elle a, d’un autre côté, moins de penchant à l’incubation, mais reste bonne éleveuse. Le poids du coq adulte est de 4 kilogr. 500 gr. à 5 kilogrammes; celui de la poule, de 3 kilogr. 500 gr. environ. Les poulets sont lents à s’emplumer, tardifs à se développer, mais fournissent une viande meilleure que les autres variétés de ce type.

Il gallo ha il becco color corno e fortemente ricurvo verso la punta; la cresta semplice, dritta, dentellata, prolungata indietro; i bargigli e gli orecchioni rossi; le guance nude e rosse; il corpo molto voluminoso, largo, coi fianchi rialzati, le cosce molto carnose; le gambe molto grosse, divaricate; i tarsi un po’ corti, solidi, di color grigio piombo e dotati, come le 2 dita esterne, di piume meno rigide e più corte che nel Cocincina; la coda più rialzata, più lunga, più dotata; il piumaggio uniformemente nero dai riflessi viola. Nei giovani i tarsi sono talvolta rosa, ma diventano color piombo con l'età; il piumino dei pulcini, il piumaggio dei pollastri, contengono spesso del bianco che sparisce in età adulta. La gallina, più arzilla della Cocincina, di forme più larghe e più tarchiate che nel gallo, depone delle uova dello stesso peso e volume della Brahma, anche di colore della Nanchino, in numero un po’ più abbondante, sopratutto in inverno; ha, d’altro lato, meno inclinazione all'incubazione, ma rimane una buona allevatrice. Il peso del gallo adulto è da 4,5 a 5 kg; quello della gallina di circa 3,5 kg. I pollastri sono lenti a impiumarsi, tardivi a svilupparsi, ma forniscono una carne migliore rispetto alle altre varietà di questo tipo.

Il y a quelques années, M. W. Cook introduisit en Angleterre une variété de langhsan à pattes lisses, dite Orpington, qui ne diffère du type que par cette absence de plumes aux pattes. On pense qu’elle peut bien être le résultat du croisement de la race cochinchinoise noire avec l’une de celles de Minorque ou andalouse.

Qualche anno fa il Signor W. Cook introdusse in Inghilterra una varietà di Langhsan a zampe lisce, detta Orpington, che differisce dal tipo solo per tale assenza di piume alle zampe. Si pensa che può ben essere il risultato dell'incrocio della razza Cocincina nera con una Minorca o un’Andalusa.

La sous-race dite Wyandotte paraît également être le résultat de croisements; elle se rapproche en bien des points de celle de Langhsan; elle a une forme assez harmonieuse, une taille assez forte, les pattes jaunes. On en connaît une variété dorée, une blanche et une autre blanche panachée, dont le plumage ressemble assez à celui du brahma herminé. Le wyandotte est d’un développement un peu plus précoce et la poule meilleure pondeuse que la langhsan.

La sottorazza detta Wyandotte sembra ugualmente essere il risultato di incroci; si avvicina in molti punti alla Langhsan; ha una forma abbastanza armoniosa, una taglia abbastanza forte, le zampe gialle. Se ne conoscono una varietà dorata, una bianca e un'altra bianca variegata, il cui piumaggio somiglia abbastanza a quello del Brahma ermellinato. Il Wyandotte è di sviluppo un po’ più precoce e la gallina è una migliore ovaiola rispetto alla Langhsan.

6° «La race de Dominique est, d’après M. La Perre de Roo, originaire des États-Unis et introduite récemment en France; la beauté de son plumage, sa grande fécondité et sa chair, préférable à celle de toutes les autres espèces américaines, l’on fait vivement [40] rechercher par le amateurs. Ces volailles ont beaucoup d’analogie, pour les formes, avec les dorkings (variété blanche) à crête frisée, dont elles ne diffèrent que par la couleur des pattes, qui est d’un jaune clair, comme dans presque toutes les races qui nous viennent de l’Amérique. La race est rustique et d’une surprenante fécondité. Les poulets s’élèvent facilement et sont très aptes à prendre la graisse; leur chair est blanche, fine, juteuse et d’un goût exquis… Sa taille est un peu au-dessous de celle de la race de Dorking, et la couleur du plumage qui caractérise la race est coucou d’un bout à l’autre.» (Journal l’Acclimatation, 1879, page 500.)

6° «La razza della Dominica è, secondo il Signor La Perre de Roo, originaria degli Stati Uniti e introdotta recentemente in Francia; la bellezza del suo piumaggio, la sua grande fecondità e la sua carne, preferibile a quella di tutte le altre specie americane, si fa vivamente ricercare dai dilettanti. Questi polli hanno molta analogia, per le forme, coi Dorking (varietà bianca) a cresta riccia, da cui differiscono solo per il colore delle zampe che è di un giallo chiaro, come in quasi tutte le razze che ci vengono dall'America. La razza è rustica e di una fecondità sorprendente. I pollastri si allevano facilmente e sono molto idonei ad assumere il grasso; la loro carne è bianca, fine, succosa e di un gusto squisito… La sua taglia è un po’ al disotto di quella della razza Dorking, e il colore del piumaggio che caratterizza la razza è cucù da un'estremità all'altra.» (Giornale l’Acclimatation, 1879, pagina 500.)

Le coq se distingue par une crête frisée et volumineuse; les joues presque nues et rouges, ainsi que les oreillons et barbillons; les tarses gros, courts, jaunes, nus; quatre doigts aux pieds seulement; la queue garnie de faucilles nombreuses et larges, portée haut; son poids, adulte, est de 3 kilogr. 500 gr. à 4 kilogr. La poule présente les mêmes caractères, mais avec des formes plus ramassées; le même plumage; ses œufs sont blancs, très gros, d’un goût exquis.

Il gallo si distingue per una cresta riccia e voluminosa; le guance quasi nude e rosse, così come gli orecchioni e i bargigli; i tarsi grossi, corti, gialli, nudi; solamente 4 dita ai piedi; la coda dotata di falciformi numerose e larghe, portata alta; il suo peso, adulto, è da 3,5 a 4 kg. La gallina presenta gli stessi caratteri, ma con delle forme più tozze; lo stesso piumaggio; le sue uova sono bianche, molto grosse, di un gusto squisito.

On désigne sous le nom de Plymouth-Rock, ou grosse poule coucou, aux États-Unis, toujours d’après M. La Perre de Roo, une variété obtenue du croisement entre le dominique et le nankin. Son plumage est uniformément coucou (gris avec taches noires en croissant), les tarses jaunes, comme dans le dominique; la crête simple, moyenne, rouge; le bec fort à sa base, un peu crochu, jaune; les joues nues et rouges comme les oreillons et les barbillons, qui sont assez [41] développés; les cuisses énormes, les jambes courtes, grosses, jaunes; quatre doigts au pied; la queue courte, mais un peu plus longue que chez le nankin et garnie de quelques faucilles; le coq adulte pèse 4 kilogrammes. La poule porte la crête simple, petite, érigée et finement dentelée; elle a les formes encore un peu anguleuses du nankin; elle est bonne pondeuse, assez disposée à l’incubation, assez bonne éleveuse; adulte, elle pèse 3 kilogrammes. Les poulets sont précoces, s’engraissent bien, donnent une assez bonne viande. Comme taille, le plymouth est intermédiaire entre le dominique et le nankin.

Negli Stati Uniti, sempre secondo il Signor La Perre de Roo, si designa sotto il nome di Plymouth Rock, o grossa gallina cucù, una varietà ottenuta dall'incrocio tra Dominica e Nanchino. Il suo piumaggio è uniformemente cucù (grigio con macchie nere a mezzaluna), i tarsi gialli, come la Dominica; la cresta semplice, media, rossa; il becco forte alla sua base, un po’ adunco, giallo; le guance nude e rosse come gli orecchioni e i bargigli, che sono abbastanza sviluppati; le cosce enormi, le gambe corte, grosse, gialle; 4 dita al piede; la coda corta, ma un po’ più lunga che nel Nanchino e dotata di alcune falciformi; il gallo adulto pesa 4 kg. La gallina ha la cresta semplice, piccola, eretta e finemente dentellata; ha le forme ancora un po’ angolose del Nanchino; è buona ovaiola, abbastanza disposta alla cova, abbastanza buona allevatrice; da adulta pesa 3 kg. I pollastri sono precoci, si ingrassano bene, danno una carne abbastanza buona. Come taglia il Plymouth Rock è intermedio tra Dominica e Nanchino.

En Amérique (États-Unis), paraît-il, le plymouth-rock, bien que de formation récente, serait considéré comme la véritable race de ferme. Il est douteux que sa chair un peu grossière lui permette de prendre, en France, la même importance. On dit, en outre, son élevage assez délicat.

In America (Stati Uniti), pare, il Plymouth Rock, sebbene di formazione recente, sarebbe considerato come la vera razza di fattoria. È dubbio che la sua carne un po’ grossolana gli permetta di assumere in Francia la stessa importanza. Si dice, inoltre, che il suo allevamento è abbastanza delicato.

7° La race de Hambourg (Gallus Hamburgensis, fig. 5), que l’on croit d’origine asiatique, est une des plus jolies races de volière, par ses formes fines et élégantes, par son plumage régulier et comme transparent. Elle est connue depuis fort longtemps en Allemagne, en France, en Angleterre surtout, où elle a été fort améliorée. Le coq se distingue par une tête très aplatie au sommet et surmontée d’une crête oblongue, très allongée, carrée en avant, pointue en arrière, hérissée de petites pointes régulières dont l’ensemble forme, en dessus, une surface presque plane; l’œil est grand et doux; le bec, couleur de corne; les joues nues et [42] rouges; les oreillons ronds et d’un blanc nacré; les barbillons larges, arrondis et rouges, affectant la forme d’une feuille de buis; les jambes de longueur moyenne, fines, de couleur gris bleuâtre; les ailes longues, mais bien relevées; la queue assez longue et portée haut.

7° La razza di Amburgo (Gallus Hamburgensis, fig. 5), che si crede di origine asiatica, è una delle più belle razze da voliera per le sue forme fini ed eleganti, per il suo piumaggio regolare e come trasparente. È conosciuta da moltissimo tempo in Germania, in Francia, soprattutto in Inghilterra dove è stata molto migliorata. Il gallo si distingue per una testa molto appiattita alla sommità e sormontata da una cresta oblunga, molto allungata, quadrata in avanti, appuntita indietro, irta di piccole punte regolari il cui insieme forma, in alto, una superficie quasi piana; l’occhio è grande e dolce; il becco è color corno; le guance nude e rosse; gli orecchioni rotondi e di un bianco madreperlaceo; i bargigli larghi, arrotondati e rossi, simulanti la forma di una foglia di bosso; le gambe di lunghezza media, sottili, di colore grigio azzurrognolo; le ali lunghe, ma molto rialzate; la coda abbastanza lunga e portata alta.

La poule porte la crête plus petite, effilée et plus prolongée en arrière, légèrement recourbée vers le ciel, en avant. Elle est très bonne pondeuse, mais ne couve jamais; ses œufs sont blancs et d’assez médiocre grosseur. Les poulets sont assez faciles à élever et d’un développement assez précoce, d’engraissement assez facile, et fournissent une chair délicate. Cette race aime l’espace et la liberté; le coq est jaloux et querelleur pour ses pareils, mais sociable et attentif avec ses poules et familier avec l’homme. On en connaît cinq variétés de plumage, les unes pailletées, les autres barrées.

La gallina ha la cresta più piccola, sottile e più prolungata indietro, leggermente ricurva verso il cielo in avanti. È un’ottima ovaiola, ma non cova mai; le sue uova sono bianche e di abbastanza mediocre grandezza. I pollastri sono abbastanza facili da allevare e di sviluppo abbastanza precoce, di abbastanza facile ingrasso, e forniscono una carne delicata. Questa razza ama lo spazio e la libertà; il gallo è geloso e litigioso con i suoi simili, ma socievole e attento con le sue galline e familiare con l'uomo. Se ne conoscono 5 varietà di piumaggio, alcune pagliettate, altre barrate.

La variété pailletée dorée porte, chez le coq, le [43] plumage roux chamois vif lustré, agrémenté <de> petites taches rondes, noir brillant à reflets vert foncé; le camail est chamois rayé de noir; le dos et les épaules de même couleur avec lentilles noires; les ailes chamois un peu plus foncé, avec une tache ronde et deux barres transversales d’un noir verdâtre; le reste du corps chamois {chair} <clair> pailleté de noir. Celui de la poule est chamois variant du clair au roux pailleté de noir, avec la queue noir verdâtre; dans la vieillesse, l’extrémité des plumes devient blanche. On dit cette variété d’origine anglaise, comme la suivante (pailletée argentée), tandis que les variétés barrées seraient d’origine hollandaise.

La varietà pagliettata dorata ha, nel gallo, il piumaggio rosso camoscio vivo lucido, ornato di piccole macchie rotonde di un nero brillante con riflessi verde scuro; il collare è camoscio rigato di nero; la schiena e le spalle dello stesso colore con lentiggini nere; le ali camoscio un po’ più scuro, con una macchia rotonda e due barre trasversali di un nero verdastro; il resto del corpo color camoscio chiaro con lustrini neri. Quello della gallina è camoscio, che varia dal chiaro al rosso con lustrini neri, con la coda nera verdastra; nella vecchiaia l'estremità delle piume diventa bianca. Si dice che questa varietà sia di origine inglese, come la successiva (pagliettata argentata), mentre le varietà barrate sarebbero di origine olandese.

La variété pailletée argentée ne diffère de celle dorée qu’en ce que le fond du plumage est non plus chamois, mais blanc; les faucilles du coq sont blanches avec un croissant noir à l’extrémité; chez la poule, la queue est blanche, chacune des plumes portant un liséré noir ou un croissant noir à l’extrémité. Cette variété est plus féconde que la précédente et peut-être plus jolie encore à l’œil.

La varietà pagliettata argentata differisce da quella dorata solo per il fatto che lo sfondo del piumaggio non è camoscio, ma bianco; le falciformi del gallo sono bianche con una mezzaluna nera all'estremità; nella gallina la coda è bianca, con ciascuna delle piume dotata un bordino nero o una mezzaluna nera all'estremità. Questa varietà è più feconda della precedente e forse ancora più bella a vedersi.

La variété noire, que M. La Perre de Roo dit ressembler beaucoup à la race du Mans, a été, dit-on, obtenue par le croisement du hambourg doré avec le coq espagnol noir. Le plumage du coq est tout entier d’un noir lustré à reflets verts; celui de la poule, noir mat sur tout le corps. Ses œufs sont un peu plus gros que ceux des variétés précédentes.

La varietà nera, che il Signor La Perre de Roo dice somigliare molto alla razza del Mans, si dice essere stata ottenuta dall'incrocio dell’Amburgo dorata col gallo Spagnolo nero. Il piumaggio del gallo è totalmente di un nero lucente con riflessi verdi; quello della gallina è nero opaco su tutto il corpo. Le sue uova sono un po’ più grosse di quelle delle varietà precedenti.

La variété faisane paraît provenir d’un triple croisement du hambourg avec le crèvecœur et le bréda. Du premier, elle a conservé la taille, la forme et le [44] plumage; du second, elle a hérité une crête double en forme de cornes pointues; enfin, du dernier, elle a retenu un rudiment de huppe, composé de quelques plumes rares renversées en arrière; elle porte en outre, comme le dorking, une sorte de hausse-col formé de petites plumes noires retroussées et bouffantes; les barbillons assez longs et les oreillons rouges. Il y en a deux sous-variétés de plumage, l’une argentée et l’autre dorée. Cette variété est très recherchée en Angleterre.

La varietà fagiano sembra provenire da un triplo incrocio di Amburgo con Crèvecœur e Breda. Del primo ha conservato la taglia, la forma e il piumaggio; del secondo ha ereditato una cresta doppia a forma di corna appuntite; infine, dell'ultimo, ha conservato un rudimento di ciuffo, composto da alcune piume rare rovesciate indietro; porta inoltre, come il Dorking, un tipo di gorgiera formata da piccole piume nere rimboccate e vaporose; i bargigli abbastanza lunghi e gli orecchioni rossi. Ce ne sono 2 sottovarietà di piumaggio, una argentata e l'altra dorata. Questa varietà è molto ricercata in Inghilterra.

La variété dite Hambourg crayonnée, d’Hoogstraeten [45] ou de la Campine (fig. 6), est une variété hollandaise qu’il ne faut pas confondre avec la variété belge dite de la Campine et dont nous parlerons au § C. Le hambourg crayonné est de taille un peu au-dessous de la moyenne de la race; il porte un plumage zébré de noir sur blond; la poule est assez bonne pondeuse, mais ses œufs sont relativement petits, et elle ne couve pas. Il y en a une sous-variété dorée, dans laquelle le plumage est zébré de noir sur fond brun. La variété crayonnée est de taille un peu plus petite que la race commune; elle a la crête du hambourg; la poule est bonne pondeuse, mais ses œufs sont petits, et elle couve rarement; les poussins sont un peu délicats, précoces, et donnent une chair fine. Le coq adulte pèse 2 kilogr. 500 gr.; la poule, 2 kilogrammes.

La varietà detta Amburgo screziata, Hoogstraeten o Campine (fig. 6), è una varietà olandese che non bisogna confondere con la varietà belga detta Campine e di cui parleremo in § C. L’Amburgo screziata è di taglia un po’ sotto la media della razza; porta un piumaggio rigato di nero sul biondo; la gallina è abbastanza buona ovaiola, ma le sue uova sono relativamente piccole, e non cova. Ce n’è una sottovarietà dorata nella quale il piumaggio è rigato di nero su fondo bruno. La varietà screziata è di taglia un po’ più piccola della razza comune; ha la cresta dell’Amburgo; la gallina è buona ovaiola, ma le sue uova sono piccole e cova raramente; i pulcini sono un po’ delicati, precoci, e danno una carne fine. Il gallo adulto pesa 2,5 kg, la gallina 2 kg.

8° La race de Padoue, ou race polonaise (Gallus Patavinus) (fig. 7 et 8) ouvre pour nous la série des races chez lesquelles la crête est plus ou moins complètement remplacée par une huppe de plumes plus ou moins fines, longues et retombantes. Dans ces races, d’après Darwin, le crâne présente des protubérances hémisphériques des os frontaux qui correspondent à des modifications importantes dans le cerveau, et sont accompagnées de lacunes de la boîte {cranienne} <crânienne>, lacunes où l’os est remplacé simplement par une membrane et de la peau. «Chez les individus à huppe fortement développée, dit le savant anglais, le crâne devient extrêmement saillant et présente une foule de perforations irrégulières.<»> Il est encore un fait qui prouve les rapports intimes entre la huppe et la protubérance osseuse [46] du crâne, et que m’a signalé M. Tegetmeier: «c’est que si dans une couvée récemment éclose on choisit les poussins qui ont la plus forte saillie du crâne, ce sont précisément ceux qui, à l’âge adulte, présenteront la huppe la plus développée. Il est évident qu’autrefois les éleveurs de cette race n’ont porté leur attention que sur la huppe et non le crâne; néanmoins, en développant la huppe, ce en quoi ils ont merveilleusement réussi, ils ont, sans intention, augmenté à un haut degré la protubérance {cranienne} <crânienne>.» (De la variation, t. Ier, p. 282-283.)

8° La razza di Padova, o razza polacca (Gallus Patavinus) (fig. 7 e 8) apre per noi la serie delle razze nelle quali la cresta è sostituita più o meno completamente da un ciuffo di piume più o meno fini, lunghe e ricadenti. In queste razze, secondo Darwin, il cranio presenta delle protuberanze emisferiche delle ossa frontali che corrispondono a modificazioni importanti nel cervello, e sono accompagnate da lacune della scatola cranica, lacune dove l'osso è sostituito semplicemente da una membrana e da pelle. «Negli individui dal ciuffo fortemente sviluppato, dice lo scienziato inglese, il cranio diventa estremamente sporgente e presenta una moltitudine di perforazioni irregolari.» Esiste ancora un fatto che prova i rapporti intimi tra il ciuffo e la protuberanza ossea del cranio, e che mi ha segnalato il Signor Tegetmeier: «cioè, se in una covata recentemente schiusa si scelgono i pulcini che hanno la più forte sporgenza del cranio, sono precisamente quelli che, in età adulta, presenteranno il ciuffo più sviluppato. È evidente che un tempo gli allevatori di questa razza hanno posto la loro attenzione solo sul ciuffo e non sul cranio; tuttavia, sviluppando il ciuffo, cosa in cui sono meravigliosamente riusciti, hanno senza intenzione aumentato a un alto grado la protuberanza cranica.» (De la variation, tomo 1°, pag. 282-283.)

La race fort ancienne de Padoue ou les autres races huppées, si l’on veut, ont donc pour origine un fait tératologique perpétué par sélection.

La razza molto antica di Padova o, se si vuole, le altre razze ciuffate, hanno dunque come origine un fatto teratologico perpetuato con la selezione.

Le coq de race Padoue est caractérisé par une huppe abondante formée de plumes déliées, [47] semblables à des lancettes, commençant dès la base du bec, couvrant le front, les tempes, la nuque, retombant par-dessus les yeux et remplaçant la crête, qui se réduit à un rudiment presque nul; l’œil très grand et rouge, les oreillons petits, ronds, blancs; par de barbillons, qui sont remplacés par une barbe ou collier formé de petites plumes courtes et frisées; le corps est de formes à la fois élancées et arrondies, obliquement porté sur des tarses courts, fins, nus, de couleur bleu ardoisé, terminés par quatre doigts.

Il gallo della razza di Padova è caratterizzato da un ciuffo abbondante formato da piume sottili, simili a lancette, che cominciano fin dalla base del becco, coprendo la fronte, le tempie, la nuca, che ricadono sopra gli occhi e sostituiscono la cresta che si riduce a un abbozzo quasi inesistente; l’occhio molto grande e rosso, gli orecchioni piccoli, rotondi, bianchi; bargigli che sono sostituiti da una barba o collana formata da piccole piume corte e ricce; il corpo è di forme al tempo stesso slanciate e arrotondate, portato obliquamente su dei tarsi corti, fini, nudi, di colore blu ardesia, che terminano con 4 dita.

La poule a la huppe à la fois plus volumineuse et plus arrondie, composée de plumes plus courtes et plus larges; elle porte un peu la queue en éventail, elle est bonne pondeuse, mais sa ponte est tardive au printemps; elle ne couve que rarement et s’en acquitte [48] mal; ses œufs sont de grosseur ordinaire et blancs.

La gallina ha al tempo stesso il ciuffo più voluminoso e più arrotondato, composto di piume più corte e più larghe; porta un po’ la coda a ventaglio, è buona ovaiola, ma la sua deposizione è tardiva in primavera; cova solo raramente e lo fa male; le sue uova sono di grandezza ordinaria e bianche.

Lorsqu’il pleut, la huppe se colle à la tête, recouvre les yeux et aveugle les malheureux oiseaux, qui, hors d’état de reconnaître leur chemin, tombent parfois dans l’eau et s’y noient. D’un caractère sédentaire d’ailleurs, cette race doit être exclusivement réservée à la volière; elle est en effet assez délicate, et les poulets redoutent fort le froid et surtout l’humidité; ils se développent assez vite, engraissent assez bien et donnent une chair assez fine. Le coq adulte pèse environ 3 kilogr., la poule 2 kilogrammes.

Quando piove, il ciuffo si appiccica alla testa, ricopre gli occhi e acceca i disgraziati uccelli che, non in grado di individuare la loro strada, talvolta cadono nell'acqua e vi annegano. Di un carattere del resto sedentario, questa razza deve essere esclusivamente riservata alla voliera; in effetti è abbastanza delicata, e i pollastri temono molto il freddo e sopratutto l'umidità; si sviluppano abbastanza rapidamente, ingrassano abbastanza bene e danno una carne abbastanza fine. Il gallo adulto pesa circa 3 kg, la gallina 2 kg.

On connaît huit variétés de plumage dans cette race:

Si conoscono 8 varietà di piumaggio in questa razza:

La variété blanche, à plumage entièrement blanc pur, est, comme dans toutes les autres races, due à des cas d’albinisme; elle est un peu plus délicate.

La varietà bianca, dal piumaggio interamente bianco puro, è, come in tutte le altre razze, dovuta a casi di albinismo; è un po’ più delicata.

La variété noire, à plumage entièrement noir, avec reflets métalliques chez le coq, noir mat chez la poule, est due également à des cas de mélanisme. Dès les 2e et 3e mues, la huppe commence à blanchir et devient, par la suite, toute blanche.

La varietà nera, dal piumaggio interamente nero, con riflessi metallici nel gallo, nero opaco nella gallina, è pure dovuta a casi di melanismo. Fin dalla seconda e terza muta il ciuffo comincia a imbianchire e diventa, in seguito, tutto bianco.

La variété coucou ou Périne porte le plumage gris avec des croissants noirs réguliers; la huppe est coucou dans sa moitié antérieure, blanche dans la postérieure.

Il varietà cucù o Périne ha il piumaggio grigio con mezzelune nere regolari; il ciuffo è cucù nella sua metà anteriore, bianco in quella posteriore.

La variété argentée a le plumage blanc cailleté de noir, comme dans le houdan. Les plumes de la huppe sont blanches au milieu, noires à la base et la pointe: mais le noir tend de plus en plus à s’effacer avec l’âge; celles du camail n’ont qu’une faible tache noire à la pointe; celles du collier sont noires lisérées [49] de blanc; celles du dos, blanches, lisérées de noir. Le bout des ailes est blanc bordé de noir; leurs grandes couvertures présentent deux bandes transversales blanches maillées de noir; la queue blanche ou grise pailletée de noir. Chez la poule, les plumes de la huppe sont, à la première mue, noires lisérées de blanc; à la seconde mue, elles portent une tache blanche au milieu, et le noir est encore liséré de blanc.

La varietà argentata ha il piumaggio bianco macchiettato di nero, come nella Houdan. Le piume del ciuffo sono bianche al centro, nere alla base e alla punta: ma il nero tende sempre più a cancellarsi con l'età; quelle del collare hanno solo una debole macchia nera alla punta; quelle del collo sono nere con bordino bianco; quelle della schiena sono bianche con bordino nero. L'estremità delle ali è bianca bordata di nero; le loro grandi copritrici presentano due bande trasversali bianche con un retino nero; la coda bianca o grigia con lustrini neri. Nella gallina le piume del ciuffo sono, alla prima muta, nere con bordino bianco; alla seconda muta hanno una macchia bianca al centro, e il nero è ancora con bordino bianco.

La variété dorée ne diffère de la précédente qu’en ce que le blanc y est remplacé par une couleur chamois roux vif dans le coq, plus terne chez la poule.

La varietà dorata differisce della precedente solo per il fatto che il bianco è sostituito da un colore camoscio rosso vivo nel gallo, più smorto nella gallina.

La variété chamois ne diffère des précédentes que par le fond du plumage, qui est de couleur chamois, tandis que la maillure est de ton chamois plus clair ou même de couleur blanche. On dit sa poule meilleure couveuse que celles des autres variétés.

Il varietà camoscio differisce delle precedenti solo per lo sfondo del piumaggio che è color camoscio, mentre la macchiettatura è di tono camoscio più chiaro o anche di colore bianco. Si dice che la sua gallina è una covatrice migliore di quelle delle altre varietà.

La variété herminée, la plus nouvelle de toutes, a été récemment décrite par M. La Perre de Roo. Elle présente diverses particularités qui lui donnent un aspect bizarre et fort agréable. Dans le coq, la huppe est blanche; les plumes du camail sont blanches et marquées à l’extrémité d’une petite gouttelette noire; l’aile porte deux petites barres noires parallèles et transversales; l’extrémité de la queue est marquée de noir; tout le reste du plumage est blanc pur. Le bec est blanc et plus crochu que dans les autres variétés de la même race; les tarses d’un blanc légèrement grisâtre. La poule porte un plumage analogue. Cette variété manque encore de fixité.

Il varietà ermellinata, più nuova di tutte, è stata recentemente descritta dal Signor La Perre de Roo. Presenta diverse particolarità che le danno un aspetto bizzarro e molto gradevole. Nel gallo il ciuffo è bianco; le piume del collare sono bianche e segnate all'estremità da una piccola gocciolina nera; l'ala porta due piccole barre nere parallele e trasversali; l'estremità della coda è segnata di nero; tutto il resto del piumaggio è bianco puro. Il becco è bianco e più adunco che nelle altre varietà della stessa razza; i tarsi sono di un bianco leggermente grigiastro. La gallina ha un piumaggio analogo. Questa varietà manca ancora di fissità.

La variété citronnée diffère de celle argentée en ce que le fond du plumage, au lieu d’être blanc, est d’un [50] jaune clair assez vif, que font ressortir les maillures noires.

Il varietà limonata differisce dall'argentata per il fatto che lo sfondo del piumaggio, invece di essere bianco, è di un giallo chiaro abbastanza vivo che le macchiettature nere fanno risaltare.

Sous-race d’Elberfeld. M. La Perre de Roo, dont nous avons si fréquemment à citer les patientes études, décrit sous le nom de race d’Elberfeld une famille galline qu’il a étudiée en Allemagne. «Elle rappelle, dit-il, assez par ses formes le coq de la ferme, et son plumage caractéristique a assez d’analogie avec celui de la poule de Padoue, pour qu’il soit permis de supposer que cette belle variété est le résultat d’un croisement entre ces deux races. On admet généralement qu’elle a été crée à Elberfeld, où elle est très répandue et jouit d’une grande renommée, à cause de sa chair fine et blanche, de sa ponte abondante, de ses œufs volumineux et de sa grande propension à l’engraissement. La race est rustique, s’acclimate facilement partout, n’exige aucune précaution contre les intempéries de nos climats et est aussi recommandable par la distinction de son plumage que par sa surprenante fécondité.» (L’Acclimatation, 16 novembre 1870, p. 550.)

Sottorazza di Elberfeld. Il Signor La Perre de Roo, del quale dobbiamo così frequentemente citare i pazienti studi, descrive sotto il nome di razza di Elberfeld un famiglia di polli che ha studiato in Germania. «Con le sue forme ricorda abbastanza, dice, il gallo della fattoria, e il suo piumaggio caratteristico ha abbastanza analogia con quello della gallina di Padova, affinché sia permesso di supporre che questa bella varietà è il risultato di un incrocio tra queste due razze. Si ammette generalmente che è stata creata a Elberfeld, dove è molto diffusa e gode di una grande fama a causa della sua carne fine e bianca, della sua deposizione abbondante, delle sue uova voluminose e della sua grande propensione all'ingrassamento. La razza è rustica, si acclimata facilmente ovunque, non esigere alcuna precauzione contro le intemperie dei nostri climi ed è raccomandabile sia per la distinzione del suo piumaggio che per la sua sorprendente fecondità.» (L’Acclimatation, 16 novembre 1870, pag. 550)

Le coq a la tête grosse, pas de huppe, mais une crête simple, droite, très élevée, largement dentelée; les oreillons petits, blancs à la base, rouges à l’extrémité; les joues dénudées autour de l’œil; les barbillons rouges, longs, larges, pendants; le bec fort et crochu, couleur de corne claire; les tarses bleus, de longueur moyenne, munis de quatre doigts; le camail est rouge orangé; le dos et les épaules rouge acajou velouté; les ailes chamois avec deux bandes transversales formées de taches noires; le plastron et le [51] dessous du corps chamois avec raies noires. La poule porte la huppe noire; le camail chamois et noir; le reste du corps chamois maillé de croissants noirs. Il y en a deux variétés de plumage:

Il gallo ha la testa grossa, nessun ciuffo, ma una cresta semplice, dritta, molto alta, largamente dentellata; gli orecchioni piccoli, bianchi alla base, rossi all'estremità; le guance nude intorno all’occhio; i bargigli rossi, lunghi, larghi, pendenti; il becco forte e adunco, color corno chiaro; i tarsi blu, di lunghezza media, muniti di 4 dita; il collare è rosso aranciato; la schiena e le spalle rosso mogano vellutato; le ali camoscio con due bande trasversali formate da macchie nere; la pettorina e la parte bassa del corpo color camoscio con strisce nere. La gallina ha il ciuffo nero; il collare camoscio e nero; il resto del corpo camoscio con una maglia di mezzelune nere. Ce ne sono 2 varietà di piumaggio:

La variété argentée diffère de la précédente en ce que le fond chamois est remplacé par le blanc.

La varietà argentata differisce della precedente in quanto il fondo camoscio è sostituito dal bianco.

La variété noire a le plumage uniformément noir lustré dans les deux sexes. Elberfeld est une ville de 80,000 âmes, située à trente kilomètres de Dusseldorf, dans la province du Rhin (Prusse).

La varietà nera ha il piumaggio uniformemente nero lucido nei due sessi. Elberfeld è una città di 80.000 anime situata a 30 km da Düsseldorf, nella provincia del Reno (Prussia).

9° La race hollandaise huppÉe aurait été, d’après M. La Perre de Roo, importée en Hollande, à une époque très reculée, par des navigateurs venant d’un pays dont on n’a point conservé connaissance. Peut-être, dans ce cas, faudrait-il la considérer comme le type dont est descendue la race de Padoue, dont elle se rapproche par beaucoup de caractères, tout en en présentant d’autres bien particuliers.

9° La razza olandese ciuffata, secondo il Signor La Perre de Roo, sarebbe stata importata in Olanda, in un'epoca molto remota, da navigatori che venivano da un paese di cui non si è affatto conservata la conoscenza. Forse, in questo caso, bisognerebbe considerarla come il tipo da cui è discesa la razza di Padova alla quale si avvicina per molti caratteri, pur presentandone altri molto particolari.

De même que la padoue, en effet, elle porte une crête très rudimentaire remplacée par une huppe moins développée, aplatie et retombante; l’œil rouge; le bec ordinaire et couleur de corne foncée; les tarses courts, fins, gris bleu, bleu ardoise ou gris verdâtre, nus, suivis de quatre doigts; mais les oreillons sont bleu nacré; les barbillons rouges, pendants; pas de barbe ni de collier; le corps court et ramassé; la taille un peu plus petite que dans la padoue; les ailes plus serrées au corps. Le coq adulte pèse environ 3 kilogr. La poule présente les mêmes caractères, si ce n’est que les barbillons sont beaucoup plus petits; elle [52] est assez bonne pondeuse, mais ne couve jamais: ses œufs sont blancs et de grosseur moyenne; adulte, elle pèse en moyenne 2 kilogr. On connaît trois variétés de plumage:

In effetti, come la Padovana porta una cresta molto rudimentale sostituita da un ciuffo meno sviluppato, appiattito e ricadente; l’occhio rosso; il becco ordinario e di color corno scuro; i tarsi corti, fini, grigio blu, blu ardesia o grigio verdastro, nudi, seguiti da 4 dita; ma gli orecchioni sono blu madreperla; i bargigli rossi, pendenti; nessuna barba né collana; il corpo corto e tozzo; la taglia un po’ più piccola che nella Padovana; le ali più aderenti al corpo. Il gallo adulto pesa circa 3 kg. La gallina presenta gli stessi caratteri, solo che i bargigli sono molto più piccoli; è abbastanza buona ovaiola, ma non cova mai: le sue uova sono bianche e di grandezza media; da adulta pesa in media 2 kg. Si conoscono 3 varietà di piumaggio:

La variété noire à huppe blanche, qui paraît être le type originaire, porte le plumage uniformément noir avec reflets métalliques verdâtres, sauf la huppe, qui est toute blanche; de même pour la poule.

La varietà nera dal ciuffo bianco, che sembra essere il tipo originario, ha il piumaggio uniformemente nero con riflessi metallici verdastri, salvo il ciuffo che è tutto bianco; lo stesso per la gallina.

La variété bleue à huppe blanche porte un plumage gris bleuâtre plus ou moins foncé de noir, avec la huppe blanche, dans les deux sexes.

La varietà blu dal ciuffo bianco ha nei due sessi un piumaggio grigio azzurrognolo più o meno oscurato di nero, con il ciuffo bianco.

La variété bleue à huppe bleue, dans laquelle le plumage tout entier, y compris la huppe, est dans les deux sexes d’un gris bleu ardoisé.

La varietà blu dal ciuffo blu, nella quale tutto quanto il piumaggio, ivi compreso il ciuffo, è nei due sessi di un grigio blu ardesia.

La sous-race de Padoue dite turque, du Sultan ou de Tamerlan, a, dit-on, été obtenue en Turquie par le croisement de la variété de Padoue blanche avec une race asiatique à tarses emplumés. À Constantinople, où elle est aussi rare qu’à Londres, on l’appelle, d’après M. La Perre de Roo, seraï-taook ou volaille du Sultan. Comme la padoue, elle porte une grosse huppe, avec un collier ou barbe; mais le coq porte, un peu au-dessus de la base du bec, une petite crête, cornue comme celle du crèvecœur, mais beaucoup plus petite; l’œil est rouge, les oreillons et barbillons peu développés; le bec court et crochu; les pattes courtes, blanc rosé et très emplumées, terminées par cinq doigts; la queue très relevée. Le plumage, dans les deux sexes, est entièrement blanc. La taille est un peu plus faible que celle de la padoue; le coq adulte pèse 2 kilogr. 500 gr., et la poule 2 kilogrammes en [53] moyenne. Celle-ci est assez bonne pondeuse, et ses œufs sont à peu près de grosseur moyenne; mais elle ne couve presque jamais. Les poulets craignent le froid et l’humidité, sont assez délicats à élever, d’un développement un peu lent, d’un médiocre engraissement; leur chair est assez fine et délicate.

La sottorazza della Padovana detta turca, del Sultano o di Tamerlano, si dice sia stata ottenuta in Turchia con l'incrocio della varietà di Padova bianca con una razza asiatica dai tarsi impiumati. A Costantinopoli, dove è rara tanto come a Londra, la si chiama, secondo il Signor La Perre de Roo, seraï-taook o pollo del Sultano. Come la Padovana porta un grosso ciuffo, con una collana o barba; ma il gallo porta, un poco al di sopra della base del becco, una piccola cresta, cornuta come quella del Crèvecœur, ma molto più piccola; l’occhio è rosso, orecchioni e bargigli sono poco sviluppati; il becco corto e adunco; le zampe corte, bianco rosato e molto impiumate, che terminano in 5 dita; la coda molto sollevata. Il piumaggio, nei due sessi, è interamente bianco. La taglia è un po’ più piccola di quella della Padovana; il gallo adulto pesa 2,5 kg e la gallina 2 kg in media. Lei è un’abbastanza buona ovaiola e le sue uova sono pressapoco di grandezza media; ma non cova quasi mai. I pollastri temono il freddo e l'umidità, sono abbastanza delicati da allevare, di sviluppo un po’ lento, di ingrassamento mediocre; la loro carne è abbastanza fine e delicata.

On en connaît une variété douteuse:

Se ne conosce una varietà dubbia:

La variété dite Ptarmigan est-elle une dégénérescence du sultan, ou bien, comme incline à le croire M. La Perre de Roo, a-t-elle été obtenue en Angleterre du croisement entre la poule padoue blanche et le coq bantam blanc pattu? Nous ne saurions le dire. En tout cas, le ptarmigan est un peu plus petit de taille que le sultan, et de plumage blanc, comme lui; la huppe plus petite, pointue et renversée en arrière; la crête petite et excavée; le bec blanc et crochu; la barbe peu développée; les joues et les oreillons rouges; les barbillons petits et arrondis; la queue longue; les pattes très emplumées, garnies de manchettes et blanches; quatre doigts seulement. On dit la poule bonne pondeuse, et on considère la chair de ces volailles comme délicate.

La varietà detta Ptarmigan è una degenerazione del Sultano, o meglio, come inclina a credere il Signor La Perre de Roo, è stata ottenuta in Inghilterra dall'incrocio tra la gallina Padovana bianca e il gallo Bantam bianco dalle zampe impiumate? Non sapremmo dirlo. In ogni caso, lo Ptarmigan è un po’ più piccolo di taglia del Sultano, e come lui di piumaggio bianco; il ciuffo più piccolo, appuntito e rivolto indietro; la cresta piccola e scavata; il becco bianco e adunco; la barba poco sviluppata; le guance e gli orecchioni rossi; i bargigli piccoli e arrotondati; la coda lunga; le zampe molto impiumate, dotate di polsini e bianche; 4 dita solamente. Si dice che la gallina è una buona ovaiola, e si considera la carne di questi polli come delicata.

10° La race de BrÉda ou à bec de corneille, d’origine hollandaise (fig. 9), est rare en France et surtout en Angleterre. Sa dénomination vulgaire est complètement impropre, son bec n’ayant rien d’anormal ni qui le rapproche de celui de la corneille. Ce qui caractérise cette race, c’est sa crête accompagnée d’une huppe, et ses pattes emplumées à demi. En effet, chez le coq, la crête s’est transformée en une [54] sorte de caroncule noirâtre placée immédiatement au-dessus de la base du bec et ayant la forme d’une capsule ovalaire à bords peu saillants et arrondis; cette crête est surmontée d’un bouquet de plumes fines, courtes et raides; le bec couleur de corne foncée; les tarses longs, forts, de couleur gris noirâtre, sont garnis, aux bords antérieur et postérieur, de plumes raides, assez courtes, imbriquées.

10° La razza di Breda o dal becco di cornacchia, di origine olandese (fig. 9), è rara in Francia e sopratutto in Inghilterra. Il suo nome volgare è completamente improprio, non avendo il suo becco alcunché di anormale che l'avvicini a quello della cornacchia. Ciò che caratterizza questa razza è la sua cresta accompagnata da un ciuffo, e le sue zampe metà impiumate. Difatti, nel gallo, la cresta si è trasformata in un tipo di caruncola nerastra situata immediatamente al di sopra della base del becco e con la forma di una capsula ovalare dai bordi poco sporgenti e arrotondati; questa cresta è sormontata da un fascio di piume fini, corte e rigide; il becco color corno scuro; i tarsi lunghi, forti, di colore grigio nerastro, sono dotati, ai bordi anteriore e posteriore, di piume rigide, abbastanza corte, embricate.

La poule porte aussi une petite crête au-dessus du bec; elle est assez bonne pondeuse; ses œufs sont de poids et volume moyens; elle demande assez rarement à couver, mais couve très bien alors et se montre bonne éleveuse; ses poulets s’emplument de bonne heure, bien que leur développement ne soit point précoce et sans, non plus, qu’on le puisse dire tardif; leur engraissement est assez prompt, leur chair assez délicate.

Anche la gallina porta una piccola cresta al di sopra del becco; è abbastanza buona ovaiola; le sue uova sono di peso e volume medio; chiede abbastanza raramente di covare, ma allora cova molto bene e si dimostra una buona allevatrice; i suoi pollastri si impiumano presto, sebbene il loro sviluppo non sia affatto precoce, ma che non si può neppure dire tardivo; il loro ingrassamento è abbastanza pronto, la loro carne abbastanza delicata.

On en connaît quatre variétés de plumage:

Se ne conoscono 4 varietà di piumaggio:

La variété noire, qui semble la race primitive, a le [55] plumage entièrement noir lustré, avec des reflets métalliques violacés et verdâtres.

La varietà nera, che sembra la razza primitiva, ha il piumaggio interamente nero lucido, con riflessi metallici violacei e verdastri.

La variété blanche a le plumage entièrement blanc dans les deux sexes.

La varietà bianca ha il piumaggio interamente bianco nei due sessi.

La variété bleue porte le plumage bleu ardoisé avec des tons plus foncés sur diverses régions, plus claires dans d’autres.

La varietà blu ha il piumaggio blu ardesia con dei toni più scuri in diverse regioni, più chiari in altre.

La variété coucou, dite de Gueldres, porte le plumage uniformément coucou, c’est-à-dire gris clair maillé de gris noir, chaque plume étant rayée transversalement de gris foncé.

La varietà cucù, detta di Gheldria, ha il piumaggio uniformemente cucù, cioè grigio chiaro con una rete grigio nero, essendo ogni piuma rigata trasversalmente di grigio scuro.

La race de Bréda n’est pas sans présenter une certaine ressemblance avec celle de la Flèche. Elle est de taille moyenne dans toutes ses variétés; le coq adulte pèse de 4 kilogr. 500 à 5 kilogr.; la poule, de 3 kilogr. à 3 kilogr. 500 gr. La variété coucou seule présente parfois des poids un peu plus faibles.

La razza di Breda presenta una certa somiglianza con la Flèche. È di taglia media in tutte le sue varietà; il gallo adulto pesa da 4,5 a 5 kg; la gallina da 3 a 3,5 kg. Solo la varietà cucù presenta talvolta dei pesi un po’ più scarsi.

11° La race naine chinoise et japonaise, dite de Nangasaki ou naine à courtes pattes (Gallus pusillus), est probablement d’origine fort ancienne. D’après M. Birch, il est question, dans une encyclopédie chinoise publiée en 1609, d’une race naine que Darwin regarde comme étant probablement la vraie bantam que l’on sait originaire de Java. Cette race, assez commune en Angleterre, n’a été importée en France qu’en 1859, époque où M. Hamuy en a offert un couple au Jardin zoologique d’acclimatation de Paris.

11° La razza nana cinese e giapponese, detta di Nagasaki o nana dalle zampe corte (Gallus pusillus), è probabilmente di origine molto antica. Secondo il Signor Birch, in un'enciclopedia cinese pubblicata nel 1609 si disquisisce circa una razza nana che Darwin ritiene essere probabilmente la vera Bantam, che si sa essere originaria di Giava. Questa razza, abbastanza comune in Inghilterra, è stata importata in Francia solo nel 1859, epoca in cui il Signor Hamuy ne ha offerto una coppia al Giardino zoologico di Parigi.

Le coq de Nangasaki a la tête petite, surmontée d’une crête simple, rouge, droite, irrégulièrement dentelée de quatre pointes; les oreillons petits et [56] blanc nacré; les joues nues et rouges; les barbillons rouges et pendants, les yeux rouges; le bec court et fort; les tarses très courts et de couleur jaune légèrement teintée de violet verdâtre, nus; quatre doigts; le plumage blanc jaunâtre; le queue très touffue et très relevée; les ailes traînantes; la taille très petite; les jambes très courtes, même relativement à sa taille.

Il gallo di Nagasaki ha la testa piccola, sormontata da una cresta semplice, rossa, dritta, irregolarmente dentellata da 4 punte; gli orecchioni piccoli e bianco madreperlaceo; le guance nude e rosse; i bargigli rossi e pendenti, gli occhi rossi; il becco corto e forte; i tarsi molto corti e di colore giallo leggermente tinteggiato di viola verdastro, nudi; 4 dita; il piumaggio bianco giallastro; la coda molto folta e molto rialzata; le ali strascicate; la taglia molto piccola; le gambe molto corte, anche relativamente alla sua taglia.

La poule présente les mêmes caractères; elle est assez bonne pondeuse, mais ses œufs sont petits; bonne couveuse et bonne mère; les poussins sont très délicats durant les quinze jours qui suivent leur éclosion, assez rustiques ensuite.

La gallina presenta gli stessi caratteri; è abbastanza buona ovaiola, ma le sue uova sono piccole; buona covatrice e buona madre; i pulcini sono molto delicati durante i 15 giorni che seguono la loro schiusa, abbastanza rustici poi.

La race typique étant de plumage blanc dans son entier, on connait trois variétés:

Essendo la razza tipica di piumaggio bianco nella sua totalità, si conoscono 3 varietà:

La variété blanche à queue noire, dont le plumage [57] est blanc, sauf les grandes plumes des ailes et les faucilles du coq, dont les extrémités sont marquées de noir.

La varietà bianca a coda nera, il cui piumaggio è bianco, salvo le grandi piume delle ali e le falciformi del gallo, le cui estremità sono segnate di nero.

La variété coucou ou herminée porte le plumage à fond blanc, jaune ou gris, maillé de gris plus ou moins foncé.

Il varietà cucù o ermellinata ha il piumaggio a fondo bianco, giallo o grigio, con una maglia di grigio più o meno scuro.

M. Mariot Didieux a signalé une variété à joues bleues, assez rapprochée de la cochinchinoise par ses formes, mais naine, jolie et très familière.

Il Signor Mariot Didieux ha segnalato una varietà a guance blu, abbastanza vicina alla Cocincina per le sue forme, ma nana, bella e molto familiare.

La sous-race de Bantam ou de Bentam est regardée par Darwin comme originaire du Japon; la plupart des auteurs anglais lui assignent comme patrie l’île de Java (dans la partie occidentale de laquelle est située la ville de Bantam, premier comptoir fondé en 1602 par les Hollandais), de l’archipel de la Sonde (Malaisie); enfin, M. La Perre de Roo pense qu’elle était déjà connue des Romains, et que c’est d’elle qu’a parlé Columelle. Quelle que soit son origine, elle est de très petite taille, égalant à peine celle d’une perdrix; elle a le port droit et hardi; le coq a la fière allure du coq de combat, et il est en effet de mœurs batailleuses; la poule, à peine plus petite, est d’un caractère familier. Si le bantam est petit, ce n’est point à cause de la brièveté de ses tarses, qui sont à peu près proportionnés à la hauteur et à la longueur de son corps.

La sottorazza di Bantam o di Bentam è considerata da Darwin come originaria del Giappone; la maggior parte degli autori inglesi le assegnano come patria l'isola di Giava (nella cui parte occidentale è localizzata la città di Bantam, prima filiale di banca fondata nel 1602 dagli Olandesi), dell'arcipelago della Sonda (Malesia); infine, il Signor La Perre de Roo pensa che era già conosciuta dai Romani, e che è di lei che ha parlato Columella. Qualunque sia la sua origine, è di taglia molto piccola, uguagliando appena quella di una pernice; ha il portamento dritto e ardito; il gallo ha la fiera andatura del gallo da combattimento, e in effetti è di costumi battaglieri; la gallina, appena più piccola, è di un carattere familiare. Se il Bantam è piccolo, non è affatto a causa della brevità dei suoi tarsi, che sono pressapoco proporzionati all'altezza e alla lunghezza del suo corpo.

Le coq porte la crête double, frisée, rouge, de développement moyen; quelques amateurs pourtant la recherchent simple, droite, régulièrement dentelée; l’œil grand avec la pupille rouge brique; les tarses très fins, nus, de couleur gris bleuâtre; quatre doigts seulement au pied. Le coq n’a pas de faucilles; la [58] crête reste rudimentaire chez la poule; celle-ci est assez bonne pondeuse, couveuse assidue et excellente mère.

Il gallo ha la cresta doppia, riccia, rossa, di sviluppo medio; ma alcuni dilettanti la ricercano semplice, dritta, regolarmente dentellata; l’occhio grande con la pupilla rosso mattone; i tarsi molto fini, nudi, di colore grigio azzurrognolo; solo 4 dita al piede. Il gallo non ha falciformi; nella gallina la cresta resta rudimentale, è abbastanza buona ovaiola, covatrice assidua e madre eccellente.

On connaît un grand nombre de variétés de Bantam; nous ne citerons que les suivantes: la variété noire de Java, à plumage entièrement noir, avec queue fournie de longues faucilles, oreillons blancs et ronds, crête frisée terminée en pointe, à tarses nus, de couleur gris plombé foncé comme le bec; la variété fauve, distincte par son plumage entièrement fauve, avec plastron brun chez le coq, un petit collier de plumes frisées, le bec de couleur corne foncée, les tarses bleu ardoisé; la variété perdrix, semblable par son plumage à la perdrix grise, avec plastron noir chez le coq; la crête frisée, les oreillons blancs, les tarses nus et de couleur gris ardoisé; la variété blanche (fig. 12) à plumage complètement blanc, à tarses emplumés et couleur de chair, comme le bec.

Si conosce un gran numero di varietà di Bantam; citeremo solo le seguenti: la varietà nera di Giava, dal piumaggio interamente nero, con coda dotata di lunghe falciformi, orecchioni bianchi e rotondi, cresta riccia che termina a punta, tarsi nudi di colore grigio piombo scuro come il becco; la varietà fulva, caratterizzata dal suo piumaggio interamente fulvo, con pettorina bruna nel gallo, una piccola collana di piume ricce, il becco di color corno scuro, i tarsi blu ardesia; la varietà pernice, simile per il suo piumaggio alla pernice grigia, con pettorina nera nel gallo; la cresta riccia, gli orecchioni bianchi, i tarsi nudi e di colore grigio ardesia; la varietà bianca (fig. 12) dal piumaggio completamente bianco, coi tarsi impiumati e color carne, come il becco.

La variété de Sebright a été crée, en Angleterre, [59] au commencement de ce siècle, par un éleveur de ce nom qui aurait, dit-on, croisé à longues reprises une race naine quelconque avec la race de Padoue; les produits de ce croisement de deux races bien distinctes auraient été fondues dans une troisième, par les soins de cet habile éleveur, John Sebright. Quelle que soit l’origine de cette petite race, elle n’en est pas moins remarquable par l’élégance de ses formes, la régularité et la beauté de son plumage. Le coq, par son aspect général, semble un diminutif de celui de la race de Hambourg; il a la tête courte et plate, surmontée d’une crête frisée, oblongue, carrée en avant, pointue en arrière; les oreillons petits, rouge violâtre ou rouge pointillé de blanc; les barbillons ronds et creusés; le camail léger et formé de plumes courtes et larges; les ailes longues et traînantes; la queue [60] large, très relevée, sans faucilles; les jambes courtes; les tarses fins, nus, bleu ardoisé, terminés par quatre doigts. La poule présente les mêmes caractères, sauf la crête plus petite, la queue moins large et moins relevée. La poule est médiocre pondeuse, et ses œufs sont souvent inféconds. Elle a d’ailleurs peu de penchant pour l’incubation. Les poussins sont très délicats à élever. Les coqs ne sont ni jaloux ni batailleurs entre eux, mais s’unissent pour combattre avec persévérance tous ceux d’autres races. On en connaît trois sous-variétés de plumage: dorée (fond chamois vif maillé de noir); citronnée (fond jaune paille maillé de noir); argentée (fig 10) (fond blanc avec liséré noir bordant chaque plume).

La varietà di Sebright è stata creata in Inghilterra, all’inizio di questo secolo, da un allevatore con questo cognome che, si dice, avrebbe incrociato a lunghe riprese una razza nana qualsiasi con la razza di Padova; i prodotti di questo incrocio di 2 razze molto distinte sarebbero stati fusi in una terza dalle cure di questo abile allevatore, John Sebright. Qualunque sia l'origine di questa piccola razza, è assai notevole per l'eleganza delle sue forme, la regolarità e la bellezza del suo piumaggio. Il gallo, con il suo aspetto generale, sembra un diminutivo di quello della razza di Amburgo; ha la testa corta e piatta, sormontata da una cresta riccia, oblunga, quadrata in avanti, appuntita indietro; gli orecchioni piccoli, rosso violaceo o rosso punteggiato di bianco; i bargigli rotondi e incavati; il collare leggero e formato da piume corte e larghe; le ali lunghe e strascicate; la coda larga, molto sollevata, senza falciformi; le gambe corte; i tarsi fini, nudi, blu ardesia, che finiscono con 4 dita. La gallina presenta gli stessi caratteri, salvo la cresta più piccola, la coda meno larga e meno sollevata. La gallina è mediocre ovaiola e le sue uova sono spesso infeconde. Ha del resto poca inclinazione per l'incubazione. I pulcini sono molto delicati da allevare. I galli non sono né gelosi né battaglieri tra loro, ma si uniscono per combattere con perseveranza tutti quelli di altre razze. Se ne conoscono 3 sottovarietà di piumaggio: dorata (fondo camoscio vivo con retino nero); limonata (fondo giallo paglia con retino nero); argentata (fig 10) (fondo bianco con bordino nero che contorna ogni piuma).

La variété naine anglaise (fig. 11), très rapprochée du type bantam, dont elle a conservé les ailes traînantes, la crête tantôt petite et frisée, tantôt simple, grande, découpée, les tarses gris bleu, en diffère par l’absence d’oreillons et la présence de faucilles à la queue. Médiocre pondeuse, la poule est une excellente couveuse, précieuse pour faire éclore les œufs d’oiseaux délicats. On en connaît trois sous-variétés: dorée (plumage gris brunâtre, camail rouge, plastron noir, chez le coq; même plumage, mais camail jaune doré divisé en deux par une raie noire, chez la poule); argentée (plumage brun clair, camail jaune paille, plastron noir, chez le coq; camail blanc divisé en deux par une raie noire, chez la poule); pattue (à tarses plus ou moins emplumés, avec plumage doré ou argenté).

La varietà nana inglese (fig. 11), molto vicina al tipo Bantam di cui ha conservato le ali strascicate, la cresta ora piccola e riccia, ora semplice, grande, dentellata, i tarsi grigio blu, ne differisce per l'assenza di orecchioni e la presenza di falciformi alla coda. Mediocre ovaiola, la gallina è un'eccellente covatrice, preziosa per far schiudere le uova di uccelli delicati. Se ne conoscono 3 sottovarietà: dorata (piumaggio grigio brunastro, collare rosso, pettorina nera nel gallo; stesso piumaggio, ma collare giallo dorato diviso in due da una striscia nera nella gallina); argentata (piumaggio bruno chiaro, collare giallo paglia, pettorina nera nel gallo; collare bianco diviso in due da una striscia nera nella gallina); a zampe impiumate (con tarsi più o meno impiumati, con piumaggio dorato o argentato).

Toutes les variétés de Bantam sont en général (sauf [61] celle de Sebright) assez bonnes pondeuses; leurs œufs sont petits, mais plus que proportionnés à leur taille (1 kilogr. 250 pour le coq, 0 kilogr. 750 à 0 kilogr. 900 grammes pour la poule); elles couvent admirablement, avec intelligence et assiduité. Ce sont néanmoins des oiseaux de faisanderie, de volière, d’agrément en un mot. Les mâles, assez batailleurs, portent des éperons disproportionnés avec leur taille.

Tutte le varietà di Bantam sono in generale (salvo la Sebright) abbastanza buone ovaiole; le loro uova sono piccole, ma più che proporzionate alla loro taglia (1,25 kg per il gallo, da 750 a 900 gr per la gallina); covano meravigliosamente, con intelligenza e assiduità. Sono tuttavia uccelli di fagianaia, di voliera, in una parola di attrattiva. I maschi, abbastanza battaglieri, portano degli speroni sproporzionati rispetto alla loro taglia.

La sous-race naine coucou ou d’Anvers est une charmante petite race que l’on dit être de fabrication toute récente en Hollande; elle se distingue surtout par un petit collier de plumes frisées entourant la joue, le bec de couleur corne, les tarses couleur de chair et nus. Le plumage, dans les deux sexes, est entièrement coucou, un peu plus sombre pourtant que dans les autres races de même robe. Chaque plume porte quatre raies transversales d’un gris foncé sur gris clair. L’œil est grand, la pupille jaune et les pattes blanches. Cette sous-race est fort élégante, assez bonne pondeuse, mais couveuse médiocre.

La sottorazza nana cucù o di Anversa è un'affascinante piccola razza che si dice essere di fabbricazione del tutto recente in Olanda; si distingue soprattutto per una piccola collana di piume ricce intorno alla guancia, il becco color corno, i tarsi color carne e nudi. Il piumaggio, nei due sessi, è interamente cucù, un po’ più scuro tuttavia che nelle altre razze con lo stesso abito. Ogni piuma porta 4 righe trasversali di un grigio scuro su grigio chiaro. L’occhio è grande, la pupilla gialla e le zampe bianche. Questa sottorazza è molto elegante, abbastanza buona ovaiola, ma mediocre covatrice.

La sous-race naine d’Alexandrie est celle depuis si longtemps multipliée en Égypte par l’incubation artificielle. M. W. Innès la décrit en ces termes: «La taille du coq est beaucoup plus petite que dans la race ordinaire; son bec est conique, courbé au bout et de couleur de corne; sa crête est d’un rouge vif, droite, festonnée et découpée sur son bord; elle prend son origine à la base du bec, s’agrandit et se sépare à l’occiput en deux parties. Deux appendices membraneux (barbillons), de même couleur que la crête et de forme ovale, sont placés aux deux côtés du bec; [62] les joues sont nues et blanchâtres; les pieds sont recouverts d’écailles le plus souvent grisâtres, et les ongles sont noirs; les plumes du dos et du cou sont longues et effilées. Quant aux couleurs, il serait difficile de les nommer, car on voit des coqs blancs aussi bien que des noirs et des bruns. La poule est de la taille de la perdrix rouge; elle porte une toute petite crête à la base du bec; les joues et la gorge sont dénuées de plumes; les plumes du sommet de la tête forment une espèce de huppe chez quelques-unes. La chair de ces poules est assez bonne lorsqu’elles sont grasses, ce qui arrive rarement à cause de la manière dont les Arabes les élèvent… La poule est bonne pondeuse; elle pond tous les deux jours un œuf blanc et plus petit que celui de la poule commune; mais, par contre, elle est mauvaise couveuse et éleveuse, ce qui provient peut-être de l’habitude que les Arabes ont de faire éclore les œufs dans les fours, au lieu de les faire couver et élever par elle.» (L’Acclimatation, n° 26, 3e année, 25 juin 1876, pages 257-258.)

La sottorazza nana di Alessandria è quella da così tanto tempo moltiplicata in Egitto con l'incubazione artificiale. Il Signor W. Innès la descrive così: «La taglia del gallo è molto più piccola che nella razza ordinaria; il suo becco è conico, curvo all'estremità e di color corno; la sua cresta è di un rosso vivo, dritta, ornata con festoni e dentellata sul suo bordo; prende la sua origine alla base del becco, si ingrandisce e si suddivide all'occipite in 2 parti. Due appendici membranose (bargigli), dello stesso colore della cresta e di forma ovale, sono posti ai due lati del becco; le guance sono nude e biancastre; i piedi sono ricoperti di squame per lo più grigiastre e le unghie sono nere; le piume della schiena e del collo sono lunghe e affilate. Quanto ai colori, sarebbe difficile dar loro un nome, perché si vedono sia galli bianchi che neri e bruni. La gallina ha la taglia della pernice rossa; porta una piccolissima cresta alla base del becco; le guance e la gola sono prive di piume; in alcune le piume della cima della testa formano una specie di ciuffo. La carne di queste galline è abbastanza buona quando sono grasse, il che accade raramente a causa del modo in cui gli Arabi le allevano… La gallina è buona ovaiola; depone ogni 2 giorni un uovo bianco e più piccolo di quello della gallina comune; ma, invece, è una cattiva covatrice e allevatrice, il che deriva forse dall'abitudine degli Arabi di far schiudere le uova nei forni, invece di farle covare e allevare da lei.» (L’Acclimatation, n° 26, 3° anno, 25 giugno 1876, pagine 257-258.)

12° Race sauteuse ou rampante du Cambodge. Darwin, s’appuyant sur M. Birch, nous apprend que l’ancienne encyclopédie chinoise (1596), dont nous avons déjà parlé, mentionne une race dont les caractères se rapportent à ceux de la race actuellement appelée sauteuse ou rampante. Celle-ci est caractérisée par la brièveté (0m,03 à 0m,04) monstrueuse de ses tarses, qui fait que l’animal saute ou rampe pour progresser sur le sol, et qu’il lui est impossible de gratter la [63] terre. Elle est probablement issue, par tératologie, d’un individu anormalement et exceptionnellement conformé, que l’on se sera appliqué à faire reproduire en mettant en œuvre la sélection. On la croit originaire du Cambodge (Indo-Chine).

12° Razza saltatrice o strisciante della Cambogia. Darwin, basandosi sul Signor Birch, c'insegna che la vecchia enciclopedia cinese (1596), di cui abbiamo già parlato, menziona una razza i cui caratteri si ricollegano a quelli della razza attualmente chiamata saltatrice o strisciante. Questa è caratterizzata dalla brevità mostruosa dei suoi tarsi (da 3 a 4 cm) che fanno sì che l'animale salti o strisci per avanzare sul suolo, e che gli è impossibile grattare la terra. È probabilmente nata, per tératologia, da un individuo anormalmente e insolitamente conformato, che ci si sarà impegnati a far riprodurre mettendo in atto la selezione. La si crede originaria della Cambogia (Indocina).

Le coq porte la crête simple, droite, très haute, profondément et régulièrement dentelée; les oreillons rouges; les barbillons très longs; les joues rouges et nues; le bec couleur de corne; les tarses très courts et de couleur gris plombé; le corps large et trapu; la queue très fournie et très longue, portée obliquement en haut. La poule, presque de même taille que le coq, porte aussi une grande crête; son ventre traîne presque à terre. Le coq adulte pèse environ 1 kilogr. 500, et la poule 1 kilogramme. Celle-ci est bonne pondeuse, merveilleuse couveuse et la meilleure des mères. La race est rustique et précoce; les poulets s’élèvent facilement, se développent vite, s’engraissent bien et donnent une viande fine et savoureuse.

Il gallo ha una cresta semplice, dritta, molto alta, profondamente e regolarmente dentellata; gli orecchioni rossi; i bargigli molto lunghi; le guance rosse e nude; il becco color corno; i tarsi molto corti e di colore grigio piombo; il corpo largo e tarchiato; la coda molto dotata e molto lunga, portata obliquamente in alto. La gallina, quasi della stessa taglia del gallo, porta pure una grande cresta; il suo ventre striscia quasi a terra. Il gallo adulto pesa circa 1,5 kg e la gallina 1 kg. Lei è una buona ovaiola, meravigliosa covatrice e la migliore delle madri. La razza è rustica e precoce; i pollastri si allevano facilmente, si sviluppano rapidamente, si ingrassano bene e danno una carne fine e saporita.

On en connaît trois variétés de plumage: noire (plumage entièrement noir); noire à camail rouge, la plus commune; coucou, c’est-à-dire à maillures gris foncé sur fond gris clair. La variété coucou du Cambodge était autrefois très répandue et très estimée en Europe, où on lui donnait les noms vulgaires de dumpies, bakies, go-laiks, etc. Elle tend à disparaître devant des races de plus forts poids.

Se ne conoscono 3 varietà di piumaggio: nera (piumaggio interamente nero); nera con collare rosso, la più comune; cucù, cioè con macchie grigio scuro su fondo grigio chiaro. La varietà cucù della Cambogia era una volta molto diffusa e molto stimata in Europa, dove le si davano i nomi volgari di dumpies, bakies, go-laiks, ecc. Tende a scomparire in presenza di razze con pesi maggiori.

La sous-race à courtes pattes française, autrefois très répandue dans l’Orne, et qui fournissait les délicieux poulets à la reine, vit aujourd’hui dispersée en Bretagne, en Normandie et dans le Maine, par petits lots [64] ou même par individualités isolées. Ce qui la caractérise surtout, c’est la brièveté de ses membres, qui lui donne une physionomie toute particulière; elle ne peut marcher qu’en faisant osciller latéralement son corps, à l’instar des canards; à une allure plus rapide, elle ne marche plus, mais saute et procède par bonds; le ventre des poules touche presque le sol. Le coq porte la crête double, naissant très près de la base du bec et recouvrant largement la tête; l’occiput est garni d’une demi-huppe plate, d’un rouge doré, retombant sur le cou: les plumes du cou et celles qui recouvrent la queue sont très abondantes et du même ton doré que la huppe; tout le reste du plumage est noir; les tarses sont de couleur gris foncé; le poids vif du coq adulte est de 1 kilogr. 500. La poule porte une petite crête frisée, presque exclusivement à cheval sur la base du bec, et une huppe sur la tête; son plumage est entièrement noir, quelquefois coucou. Elle est bonne pondeuse et en même temps bonne couveuse, s’écarte peu de l’habitation et ne gratte pas; elle est sobre, très rustique et douée, dit-on, d’une grande longévité.

La sottorazza francese dalle zampe corte, una volta molto diffusa nell’Orne e che forniva i deliziosi pollastri per la regina, oggi vive dispersa in Bretagna, in Normandia e nel Maine, in piccoli gruppi o anche in individualità isolate. Ciò che soprattutto la caratterizza è la brevità dei suoi arti, che le conferisce una fisionomia tutta particolare; può camminare solo facendo oscillare lateralmente il corpo, come le anatre; a un'andatura più veloce non cammina più, ma salta e procede per balzi; il ventre delle galline tocca quasi il suolo. Il gallo ha la cresta doppia, che nasce molto vicino alla base del becco e che ricopre ampiamente la testa; l'occipite è dotato di un mezzo ciuffo piatto, di un rosso dorato, ricadente sul collo: le piume del collo e quelle che ricoprono la coda sono molto abbondanti e della stessa tonalità dorata del ciuffo; tutto il resto del piumaggio è nero; i tarsi sono di colore grigio scuro; il peso vivo del gallo adulto è di 1,5 kg. La gallina porta una piccola cresta riccia, quasi esclusivamente a cavallo sulla base del becco, e un ciuffo sulla testa; il suo piumaggio è interamente nero, talvolta cucù. È buona ovaiola e allo stesso tempo buona covatrice, si allontana poco dell'abitazione e non raspa; è sobria, molto rustica e dotata, si dice, di una grande longevità.

La sous-race à courtes pattes flamande, que l’on rencontre assez nombreuse dans le nord de la France et surtout en Belgique, diffère de la précédente en ce que le coq porte, comme dans la race du Cambodge, une très grande crête simple et érigée, et a, ainsi que la poule, le plumage entièrement noir; celle-ci porte une crête simple, basse, tombante, et point de huppe; elle a les oreillons blancs, les barbillons longs, les tarses très courts, nus et noirs; elle est bonne [65] pondeuse; bonne, mais tardive couveuse. Le plumage est entièrement noir dans les deux sexes.

La sottorazza fiamminga a zampe corte, che si incontra abbastanza numerosa nel nord della Francia e sopratutto in Belgio, differisce della precedente in quanto il gallo porta, come nella razza della Cambogia, una cresta semplice ed eretta molto grande, e, così come la gallina, ha il piumaggio interamente nero; lei ha una cresta semplice, bassa, ricadente, e nessun ciuffo; ha gli orecchioni bianchi, i bargigli lunghi, i tarsi molto corti, nudi e neri; è buona ovaiola; buona, ma tardiva covatrice. Il piumaggio è interamente nero nei due sessi.

13° Race À cou nu de la Transylvanie. Nous avons déjà rencontré cette particularité de l’absence de plumes sur le cou dans la sous-race naine d’Alexandrie. Voici une race fixe, mais non plus naine, qui présente la même particularité accentuée encore. «Un coq et trois poules de cette race, aussi peu estimable par sa beauté que par sa production, furent envoyés à l’Exposition universelle de 1878 par M. le baron de Villa-Secca, qui en fit don, après l’Exposition, à M. A. Geoffroy Saint-Hilaire, directeur du Jardin d’acclimatation. Originaire, dit-on, de la Transylvanie, comme son nom semble l’indiquer, cette race ne diffère de notre race commune que par le cou, qui est entièrement nu chez les oiseaux des deux sexes, à l’exception d’une petite touffe de plumes implantées vers le milieu de sa partie antérieure.» (M. La Perre de Roo, l’Acclimatation, 19 septembre 1880, p. 451.) Le coq porte la crête simple, droite, peu développée, irrégulièrement dentelée, d’un rouge vif; les oreillons rouges; les joues rouges et nues; les barbillons de longueur moyenne; les tarses gris plombés et suivis de quatre doigts; le queue longue, fournie, presque horizontale; le plumage très variable et présentant toutes les nuances que l’on rencontre dans la race commune. Cette race est rustique, de taille et de poids un peu faibles; médiocre pondeuse et couveuse, lente à l’engraissement, bien que fournissant une viande assez fine.

13° Razza a collo nudo della Transilvania. Abbiamo già incontrato questa particolarità dell'assenza di piume sul collo nella sottorazza nana di Alessandria. Ecco una razza fissa, ma non più nana, che presenta la stessa particolarità più accentuata. «Un gallo e tre galline di questa razza, tanto poco stimabile sia per la sua bellezza che per la sua produzione, furono inviati all'Esposizione universale del 1878 dal Signor barone di Villa Secca che ne fece dono, dopo l'Esposizione, al Signor A. Geoffroy Saint-Hilaire, direttore del Giardino zoologico. Originaria, si dice, della Transilvania, come il suo nome sembra indicare, questa razza differisce dalla nostra razza comune solo per il collo che è interamente nudo nei soggetti dei due sessi, eccetto un piccolo ciuffo di piume impiantate verso il centro della sua parte anteriore.» (Il Signor La Perre de Roo, l’Acclimatation, 19 settembre 1880, pag 451.) Il gallo ha la cresta semplice, dritta, poco sviluppata, irregolarmente dentellata, di un rosso vivo; gli orecchioni rossi; le guance rosse e nude; i bargigli di lunghezza media; i tarsi grigio piombo e seguiti da 4 dita; la coda lunga, abbondante, quasi orizzontale; il piumaggio molto variabile e che presenta tutte le sfumature che si incontrano nella razza comune. Questa razza è rustica, di taglia e peso un po’ esigui; mediocre ovaiola e covatrice, lenta a ingrassare, pur fornendo una carne abbastanza fine.

[66] 14° La race frisÉe (Gallus crispus) ou crépue, race cafre, vulgairement appelée à Ceylan capri kukullo, serait, d’après M. E.-L. Layard, originaire de l’île de Ceylan; Temminck et Sonnini la disent asiatique et acclimatée dans les îles de la Sonde (archipel malais). En tout cas, elle doit être fort ancienne, car elle a été décrite et figurée par Aldrovande, au commencement du dix-septième siècle. Elle est caractérisée par son plumage hérissé, les plumes étant comme implantées à rebours (inverses); la peau est d’une couleur rose très voisine du rouge. Le coq porte la crête rouge, tantôt simple et droite, tantôt frisée, carrée en avant et pointue en arrière; les oreillons rouges, les barbillons longs et pendants; le bec légèrement crochu; les tarses gris foncé; tantôt la tête est lisse, tantôt elle porte une demi-huppe; une demi-collerette formée de touffes de plumes plus longues et disposées par bouquets. Le plumage est très variable; les rémiges et les rectrices primaires de l’aile sont toujours imparfaites. Les variétés de plumage les plus estimées sont la noire et la blanche, avec la crête double ou frisée. C’est une race sédentaire, sociable, aimant assez l’eau. La poule est assez féconde, mais peu disposée à couver; les œufs sont blancs et de moyenne grosseur. Les poussins sont assez délicats à élever et craignent le froid et la pluie. Il y en a une variété de taille naine.

14° La razza arricciata (Gallus crispus) o crespa, razza cafra, volgarmente chiamata a Ceylon capri kukullo, sarebbe, secondo il Signor E.-L. Layard, originaria dell'isola di Ceylon; Temminck e Sonnini la definiscono asiatica e acclimatata nelle isole della Sonda (arcipelago malese). In ogni caso deve essere molto antica, perché è stata descritta e raffigurata da Aldrovandi all’inizio del XVII secolo. È caratterizzata dal suo piumaggio irto, dalle piume che sono come impiantate alla rovescia (inverse); la pelle è di un colore rosa molto vicino al rosso. Il gallo porta la cresta rossa, ora semplice e dritta, ora arricciata, quadrata in avanti e appuntita posteriormente; gli orecchioni rossi, i bargigli lunghi e pendenti; il becco leggermente adunco; i tarsi grigio scuro; ora la testa è liscia, ora porta un mezzo ciuffo; un mezzo collaretto formato da ciuffi di piume più lunghe e disposte a mazzi. Il piumaggio è molto variabile; le remiganti e le rettrici primarie dell'ala sono sempre imperfette. Le varietà di piumaggio più stimate sono la nera e la bianca, con la cresta doppia o riccia. È una razza sedentaria, socievole, che ama abbastanza l'acqua. La gallina è abbastanza feconda, ma poco disposta a covare; le uova sono bianche e di media grandezza. I pulcini sono abbastanza delicati da allevare e temono il freddo e la pioggia. Ce n’è una varietà di taglia nana.

15° La race soyeuse (Gallus lanatus) du Japon et de la Chine est remarquable par le duvet soyeux qui recouvre tout son corps; les plumes, décomposées, [67] présentent l’aspect soit de poils, soit du duvet du cygne. Le coq porte la crête frisée, plate, régulièrement hérissée de petites pointes, carrée en avant, effilée en arrière; le bec couleur de corne claire; les joues rouges, recouvertes de fin et court duvet blanc; les oreillons petits et blancs; les barbillons moyens, arrondis et rouge vif; les tarses roses, nus, accompagnés de quatre doigts; la queue longue avec des faucilles longues et soyeuses; la crête est accompagnée d’une demi-huppe retombant en arrière, et d’une demi-collerette formée de bouquets touffus et allongés de duvet; le plumage est entièrement blanc; la taille à peine égale à celle des bantams. La poule est très médiocre pondeuse, et ses œufs sont très petits; mais elle est excellente couveuse et très bonne éleveuse.

15° La razza setosa (Gallus lanatus) del Giappone e della Cina è notevole per il piumino setoso che ricopre tutto il suo corpo; le piume, alterate, presentano l'aspetto sia di peli, sia del piumino del cigno. Il gallo ha la cresta riccia, piatta, regolarmente irta di piccole punte, quadrata sul davanti, affilata posteriormente; il becco color corno chiaro; le guance rosse, ricoperte di fine e corto piumino bianco; gli orecchioni piccoli e bianchi; i bargigli medi, arrotondati e rosso vivo; i tarsi rosa, nudi, corredati di 4 dita; la coda lunga con le falciformi lunghe e setose; la cresta è accompagnata da un mezzo ciuffo che ricade indietro, e da un mezzo collaretto formato da mazzetti folti e allungati di piumino; il piumaggio è interamente bianco; la taglia appena uguale a quella dei Bantam. La gallina è un’assai mediocre ovaiola, e le sue uova sono molto piccole; ma è un’eccellente covatrice e un’ottima allevatrice.

16° La race nÈgre (Gallus morio). Une encyclopédie chinoise de 1596 cite sept races de poules, dont l’une à plumage, os et chair noirs; Azara, en 1780, constata dans l’intérieur de l’Amérique du Sud les soins donnés à une race à peau et os noirs, à cause de sa fécondité et des vertus médicales de sa chair. Il existe donc depuis longtemps dans l’Inde, selon Darwin, en Chine, d’après la plupart des zoologues, une race à plumage blanc, à peau et à os noirs. Autres particularités: les plumes sont, comme dans la race soyeuse, décomposées et ont un aspect duveteux; à Ceylan, d’après E.-L. Layard, le coq seul porterait le plumage blanc pur, tandis que celui de la poule est toujours strié de quelques plumes noires, et qu’en [68] Europe, les deux sexes sont toujours entièrement blancs.

16° La razza negra (Gallus morio). Un'enciclopedia cinese del 1596 cita 7 razze di galline, di cui una con piumaggio, ossa e carne neri; Azara, nel 1780, constatò all'interno del Sudamerica le cure fornite a una razza con pelle e ossa nere a causa della sua fecondità e delle virtù mediche della sua carne. Esiste dunque da molto tempo in India, secondo Darwin, in Cina, secondo la maggior parte degli zoologi, una razza dal piumaggio bianco, con pelle e ossa nere. Altre particolarità: le piume, come nella razza setosa, sono alterate e hanno un aspetto lanuginoso; a Ceylon, secondo E.-L. Layard, solo il gallo avrebbe il piumaggio bianco puro, mentre quello della gallina è sempre striato da alcune piume nere, e in Europa i due sessi sono sempre interamente bianchi.

Le coq porte une crête frisée, garnie de quelques rares pointes, commençant dès la base du bec, peu prolongée en arrière, de couleur rouge violet foncé, accompagnée d’une demi-huppe retombant en arrière; il a le bec corne clair; les oreillons petits, plaqués, d’un beau bleu; les joues nues, de la couleur de la crête, comme les barbillons, qui sont assez longs et pendants; il porte, comme le coq soyeux, une demi-collerette; les tarses sont courts, gris foncé, extérieurement garnis de plumes duveteuses, horizontalement implantées; cinq doigts, dont les deux postérieurs sont superposés; queue rudimentaire à faucilles soyeuses et courtes; taille moyenne entre le bantam et le hambourg. Le plumage, entièrement blanc, est formé de plumes décomposées et comme duveteuses; la queue, petite, peu développée, n’a que des faucilles courtes et soyeuses. La poule, plus petite que le coq, présente presque la conformation de la race cochinchinoise ou de Nankin, mais avec des formes plus arrondies et atténuées. C’est une race sédentaire et de mœurs douces. La poule pond rarement plus de dix à douze œufs d’un blanc grisâtre, par ponte, et demande ensuite à couver, ce qu’elle fait avec une grande assiduité et de curieuses précautions. Elle est aussi bonne mère, mais ses poussins sont délicats sous notre climat.

Il gallo porta una cresta riccia, dotata di alcune rare punte, che inizia dalla base del becco, poco prolungata posteriormente, di colore rosso viola scuro, accompagnata da un mezzo ciuffo che ricade indietro; ha il becco corno chiaro; gli orecchioni piccoli, placcati di un bel blu; le guance nude, del colore della cresta, come i bargigli che sono abbastanza lunghi e pendenti; porta, come il gallo setoso, un mezzo collaretto; i tarsi sono corti, grigio scuro, dotati esternamente di piume lanuginose, impiantate orizzontalmente; 5 dita, di cui le 2 posteriori sono sovrapposte; coda rudimentale con falciformi setose e corte; taglia media tra il Bantam e l’Amburgo. Il piumaggio, interamente bianco, è formato da piume alterate e come lanuginose; la coda, piccola, poco sviluppata, ha solo delle falciformi corte e setose. La gallina, più piccola del gallo, presenta quasi la conformazione del razza Cocincina o di Nanchino, ma con forme più arrotondate e attenuate. È una razza sedentaria e di costumi dolci. La gallina a ogni deposizione raramente depone più di 10 o 12 uova di un bianco grigiastro, e chiede poi di covare, ciò che fa con grande assiduità e curiose precauzioni. È pure una buona madre, ma i suoi pulcini sotto il nostro clima sono delicati.

17° La race sans croupion de Vallikikilli (Gallus ecaudatus) ou poule des Jongles, ou coq de Lafayette, [69] qu’Aldrovande croyait d’origine persane, que Temminck, Buffon et M. E.-L. Layard croient indigène de Ceylan (où on lui donne le nom de Chokikukullo), n’y existe qu’à l’état domestique. Elle est remarquable par l’absence des vertèbres caudales, qui détermine l’atrophie du croupion et l’absence de queue. Darwin la dit trop variable par ses caractères pour mériter le nom de race. Il est vrai qu’elle présente à peu près toutes les couleurs de plumage, mais elle transmet invariablement l’anomalie qui la distingue. Elle a probablement une origine tératologique; un animal est né, ainsi que cela arrive parfois, avec cette conformation monstrueuse, que, par curiosité, on a reproduite et fixée à l’aide de la sélection. On trouve des races ou sous-races sans croupion dans l’État de Virginie, en Belgique, en France, etc.; et d’après M. Mariot Didieux, les fermiers de la Bourgogne, voisins des grandes forêts, l’y préféraient à toute autre, parce que les renards ne pouvaient que plus difficilement les saisir. Or, il n’est point probable que l’on ait introduit en France ou en Belgique, avant 1850, les races de Vallikikilli ou de Gondook.

17° La razza senza codrione di Vallikikilli (Gallus ecaudatus) o gallina dei Jongles, o gallo di Lafayette, che Aldrovandi credeva di origine persiana, che Temminck, Buffon e il Signor E.-L. Layard credono indigena di Ceylon (dove le si dà il nome di Chokikukullo), esiste solo allo stato domestico. È notevole per l'assenza delle vertebre caudali, che determina l'atrofia del codrione e l'assenza di coda. Darwin la dice troppo variabile nei suoi caratteri per meritare il nome di razza. È vero che presenta pressapoco tutti i colori del piumaggio, ma trasmette invariabilmente l'anomalia che la distingue. Ha probabilmente un’origine teratologica; così come talvolta accade un animale è nato con questa conformazione mostruosa che, per curiosità, è stata riprodotta e fissata per mezzo della selezione. Si trovano delle razze o sottorazze senza codrione nello Stato della Virginia, in Belgio, in Francia, ecc.; e, secondo il Signor Mariot Didieux, i fattori della Borgogna, vicini alle grandi foreste, le preferivano a ogni altra perché le volpi potevano afferrarle solo più difficilmente. Ora, non è affatto probabile che prima del 1850 si siano introdotte in Francia o in Belgio le razze di Vallikikilli o di Gondook.

La race de Vallikikilli porte à peu près tous les plumages. Le coq a la crête simple, droite, petite, placée très en avant de la tête; les oreillons blancs, les barbillons moyens, le bec court et recourbé à la pointe; les tarses gris et nus, quatre doigts seulement. Cette race est alerte, un peu sauvage, vagabonde, très ingénieuse à se procurer sa nourriture; la poule est médiocre pondeuse et couveuse; les poussins sont robustes, précoces, aptes à l’engraissement, [70] et donnent une viande très savoureuse et très délicate.

La razza di Vallikikilli è dotata pressapoco di tutti i piumaggi. Il gallo ha la cresta semplice, dritta, piccola, collocata molto sul davanti della testa; gli orecchioni bianchi, i bargigli medi, il becco corto e ricurvo alla punta; i tarsi grigi e nudi, solo 4 dita. Questa razza è arzilla, un po’ selvatica, vagabonda, molto ingegnosa a procurarsi il cibo; la gallina è mediocre ovaiola e covatrice; i pulcini sono robusti, precoci, atti all'ingrassamento, e danno una carne molto saporita e molto delicata.

En Belgique, les habitudes investigatrices de la variété sans queue lui ont fait donner le nom de poules de haie, parce que c’est dans les haies surtout qu’elles aiment à gratter pour faire la chasse aux insectes.

In Belgio le abitudini indagatrici della varietà senza coda le hanno fatto dare il nome di galline di siepe, perché è soprattutto nelle siepi che amano grattare per dare la caccia agli insetti.

La sous-race de Gondook huppée provient très probablement du croisement de la précédente ou d’une individualité tératologique analogue et européenne avec la sous-race turque ou sultan. On la dit originaire de Turquie, et M. La Perre de Roo dit qu’elle présente une grande analogie avec la poule du sultan, dont elle diffère principalement par l’absence de queue. Ce savant observateur continue: «Ainsi que les diverses races (ou espèces?) de coqs sauvages qu’on a essayé de réduire à la domesticité, la race de Gondook huppée sans queue, à ma connaissance, n’a jamais reproduit en captivité en France.» (L’Acclimatation, 9 mai 1880, p. 227.) Puis il constate, avec madame Bush, que dans le croisement de la poule gondook par le coq de Padoue les poussins reproduisent l’absence de croupion.

La sottorazza ciuffata di Gondook proviene molto probabilmente dall'incrocio della precedente, o di un'individualità tératologica analoga ed europea, con la sottorazza Turca o Sultano. La si dice originaria della Turchia, e il Signor La Perre de Roo dice che presenta una grande analogia con la gallina del Sultano, da cui principalmente differisce per l'assenza di coda. Questo dotto osservatore continua: «Così come le diverse razze (o specie?) di galli selvatici che si è tentato di rendere domestiche, la razza ciuffata di Gondook senza coda, per quanto ne so, in Francia non si è mai riprodotta in cattività.» (L’Acclimatation, 9 maggio 1880, pag. 227.) Poi lui constata, con la signora Bush, che nell'incrocio della gallina Gondook con il gallo di Padova i pulcini riproducono l'assenza di codrione.

Le coq gondook a la tête chargée d’une très forte huppe sphérique, aplatie en forme de parasol et composée de plumes fines, longues et retombant tout autour de la tête; le bec noir, le col long et porté droit; une barbe très touffue; le camail très fourni; les ailes très longues et presque traînantes; les tarses courts, gris plombé, emplumés sur toute leur longueur, formant comme une manchette au talon; le pied muni de cinq doigts, la poitrine assez large, la [71] taille à peu près identique avec celle du bantam argenté. La poule porte la huppe arrondie, droite et non retombante; elle est médiocre pondeuse et mauvaise couveuse; ses poussins sont très délicats.

Il gallo Gondook ha la testa caricata da un molto abbondante ciuffo sferico, appiattito a forma di ombrellone e composto da piume fini, lunghe e ricadenti tutt’intorno alla testa; il becco nero, il collo lungo e portato diritto; una barba molto folta; il collare molto dotato; le ali molto lunghe e quasi strascicate; i tarsi corti, grigio piombo, impiumati su tutta la loro lunghezza, che formano come un polsino al tacco; il piede munito di 5 dita, il petto abbastanza largo, la taglia pressapoco identica a quella del Bantam argentato. La gallina porta il ciuffo arrotondato, dritto e non ricadente; è mediocre ovaiola e cattiva covatrice; i suoi pulcini sono molto delicati.

Il en existe deux variétés de plumage: la blanche est entièrement blanc pur, avec des reflets satinés à la collerette, au dos, aux ailes et aux lancettes. La noire est entièrement noire, avec des reflets métalliques dans les mêmes régions.

Ne esistono 2 varietà di piumaggio: la bianca è interamente bianco puro, con dei riflessi satinati al collare, alla schiena, alle ali e alle lanceolate. La nera è interamente nera, con riflessi metallici nelle stesse aree.

C. — Races de basse-cour.

C. — Razze di cortile

Ce que nous dénommons en France race de la Campine n’est qu’une variété belge de la race de Hambourg; elle porte en Belgique les noms de races de Brakel, d’Oudenarde, d’Herchies; à Bruxelles, on l’appelle poule de la Campine. Brakel est le nom d’un village flamand où, depuis un temps immémorial, cette race est élevée par de pauvres gens qui habitent les bois; la poule vit avec ses maîtres qui la choient; ses poussins y naissent et y grandissent; mère et enfants vivent des débris du ménage et surtout des nombreux insectes qu’ils découvrent dans le terreau de la forêt; la mère pond tout l’hiver, couve dès les premiers beaux jours, et dès le mois de mars, les poulets sont vendus à hauts prix comme poulets de grains; les poulettes ne sont vendus qu’en août. C’est la poule d’Herchies qui est chargée de couver et de conduire les canetons dont les habitants de ce village font un commerce si étendu. (Van der Snickt. L’Acclimatation, 23 septembre 1877, page 452.)

Quella che in Francia denominiamo razza della Campine è solo una varietà belga della razza d’Amburgo; in Belgio porta i nomi di razza di Brakel, di Oudenarde, di Herchies; a Bruxelles la si chiama gallina della Campine. Brakel è il nome di un villaggio fiammingo dove, da un tempo immemorabile, questa razza è allevata da povere persone che abitano i boschi; la gallina vive coi suoi padroni che la coccolano; i suoi pulcini vi nascono e vi crescono; madre e piccoli vivono dei rifiuti di casa e sopratutto dei numerosi insetti che scoprono nel terriccio della foresta; la madre depone tutto l'inverno, cova fin dai primi giorni belli e fin dal mese di marzo, i pollastri sono venduti ad alti prezzi come pollastri di granaglie; le pollastrelle sono vendute solo in agosto. È la gallina di Herchies che è incaricata di covare e di gestire gli anatroccoli di cui gli abitanti di questo villaggio fanno un commercio così esteso. (Van der Snickt. L’Acclimatation, 23 settembre 1877, pagina 452.)

[72] La variété de Brakel ou véritable campine présente les caractères suivants: le coq porte une crête simple, droite, très haute, régulièrement dentelée, rouge, large et très avancée au-dessus du bec, pointue et relevée en arrière; les oreillons blancs sablés de rouge, parfois tout blancs; les joues rouges et nues, les barbillons assez longs, le bec court et épais, couleur bleue à la base, blanc à la pointe; les tarses de longueur moyenne, de couleur ardoise, suivis de quatre doigts à ongles blancs. Son plumage consiste dans: la tête, le camail, le dos et les épaules blancs; les ailes blanches avec deux barres noires transversales et parallèles; le ventre gris foncé, la queue toute noire, le reste du corps crayonné de noir sur fond blanc.

La varietà di Brakel, o vera Campine, presenta i seguenti caratteri: il gallo ha una cresta semplice, dritta, molto alta, regolarmente dentellata, rossa, larga e molto sporgente al di sopra del becco, appuntita e rialzata posteriormente; gli orecchioni bianchi spruzzati di rosso, talvolta tutti bianchi; le guance rosse e nude, i bargigli abbastanza lunghi, il becco corto e spesso, di colore blu alla base, bianco alla punta; i tarsi di lunghezza media, di color ardesia, seguiti da 4 dita con unghie bianche. Questo è il suo piumaggio: la testa, il collare, la schiena e le spalle sono bianchi; le ali bianche con due barre nere trasversali e parallele; il ventre grigio scuro, la coda tutta nera, il resto del corpo screziato di nero su fondo bianco.

La poule porte aussi la crête simple, retombant latéralement durant la ponte, dentelée comme celle du coq et relativement aussi haute; les oreillons sont blanc bleuâtre; elle est très bonne pondeuse et mérite sérieusement son surnom de pond-tous-les-jours, ses œufs sont blancs et de grosseur moyenne; elle est assez bonne couveuse, bonne mère; ses poussins sont rustiques, très précoces, faciles à engraisser, et donnent une chair fine et délicate. Le plumage de la poule est blanc à la tête, au devant du cou et au camail, crayonné de noir sur blanc dans tout le reste.

Anche la gallina ha la cresta semplice, che ricade lateralmente durante la deposizione, dentellata come quella del gallo e relativamente così alta; gli orecchioni sono bianco azzurrognolo; è un’ottima ovaiola e merita davvero il suo soprannome di depone tutti i giorni, le sue uova sono bianche e di grandezza media; è abbastanza una buona covatrice, una buona madre; i suoi pulcini sono rustici, molto precoci, facili da ingrassare, e danno una carne fine e delicata. Il piumaggio della gallina è bianco alla testa, sul davanti del collo e al collare, screziato di nero su bianco in tutto il resto.

Cette variété, très répandue dans le nord de la France, nous paraît être due à un croisement de la variété de Hambourg crayonnée ou d’Hoogstraeten avec la race commune. Sa taille est un peu plus grande que celle des hambourgs.

Questa varietà, molto diffusa nel nord della Francia, ci sembra essere dovuta a un incrocio della varietà Amburgo screziata o della Hoogstraeten con la razza comune. La sua taglia è un po’ più grande di quella degli Amburgo.

[73] La race désignée en France sous le nom de race de la Bresse. — Un journal anglais spécialiste, parlant de notre concours de volailles vivantes, en 1880, disait: «C’est notre race de Minorque noire, un peu plus basse sur pattes.» M. La Perre de Roo écrit à son sujet: «Cette charmante race, dont nous ne connaissons pas la provenance, est, selon toute probabilité, le résultat d’un croisement entre la race commune et la race andalouse.» Ce serait donc simplement une variété issue de la sous-race andalouse, provenue elle-même de la race espagnole.

La razza designata in Francia sotto il nome di razza della Bresse. — Un giornale inglese specializzato, parlando del nostro concorso di polli vivi, nel 1880 diceva: «È la nostra razza di Minorca nera, un po’ più bassa sulle zampe.» Il Signor La Perre de Roo scrive in proposito: «Questa affascinante razza, di cui non conosciamo la provenienza, secondo ogni probabilità è il risultato di un incrocio tra la razza comune e la razza Andalusa.» Sarebbe dunque semplicemente una varietà generata dalla sottorazza Andalusa, derivata lei stessa dalla razza Spagnola.

Le coq bressan porte une crête simple, haute, droite, rouge, très avancée sur le bec, très prolongée en arrière; les oreillons blancs; les joues nues et rouges; les barbillons larges, bien arrondis et pendants; le bec court, fort, couleur corne foncée, bleuâtre ou blanc, suivant les variétés; les tarses de longueur un peu au-dessous de la moyenne, de couleur ardoisée, nus et portant quatre doigts. La poule porte la crête latéralement tombante; elle est très bonne pondeuse; ses œufs sont blancs et de grosseur ordinaire; elle couve assez rarement, mais s’en acquitte bien. Les poussins sont rustiques, précoces, très aptes à l’engraissement, et leur chair est très estimée pour sa finesse et sa délicatesse. Il est regrettable que, jusqu’ici, l’industrie privée n’ait pas cru devoir faire, pour la multiplication de cette excellente variété, ce qu’elle a fait pour la race de Houdan.

Il gallo della Bresse ha una cresta semplice, alta, dritta, rossa, molto avanzata sul becco, molto allungata indietro; gli orecchioni bianchi; le guance nude e rosse; i bargigli larghi, molto arrotondati e pendenti; il becco corto, forte, color corno scuro, azzurrognolo o bianco a seconda delle varietà; i tarsi di lunghezza un po’ al disotto della media, di color ardesia, nudi e con 4 dita. La gallina ha la cresta ricadente lateralmente; è un’ottima ovaiola; le sue uova sono bianche e di grandezza ordinaria; cova abbastanza raramente, ma lo compie bene. I pulcini sono rustici, precoci, molto adatti all'ingrassamento, e la loro carne è molto stimata per la sua finezza e la sua delicatezza. È spiacevole che, finora, l'industria privata non abbia creduto di dover fare, per la moltiplicazione di questa eccellente varietà, ciò che ha fatto per la razza di Houdan.

On connaît de la variété bressane trois sous-variétés de plumage:

Della varietà della Bresse si conoscono 3 sottovarietà di piumaggio:

La sous-variété noire, la plus commune et que l’on [74] peut regarder comme typique, est noire avec reflets métalliques et luisants chez le coq; plus terne chez la poule.

La sottovarietà nera, la più comune e che si può considerare come tipica, è nera con riflessi metallici e luccicanti nel gallo; più smorta la gallina.

La sous-variété blanche, produit d’un albinisme que l’on voit se produire dans toutes les races, sous-races et variétés, est entièrement blanche.

La sottovarietà bianca, prodotto di un albinismo che si vede crearsi in tutte le razze, sottorazze e varietà, è interamente bianca.

La sous-variété grise ou crayonnée porte le plumage suivant: chez le coq, le plastron et le camail sont blancs; le dos blanc tacheté de gris; les ailes blanches avec deux barres noires transversales et parallèles; les faucilles noires lisérées de blanc, les grandes caudales noires. Chez la poule, la tête, le camail et tout [75] le dessous du corps blancs; le dos, les reins, le dessous des ailes et la queue crayonnés de gris.

La sottovarietà grigia o screziata ha il seguente piumaggio: nel gallo, la pettorina e il collare sono bianchi; la schiena bianca macchiettata di grigio; le ali bianche con due barre nere trasversali e parallele; le falciformi nere con bordino bianco, le grandi caudali nere. Nella gallina, la testa, il collare e tutta la parte bassa del corpo sono bianchi; la schiena, i reni, il disotto delle ali e la coda screziati di grigio.

Ce que l’on nomme la race de Barbezieux ne paraît être qu’une sous-variété de la race ou plutôt variété de la Bresse, dont elle ne diffère que par sa taille plus forte. En effet elle porte la crête simple, droite, les oreillons blancs, les joues rouges, le bec et les tarses gris plombé; quatre doigts et le plumage entièrement noir à reflets métalliques chez le coq, terne chez la poule. Celle-ci est également bonne pondeuse et médiocre couveuse; les poussins sont rustiques et précoces; les poulets, très aptes à l’engraissement, d’une chair abondante et très fine.

La cosiddetta razza di Barbezieux sembra essere solo una sottovarietà della razza o piuttosto una varietà della Bresse, da cui differisce solo per la sua taglia più robusta. Difatti ha la cresta semplice, dritta, gli orecchioni bianchi, le guance rosse, il becco e i tarsi grigio piombo; 4 dita e il piumaggio interamente nero con riflessi metallici nel gallo, smorto dalla gallina. Lei è ugualmente una buona ovaiola e una mediocre covatrice; i pulcini sono rustici e precoci; i pollastri, molto adatti all'ingrassamento, di una carne abbondante e molto fine.

18° La race de la FlÈche (fig. 13), dit M. La Perre de Roo, «est la plus ancienne de toutes les races de France». Par son port, sa démarche fière et hardie, elle rappelle beaucoup celle de Bréda, et surtout la race [76] espagnole, dont M. Jacques la croit issue par suite de croisement avec le crèvecœur. D’autres éleveurs pencheraient plutôt à la regarder comme descendant du bréda, avec lequel elle a pour ressemblance le bouquet de plumes raides, sorte d’aigrette qui surmonte le crâne; mais au lieu de constituer, comme chez le coq de Bréda, une simple caroncule capsulaire et noirâtre, la crête du la Flèche naît d’une petite saillie à la base du bec et se prolonge en arrière par deux petites cornes plus ou moins régulières et cylindriques, pointues à leur extrémité, et de couleur rouge. C’est là un caractère qui nous paraît typique et que nous ne retrouvons que dans les races issues de celle-ci. (Voy. Fig. 16.)

18° La razza la FlÈche (fig. 13), dice il Signor La Perre de Roo, «è la più vecchia di tutte le razze della Francia». Per il suo portamento, la sua andature fiera e ardita, ricorda molto la Breda, e sopratutto la razza Spagnola da cui il Signor Jacques la crede nata in seguito a un incrocio con la Crèvecœur. Altri allevatori propenderebbero piuttosto a considerarla come discendente della Breda con cui ha per somiglianza il mazzolino di piume rigide, sorta di ciuffo che sormonta il cranio; ma, invece di costituire, come nel gallo Breda, una semplice caruncola capsulare e nerastra, la cresta del la Flèche nasce da una piccola sporgenza alla base del becco e si prolunga indietro con due piccole corna più o meno regolari e cilindriche, appuntite alla loro estremità, e di colore rosso. È un carattere che ci sembra tipico e che ritroviamo solamente nelle razze nate da questa. (fig. 16)

«La tête du coq, de grandeur moyenne, est surmontée d’une élégante crête, longue, transversale, double, formant deux cornes d’un rouge vermillon, réunies à leur base et s’écartant du haut; la crête la plus correcte est celle qui est la moins chargée de ramifications et dont les deux cornes qui la composent sont bien pareilles; un petit tubercule ou troisième corne charnue, moins élevée que les deux cornes postérieures, se dresse à la base de la mandibule supérieure du bec et complète la crête, de même qu’elle augmente l’originalité de l’aspect général de la tête.» (La Perre de Roo, l’Acclimatation, 12 janvier 1879, p. 19.) Une huppe rudimentaire, composée de quelques petites plumes courtes, se dresse sur le haut de la tête; les oreillons sont très développés et d’un blanc farineux; les joues rouges et nues; les barbillons très longs; les tarses longs, forts, nus, noirs ou au moins gris très foncé; les doigts très longs, avec quatre doigts [77] à ongles noirs; la queue médiocrement touffue, avec des faucilles longues et larges; la taille élevée au-dessus de la moyenne; les formes larges et arrondies. La poule présente les mêmes caractères, proportionnellement à son sexe; elle est bonne pondeuse; ses œufs, allongés et blancs, sont de poids au moins moyen; elle couve rarement; les poussins sont rustiques, précoces, très portés à l’engraissement; leur chair est blanche et extrêmement fine. Les poids moyens sont les suivants:

«La testa del gallo, di grandezza media, è sormontata da un'elegante cresta, lunga, trasversale, doppia, che forma due corna di un rosso vermiglio, riunite alla loro base e che si discostano in alto; la cresta più corretta è quella che è meno carica di ramificazioni e le cui due corna che la compongono sono molto simili; un piccolo tubercolo o terzo corno carnoso, meno elevato rispetto alle due corna posteriori, si innalza alla base della mandibola superiore del becco e completa la cresta, e aumenta pure l'originalità dell'aspetto generale della testa.» (La Perre de Roo, l’Acclimatation, 12 gennaio 1879, pag. 19.) Un ciuffo rudimentale, composto da alcune piccole piume corte, si innalza sulla cima della testa; gli orecchioni sono molto sviluppati e di un bianco farinoso; le guance rosse e nude; i bargigli molto lunghi; i tarsi lunghi, forti, nudi, neri o perlomeno grigio molto scuro; le dita molto lunghe, con 4 dita dalle unghie nere; la coda mediocremente folta, con falciformi lunghe e larghe; la taglia elevata al disopra della media; le forme larghe e arrotondate. La gallina presenta gli stessi caratteri, proporzionati al suo sesso; è buona ovaiola; le sue uova, allungate e bianche, sono di peso perlomeno medio; cova raramente; i pulcini sono rustici, precoci, molto predisposti all'ingrassamento; la loro carne è bianca ed estremamente fine. I pesi medi sono i seguenti:

Le plumage de la race est entièrement noir, à reflets violacés chez le coq, sans reflets chez la poule. Il est à remarquer que le coq de la Flèche nous offre les oreillons blancs du coq espagnol, l’aigrette du coq de Bréda, les tarses et la stature du coq malais.

Il piumaggio della razza è interamente nero, con riflessi violacei nel gallo, senza riflessi nella gallina. È da notare che il gallo la Flèche ci offre gli orecchioni bianchi del gallo Spagnolo, il ciuffo del gallo di Breda, i tarsi e la statura del gallo Malese.

La variété du Mans ou du Maine pourrait bien avoir la même origine que le la Flèche, sauf que la race de Hambourg aurait, dans le croisement, remplacé celle de Bréda. Aussi le coq du Mans et celui de la Flèche ne diffèrent-ils qu’en ce que le premier porte une crête volumineuse, double, frisée, aplatie, large en avant, détachée, pointue et relevée en arrière. La poule porte aussi la même crête, mais plus petite. Tous les autres caractères sont identiques, les aptitudes sont exactement semblables.

La varietà di Le Mans o del Maine potrebbe ben avere la stessa origine del la Flèche, tranne il fatto che nell'incrocio la razza di Amburgo avrebbe sostituito quella di Breda. Perciò il gallo di Le Mans e quello del la Flèche differiscono solo per il fatto che il primo porta una cresta voluminosa, doppia, riccia, appiattita, larga in avanti, distaccata, appuntita e rialzata indietro. La gallina porta pure la stessa cresta, ma più piccola. Tutti gli altri caratteri sono identici, le attitudini sono esattamente simili.

La sous-race de Crèvecœur (fig. 15) a, comme la plupart des autres races françaises, une origine très [78] incertaine.

La sottorazza di Crèvecœur (fig. 15) ha, come la maggior parte delle altre razze francesi, un'origine molto incerta.

On la dit originaire de Normandie ou de Picardie, sans doute parce qu’il y a trois villages portant ce nom de Crèvecœur, l’un dans le Calvados, l’autre dans l’Oise, et le troisième dans le Nord. Elle tient à coup sûr du la Flèche par sa crête cornue, d’une race à huppe et à cravate, par ses caractères; la huppe et les oreillons bleu nacré lui viennent sans doute de la race hollandaise huppée (variété noire à huppe blanche), et en effet, malgré tous les soins, on voit presque toujours le blanc reparaître dans la huppe; la cravate et les favoris peuvent provenir du padoue (variété noire). Ce [79] serait donc une sous-race artificiellement obtenue de croisements multiples.

La si dice originaria della Normandia o della Piccardia, sen’altro perché ci sono 3 villaggi col nome Crèvecœur, uno nel Calvados, l'altro nell'Oise e il terzo nel Nord. Per i suoi caratteri dipende a colpo sicuro dal la Flèche per la sua cresta cornuta, da una razza con ciuffo e cravatta; il ciuffo e gli orecchioni blu madreperlaceo le derivano senza dubbio della razza olandese ciuffata (varietà nera dal ciuffo bianco), e in effetti, malgrado tutte le attenzioni, si vede quasi sempre il bianco riapparire nel ciuffo; la cravatta e i favoriti possono provenire dal Padova (varietà nera). Questa sarebbe dunque una sottorazza artificialmente ottenuta con molteplici incroci.

Le coq de Crèvecœur porte une crête (fig. 16) naissant au-dessus de la base du bec et se divisant en deux cornes cylindriques et plus ou moins régulières, divergentes et pointues au sommet, de couleur rouge vermillon vif; une huppe très fournie, retombante, avec quelques plumes du sommet seulement redressées; les oreillons petits, rouge pâle ou bleu nacré, et cachés sous la plume; les joues garnies de favoris, les barbillons très petits, surmontant une cravate très fournie; le bec de couleur de corne foncée ou noire; les tarses courts, forts, noirs, nus, suivis de quatre doigts.

Il gallo Crèvecœur ha una cresta (fig. 16) che nasce al di sopra della base del becco e che si divide in 2 corna cilindriche e più o meno regolari, divergenti e appuntite al vertice, di colore rosso vermiglio vivo; un ciuffo molto dotato, ricadente, con solo alcune piume della cima dritte; gli orecchioni piccoli, rosso pallido o blu madreperlaceo, e nascosti sotto il piumaggio; le guance dotate di favoriti, i bargigli molto piccoli, che sormontano una cravatta molto dotata; il becco di color corno scuro o nero; i tarsi corti, forti, neri, nudi, seguiti da 4 dita.

La poule (fig. 17) porte la même crête que le coq, mais plus petite; les favoris et la cravate très fournis; les oreillons petits, rouge sablé de blanc, ou bleu nacré; elle est bonne, mais tardive pondeuse; ses œufs, de forme allongée et blancs, sont de poids moyen; elle couve rarement; les poussins sont rustiques, précoces, très aptes à prendre la graisse; leur chair blanche est [80] extrêmement fine et délicate. La taille de cette sous-race est un peu plus faible que celle du crèvecœur, ce qui est dû à une plus grande brièveté des tarses; les formes sont relativement volumineuses, carrées et trapues. Les poids moyens sont les suivants:

La gallina (fig. 17) ha la stessa cresta del gallo, ma più piccola; i favoriti e la cravatta molto dotati; gli orecchioni piccoli, rosso insabbiato di bianco, o blu madreperlaceo; è buona ma tardiva ovaiola; le sue uova, di forma allungata e bianche, sono di peso medio; cova raramente; i pulcini sono rustici, precoci, molto idonei ad assumere il grasso; la loro carne bianca è estremamente fine e delicata. La taglia di questa sottorazza è un po’ più scarsa di quella del Crèvecœur, il che è dovuto a una maggiore brevità dei tarsi; le forme sono relativamente voluminose, quadrate e tarchiate. I pesi medi sono i seguenti:

Le plumage typique de la race est entièrement noir, avec reflets métalliques chez le coq, sans reflets chez la poule. Le coq a la queue très grande, très fournie, à faucilles longues et larges. On en connaît trois variétés de plumage:

Il piumaggio tipico della razza è completamente nero, con riflessi metallici nel gallo, senza riflessi nella gallina. Il gallo ha la coda molto grande, molto dotata, con falciformi lunghe e larghe. Se ne conoscono 3 varietà di piumaggio:

La variété blanche à plumage tout blanc, velouté chez le coq à la huppe, au camail, au dos, aux ailes, à la couverture de la queue, mat sur le reste du corps, de même que celui tout entier de la poule.

La varietà bianca dal piumaggio tutto bianco, vellutato nel gallo al ciuffo, al collare, alla schiena, alle ali, alle copritrici della coda, opaco sul resto del corpo, nella gallina tutto quanto come questo.

La variété bleu ardoisé, à plumage fond bleu ardoisé chez le coq, avec teintes plus foncées à la huppe, au camail, au dos, aux ailes, à la couverture de la queue et aux faucilles; la poule est entièrement bleu ardoisé sans mélange de blanc, de gris ni de noir.

La varietà blu ardesia, dal piumaggio completamente blu ardesia nel gallo, con tinte più scure al ciuffo, al collare, alla schiena, alle ali, alle copritrici della coda e alle falciformi; la gallina è interamente blu ardesia senza mescolanza di bianco, di grigio e di nero.

La poule de Caumont ou de Pavilly n’est, de l’aveu général, qu’une variété de la sous-race de Crèvecœur, variété aussi estimée dans le pays même que la sous-race.

La gallina di Caumont o di Pavilly per ammissione generale è solo una varietà della sottorazza Crèvecœur, varietà tanto stimata nel paese tanto quanto la sottorazza.

Voici, en effet, ce qu’en dit un éleveur des plus compétents du Calvados, M. Ed. Maillard: «Aux marchés de Moult-Argences et de Saint-Pierre-sur-Dives, le caumont se vend plus cher que le crèvecœur… [81] Maintenant, c’est ma volaille courante, celle que je préfère pour la table. Le caumont a les os aussi légers que le crèvecœur, plus légers que le houdan; sa chair est fine, courte, blanche, prend très facilement la graisse, même en liberté. Les poulets sont robustes, précoces, et donnent, à l’âge de deux mois et demi à trois mois, un manger excellent; à six mois, ils ont presque atteint leur entier développement. À cet âge, la poularde en graisse pèse de 3 kilogr. à 3 kilogr. 500. Tué, troussé, prêt à être mis à la broche, le caumont ne diffère en rien du crèvecœur; aussi est-il journellement vendu sur le marché de Paris comme tel; et maint gourmet en savoure la chair en la proclamant la plus délicate des races françaises. De fait, la chair de ces deux espèces se ressemble, et l’une est aussi succulente que [82] l’autre.» (L’Acclimatation, 13 août 1876, p. 341.) La poule de Caumont ne diffère du crèvecœur qu’en ce que la huppe est moins fournie et que la cravate est absente. Elle est plus rustique, craint moins l’humidité, est meilleure pondeuse et tout aussi précoce. Son plumage est entièrement noir. Caumont est un petit village du Calvados, dans l’arrondissement de Bayeux; il s’y fait un important commerce de volailles.

Ecco, infatti, ciò che ne dice un allevatore tra i più competenti del Calvados, il Signor Ed. Maillard: «Ai mercati di Moult-Argences e di Saint-Pierre-sur-Dives, il Caumont si vende più caro del Crèvecœur… Adesso è il mio pollo abituale, quello che preferisco per la tavola. Il Caumont ha le ossa leggere come il Crèvecœur, più leggere dell’Houdan; la sua carne è fine, breve, bianca, assume molto facilmente il grasso anche in libertà. I pollastri sono robusti, precoci, e forniscono, dall'età di 2 mesi e mezzo a 3 mesi, un cibo eccellente; a 6 mesi hanno quasi raggiunto il loro intero sviluppo. A questa età la pollastra ingrassata pesa da 3 a 3,5 kg. Ucciso, preparato per lo spiedo, pronto a essere messo allo spiedo, il Caumont non differisce per nulla dal Crèvecœur; perciò è giornalmente venduto sul mercato di Parigi come tale; e un molto buongustaio ne assapora la carne proclamandola la più delicata delle razze francesi. Di fatto, la carne di queste due specie si somiglia, e una è tanto succulenta quanto l'altra.» (L’Acclimatation, 13 agosto 1876, pag. 341.) La gallina di Caumont differisce dal Crèvecœur solo per il fatto che il ciuffo è meno dotato e che la cravatta è assente. È più rustica, teme meno l'umidità, è migliore ovaiola e molto precoce. Il suo piumaggio è interamente nero. Caumont è un piccolo villaggio del Calvados, nell'arrondissement di Bayeux; vi si pratica un importante commercio di polli.

La poule de Caux ne paraît également être qu’une variété de la sous-race de Crèvecœur probablement croisée avec l’espagnole. Cette variété est très rare à l’état de pureté, et voici en quels termes un éleveur du pays en parle: «La poule de Caux doit avoir un plumage entièrement noir; une ou deux plumes blanches dans les ailes peuvent être tolérées; mais en dehors de cela, toute plume blanche est un signe de dégénérescence ou de croisement. Cette race a la tête petite, ornée d’une crête simple, dentelée, droite et assez grande par rapport à la taille de l’animal, qui pèse généralement (la poule) de 1 kilogr. 500 à 2 kilogr.; les oreillons sont blancs, bordés d’une teinte bleuâtre; les pattes bleues, complètement nues, et les doigts au nombre de quatre. Le coq, qui présente exactement les mêmes caractères que la poule, est, malgré son plumage sombre, un très bel oiseau; son habit noir reflète, sur le camail et les ailes, des teintes bleues et vertes de plus bel effet. La crête est grande, simple, et ses longs barbillons du plus beau vermillon, comme la crête. La poule de Caux pourrait, je crois, rivaliser avec la poule espagnole; mais elle a sur cette dernière un immense avantage, la rusticité; jamais [83] de crêtes gelées, jamais de maladies. Comme poule de ferme, c’est pour moi la meilleure race… Les poulets de cette race, bien nourris, mais non engraissés, font d’excellentes volailles, et on les vend avantageusement comme poulets de grains.» (Verrier, l’Acclimatation, 6 août 1876, p. 332.) Ainsi le plumage est entièrement noir, avec les oreillons blancs bordés de bleu nacré, les tarses nus et bleus; la crête simple, droite, régulièrement et profondément dentelée, ce qui semble indiquer plus de sang espagnol que crèvecœur. La poule, bonne pondeuse, couve rarement et mal; les poussins sont rustiques, précoces, très aptes à l’engraissement. C’est cette race qui fournit la majeure partie des œufs exportés de Normandie en Angleterre.

La gallina di Caux sembra ugualmente essere una varietà della sottorazza Crèvecœur probabilmente incrociata con la Spagnola. Questa varietà è molto rara allo stato di purezza, ed ecco in che termini ne parla un allevatore del paese di Caux: «La gallina di Caux deve avere un piumaggio interamente nero; una o due piume bianche nelle ali possono essere tollerate; ma, eccetto ciò, ogni piuma bianca è un segno di degenerazione o di incrocio. Questa razza ha la testa piccola, ornata da una cresta semplice, dentellata, dritta e abbastanza grande in rapporto alla taglia dell'animale che di solito pesa (la gallina) da 1,5 a 2 kg; gli orecchioni sono bianchi, bordati da una tinta azzurrognola; le zampe blu, completamente nude, e le dita in numero di 4. Il gallo, che presenta esattamente gli stessi caratteri della gallina, è, malgrado il suo piumaggio scuro, un uccello molto bello; il suo abito nero riflette, sul collare e sulle ali, delle tinte blu e verdi dal più bell’effetto. La cresta è grande, semplice, e i suoi lunghi bargigli del più bel colore vermiglio, come la cresta. La gallina di Caux credo che potrebbe rivaleggiare con la gallina Spagnola; ma ha su quest’ultima un immenso vantaggio, la rusticità; mai creste gelate, mai malattie. Come gallina di fattoria, è per me la migliore razza… I pollastri di questa razza, ben nutriti, ma non ingrassati, producono degli eccellenti polli, e li si vende vantaggiosamente come pollastri di granaglie.» (Verrier, l’Acclimatation, 6 agosto 1876, pag. 332.) Così il piumaggio è interamente nero, con gli orecchioni bianchi bordati di blu madreperlaceo, i tarsi nudi e blu; la cresta semplice, dritta, regolarmente e profondamente dentellata, ciò che sembra indicare più sangue di Spagnola che di Crèvecœur. La gallina, buona ovaiola, cova raramente e male; i pulcini sono rustici, precoci, molto adatti all'ingrassamento. È questa razza che fornisce la maggior parte delle uova esportate dalla Normandia in Inghilterra.

La sous-race de Houdan (fig. 18 et 19) doit son nom au chef-lieu de canton (Houdan, Seine-et-Oise) dans lequel son élevage a reçu le plus de développement. Elle tend à se répandre de plus en plus, depuis que deux éleveurs, MM. Roullier-Arnoult, à Gambais, et Voitellier, à Mantes, ont installé sa production industrielle. On la dit forte ancienne, ce que l’on ne prouve pas, et l’on ignore son origine. Elle se distingue par deux caractères originaux: la crête triple, dont les deux lobes latéraux sont aplatis, divergents, assez développés et dentelés, et dont le médian, aplati aussi, est plus petit et se dresse parallèlement au bec; cette conformation de la crête nous semble une modification de celle du crèvecœur. En second lieu, elle présente cinq doigts au pied, ce qui provient évidemment pour nous, sinon d’un croisement avec le dorking, du moins avec la [84] race commune à cinq doigts de la Belgique et du nord de la France; enfin, elle porte la huppe les favoris et la cravate, comme le crèvecœur et la hollandaise huppée.

La sottorazza di Houdan (fig. 18 e 19) deve il suo nome al capoluogo di cantone (Houdan, Seine-et-Oise) nel quale il suo allevamento ha ricevuto il maggior sviluppo. Tende a diffondersi sempre più da quando due allevatori, i Signori Roullier-Arnoult a Gambais, e Voitellier a Mantes, hanno insediato la sua produzione industriale. La si dice molto anziana, il che non si può dimostrare, e si ignora la sua origine. Si distingue per 2 caratteri originali: la cresta triplice, i cui 2 lobi laterali sono appiattiti, divergenti, abbastanza sviluppati e dentellati, e il mediano, pure appiattito, è più piccolo e si rizza parallelamente al becco; questa conformazione della cresta ci sembra una modificazione di quella del Crèvecœur. In secondo luogo, presenta 5 dita al piede, il che per noi proviene evidentemente, se non da un incrocio col Dorking, perlomeno con la razza comune a 5 dita del Belgio e del nord della Francia; infine, ha il ciuffo, i favoriti e la cravatta come il Crèvecœur e l'Olandese ciuffata.

Pour nous, la forme de la crête, la présence de la huppe, des favoris et de la cravate, sont des caractères typiques. Personne n’osera affirmer que le houdan soit né avec ces caractères; il les a donc empruntés, pour les réunir, à des races qui les possédaient soit réunis, soit séparés; c’est donc, quoi qu’on veuille dire, une race issue de croisements assez multiples, ce qui ne préjuge rien de sa qualité ni de sa fixité. Il y a moins de trente ans, le type pur était extrêmement rare, et je ne l’ai rencontré que très exceptionnellement sur le marché de Dreux; depuis que l’on a organisé les concours généraux et régionaux, et surtout les élevages industriels, le type a été régénéré et multiplié. Nous croyons en pouvoir conclure qu’il est à [85] souhaiter que l’industrie fasse les mêmes tentatives sur les meilleures de nos autres races françaises, car, malgré toutes ses qualités, le houdan ne saurait répondre à toutes les situations, à tous les sols, à tous les climats; c’est une bonne race, mais il n’est pas prouvé qu’elle soit partout et toujours la meilleure.

Per noi la forma della cresta, la presenza del ciuffo, dei favoriti e della cravatta, sono dei caratteri tipici. Nessuno oserà affermare che l’Houdan sia nato con questi caratteri; li ha quindi presi, per riunirli, da razze che li possedevano, sia riuniti, sia separati; è dunque, qualunque cosa si voglia dire, una razza generata da incroci abbastanza molteplici, il che non pregiudica affatto la sua qualità e la sua fissità. Meno di 30 anni fa il tipo puro era estremamente raro, e io l'ho incontrato solo molto eccezionalmente sul mercato di Dreux; da quando si sono organizzati i concorsi generali e regionali, e sopratutto gli allevamenti industriali, il tipo è stato rigenerato e moltiplicato. Crediamo poterne concludere che c’è da augurarsi che l'industria faccia gli stessi tentativi sulle migliori delle nostre altre razze francesi, perché, malgrado tutte le sue qualità, l’Houdan non saprebbe rispondere a tutte le situazioni, a tutti i terreni, a tutti i climi; è una buona razza, ma non è provato che sia dovunque e sempre la migliore.

Le coq de Houdan, avons-nous dit, porte la crête triple, «ressemblant, dit M. La Perre de Roo, à la feuille crénelée du chêne à pétiole épais et faisant saillie, ou encore à un papillon-paon du jour, aux ailes dentelées et à demi déployées». La huppe, moins fournie que celle du padoue, retombe sur les côtés et en arrière; le bec est de couleur corne, foncée à la base, claire à la pointe, de longueur moyenne, un peu crochu; les oreillons sont blancs, petits, en partie recouverts par les favoris; les joues rouges et nues; les barbillons petits, rudimentaires chez la poule; la cravate plus évasée latéralement, plus étroite au milieu, descendant au tiers environ de la longueur du cou; les tarses courts (0m,11 à 0m,12), forts, nus, couleur de chair chez les jeunes, gris clair chez les adultes; le pied formé de cinq doigts, dont les deux postérieurs tantôt superposés, tantôt alternés; la taille est un peu inférieure à celle du crèvecœur; le corps est large, massif, à formes arrondies, sauf le bréchet, qui est proéminent. Chez la poule, la crête a la même disposition, mais reste rudimentaire, et la huppe, plus garnie, retombe en avant comme tout autour de la tête, cachant en partie les yeux; elle se montre pondeuse précoce et abondante, mais couve rarement; [86] ses œufs sont blancs et de bonne grosseur. Les poussins sont assez rustiques, précoces, aptes à l’engraissement à tout âge, ce que dénote la finesse du squelette dans la race, dont la chair est excellente et très fine; les poids moyens sont les suivants:

Il gallo di Houdan, abbiamo detto, ha la cresta triplice, «simile, dice il Signor La Perre de Roo, alla foglia crenata della quercia col picciolo massiccio e sporgente, o anche a un farfalla Vanessa io o Occhio di pavone (Inachis io) che vola di giorno, dalle ali dentellate e semi dispiegate». Il ciuffo, meno dotato di quello del Padova, ricade sui lati e indietro; il becco è di color corno, scuro alla base, chiaro alla punta, di lunghezza media, un po’ adunco; gli orecchioni sono bianchi, piccoli, ricoperti in parte dai favoriti; le guance rosse e nude; i bargigli piccoli, rudimentali nella gallina; la cravatta più svasata lateralmente, più stretta al centro, scendendo al terzo circa della lunghezza dal collo; i tarsi corti (da 11 a 12 cm), forti, nudi, di color carne nei giovani, grigio chiaro negli adulti; il piede formato da 5 dita, di cui i due posteriori ora sovrapposte, ora affiancate; la taglia è un po’ inferiore a quella del Crèvecœur; il corpo è largo, massiccio, con forme arrotondate, salvo la carena che è prominente. Nella gallina la cresta ha la stessa disposizione, ma resta rudimentale, e il ciuffo, più dotato, ricade in avanti così come tutt’intorno alla testa, nascondendo in parte gli occhi; si dimostra ovaiola precoce e abbondante, ma cova raramente; le sue uova sono bianche e di buona grandezza. I pulcini sono abbastanza rustici, precoci, adatti all'ingrassamento a ogni età, come denota la finezza dello scheletro nella razza, la cui carne è eccellente e molto fine; i pesi medi sono i seguenti:

C’est une des races dans lesquelles la poule, par son poids, se rapproche le plus du mâle adulte. Le plumage de la race considérée dans toute sa pureté, est exclusivement caillouté de noir sur fond blanc et formé partie de plumes toutes blanches ou toutes noires et de plumes partie noire et partie blanche; le blanc et le noir, dans l’ensemble, doivent être partagés par quantités égales; toute plume jaune paille ou rouge est considérée comme un signe de croisement et d’impureté; les trois premières rémiges de l’aile doivent être blanches. Le plumage tend de plus en plus à blanchir avec l’âge.

È una delle razze in cui la gallina, col suo peso, si avvicina di più al maschio adulto. Il piumaggio della razza, considerata in tutta la sua purezza, è esclusivamente dotato di screziature nere su fondo bianco e formato in parte da piume tutte bianche o tutte nere e da piume in parte nere e in parte bianche; il bianco e il nero, nell'insieme, devono essere suddivisi in quantità uguali; ogni piuma giallo paglia o rossa è considerata come un segno di incrocio e di impurità; le prime 3 remiganti dell'ala devono essere bianche. Il piumaggio tende sempre più a imbianchirsi con l'età.

Il y en a une variété blanche qui conserve tous les autres caractères, sauf la couleur du bec et des tarses, qui sont devenus couleur de corne et couleur de chair. Cette variété, que nous avons vue en troupe nombreuse à Grignon, à côté de la race typique, présentait cette bizarre particularité que la famille blanche et la famille cailloutée s’étaient cantonnées exclusivement chacune dans l’une des deux grandes cours communicantes de la ferme; il était très rare qu’une poule [87] blanche se présentât en intruse dans le domaine des cailloutées et à l’inverse, et l’imprudente payait toujours de nombreux coups de bec son escapade.

Ce n’è una varietà bianca che conserva tutti gli altri caratteri, salvo il colore del becco e dei tarsi che sono diventati color corno e color carne. Questa varietà, che abbiamo visto in truppa numerosa a Grignon, accanto alla razza tipica, presentava questa bizzarra particolarità, che la famiglia bianca e la famiglia screziata si erano esclusivamente rintanate ciascuna in uno dei due grandi cortili comunicanti della fattoria; era molto raro che una gallina bianca si presentasse come intrusa nel dominio degli screziati e all'opposto, e l'imprudente pagava sempre la sua scappatella ricevendo numerosi colpi di becco.

M. La Perre de Roo nous apprend qu’en Angleterre on a tenté, par le croisement avec le padoue, d’obtenir un plumage plus régulier, mais qu’on y a renoncé parce que le résultat s’était traduit par une ponte moins abondante et une chair de moindre finesse. (L’Acclimatation, 23 février 1879, p. 92.)

Il Signor La Perre de Roo ci comunica che in Inghilterra, attraverso l'incrocio col Padova, si è tentato di ottenere un piumaggio più regolare, ma che vi si è rinunciato perché il risultato era sfociato in una deposizione meno abbondante e una carne di finezza inferiore. (L’Acclimatation, 23 febbraio 1879, pag. 92.)

M. Voitellier, aviculteur à Mantes (Seine-et-Oise), est parvenu à reconstituer l’ancienne race de Houdan, qui diffère surtout par l’absence de huppe remplacée par une crête simple, dentelée, érigée chez le coq et penchée dans la poule. Même plumage, même taille, même précocité, mêmes qualités de chair et de ponte, mœurs plus vagabondes, meilleure appropriation à la vie libre du plein champ. Cette race paraît aujourd’hui complètement confirmée, et elle est très appréciée sous le climat brumeux et humide de l’Angleterre, où la huppe est un défaut capital pour la poule de ferme.

Il Signor Voitellier, avicoltore a Mantes (Seine-et-Oise), è riuscito a ricostituire l’antica razza di Houdan, che differisce sopratutto per l'assenza di ciuffo, sostituito da una cresta semplice, dentellata, eretta nel gallo e inclinata nella gallina. Stesso piumaggio, stessa taglia, stessa precocità, stesse qualità di carne e di deposizione, abitudini più vagabonde, migliore adattamento alla vita libera del pieno campo. Questa razza oggi sembra completamente confermata, ed è molto apprezzata nel clima nebbioso e umido dell'Inghilterra, dove il ciuffo è un difetto capitale per la gallina di fattoria.

19° La race commune À cinq doigts (Gallus {pentidactylus} <pentadactylus>). La {pentidactylie} <pentadactylie> est un phénomène anormal dans la classe des oiseaux, où le nombre des doigts (outre l’éperon caractéristique du mâle, dans certaines espèces) ne varie que de 2 à 4. L’espèce du coq domestique est peut-être la seule qui l’ait présentée. Ce fait tératologique s’est produit de temps immémorial sans doute, comme il se produit encore de nos jours de temps en temps, et il s’est fixé comme [88] il se fixe encore aisément dans une famille dont on peut faire avec le temps une race par la sélection. Ce que l’on sait par Columelle, c’est que, au commencement de notre ère, les Romains, et sans doute les Espagnols, possédaient déjà une race à cinq doigts, très estimée.

19° La razza comune con 5 dita (Gallus pentadactylus). La pentadattilia è un fenomeno anormale nella classe degli uccelli, in cui il numero delle dita (oltre allo sperone, caratteristico in certe specie del maschio) varia solo da 2 a 4. La specie del gallo domestico è forse l'unica che l'abbia presentata. Questo fatto teratologico si è senz’altro prodotto da tempo immemorabile, come si produce ancora ogni tanto ai nostri giorni, e si è comodamente fissato, come ancora si fissa, in una famiglia di cui col tempo si può fare una razza attraverso la selezione. Ciò che si sa, grazie a Columella, è che all’inizio della nostra era i Romani, e senz’altro gli Spagnoli, possedevano già una razza con 5 dita, molto stimata.

M. La Perre de Roo (l’Acclimatation, 13 avril 1879, p. 176) a décrit la race commune à cinq doigts, qu’il dit être assez répandue en Belgique (enivrons de Thield, Courtrai, Bruges, Gand, etc.) et dans les départements du nord de la France, où elle jouit d’une haute réputation. Le coq a la crête simple, droite, assez haute, dentelée, rouge; les oreillons moyens et rouges; les joues nues autour de l’œil seulement, et rouges; les barbillons longs et pendants; le bec moyennement long, crochu et fort; les tarses courts, nus, nerveux, de couleur chair; cinq doigts au pied; la taille moyenne; la queue très fournie et ornée de faucilles longues et larges; le corps large et de formes arrondies; la cuisse charnue. La poule a le bec couleur corne claire; la crête simple, droite, assez haute et dentelée régulièrement; les joues emplumées; le ventre traînant presque à terre; elle est bonne pondeuse et très médiocre couveuse; ses œufs sont blancs et de grosseur ordinaire; les poussins sont rustiques, moyennement précoces, assez faciles à engraisser, ont la peau très blanche et la chair assez fine.

Il Signor La Perre de Roo (l’Acclimatation, 13 aprile 1879, pag. 176) ha descritto la razza comune con 5 dita, che dice essere abbastanza diffusa in Belgio (dintorni di Thield, Courtrai, Bruges, Gand, ecc.) e nei dipartimenti del nord della Francia, dove gode di un'alta stima. Il gallo ha la cresta semplice, dritta, abbastanza alta, dentellata, rossa; gli orecchioni medi e rossi; le guance nude solo intorno all’occhio e rosse; i bargigli lunghi e pendenti; il becco discretamente lungo, adunco e forte; i tarsi corti, nudi, nervosi, di color carne; 5 dita al piede; la taglia media; la coda molto dotata e ornata da falciformi lunghe e larghe; il corpo largo e di forme arrotondate; la coscia carnosa. La gallina ha il becco color corno chiaro; la cresta semplice, dritta, abbastanza alta e regolarmente dentellata; le guance impiumate; il ventre che quasi striscia a terra; è una buona ovaiola e una covatrice molto mediocre; le sue uova sono bianche e di grandezza ordinaria; i pulcini sono rustici, discretamente precoci, abbastanza facili da ingrassare, hanno la pelle molto bianca e la carne abbastanza fine.

Le plumage ne paraît point très fixe; le coq a d’ordinaire le camail, le dos et les lancettes de couleur jaune paille; les épaules roux velouté; les [89] grandes couvertures des ailes noir à reflets violacés; le col blanc; le plastron noir lustré; le dessous du corps noir mat; les grandes caudales noires; les faucilles noires à reflets violacés. La poule est, le plus souvent, grise ou couleur perdrix.

Il piumaggio non sembra affatto molto fisso; il gallo ha di solito il collare, la schiena e le lanceolate di color giallo paglia; le spalle rosso vellutato; le grandi copritrici delle ali nere con riflessi violacei; il collo bianco; la pettorina nera lucida; il disotto del corpo nero opaco; le grandi caudali nere; le falciformi nere con riflessi violacei. La gallina è per lo più grigia o color pernice.

Ce que l’on nomme la race coucou parait être une variété résultant du croisement de la race de Hambourg avec celle espagnole; en effet, le coq porte tantôt la crête frisée, très large, carrée en avant, pointue et relevée en arrière; tantôt simple, droite, très haute et régulièrement dentelée, avec les oreillons blanc sablé de rouge; les barbillons sont de longueur moyenne; le bec couleur corne claire; les tarses courts (0m,09), nus et de couleur de chair; quatre doigts au pied; la taille est celle ordinaire. La poule porte la crête simple ou frisée, mais petite; elle est bonne pondeuse et médiocre couveuse. Le poids moyen du coq adulte est de 2 kilogr. 750 à 3 kil. 150; de la poule, 2 kilogr. 500; les poulets gras peuvent atteindre, à six mois, 2 kilogr. à 2 kilogr. 500; les poulettes, 1 kilogr. 500 à 1 kilogr. 750. Le plumage est entièrement gris coucou, dans les deux sexes; chez le coq, le camail et les lancettes offrent une teinte plus claire que le reste du corps, avec des reflets argentins; les faucilles sont blanches, et barrées transversalement de noir. On la rencontre en France (Normandie), en Belgique et en Angleterre.

La cosiddetta razza cucù sembra essere una varietà che risulta dall'incrocio della razza di Amburgo con la Spagnola; infatti il gallo porta ora la cresta riccia, molto larga, quadrata sul davanti, appuntita e rialzata indietro, ora semplice, dritta, molto alta e regolarmente dentellata, con gli orecchioni bianchi insabbiati di rosso; i bargigli sono di lunghezza media; il becco color corno chiaro; i tarsi corti (9 cm), nudi e di color carne; 4 dita al piede; la taglia è quella ordinaria. La gallina ha la cresta semplice o riccia, ma piccola; è buona ovaiola e mediocre covatrice. Il peso medio del gallo adulto va da 2,75 a 3,15 kg; della gallina 2,5 kg; i pollastri grassi possono raggiungere, a 6 mesi, da 2 a 2,5 kg; le pollastrelle, da 1,5 a 1,75 kg. Il piumaggio è interamente grigio cucù nei due sessi; nel gallo, il collare e le lanceolate mostrano una tinta più chiara che il resto del corpo, con riflessi argentini; le falciformi sono bianche e trasversalmente barrate di nero. La si incontra in Francia (Normandia), in Belgio e in Inghilterra.

Enfin, citons parmi les races, sous-races ou variétés récemment introduites en France, celle de Tamerlan, dont on ignore l’origine et dont l’élégant plumage paraît constituer le principal mérite comme oiseau de [90] volière; celle de Jérusalem, d’origine ancienne, à en juger par la fixité de ses caractères, mais inconnue. Elle serait, d’après les uns, blanche comme la neige (coq et poule), avec le camail herminé foncé, très tranché, et la queue presque noire; la crête serait simple, les pattes bleues et la taille un peu au-dessous de la moyenne. Selon d’autres, sa robe serait teintée d’une nuance jaune rosé très clair, à peine appréciable, et tiquetée de petites taches noires et espacées. Sa chair serait de bon goût, et la poule serait bonne pondeuse, etc.

Infine, citiamo tra le razze, sottorazze o varietà recentemente introdotte in Francia, quella di Tamerlano, di cui si ignora l'origine e il cui elegante piumaggio sembra costituire il principale merito come uccello da voliera; quella di Gerusalemme, di origine antica, a giudicare dalla fissità dei suoi caratteri, ma sconosciuta. Sarebbe, secondo alcuni, bianca come la neve (gallo e gallina), col collare ermellinato scuro, molto netto, e la coda quasi nera; la cresta sarebbe semplice, le zampe blu e la taglia un po’ al disotto della media. Secondo altri il suo abito sarebbe tinteggiato da una sfumatura giallo rosa molto chiara, appena apprezzabile, e macchiettato da piccole chiazze nere e distanziate. La sua carne sarebbe di gusto buono, e la gallina sarebbe buona ovaiola, ecc.

Il est bien entendu que nous n’avons nullement la prétention d’avoir ici décrit ou même indiqué toutes les races, sous-races et variétés de l’espèce galline; nous avons dû nous borner aux principales, et nous avons cru devoir les diviser, pour l’instruction plus complète du lecteur, en deux catégories comprenant: l’une, les oiseaux de fantaisie ou de volière; l’autre, les races de produit ou de basse-cour. Mais auparavant, nous ferons remarquer que, malgré toutes leurs qualités de pondeuses ou couveuses, les races fortement huppées, celles fortement pattues, ne sauraient être admises à garnir nos basses-cours, justement à cause des ornements dont les a gratifiées la nature; les unes sont contrariées par les plumes qui, en temps de pluie, les aveuglent, les empêchent de retrouver le chemin de la ferme, de voir les mares dans lesquelles elles peuvent se noyer; les autres ne peuvent aller chercher leur nourriture dans les champs voisins, si ceux-ci sont en terre forte et détrempés en hiver, les plumes de leurs pattes étant bientôt recouvertes de cette argile qui rendrait leur marche impossible. D’un [91] autre côté, les cochinchinois, qui sont bien évidemment aussi des animaux de volière, peuvent trouver encore leur place dans la basse-cour, les mâles, pour faire des croisements, et les femelles, comme couveuses et surtout comme éleveuses.

È beninteso che non abbiamo affatto la pretesa di aver qui descritto o anche indicato tutte le razze, sottorazze e varietà della specie gallina; abbiamo dovuto limitarci alle principali, e abbiamo creduto doverle suddividere, per la più completa istruzione del lettore, in 2 categorie, che comprendono: una, gli uccelli di fantasia o di voliera; l'altra, le razze da prodotto o di cortile. Ma prima faremo notare che, malgrado tutte le loro qualità di ovaiole o covatrici, le razze fortemente ciuffate, quelle con zampe fortemente impiumate, non sarebbero in grado di essere ammesse a ornare i nostri cortili, proprio a causa degli ornamenti di cui le ha gratificate la natura; le une sono contrastate dalle piume che, in tempo di pioggia, le accecano, impediscono loro di ritrovare la strada per la fattoria, di vedere gli stagni in cui possono annegare; le altre non possono andare a cercare il loro cibo nei campi vicini se questi sono di terra dura e inzuppata in inverno, essendo le piume delle loro zampe presto ricoperte da questa argilla che renderebbe impossibile il loro camminare. D’altra parte i Cocincina, che sono in modo assai evidente anche dei buoni animali da voliera, possono trovare addirittura il loro posto nel cortile, i maschi per fare degli incroci, e le femmine come covatrici e sopratutto come allevatrici.

Nous avons vu que les naturalistes reconnaissent quatre espèces de coqs sauvages d’où seraient probablement descendues toutes nos races domestiques; ce ne serait pas, en tout cas, sans que les types originaires aient subi de notables modifications. En effet, toute espèce est variable, dans des limites plus ou moins étendues, soit qu’elle reste dans l’état naturel, c’est-à-dire qu’elle continue la vie sauvage, soit surtout qu’elle soit réduite en domesticité, séjourne sous son climat natal et mieux encore soit dépaysée. C’est ainsi que le Gallus Bankiva de l’Inde a les oreillons blancs et les tarses d’un bleu plombé, tandis que celui de la péninsule malaise et de Java a les oreillons rouges et les tarses jaunâtres. Ces quatre types primitifs ont tous la crête simple, droite, dentelée et non accompagnée de huppe; tandis que, de nos races domestiques, les unes ont la crête double ou frisée, bilobée ou trilobée, [92] parfois à l’état rudimentaire ou de simple caroncule nasale; les autres l’ont remplacée par une huppe, dans certains cas accompagnée de favoris et d’une cravate. Les types primitifs n’ont chacun que quatre doigts aux pieds, des vertèbres caudales et un croupion portant une queue plus ou moins fournie et érigée, portant des faucilles; ils portent des plumes formées d’une tige munie de barbes qui supportent des barbules portant des crochets; ils ont la peau variant du blanc au jaune et le périoste blanc jaunâtre; les tarses d’une longueur proportionnée à leur espèce et aux dimensions de leur corps; les plumes avec l’extrémité dirigée vers l’arrière du corps. Or, nous avons des races domestiques à cinq doigts, sans croupion et conséquemment sans queue, à plumes simplement composées d’une tige et de barbes dépourvues de barbules et de crochets; d’autres à peau et à périoste noirs, à tarses d’une brièveté extrême, au point de rendre la marche impossible; à plumes renversées, c’est-à-dire dont l’extrémité regarde la tête, etc.

Abbiamo visto che i naturalisti riconoscono 4 specie di galli selvatici da cui sarebbero probabilmente discese tutte le nostre razze domestiche; in ogni caso ciò non corrisponderebbe al vero se i tipi originari non avessero subito delle notevoli modifiche. Infatti, ogni specie è variabile, in limiti più o meno ampi, sia che rimanga allo stato naturale, cioè che continui la vita selvatica, sia sopratutto se ridotta allo stato domestico, soggiornando sotto il suo clima natale e meglio ancora se ha cambiato paese. È così che il Gallo Bankiva dell'India ha gli orecchioni bianchi e i tarsi blu piombo, mentre quello della penisola malese e di Giava ha gli orecchioni rossi e i tarsi giallastri. I 4 tipi primitivi hanno tutti la cresta semplice, dritta, dentellata e non accompagnata da ciuffo; mentre alcune delle nostre razze domestiche hanno o la cresta doppia o riccia, bilobata o trilobata, talora allo stato rudimentale o di semplice caruncola nasale; gli altri l'hanno sostituita con un ciuffo, in certi casi accompagnata da favoriti e da una cravatta. Ciascuno dei tipi primitivi ha solo 4 dita ai piedi, delle vertebre caudali e un codrione con una coda più o meno dotata ed eretta, provvista di falciformi; portano delle piume formate da un fusto munito di barbe che sostengono delle barbule dotate di uncini; hanno la pelle che varia del bianco al giallo e il periostio bianco giallastro; i tarsi di una lunghezza proporzionata alla loro specie e alle dimensioni del loro corpo; le piume con l'estremità diretta verso la parte posteriore del corpo. Ora, abbiamo delle razze domestiche con 5 dita, senza codrione e di conseguenza senza coda, con piume semplicemente composte da un fusto e da barbe prive di barbule e uncini; delle altre con pelle e periostio neri, con tarsi di una brevità estrema, al punto da rendere il cammino impossibile; con piume rovesciate, cioè la cui estremità guarda la testa, ecc.

Ces variations peuvent se rapporter à 16 types, que nous distinguerons ainsi:

Queste variazioni possono riferirsi a 16 tipi, che distingueremo così:

Gallus Bankiva, race malaise.

Gallus Bankiva, razza malese.

2° — giganteus, race Nankin, Brahma-pootra, Langshan, Dominique.

2° — giganteus, razza Nanchino, Brahmaputra, Langshan, Dominicana.

3° — cristatus, races de combat du Nord, de combat anglaise, espagnole, dorking, de Bresse.

3° — cristatus, razze da combattimento del Nord, da combattimento inglese, Spagnola, Dorking, Bresse.

4° — umbellatus, race de Hambourg.

4° — umbellatus, razza di Amburgo.

5° — carunculatus, race de Bréda.

5° — carunculatus, razza di Breda.

6° — cornutus, race de la Flèche.

6° — cornutus, razza la Flèche.

7° — upupatus, races de Padoue, hollandaise, turque et variétés huppées.

7° — upupatus, razze di Padova, Olandese, Turca e varietà ciuffate.

8° — pusillus, races de Nangasaki, Bantam, Sebright, naine anglaise.

8° — pusillus, razze di Nagasaki, Bantam, Sebright, Nana inglese.

9° — pumilio, races du Cambodge, courtes-pattes.

9° — pumilio, razze di Cambogia, Zampe corte.

10° — plumipes, variétés pattues en diverses races.

10° — plumipes, varietà con zampe impiumate in diverse razze.

11° — {pentidactylus} <pentadactylus>, race commune à cinq doigts.

11° — pentadactylus, razza comune con 5 dita.

12° — nudicollis, race de Transylvanie à col nu.

12° — nudicollis, razza di Transilvania dal collo nudo.

13° — crispus, race cafre ou frisée; variétés inverses de diverses races.

13° — crispus, razza cafra o arricciata; variétà con piume rovesciate di diverse razze.

14° — lanatus, race soyeuse du Japon.

14° — lanatus, razza setosa del Giappone.

15° — morio, race négresse du Mozambique.

15° — morio, razza negra del Mozambico.

16° — ecaudatus, race de Wallikikilli sans croupion.

16° — ecaudatus, razza di Wallikikilli senza codrione.

Races ou variÉtÉs provenant
de croisement des types.

Razze o varietà che derivano
da incroci tra i tipi

Gallus umbellatus et cristatus, races de la Campine, coucou, française.

Gallus umbellatus e cristatus, razze Campine, coucou, francese.

carunculatus et cornutus, race de la Flèche.

carunculatus e cornutus, razza la Flèche.

cornutus et upupatus, races de Crèvecœur, de Caumont.

cornutus e upupatus, razze Crèvecœur, Caumont.

cornutus et cristatus, race de Caux.

cornutus e cristatus, razza di Caux.

cornutus, upupatus et {pentidactylus} <pentadactylus>, race de Houdan.

cornutus, upupatus e pentadactylus, razza di Houdan.

Au point de vue de la taille, nous pourrons ainsi classer les races:

Dal punto di vista della taglia, potremo classificare le razze così:

De taille au-dessus de la moyenne: races de Nankin, Brahma-pootra, Langshan.

Di taglia superiore alla media: razze di Nanchino, Brahmaputra, Langshan.

De taille moyenne: races malaise, de combat du Nord, de combat anglaise, espagnole, Dorking, Dominique, Hambourg, Padoue, hollandaise, de Transylvanie, Campine, Bressane, de la Flèche, du Mans, de Crèvecœur, de Caumont, de Caux, de Houdan, commune à cinq doigts, coucou française, et si par taille on voulait entendre le poids, les races du Cambodge et coutes-pattes française.

Di taglia media: razze Malese, Combattente del Nord, Combattente inglese, spagnolo, Dorking, Dominicana, Amburgo, Padova, Olandese, di Transilvania, Campine, Bresse, la Flèche, del Mans, Crèvecœur, Caumont, Caux, Houdan, Comune con 5 dita, Cucù francese, e se per taglia si volesse intendere il peso, le razze della Cambogia e le Zampe corte francesi.

De taille au-dessous de la moyenne: les races turque, de Nangasaki, Bântam, Sebright, naine anglaise, frissée ou cafre, soyeuse du Japon, nègre de Mozambique, Wallikikilli, Gondook.

Di taglia inferiore alla media: la razze Turca, Nagasaki, Bantam, Sebright, Nana inglese, Arricciata o cafra, Setosa del Giappone, Negra del Mozambico, Wallikikilli, Gondook.

Étant admis que la généralité porte les oreillons rouges, nous rassemblerons la liste de celles à oreillons blanc pur ou blanc nacré: race espagnole, Dorking, Hambourg, Padoue, hollandaise, Nangasaki, courtes-pattes française (parfois), soyeuse du Japon, négresse de Mozambique, de Wallikikilli, Gondook, Campine (parfois), de Bresse, de la Flèche, du Mans, Crèvecœur (parfois), Caumont (parfois), de Caux. À oreillons blanc sablé de rouge: les races de Campine (parfois), coucou française. À oreillons rouge pointillé de blanc: la race Sebright. Sans oreillons: Bantam, naine anglaise.

Essendo ammesso che la totalità ha gli orecchioni rossi, riuniremo l'elenco di quelle con orecchioni bianco puro o bianco madreperlaceo: razza Spagnola, Dorking, Amburgo, Padova, Olandese, Nagasaki, Zampe corte francese (talora), Setosa del Giappone, Negra del Mozambico, Wallikikilli, Gondook, Campine (talora), Bresse, la Flèche, del Mans, Crèvecœur (talora), Caumont (talora), Caux. Con orecchioni bianco insabbiato di rosso: le razze Campine (talora), Cucù francese. Con orecchioni rosso punteggiato di bianco: la razza Sebright. Senza orecchioni: Bantam, Nana inglese.

Si nous admettons que les joues sont généralement nues et rouges, nous les trouverons: nues et blanches dans les races espagnole, Bantam, naine anglaise, Wallikikilli, coucou française; rouges garnies de duvet [95] blanc dans le dorking, sebright, soyeuse du Japon; emplumées chez les padoue, hollandaise, turque, cafre, gandook; garnies de favoris dans le crèvecœur, le caumont, le caux.

Se ammettiamo che le guance sono generalmente nude e rosse, le troveremo: nude e bianche nelle razze Spagnola, Bantam, Nana inglese, Wallikikilli, Cucù francese; rosse dotate di piumino bianco in Dorking, Sebright, Setosa del Giappone; impiumate in Padova, Olandese, Turca, Cafra o Arricciata, Gandook; dotate di favoriti in Crèvecœur, Caumont, Caux.

La cravate ou collerette étant un ornement exceptionnel, nous signalerons sa présence dans les races Gondook, Crèvecœur, et une demi-cravate seulement dans la soyeuse du Japon.

La cravatta o collaretto, essendo un ornamento eccezionale, segnaleremo la sua presenza nelle razze Gondook, Crèvecœur, e una mezza cravatta nella Setosa del Giappone.

Les tarses sont ordinairement nus; nous les trouvons emplumés dans les races: Nankin, Brahma-pootra, Langshan, turque, Bréda, négresse du Mozambique et Gondook. Ils sont le plus fréquemment de couleur grise plus ou moins foncée et variant jusqu’au bleu et au noir; nous les trouvons couleur de chair dans les races Dorking, turque, soyeuse du Japon, commune à cinq doigts et coucou française; jaune clair ou vif dans les races malaise, Nankin, Brahma-pootra, Dominique, Nangasaki.

I tarsi sono abitualmente nudi; li troviamo impiumati nelle razze: Nanchino, Brahma, Langshan, Turca, Breda, Negra del Mozambico e Gondook. Sono per lo più di colore grigio più o meno scuro e che varia fino al blu e al nero; li troviamo color carne nelle razze Dorking, Turca, Setosa del Giappone, Comune a 5 dita e Cucù francese; giallo chiaro o vivo nel razze Malese, Nanchino, Brahma, Dominicana, Nagasaki.

L’espèce galline présente trois aptitudes distinctes et qui ne peuvent se concilier que dans certaines mesures: la précocité dans le développement et l’aptitude à produire de la chair de bonne qualité; l’aptitude à la ponte; l’aptitude enfin à l’incubation. La précocité et la production de la viande se concilient assez bien avec la ponte, mais rarement (sauf dans le dorking et la courtes-pattes française) avec l’incubation; les races bonnes pondeuses (sauf les races de Nankin, Brahma-pootra, Langshan et négresse du Japon) ne sont point d’ordinaire disposées à l’incubation. Ces degrés divers d’aptitude sont indiqués dans le tableau suivant:

La specie gallina presenta 3 attitudini distinte e che possono conciliarsi solo in certe misure: la precocità nello sviluppo e l'attitudine a produrre della carne di buona qualità; l'attitudine alla deposizione; infine l'attitudine all'incubazione. La precocità e la produzione della carne si conciliano abbastanza bene con la deposizione, ma raramente (salvo nella Dorking e nella Zampe corte francese) con l'incubazione; le razze buone ovaiole, salvo le razze di Nanchino, Brahma, Langshan e Negra del Giappone, non sono di solito disposte all'incubazione. Questi gradi diversi di attitudine sono indicati nel seguente elenco:

[96] A. Races à viande.

A. Razze da carne

De la Flèche – ponte bonne – incubation rare.

La Flèche – buona deposizione – incubazione rara

Du Mans – ponte bonne – incubation très rare.

Mans – buona deposizione – incubazione molto rara

De Crèvecœur – ponte bonne – incubation très rare.

Crèvecœur – buona deposizione – incubazione molto rara

De Houdan – ponte bonne – incubation rare.

Houdan – buona deposizione – incubazione rara

De la Bresse – ponte bonne – incubation rare.

Bresse – buona deposizione – incubazione rara

Dorking – ponte bonne – incubation bonne.

Dorking – buona deposizione – incubazione buona

B. Races pondeuses.

B. Razze ovaiole

De la Campine – ponte très bonne – incubation rare.

Campine – ottima deposizione – incubazione rara

Courtes-pattes française – ponte très bonne – incubation bonne, mais tardive.

Zampe corte francese – ottima deposizione – incubazione buona ma tardiva

Espagnole – ponte très bonne – incubation rare.

Spanola – ottima deposizione – incubazione rara

Cochinchinoise de Nankin – ponte très bonne – incubation très bonne.

Cocincina di Nanchino – ottima deposizione – ottima incubazione

Brahma-pootra – ponte très bonne – incubation très bonne.

Brahma – ottima deposizione – incubazione ottima

Leghorn – ponte très bonne – incubation rare.

Leghorn – ottima deposizione – incubazione rara

Langshan – ponte très bonne – incubation bonne.

Langshan – ottima deposizione – incubazione buona

Bréda – ponte bonne – incubation bonne.

Breda – deposizione buona – incubazione buona

Hambourg – ponte bonne – incubation très rare.

Amburgo – deposizione buona – incubazione molto rara

C. Races mixtes et diverses.

C. Razze miste e diverse

De Padoue – ponte assez bonne – incubation rare.

Padova – deposizione abbastanza buona – incubazione rara

Hollandaise – ponte assez bonne – incubation très rare.

Olandese – deposizione abbastanza buona – incubazione molto rara

Bantam – ponte assez bonne – incubation très bonne.

Bantam – deposizione abbastanza buona – incubazione molto buona

Anglaise naine – ponte assez bonne – incubation très bonne.

Inglese nana – deposizione abbastanza buona – incubazione molto buona

Négresse du Japon – ponte bonne – incubation très bonne.

Negra del Giappone – deposizione buona – incubazione molto buona

Œufs. En général, les œufs de nos races domestiques sont d’une couleur blanche plus ou moins pure; cependant, ceux de la race malaise sont d’un jaune pâle, d’un jaune nankin ou chamois, d’un jaune paille clair dans les races de combat; grisâtres ou charbonnés dans les races nègre, cafre et soyeuse. D’après Ferguson, la couleur du jaune de l’œuf, ainsi que celle de la coquille, diffèrent un peu dans les variétés de la race de combat et paraissent être, à quelque degré, [97] en corrélation avec la couleur du plumage. D’après Darwin, les œufs de coloration plus foncée caractériseraient les races récemment importées d’Orient ou celles qui sont encore très voisines des races vivant actuellement dans cette région.

Uova. In generale le uova delle nostre razze domestiche sono di un colore bianco più o meno puro; tuttavia, quelle della razza Malese sono di un giallo pallido, di un giallo Nanchino o camoscio, di un giallo paglia chiaro nelle razze da combattimento; grigiastre o grigio carbone nelle razze Negra, Cafra o Arricciata e Setosa. Secondo Ferguson il colore del giallo dell’uovo, così come quello del guscio, differiscono un po’ nelle varietà della razza da combattimento e sembrano essere, in qualche modo, in correlazione col colore del piumaggio. Secondo Darwin le uova di colorazione più scura caratterizzerebbero le razze recentemente importate dall’Oriente o quelle che sono ancora molto vicine alle razze che attualmente vivono in questa regione.

OstÉologie. Dans les races complètement et fortement huppées, le crâne, à sa partie supéro-antérieure, est très saillant, garni de protubérances, et présente une foule de perforations singulières; dans les races demi-huppées ou à huppe moyenne, cette huppe ne repose que sur une masse charnue, et le crâne ne présente aucune protubérance; enfin, dans les races qui n’ont qu’une huppe très petite, la partie du crâne qui la porte n’est percée que de quelques minimes ouvertures, et il n’y a aucune protubérance: exemple du premier cas, le crèvecœur; du second cas, la padoue; du troisième, la négresse. Les races à crête ont, comme le Gallus Bankiva, le crâne dégarni de protubérances et d’ouvertures anormales. D’après Darwin, on trouverait assez fréquemment une côte supplémentaire à la quatorzième vertèbre cervicale chez les races de combat et de Hambourg (neuf côtes au lieu de huit); deux squelettes de turcs sultans lui ont présenté huit vertèbres dorsales au lieu de sept; un profond sillon médian des os frontaux, ainsi que l’allongement du diamètre vertical du trou occipital, sembleraient caractériser les cochinchinois; la grande largeur des os frontaux, les dorkings; les espaces vides entre les extrémités des branches montantes des maxillaires supérieurs et entre les os nasaux, ainsi que la faible dépression de la partie antérieure du crâne, les hambourgs; la forme [98] globuleuse du derrière du crâne, certains bantams; enfin, la grande protubérance du crâne, l’atrophie partielle des branches montantes des maxillaires supérieurs, seraient essentiellement caractéristiques des races, sous-races ou variétés huppées.

Osteologia. Nelle razze completamente e fortemente ciuffate il cranio, nella sua parte supero-anteriore, è molto sporgente, dotato di protuberanze, e presenta una moltitudine di singolari perforazioni; nelle razze semi ciuffate o con ciuffo medio, questo ciuffo riposa solo su una massa carnosa e il cranio non presenta alcuna protuberanza; infine, nelle razze che hanno solo un ciuffo molto piccolo, la parte del cranio che lo porta è bucata solo da alcune minime aperture, e non vi è alcuna protuberanza: esempio del primo caso, il Crèvecœur; del secondo caso, il Padova; del terzo, il Negro. Le razze con la cresta hanno, come il Gallus Bankiva, il cranio non dotato di protuberanze e di aperture anormali. Secondo Darwin, si troverebbe abbastanza frequentemente una costa supplementare alla XIV vertebra cervicale nelle razze da combattimento e nell’Amburgo (9 coste invece di 8); 2 scheletri di Sultano turco gli hanno presentato 8 vertebre dorsali invece di 7; un profondo solco mediano delle ossa frontali, come anche l'allungamento del diametro verticale del foro occipitale, sembrerebbero caratterizzare i Cocincina; la grande larghezza delle ossa frontali, i Dorking; gli spazi vuoti tra le estremità dei rami ascendenti dei mascellari superiori e tra le ossa nasali, così come la tenue depressione della parte anteriore del cranio, gli Amburgo; la forma globosa della parte posteriore del cranio, certi Bantam; infine, la grande protuberanza del cranio, l'atrofia parziale dei rami ascendenti dei mascellari superiori, sarebbero essenzialmente caratteristici delle razze, sottorazze o varietà ciuffate.