Monographie des races de poules
par Victor La Perre de Roo
Paris - 1882

Monografia delle razze di galline
di Victor La Perre de Roo

trascrizione e traduzione di Fernando Civardi
revisione di Elio Corti

2014 - 2015
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CAPITOLO XXIV

[299] CHAPITRE XXIV.

CAPITOLO XXIV

Race de Langshan.

Razza Langshan

Cette superbe race de volailles, désignée par les amateurs sous le nom de race de Langshan, est originaire du nord de la Chine, comme son nom l’indique.

Questa splendida razza di polli, designata dai dilettanti col nome di razza Langshan, è originaria del nord della Cina, come indica il suo nome.

Elle fut tirée directement de Langshan, en février 1872, et apportée en Angleterre par les soins de feu M. le major Croad, dont le but était de répandre cette vaillante race dans son pays où elle était restée inconnue jusqu’alors.

Essa fu importata direttamente da Langshan nel febbraio 1872 e portata in Inghilterra a cura del defunto signor maggiore Croad, il cui scopo era di diffondere questa valente razza nel suo paese dove era rimasta ignota fino ad allora.

Si l’on s’en rapporte à une lettre que M. A.-C. Croad a reçue d’un des ses compatriotes qui habite Shang-Haï depuis un grand nombre d’années, le mot Langshan est composé des mots chinois: lang, qui signifie deux, et shan, qui signifie colline, et la localité de ce nom est ainsi désignée à cause de sa situation au pied de deux collines. Selon le même auteur, les volailles de Langshan sont considérées par les indigènes, comme des joss, ou oiseaux sacrés, et sont offertes en sacrifice à leurs dieux: «Les Chinois, ajoute l’auteur, n’ayant l’habitude de sacrifier à leurs dieux que ce qu’ils ont de meilleur et la chair du Langshan ayant été reconnue comme plus délicate que celle de toutes les autres volailles de la Chine

Se ci si rifà a una lettera che il signor A. C. Croad ha ricevuto da uno dei suoi compatrioti che abita a Shanghai da un gran numero di anni, la parola Langshan è composta dalle parole cinesi lang, che significa due, e shan, che significa collina, e la località con questo nome è così chiamata a causa della sua ubicazione alla base di due colline. Secondo lo stesso autore i polli di Langshan sono considerati dagli indigeni come dei joss, o uccelli sacri, e vengono offerti in sacrificio ai loro dei: «I Cinesi, aggiunge l'autore, avendo l'abitudine di sacrificare ai loro dei solo ciò che hanno di più buono, e la carne del Langshan essendo stata riconosciuta come più delicata di quella di tutti gli altri polli della Cina.»

Ce n’est, paraît-il, qu’au moment de la mue que les étrangers peuvent se procurer ces superbes oiseaux sacrés; parce que les Chinois considèrent ces animaux comme indignes d’être immolés aux dieux pendant la chute des plumes: probablement parce que, pendant la mue, les oiseaux sont dans un état valétudinaire, de souffrance et de langueur que doit nécessairement engendrer la naissance de nouvelles plumes et [300] qui ne peut manquer d’exercer une certaine influence sur la qualité de leur chair! Bien difficiles, les dieux!

Sembra che solo al momento della muta gli stranieri possano procurarsi questi superbi uccelli sacri; perché i Cinesi considerano questi animali indegni di essere immolati agli dei durante la caduta delle piume, probabilmente perché, durante la muta, gli uccelli sono in uno stato fisico di sofferenza e di languore che la nascita di nuove piume deve necessariamente causare e che non può mancare di esercitare una certa influenza sulla qualità della loro carne! Molto problematici gli dei!

«M. C. W. Gedney, un savant ornithologue, qui a parcouru l’Empire du milieu, en tous sens, dit M. Pierre-Amédée Pichot, a rencontré ces volailles au nord de la Tartarie chinoise seulement, où les races sauvages et domestiques de volaille sont noires comme le Langshan. Il en a trouvé depuis à Hankow, à 600 milles de l’embouchure du Yang-tze-Kiang, mais à l’époque de cette exploration il n’en existait pas trace à Chusan, à Shampoo, à Pooloo, ni à Ningpo. Depuis, les Langshan paraissent s’être répandus dans ces localités, car les derniers oiseaux de cette race importés en Angleterre venaient de Chusan, où il paraît que l’on en trouve en ce moment abondamment. Les Langshan sont plus allongés et moins trapus que les Cochinchinois, leur queue est plus longue et les plumes légèrement retombantes, et ils ressemblent, lorsqu’ils sont jeunes, à de petits dindons. Leur plumage est d’un noir brillant métallique, sans aucune plume blanche ou dorée, il est rare qu’une plume rouge fasse son apparition dans le camail, et la fixité du type paraît bien établie; les pattes sont ardoisées et plus ou moins chaussées de plumes; la chair est d’un blanc éclatant; les œufs sont de couleur brun chocolat foncé; ils sont délicats au goût et la ponte est abondante. Les poulets s’élèvent bien et ces volailles qui, en Chine, se nourrissent principalement de riz, mangent de tout dans nos pays et sont très rustiques.»

«Il signor C. W. Gedney, un dotto ornitologo che ha percorso l’Impero dal centro in tutte le direzioni, come dice il signor Pierre-Amédée Pichot, ha incontrato questi polli soltanto nel nord della Tartaria cinese, dove le razze selvatiche e domestiche di pollame sono nere come la Langshan. Ne ha trovati poi ad Hankow, a 600 miglia dalla foce dello Yangtze Kiang, ma all’epoca di questa esplorazione non ce n’era traccia a Chusan, a Shampoo, a Pooloo, né a Ningpo. Successivamente, le Langshan sembrano essersi diffuse in queste località, perché gli ultimi soggetti di questa razza importati in Inghilterra venivano da Chusan, dove sembra che se ne trovino attualmente in abbondanza. Le Langshan sono più allungate e meno tozze delle Cocincina, la loro coda è più lunga e le piume leggermente ricadenti, e assomigliano, quando sono giovani, a piccoli tacchini. Il loro piumaggio è nero brillante metallico, senza alcuna piuma bianca o dorata, è raro che una piuma rossa compaia nella mantellina, e la fissità del tipo sembra ben radicata; le zampe sono color ardesia e più o meno calzate di piume; la carne è di un bianco splendente; le uova sono di color marrone cioccolato scuro; sono delicate al gusto e la deposizione è abbondante. I pulcini si allevano bene e questi polli, che in Cina si nutrono principalmente di riso, nei nostri paesi mangiano di tutto e sono molto rustici.»

Sa forte taille, son corps volumineux, ses pectoraux charnus, ses formes élégantes, sa rusticité, sa surprenante fécondité, la blancheur et la succulence de sa chair l’ont mise promptement en réputation chez nos voisins d’outre-mer.

La sua taglia robusta, il suo corpo voluminoso, i suoi pettorali carnosi, le sue forme eleganti, la sua rusticità, la sua sorprendente fecondità, il candore e la succulenza della sua carne li hanno resi subito famosi presso i nostri vicini d’oltremare.

Quelques sujets furent élevés d’abord chez le major Croad, où ils se multiplièrent assez rapidement. Après la mort du major Croad, son neveu, M. A.-C. Croad, avec un dévouement à la gallinoculture de son pays qui mérite les plus [301] grands éloges, continua vaillamment l’élevage de cette précieuse race dans sa propriété de Manor House, Durrington, Worthing, dans la comté de Sussex, en Angleterre, et grâce à ses efforts persévérants, elle est aujourd’hui répandue sur toute la surface du Royaume-Uni.

Alcuni soggetti furono allevati in un primo tempo a casa del maggiore Croad, dove si moltiplicarono abbastanza velocemente. Dopo la morte del maggiore Croad, suo nipote, il signor A. C. Croad, con una dedizione alla pollicoltura del suo paese che merita i più grandi elogi, continuò valorosamente l’allevamento di questa preziosa razza nella sua proprietà di Manor House, Durrington, Worthing, nella contea del Sussex in Inghilterra, e grazie ai suoi perseveranti sforzi oggi è diffusa su tutta la superficie del Regno Unito.

Si M. A.-C. Croad a propagé la race de Langshan en Angleterre avec tant de persistance, c’est parce que son oncle, feu M. le major Croad, l’avait recommandée comme une des plus précieuses races à multiplier dans les campagnes des environs des grandes centres de population. En effet, elle fournit en abondance des œufs frais en plein hiver, lorsque les poules de toutes nos races indigènes ont cessé de pondre, c’est-à-dire à l’époque de l’année où les œufs frais sont aussi rares que recherchés et se vendent très cher, de même qu’elle fournit en toutes saison des poulets d’un poids immense et dont la chair est d’un goût exquis.

Se il signor A. C. Croad ha diffuso la razza Langshan in Inghilterra con tanta perseveranza, è perché suo zio, il defunto maggiore Croad, l’aveva raccomandata come una delle più preziose razze da moltiplicare nelle campagne dei dintorni dei grandi nuclei di popolazione. Effettivamente essa fornisce in abbondanza uova fresche in pieno inverno, quando le galline di tutte le nostre razze indigene hanno cessato di deporre, cioè nel periodo dell’anno in cui le uova fresche sono tanto rare quanto richieste e si vendono a molto caro prezzo, come pure essa fornisce in tutte le stagioni dei pollastri di peso molto elevato e la cui carne ha uno squisito sapore.

C’est une des plus belles et des plus grosses espèces connues, la plus familière, la plus féconde, la plus rustique et la plus facile à élever.

È una delle più belle e delle più grosse specie conosciute, la più familiare, la più feconda, la più rustica e la più facile da allevare.

Sa ponte est prolongée et des plus abondantes, ses œufs ne sont pas bien grands, mais ils contiennent, relativement à leur grosseur, un plus gros jaune et moins de blanc albumineux que ceux de nos races indigènes.

La sua deposizione è prolungata e delle più abbondanti, le sue uova non sono molto grandi, ma contengono, relativamente alla loro grandezza, un tuorlo più grosso e meno albume di quelle delle nostre razze indigene.

La poule est bonne couveuse et la meilleure des mères.

La gallina è una buona chioccia e la migliore delle madri.

Malgré ses nombreuses qualités qui la rendent si recommandable pour la formation d’un troupeau, ce n’est qu’en 1876 que les premiers spécimens de cette race furent importés en France, par les soins de M. A. Geoffroy Saint-Hilaire, directeur du Jardin d’acclimatation du Bois de Boulogne, qui, pendant l’été de la même année, fit couver tous leurs œufs et eut la satisfaction d’en voir éclore un nombre considérable de vigoureux poussins.

Malgrado le sue numerose qualità che la rendono così raccomandabile per la formazione di un branco, è solo nel 1876 che i primi campioni di questa razza vennero importati in Francia a cura del signor A. Geoffroy Saint-Hilaire, direttore del Giardino zoologico del Bois de Boulogne, il quale, durante l’estate dello stesso anno, fece covare tutte le loro uova ed ebbe la soddisfazione di vederne schiudere un numero considerevole di robusti pulcini.

Dès lors, l’acclimatation en France de cette vaillante race, à peine introduite dans le pays, était assurée, et il ne restait [302] plus qu’à la répandre dans les fermes et les campagnes.

Pertanto, l’ambientazione in Francia di questa gagliarda razza, appena introdotta nel paese, era assicurata, e restava soltanto doverla diffondere nelle fattorie e nelle campagne.

Je ne veux pas mettre en question s’il est venu en France, avant 1876, d’autres volailles de Langshan que celles que le Directeur du Jardin d’acclimatation a importées de la Chine, le fait est probable; mais il est incontestable que c’est à M. A. Geoffroy Saint-Hilaire que revient l’honneur d’avoir rapidement répandu en France cette importante race qui réunit au plus haut point l’utilité et la beauté.

Non voglio porre in discussione se sono giunti in Francia, prima del 1876, altri polli Langshan oltre quelli che il Direttore del Giardino zoologico ha importato dalla Cina, il che è probabile; ma è indubbio che è al signor A. Geoffroy Saint-Hilaire che spetta l’onore di aver rapidamente diffuso in Francia questa importante razza che riunisce al massimo grado l’utilità e la bellezza.

D’après son aspect général, le coq de Langshan ressemble assez au coq cochinchinois, dont il diffère principalement par ses conformations moins heurtées, plus arrondies et plus moëlleuses. Sa tête est petite proportionnellement au corps de l’oiseau, surmontée d’une triple crête simple, droite, haute, mince, dentelée de grandes pointes et portée par un cou de longueur moyenne, gracieusement arqué, enveloppé d’un épais camail et reposant sur un corps extrêmement volumineux rappelant celui du Cochinchinois. Il porte fièrement sa queue, qui est plus sortie et plus développée que celle du coq cochinchinois. Son plumage est complètement noir à éclat métallique vert; les plumes du camail, du dos, les scapulaires, les rectrices, ainsi que les grandes et les petites faucilles sont reflétées de magnifiques couleurs vertes et le reste est mat.

Per il suo aspetto generale il gallo Langshan assomiglia abbastanza al gallo Cocincina, dal quale differisce principalmente per le sue forme meno angolose, più arrotondate e più morbide. La sua testa è piccola in proporzione al corpo, sormontata da una tripla cresta semplice, diritta, alta, sottile, dentellata da grandi punte e portata da un collo di media lunghezza, graziosamente arcuato, avvolto in una densa mantellina e che poggia su un corpo estremamente voluminoso che richiama quello del Cocincina. Porta con fierezza la sua coda, che è più sporgente e più sviluppata di quella del gallo Cocincina. Il suo piumaggio è completamente nero con lucentezza verde metallica; le piume della mantellina, del dorso, le scapolari, le timoniere, come anche le grandi e le piccole falciformi hanno il riflesso di magnifici colori verdi e il resto è opaco.

La poule a tous les caractères du coq et a beaucoup d’analogie avec la poule cochinchinoise noire, dont elle diffère principalement par sa queue qui est plus sortie et plus longue, et par les tarses qui sont de couleur plomb foncé et moins abondamment emplumés.

La gallina ha tutte le caratteristiche del gallo e ha molta analogia con la gallina Cocincina nera, dalla quale differisce principalmente per la coda che è più sporgente e più lunga, e per i tarsi che sono color piombo scuro e meno abbondantemente impiumati.

Le mode de reproduction de ces volailles ne diffère pas essentiellement de celui du cochinchinois et du Brahmapoutra. Le jeune Langshan est une ravissante créature, autant par les conformations que par ses allures vives et originales.

Il modo di riprodursi di questi polli non differisce in modo essenziale da quello del Cocincina e del Brahmaputra. Il giovane Langshan è una creatura incantevole, sia per le sue forme quanto per le sue camminate vivaci e originali.

Il arrive assez fréquemment, parmi les poussins de la [303] même couvée, qu’il y en ait qui ont les pattes d’un blanc rosé, tandis que d’autres les ont de couleur ardoisée, sans qu’il soit permis de conclure de là qu’ils ne sont pas tous de race pure; car peu à peu la couleur blanc rosé des pattes prend une teinte grisâtre et se fond graduellement en couleur de plomb foncé.

Capita abbastanza spesso, tra i pulcini della stessa covata, che ce ne siano con le zampe di un bianco rosato, mentre altri le hanno di color ardesia, senza che da ciò sia permesso concludere che non sono tutti di razza pura; perché poco a poco il colore bianco rosato delle zampe assume una tinta grigiastra e si trasforma gradualmente in un colore piombo scuro.

Il est de même de la robe: le Langshan naît couvert d’un duvet noir, irrégulièrement marqué de blanc et de jaune à la tête et à la poitrine. Il conserve son duvet assez longtemps et ce n’est qu’assez tard que son plumage devient complet. La première livrée de plumes qui succède au duvet, fait souvent le désespoir du jeune amateur inexpérimenté: car il arrive fréquemment que des plumes blanches apparaissent dans le vol, dans la queue et aux pattes de ces oiseaux, et ce n’est qu’à l’âge adulte qu’ils revêtent leur plumage complètement noir à éclat métallique vert, sans traces de blanc.

È la stessa cosa per l’abito: il Langshan nasce ricoperto da un piumino nero, irregolarmente segnato di bianco e di giallo sulla testa e sul petto. Mantiene il suo piumino abbastanza a lungo ed è solo abbastanza tardi che il suo piumaggio diventa completo. La prima livrea di piume successiva al piumino fa spesso disperare il giovane dilettante inesperto: perché capita spesso che alcune piume bianche compaiano nell’apertura alare, nella coda e nelle zampe di questi soggetti, ed è solo nell’età adulta che si ricoprono del loro piumaggio completamente nero dal riflesso verde metallico, senza tracce di bianco.

Cependant, quand ces volailles sont arrivées au terme de leur croissance, elles sont loin de se ressembler toutes au point d’avoir l’air d’avoir été jetées dans le même moule; j’ai remarqué, au contraire, un grand manque d’homogénéité parmi les individus nés au Jardin d’acclimatation en 1876, et, cependant, ils étaient tous issus du même couple de reproducteurs.

Tuttavia, quando questi polli sono giunti al termine della loro crescita, sono lungi dal rassomigliarsi tutti al punto da avere l’aspetto di essere stati prodotti nello stesso stampo; io ho notato, al contrario, una grande mancanza di omogeneità tra gli individui nati al Giardino zoologico nel 1876, e tuttavia erano tutti nati dalla stessa coppia di riproduttori.

M. Croad a eu lieu de constater le même manque d’uniformité chez les nombreux oiseaux de cette race qu’il a importés de la Chine: les uns avaient les pattes longues, ou abondamment chaussées; tandis que les autres avaient les tarses courts, ou très légèrement emplumés, ou presque nus.

Il signor Croad ha avuto modo di costatare la stessa mancanza di uniformità nei numerosi soggetti di questa razza che ha importato dalla Cina: alcuni avevano le zampe lunghe, o abbondantemente calzate. mentre altri avevano i tarsi brevi, o molto leggermente impiumati, o quasi nudi.

Parmi les coqs nés et élevés au Jardin d’acclimatation, il y en avait qui avaient un grand cachet de distinction et qui portaient fièrement la tête et la queue; tandis que d’autres avaient les formes peu élégantes et portaient mal la tête et la queue.

Tra i galli nati e allevati al Giardino zoologico ce n’erano con un marcato aspetto distinto e che portavano con fierezza la testa e la coda; mentre altri avevano forme poco eleganti e portavano male la testa e la coda.

[304] La diversité des formes chez les poules était tout aussi frappante: les unes étaient basses sur pattes, avaient les tarses abondamment emplumés, la crête grande, irrégulièrement dentelée et se rabattant sur un des côtés de la tête; les autres, au contraire, étaient hautes sur pattes et avaient la crête petite, droite et uniformément dentelée.

La diversità delle forme nelle galline era altrettanto sorprendente: alcune erano basse sulle zampe, avevano i tarsi abbondantemente impiumati, la cresta grande, irregolarmente dentellata e ricadente su uno dei lati della testa; le altre, al contrario, erano alte sulle zampe e avevano la cresta piccola, diritta e uniformemente dentellata.

La couleur de l’œil était également très variable chez les oiseaux des deux sexes: la majorité avait l’iris rouge, ou rouge orangé; d’autres, mais c’était le moins grand nombre, avaient l’œil de vesce ou noir; mais hâtons-nous d’ajouter que les oiseaux des deux sexes avaient tous, sans exception, les tarses de couleur plomb foncé, la peau blanche, fine, transparente et la chair délicate et savoureuse.

Il colore dell’occhio era pure molto variabile nei soggetti di ambo i sessi: la maggioranza aveva l’iride rossa, o rosso arancio; altri, ma in numero minore, avevano l’occhio bruno veccia o nero; ma affrettiamoci ad aggiungere che i soggetti dei due sessi avevano tutti, senza eccezione, i tarsi color piombo scuro, la pelle bianca, sottile, trasparente e la carne delicata e saporita.

Il résulte de ces observations que, pour se créer une souche de bonne descendance, les accouplements parmi ces volailles exigent d’être l’objet de soins éclairés: ce n’est que par une sélection judicieuse des oiseaux reproducteurs qu’on parviendra à perfectionner la race, qu’on obtiendra des poulets qui se ressemblent tous, et c’est la constance dans cette homogénéité des produits que l’amateur doit surtout rechercher.

Consegue da queste osservazioni che, per crearsi una stirpe di buona discendenza, gli accoppiamenti tra questi polli richiedono di essere l’oggetto di attenzioni illuminate: è solo con un’assennata selezione dei riproduttori che si giungerà a perfezionare la razza, che si otterranno dei pulcini che si assomigliano tutti, ed è la ripetitività in questa omogeneità dei prodotti che il dilettante deve soprattutto ricercare.

Lorsqu’on possède un type parfait, auquel on désire ramener tout son troupeau, si c’est un coq, on doit rechercher chez les poules qu’on lui destine, autant que possible, les mêmes conformations; car c’est la circonstance d’uniformité ou de parité des formes du coq et des poules qui assure la reproduction de poulets exactement semblables aux oiseaux reproducteurs. En d’autres termes, si les conformations des poules ont une certaine homogénéité avec celles du coq, on est à peu près certain que l’hérédité les transmettra à leur progéniture.

Quando si possiede un tipo perfetto, al quale si desidera ricondurre tutto il suo stormo, se è un gallo, si deve cercare per quanto possibile tra le galline a lui destinate le medesime conformazioni; perché è la situazione di uniformità o di parità delle forme del gallo e delle galline che assicura la riproduzione di pulcini esattamente simili ai riproduttori. In altre parole, se le conformazioni delle galline hanno una certa omogeneità con quelle del gallo, si è quasi certi che l’eredità li trasmetterà alla loro discendenza.

La savante ignorance qui, sans examen, tranche d’un trait de plumes toutes les questions d’histoire naturelle qu’elle ne sait pas résoudre, prétend que la race de Langshan n’est que le résultat d’un croisement entre la race cochinchinoise et [305] la race de La Flèche. D’autres détracteurs systématiques de la race lui attribuent toute sorte de croisements fantaisistes entre la race de Shang-Haï et des races indigènes et exotiques connues et inconnues.

La sapiente ignoranza che, senza esame, tronca da un tratto delle piume tutte le questioni di storia naturale che non sa risolvere, pretende che la razza Langshan è solo il risultato di un incrocio tra la razza Cocincina e la razza La Flèche. Altri sistematici detrattori della razza le attribuiscono ogni tipo di incroci fantasiosi tra la razza di Shanghai e razze indigene ed esotiche note e ignote.

J’ai essayé de faire la nomenclature de tous les croisements qu’on lui prête gratuitement; mais je me suis arrêté, faute d’haleine, dans cette énumération à perte de vue, parce qu’il n’en est, à mon sentiment, aucune qui soit vraisemblable. Or, comme ce serait un travail aussi fastidieux qu’énervant que d’essayer de les citer et de les combattre tous l’un après l’autre, je ne parlerai ici que de l’opinion qui lui attribue une souche cochinchinoise, parce qu’elle a été le plus obstinément soutenue, et, pour cette raison, exige une réfutation spéciale.

Ho tentato di stilare la nomenclatura di tutti gli incroci che senza motivo plausibile le si attribuiscono; ma mi sono fermato, senza fiato, in questa elencazione a perdita d’occhio, perché a mio parere non ce n’è una che sia verosimile. Ora, siccome sarebbe un lavoro tanto fastidioso quanto snervante il cercare di citarle e di confutarle tutte una dopo l’altra, parlerò qui solo dell’opinione che le attribuisce una matrice Cocincina, perché è stata quella più ostinatamente sostenuta e, per tale motivo, richiede una speciale confutazione.

Quoique le Langshan paraisse être proche parent du Cochinchinois, marche et se meuve à peu près comme lui, il n’existe pas moins de différences tranchées entre les deux races qui ne permettent pas de les confondre au point de les identifier. Je m’explique: tout d’abord le Cochinchinois noir a presque toujours les tarses d’un noir jaunâtre, et les seuls oiseaux de cette race que j’aie vus ayant les tarses noirs, provenaient précisément d’un croisement entre le Cochinchinois et le Langshan. C’est donc le contraire qui est vrai. En outre, les coqs cochinchinois sont toujours plus ou moins marqués de blanc à la naissance des faucilles; ces taches s’étendent ordinairement jusqu’au milieu des plumes et les mêmes marques de blanc apparaissent également aux plumes des tarses chez les oiseaux des deux sexes.

Sebbene il Langshan sembri essere parente prossimo del Cocincina, cammina e si muove all’incirca come lui, ci sono spiccate diversità tra le due razze che non permettono di confonderle fino al punto da identificarle. Mi spiego: innanzitutto il Cocincina nero ha quasi sempre i tarsi di un nero giallastro, e i soli soggetti di questa razza che io abbia visto coi tarsi neri derivavano precisamente da un incrocio tra il Cocincina e il Langshan. Dunque è vero il contrario. Inoltre, i galli Cocincina sono sempre più o meno segnati di bianco alla emergenza delle falciformi; queste chiazze si estendono abitualmente fino al centro delle piume e le stesse tacche bianche compaiono anche nelle piume dei tarsi dei due sessi.

Or, les Langshan adultes ont tous, sans exception, les tarses de couleur plomb foncé, sans trace de jaune; le plumage complètement noir, pur de toutes taches blanches, et, parmi les cent cinquante poulets de cette race nés et élevés au Jardin d’acclimatation du Bois de Boulogne, en 1876, provenant de sujets importés, pas un seul n’avait les tarses jaunes, ni [306] une seule plume blanche dans le plumage, après la première mue. Je les ai examinés tous avec une scrupuleuse attention et je n’affirme conséquemment que ce que j’ai constaté de visu.

Ora, tutti i Langshan adulti, senza eccezione, hanno i tarsi color piombo scuro, senza traccia di giallo; il piumaggio completamente nero, privo di qualsiasi chiazza bianca, e tra i 150 pulcini di questa razza nati e allevati al Giardino zoologico del Bois de Boulogne, nel 1876, provenienti da soggetti importati, nemmeno uno aveva i tarsi gialli, né una sola piuma bianca nel piumaggio dopo la prima muta. Io li ho esaminati tutti con scrupolosa attenzione e affermo quindi solo ciò che ho constatato de visu, coi miei occhi.

Pour l’éleveur instruit et sérieux qui doute de tout et n’accepte rien sans examen, qui sait qu’il existe chez les produits de toutes les race croisées ou artificielles une tendance marquée de retour à l’un des types primitifs qui ont contribué à constituer la race, cette remarquable fixité des principaux caractères de la race des Langshan est un fait très significatif et, à défaut d’autres preuves, suffirait pour démontrer que le Langshan forme une race bien déterminée et bien distincte.

Per l’allevatore informato e serio che dubita di tutto e non accetta nulla senza esame, il quale sa che tra i prodotti di tutte le razze incrociate o artificiali c’è una marcata tendenza al ritorno a uno dei tipi primitivi che hanno contribuito a costituire la razza, questa notevole fissità dei principali caratteri della razza Langshan è un fatto molto significativo e, in assenza di altre prove, sarebbe sufficiente a dimostrare che il Langshan forma una razza ben determinata e ben distinta.

Si, comme je l’ai fait remarquer plus haut, les oiseaux de cette race sont loin de se ressembler tous; s’il existe, au contraire, des différences de formes et de taille quelquefois très accentuées d’individu à individu, comme j’ai eu lieu de le constater; il ne faut pas oublier qu’ils n’en possèdent pas moins tous des caractères tranchants et exclusifs qui leur sont communs, qui ne varient jamais et qu’ils transmettent à leur progéniture, de générations en générations avec une étonnante fidélité.

Se, come prima ho fatto notare, i soggetti di questa razza sono lungi dal rassomigliarsi tutti; se ci sono, al contrario, delle differenze di forme e di taglia talora molto accentuate da un individuo all’altro, come ho avuto modo di constatare; non bisogna dimenticare che tutti non possiedono meno caratteri incisivi ed esclusivi che sono loro comuni, che non cambiano mai e che essi trasmettono alla loro discendenza, di generazione in generazione con una stupefacente fedeltà.

D’ailleurs, cette variété dans les formes et la taille a été constatée chez toutes les races exotiques que nous avons importées jusqu’ici, notamment chez la race cochinchinoise dont les premiers spécimens que nous avons tirés de la Chine, avaient les pattes tantôt abondamment, tantôt légèrement chaussées, et les premiers individus de cette race que la reine d’Angleterre a reçus directement de Shang-haï, avaient même les tarses complètement nus.

D’altronde, questa varietà nelle forme e nella taglia è stata osservata in tutte le razze esotiche che abbiamo finora importato, specialmente nella razza Cocincina, i cui primi campioni che abbiamo preso dalla Cina avevano le zampe talora abbondantemente, talora lievemente calzate, e i primi individui di questa razza che la regina d’Inghilterra ha ricevuto direttamente da Shanghai avevano anche i tarsi completamente nudi.

Or, tout ce que l’on peut dire de ce manque d’homogénéité qui a été constaté chez les Langshan, c’est que cette race a besoin d’être perfectionnée au moyen de l’application des mêmes procédés d’élevage qui ont amené la race [307] cochinchinoise au type unique que tous les éleveurs connaissent, c’est-à-dire par la sélection pratiquée avec intelligence et avec méthode.

Ora, tutto ciò che si può dire su questa mancanza di omogeneità che è stata osservata nei Langshan, è che questa razza ha bisogno di essere perfezionata per mezzo dell’applicazione degli stessi modi d’allevamento che hanno condotto la razza Cocincina al tipo unico che tutti gli allevatori conoscono, vale a dire con la selezione praticata con intelligenza e metodo.

Il est donc indispensable d’apporter une sévérité raisonnée dans le choix des oiseaux reproducteurs de cette race et de rechercher chez le coq, comme chez la poule, la conformation et les qualités qu’on veut perpétuer; car le coq et la poule ont une part égale d’influence dans la transmission des formes et des qualités, et l’on voit tantôt les coqs et tantôt les poules faire hériter leur progéniture de leurs qualités et de leurs défauts. Les mêmes considérations doivent faire éliminer de la reproduction les oiseaux des deux sexes atteints de défectuosités ou chez lesquels les formes qu’on veut faire reproduire, ne sont pas assez énergiquement accentuées.

È dunque indispensabile usare una severità ragionata nella scelta dei riproduttori di questa razza e cercare nel gallo, come nella gallina, la forma e le qualità che si vogliono perpetuare; perché il gallo e la gallina hanno una parte uguale d’influenza nella trasmissione delle forme e delle qualità, e si vedono a volte i galli e a volte le galline far ereditare alla loro progenie delle loro qualità e dei loro difetti. Le stesse considerazioni devono far escludere dalla riproduzione i soggetti dei due sessi affetti da difetti o nei quali le forme che si vuol far riprodurre non sono abbastanza fortemente accentuate.

CaractÈres gÉnÉraux et moraux

Caratteri generali e morali

Coq.

Gallo

Tête. – De forme gracieuse, allongée, petite proportionnellement au corps de l’oiseaux, et l’œil surmonté d’une arcade sourcilière assez épaisse.
Bec. – De longueur moyenne, fort à sa base, ayant la mandibule supérieure légèrement recourbée à sa pointe.
Couleur du bec. – Corne foncée.
Longueur di bec. – 2 ½ centimètres.
Narines. – Ordinaires, longitudinales.
Iris. – Brun rouge.
Pupille. - Noire.
Crête. – Simple, sans ramifications externes, droite, assez haute, prenant en avant des narines, se prolongeant en arrière, dentelée de six à sept grandes dents, d’un tissu fin, transparent et d’un rouge vermillon.
Hauteur de la crête. – Mesurée au milieu, 4 à 5 centimètres.
[308] Barbillons. – D’un rouge vermillon et d’un tissu fin et transparent comme la crête, demi-longs et arrondis.
Longueur des barbillons. – 4 à 5 centimètres.
Oreillons. – Rouges et assez développés.
Bouquets. – Assez épais et formés d’une touffe de petites plumes fines et noires comme le reste du plumage.
Joues. – Presque nues, d’un rouge vermillon, recouvertes d’une peau lisse et d’un grain fin comme la crête et les barbillons.
Cou. – De longueur moyenne, gracieusement arqué, garni d’un épais camail formé de plumes longues, fines, soyeuses et criblées de reflets métalliques verts.
Longueur du cou. – 21 à 22 centimètres.
Corps. – Extrêmement volumineux, ayant beaucoup de ressemblance avec celui du Cochinchinois, mais ayant les formes plus moelleuses et plus arrondies, et recouvert d’un plumage abondant; poitrine large, ouverte et saillante, plastron plus arrondi et placé plus bas que chez le Cochinchinois, {brechet} <bréchet> long, dos large, le niveau des reins plus élevé que celui du dos et formant avec celui-ci une ligne ascendante vers la queue sans solution de continuité, épaules arrondies, ailes assez longues, portées élevées et serrées contre le corps; cuisses charnues, amplement garnies de plumes duveteuses et bouffantes; jambes très grosses, très écartées et suivies de tarses solides: trois rangées de plumes longent extérieurement le canon de la patte, le doigt médian et l’externe, mais ces plumes ne sont pas aussi longues ni aussi abondantes que chez le Cochinchinois; abdomen très développé et amplement garni de plumes duveteuses de la même nature légère que celles des cuisses avec lesquelles elles forment un immense épanouissement qui n’a d’équivalent que dans la race cochinchinoise; queue plus garnie, plus longue et portée plus relevée que chez le coq de Cochinchine ou de Shang-Haï.
[309] Circonférence du corps. – Prise au milieu, les ailes fermées, les cuisses en arrière, à l’endroit où s’articulent ces dernières, mais sans les y comprendre, 45 à 50 centimètres.
Longueur du corps. – De la naissance du cou au bout du croupion, 26 à 28 centimètres.
Largeur des épaules. – 23 centimètres.
Calcanéums. – Légèrement recouverts de plumes molles ne faisant pas saillie en forme de manchettes (no vulture hocks).
Tarses. – De longueur moyenne, forts et garnis de trois rangées de plumes molles longeant extérieurement le canon de la patte, le doigt médian et l’externe.
Longueur des tarses. – 10 à 11 centimètres.
Couleur des tarses. – Ardoise foncée ou plomb foncé.
Doigts. – Au nombre de quatre à chaque patte, longs, droits, minces, bien conformés, de la même couleur ardoise foncée ou plomb foncé que les pattes, excepté entre les doigts où l’épiderme est d’un rouge vif.
Couleur des ongles. – Corne foncée.
Queue. – Plus sortie et plus longue que celle du Cochinchinois, portée en éventail et assez relevée, mais pas près de la tête, amplement garnie des faucilles retombantes dont les deux supérieures dépassent considérablement les autres.
Port. – Majestueux, corps incliné en avant, allure grave et fière.
Taille. – Hauteur de la partie supérieure de la tête sous les pattes, 58 à 60 centimètres; dans l’attitude fière, suivant qu’il se dresse, 70 à 75 centimètres.
Poids. – Deux jeunes coqs âgés de 8 mois soumis à l’engraissement forcé au Jardin d’acclimatation, pesaient après [310] trente-cinq jours d’engraissement, l’un, 4 kilos 050, et l’autre, 4 kilos 075. À l’âge adulte, 5 kilogrammes.
Chair. – Blanche, fine et délicate; pectoraux extrêmement charnus, donnant beaucoup de chair de première qualité et d’un goût exceptionnel.
Squelette. – Beaucoup plus léger que celui du Cochinchinois.
Plumage. – D’un noir brillant d’un bout à l’autre à éclat métallique vert. Il ne doit pas y avoir dans tout le plumage de l’oiseau adulte la moindre trace de blanc.
Caractère. – Peu batailler, mais vaillant quand il est attaqué; extrêmement doux, familier, confiant, venant manger dans la main des personnes qui s’occupent de lui.
Voix. – Pénétrante, mais moins rauque et moins désagréable à entendre que celle du Cochinchinois.

Testa – Di forma aggraziata, allungata, piccola in proporzione al corpo, e con l’occhio sormontato da un’arcata sopraciliare abbastanza spessa.
Becco – Di lunghezza media, robusto alla base, con la mandibola superiore lievemente ricurva sulla punta.
Colore del becco – Corno scuro.
Lunghezza del becco –2,5 cm.
Narici – Ordinarie, longitudinali.
Iride – Marrone rossiccio.
Pupilla – Nera.
Cresta – Semplice, senza ramificazioni esterne, diritta, abbastanza alta, che inizia sul davanti delle narici e che si prolunga all’indietro, dentellata da 6 a 7 grandi denti, di tessuto sottile, trasparente e di color rosso vermiglio.
Altezza della cresta – Misurata al centro, da 4 a 5 cm.
Bargigli – Rosso vermiglio e di tessuto sottile e trasparente come la cresta, medio lunghi e arrotondati.
Lunghezza dei bargigli – Da 4 a 5 cm.
Orecchioni – Rossi e abbastanza sviluppati.
Ciuffetti – Abbastanza folti e formati da un ciuffo di piccole piume sottili e nere come il restante piumaggio.
Guance – Quasi nude, color rosso vermiglio, ricoperte da una pelle liscia e di grana fine come la cresta e i bargigli.
Collo – Di lunghezza media, graziosamente arcuato, dotato di un densa mantellina costituita da piume lunghe, sottili, setose e bucherellate da riflessi metallici verdi.
Lunghezza del collo
– Da 21 a 22 cm.
Corpo – Estremamente voluminoso, molto simile a quello del Cocincina, ma con le forme più morbide e più arrotondate, e ricoperto da un abbondante piumaggio; petto ampio, aperto e sporgente, pettorina più arrotondata e situata più in basso che nel Cocincina, carena lunga, dorso largo, livello dei lombi più alto di quello del dorso e che forma con questo una linea ascendente verso la coda senza soluzione di continuità, spalle arrotondate, ali abbastanza lunghe, portate sollevate e serrate contro il corpo; cosce carnose, ampiamente dotate di piume lanuginose e vaporose; gambe molto grosse, molto divaricate e seguite da tarsi solidi: 3 file di piume costeggiano all’esterno il tarso-metatarso della zampa, il dito medio e l’esterno, ma queste piume non sono tanto lunghe e abbondanti come nel Cocincina; addome molto sviluppato e ampiamente dotato di piume lanuginose della stessa natura leggera di quelle delle cosce con le quali formano una immensa fioritura che ha l’equivalente solo nella razza Cocincina; coda più ricca, più lunga e portata più sollevata che nel gallo Cocincina o nel Shanghai.
Circonferenza del corpo – Misurata al centro, con le ali bloccate, le cosce all’indietro nel punto dove si articolano, ma senza includerle, da 45 a 50 cm.
Lunghezza del corpo – Dall’origine del collo alla fine del codrione, da 26 a 28 cm.
Larghezza delle spalle –23 cm.
Calcagni – Leggermente ricoperti da piume morbide che non fanno salienza a forma di polsini (no vulture hocks – non garretti d’avvoltoio)
Tarsi – Di media lunghezza, robusti e dotati di 3 file di piume morbide che costeggiano all’esterno il tarso-metatarso della zampa, il dito medio e l’esterno.
Lunghezza dei tarsi – Da 10 a 11 cm.
Colore dei tarsi – Ardesia scuro o piombo scuro.
Dita – In numero di 4 a ogni zampa, lunghe, diritte, sottili, ben conformate, dello stesso colore ardesia scuro o piombo scuro delle zampe, tranne che tra le dita dove l’epidermide è di un rosso vivo.
Colore delle unghie – Corno scuro.
Coda – Più sporgente e più lunga di quella del Cocincina, portata a ventaglio e abbastanza sollevata, ma non vicino alla testa, assai dotata di falciformi ricadenti, delle quali le 2 superiori superano considerevolmente le altre.
Portamento – Maestoso, corpo inclinato in avanti, andatura pesante e fiera.
Taglia – Altezza dalla parte superiore della testa a sotto le zampe, da 58 a 60 cm; nell’atteggiamento fiero, a seconda di quanto si erge, da 70 a 75 cm.
Peso – Due galletti di 8 mesi sottoposti all’ingrasso forzato presso il Giardino zoologico pesavano, dopo 35 giorni d’ingrassamento, l’uno 4,05 kg, e l’altro 4,075 kg. In età adulta, 5 kg.
Carne – Bianca, fine e delicata; pettorali estremamente carnosi, che forniscono molta carne di prima qualità e di sapore eccezionale.
Scheletro. – Molto più leggero di quello del Cocincina.
Piumaggio – Nero brillante dall’una all’altra estremità con riflesso metallico verde. Bisogna che in tutto il piumaggio dell’adulto non ci sia la minima traccia di bianco.
Carattere – Poco battagliero, ma valoroso quando è attaccato; estremamente dolce, familiare, fiducioso, che viene a mangiare nella mano delle persone che si occupano di lui.
Voce – Penetrante, ma meno roca e meno sgradevole a udirsi di quella del Cocincina.

Poule.

Gallina

Tête. – Admirablement bien faite, fine, allongée et petite proportionnellement au corps de l’oiseau.
Bec, Narines, Iris, Pupille. – comme chez le coq.
Crête
. – Simple, droite, très petite, légère, transparente, finement dentelée et d’un rouge vermillon.
Barbillons
. – Courts et bien arrondis.
Oreillons. – Rouge vermillon comme la crête et les barbillons.
Joues. – Rouges, plus ou moins garnies de petites plumes d’un noir de jais comme le reste du plumage.
Bouquets. – Semblables à ceux du coq.
Cou. – De longueur moyenne.
Corps. – Plus ramassé que celui du coq, formes arrondies [311] et gracieuses; dos large et court; reins très larges, le niveau des reins plus haut que celui du dos; queue plus sortie et plus grande que chez la Cochinchinoise; poitrine large ouverte, {brechet} <bréchet> long, proéminent et bas entre les jambes; ailes un peu plus longues que celle<s> de la poule de Shang-Haï, mais portées très élevées et serrées contre le corps; cuisses grosses et recouvertes de plumes duveteuses et bouffantes; abdomen très développé et amplement garni de plumes de la même apparence laineuse que celles des cuisses avec lesquelles elles forment une seule masse de plumes {ébourifées} <ébouriffées> de nature légère comme chez le coq.
Jambes. – Grosses, de longueur moyenne, à peu près cachées sous l’abondance des plumes des cuisses.
Calcanéums. – Recouverts de plumes molles ne faisant point saillie en forme de manchettes.
Tarses. – Assez courts et moins abondamment garnis de plumes que chez la poule cochinchinoise, de couleur plomb foncé ou ardoise foncée comme chez le coq.
Doigts. – Droits, minces, au nombre de quatre à chaque patte et de la même couleur que ceux du coq.
Taille. – Auteur du plan de position à la partie supérieure de la tête, 45 à 50 centimètres. Hauteur du plan de position, sous les pattes à la partie supérieure du dos, 24 à 29 centimètres. Largeur des épaules, 20 à 22 centimètres.
Physionomie de la tête. – Identiquement pareille à celle de la poule cochinchinoise.
Port. – Digne, corps incliné en avant.
Allure. – Vive et plus alerte que la Cochinchinoise.
Poids. – À l’âge adulte, 3 kilos ½.
Chair. – Délicate, pectoraux extrêmement charnus et donnant beaucoup de chair de première qualité.
Squelette. – Léger.
Ponte. – Merveilleuse, surtout en hiver quand toutes nos poules se reposent.
[312] Œufs. – Les œufs ne sont pas très gros, mais ils sont assez rondes et aussi lourds que le gros œufs des nos poules de ferme, parce que, relativement à leur grosseur, ils contiennent un plus gros jaune; leur couleur fondamentale est le jaune brunâtre, ils sont parsemés de points plus ou moins serrés d’un jaune brun foncé ou d’un brun plus clair, et sont d’un goût plus délicat que ceux de la poule commune.
Incubation. – Assez grande propension à la couvaison, mais infiniment moins grande que chez la poule cochinchinoise, restant douce en travail d’incubation.
Caractère. – Extrêmement doux, mère tendre, dévouée, bonne, douce, assidue pour ses poussins.

Testa – Meravigliosamente ben fatta, fine, allungata e piccola in proporzione al corpo.
Becco, Narici, Iride, Pupilla – come nel gallo.
Cresta – Semplice, diritta, molto piccola, sottile, trasparente, finemente dentellata e color rosso vermiglio.
Bargigli – Corti e molto arrotondati.
Orecchioni – Rosso vermiglio come la cresta e i bargigli.
Guance – Rosse, più o meno dotate di piccole piume nero carbone come il resto del piumaggio.
Ciuffetti – Simili a quelli del gallo.
Collo – Di media lunghezza.
Corpo – Più raccolto di quello del gallo, forme arrotondate e graziose; dorso largo e corto; lombi molto larghi, il livello dei lombi è più alto di quello del dorso; coda più sporgente e più grande che nella Cocincina; petto largamente aperto, carena lunga, sporgente e bassa tra le zampe; ali un po’ più lunghe di quelle della gallina Shanghai, ma portate molto alte e aderenti al corpo; cosce grosse e ricoperte di piume lanuginose e vaporose; addome molto sviluppato e abbondantemente dotato di piume con lo stesso aspetto lanoso di quelle delle cosce con le quali formano una sola massa di piume arruffate di natura leggera come nel gallo.
Gambe – Grosse, di lunghezza media, pressoché nascoste sotto l’abbondanza delle piume delle cosce.
Calcagni – Coperti da piume morbide che non fanno affatto sporgenza come i polsini.
Tarsi – Abbastanza corti e meno riccamente dotati di piume rispetto alla gallina Cocincina, di color piombo scuro o ardesia scuro come nel gallo.
Dita – Diritte, sottili, in numero di 4 a ogni zampa e dello stesso colore di quelle del gallo.
Taglia – Altezza dal piano di appoggio alla parte superiore della testa, da 45 a 50 cm. Altezza dal piano di appoggio, da sotto le zampe alla parte superiore del dorso, da 24 a 29 cm. Larghezza delle spalle, da 20 a 22 cm.
Fisionomia della testa – Uguale in modo identico a quella della gallina Cocincina.
Portamento – Solenne, corpo inclinato in avanti.
Andatura – Vivace e più spedita di quella della Cocincina.
Peso – In età adulta, 3,5 kg.
Carne – Delicata, pettorali estremamente carnosi e che forniscono molta carne di prima qualità.
Scheletro – Leggero.
Produzione - Meravigliosa, sopratutto in inverno quando tutte le nostre galline si riposano.
Uova – Le uova non sono molto grosse, ma sono abbastanza rotonde e pesanti tanto come grosse uova delle nostre galline di fattoria, perché, in rapporto alla loro grossezza, contengono un tuorlo più grosso; il loro colore fondamentale è il giallo marrone, sono cosparse di punti più o meno vicini di color giallo marrone scuro o marrone più chiaro, e sono di un gusto più delicato di quelle della gallina comune.
Incubazione – Abbastanza grande propensione alla cova, ma infinitamente meno che nella gallina Cocincina, e rimane mite durante l’attività di cova.
Carattere – Estremamente dolce, madre tenera, devota, buona, dolce, diligente coi suoi pulcini.

La description qui précède était écrite lorsque M. Pierre-Amédée Pichot me fit l’honneur de m’écrire la lettre suivante:

La descrizione ora fatta veniva scritta quando il signor Pierre-Amédée Pichot mi fece l’onore di scrivermi la seguente lettera:

Paris, le 23 avril 1880.

Parigi, 23 aprile 1880.

Cher monsieur,

Caro signore,

Comme vous allez sans doute un de ces jours traiter de la race de Langshan, dans l’Acclimatation, je vous signale une intéressante brochure que vient de publier aux états-Unis, le «patron» de cette belle et bonne race, et qui est intitulée «The Langshan Controversy» par A.C. Croad, Manor House, Durrington, Worthing, England. Je ne doute pas que M. Croad ne se fasse un plaisir de vous envoyer cette brochure, si vous la lui demandez. Je vous signale encore dans l’Agricultural Gazette un article sur le Langshan farm, relatant les élevages de M. E. Skelton, de Bardsea Green, près Ulverston.

Siccome senza dubbio in uno di questi giorni su l’Acclimatation tratterete la razza Langshan, vi segnalo un interessante opuscolo che ha appena pubblicato negli Stati Uniti il «patrono» di questa bella e buona razza e che è intitolato «The Langshan Controversy» di A. C. Croad, Manor House, Durrington, Worthing, England. Non dubito che il signor Croad non abbia il piacere di inviarvi questo opuscolo se glielo chiedete. Vi segnalo ancora nell’Agricultural Gazette un articolo su Langshan farm, che si riferisce agli allevamenti del signor E. Skelton di Bardsea Green, vicino a Ulverston.

La brochure de M. Croad est la reproduction des articles du Fanciers Chronicle qui avaient été reproduits dans un journal américain The Poultry Bulletin sans les réfutations de M. Croad.

L’opuscolo del signor Croad è la riproduzione degli articoli del Fancier Chronicle che erano stati riprodotti in un giornale americano The Poultry Bulletin senza le confutazioni del signor Croad.

Agréez, etc.

Gradite, ecc.

Pierre-Amédée Pichot.

Pierre-Amédée Pichot.

Le conseil de M. Pichot était trop bon pour ne pas le suivre.

Il consiglio del signor Pichot era troppo bello per non seguirlo.

[313] J’écrivis dès le lendemain à M. A.-C. Croad qui eut la gracieuseté de m’envoyer par retour du courrier sa brochure intitulée The Langshan Controversy, dans laquelle j’ai trouvé à puiser de précieux renseignements; et M. Croad eut l’amabilité d’ajouter à sa brochure des portraits photographiés de ses magnifiques volailles, ainsi que l’intéressante description suivante des caractères généraux et moraux du coq et de la poule, que j’ai traduite pour l’édification de l’éleveur français:

Il giorno successivo scrissi al signor A.-C. Croad che ebbe la cortesia di inviarmi a giro di posta il suo opuscolo intitolato The Langshan Controversy, nel quale ho trovato da attingere preziose informazioni; e il signor Croad ebbe la cortesia di aggiungere al suo opuscolo delle fotografie dei suoi magnifici polli, come pure la seguente interessante descrizione dei caratteri generali e morali del gallo e della gallina, che ho tradotto come insegnamento per l’allevatore francese:

«Coq. – Taille. La taille et le poids sont les principales qualités que l’éleveur doit rechercher chez des volailles si remarquables par la délicatesse de leur chair et leur grande prédisposition à l’engraissement. À l’âge adulte un coq de Langshan de race pure ne doit pas peser moins de 4 ½ à 5 kilogrammes. – Formes du corps et port. Jambes assez longues pour imprimer au corps un port majestueux et gracieux; tête bien rejetée en arrière et surmontant un cou épaissi par un camail abondamment garni de plumes longues, fines, soyeuses et criblées de reflets métalliques verts; queue bien sortie, portée en éventail et assez relevée, amplement garnie de faucilles à éclat métallique vert, les deux grandes faucilles dépassant les autres de quinze centimètres et au-delà (six inches or more). Allure grave, mais vive, regard doux et intelligent. – Crête. D’un rouge vermillon, simple, droite, haute, de nature légère, transparente et n’ayant pas de ramifications externes. – Bec. Fort, de couleur corne foncée et légèrement recourbé à sa pointe. – Tête. Petite proportionnellement au corps de l’oiseau, gracieusement rejetée en arrière, de couleur variant du brun rouge clair au brun rouge foncé, pupille noire. – Oreillons et barbillons. D’un rouge vif, d’un tissu fin, assez développés. – Cou. De longueur suffisante pour faire symétrie et être en harmonie parfaite avec les diverses autres parties du corps. – Dos. [315] large et formant avec les reins une seule ligne ascendante vers la queue, sans creux ni étranglement, les reins abondamment garnis de lancettes d’un noir de jais, magnifiquement lustrées. – Poitrine. Large et pectoraux extrêmement charnus, brechet long: ce qui est l’indice d’une grande aptitude à produire une grande quantité de chair de première qualité. – Ailes. Serrées contre le corps, portées élevées au niveau du dos, formant ensemble avec les épaules une grande surface plate et horizontale. Les plumes de recouvrement du vol sont reflétées de couleurs vertes, ainsi que les lancettes, les grandes et les petites faucilles. – Queue. Portée en forme d’éventail, abondamment garnie de faucilles dont les deux supérieures sont longues et font saillie de quinze centimètres environ. (Tail. Fan-shaped and abundantly furnished with tail coverts and distinct sickle feathers projecting beyond the rest for a distance of six inches or more.)

«GALLO – Taglia. La taglia e il peso sono le principali qualità che l’allevatore deve ricercare in polli tanto notevoli per la delicatezza della loro carne e la loro elevata predisposizione all’ingrassamento. In età adulta un gallo Langshan di razza pura non deve pesare meno di 4,5 o 5 kg. – Forme del corpo e portamento. Gambe abbastanza lunghe da imprimere al corpo un portamento maestoso e grazioso; testa ben gettata all’indietro e sormontante un collo infoltito da una mantellina abbondantemente fornita di piume lunghe, sottili, seriche e costellate di riflessi metallici verdi; coda ben sporgente, portata a ventaglio e abbastanza sollevata, ampiamente dotata di falciformi con riflesso metallico verde, con le due grandi falciformi che sovrastano le altre di 15 cm e più (6 pollici o più). Andatura grave, ma vivace, sguardo dolce e intelligente. – Cresta. Color rosso vermiglio, semplice, diritta, alta, leggera, trasparente e senza ramificazioni esterne. – Becco. Robusto, color corno scuro e lievemente ricurvo sulla punta. – Testa. Piccola in proporzione al corpo, gettata graziosamente all’indietro, di colore che varia dal marrone rossiccio chiaro al marrone rosso scuro, pupilla nera. – Orecchioni e bargigli. Rosso vivo, di tessuto sottile, abbastanza sviluppati. – Collo. Di lunghezza sufficiente a fare simmetria e a essere in perfetta armonia con le diverse altre parti del corpo. – Dorso. Largo e che forma coi lombi una sola linea ascendente verso la coda, senza incavi né restringimenti, i lombi abbondantemente forniti di lanceolate color nero corvino, magnificamente lucide. – Petto. Ampio e pettorali estremamente carnosi, carena lunga: il che indica una forte tendenza a produrre una grande quantità di carne di prima qualità. – Ali. Aderenti al corpo, portate sollevate a livello del dorso, che formano con le spalle una grande superficie piatta e orizzontale. Le piume di copertura dell’apertura alare hanno riflessi verdi, come pure le lanceolate, le grandi e piccole falciformi. – Coda. Portata a ventaglio, abbondantemente dotata di falciformi le cui due superiori sono lunghe e sporgono per circa 15 cm. (Tail. Fan-shaped and abundantly furnished with tail coverts and distinct sickle feathers projecting beyond the rest for a distance of six inches or more.)

Jambes. De longueur moyenne, très écartées l’une de l’autre, bien emplumées, les calcanéums recouverts de plumes molles ne faisant pas saillie (not vulture hocked); trois rangées de plumes longent extérieurement les tarses et le milieu des deux doigts externes de chaque patte. Les plumes qui longent extérieurement la patte, le petit doigt et le doigt du milieu sont beaucoup moins longues, moins abondantes que chez le Cochinchinois, et les efforts dirigés dans le sens d’une production plus abondante de plumes aux pattes ne doivent pas être encouragés. (This leg-feathering is much less than in the Cochin, and its profuse cultivation is strongly to be deprecated.) – Doigts. Les doigts doivent être minces, longs, droits et de couleur ardoise foncée comme les tarses, excepté entre les doigts où l’épiderme doit être d’un rouge vif. – Plumage. D’un noir intense d’un bout à l’autre, à éclat métallique vert. Les reflets pourpres ou violacés, ainsi que les taches blanches dans le plumage entraînent la disqualification de l’oiseau dans nos concours.»

Gambe. – Di media lunghezza, molto divaricate l’una dall’altra, bene impiumate, i calcagni sono coperti da piume morbide che non fanno sporgenza (non con piede da avvoltoio); 3 file di piume costeggiano all’esterno i tarsi e il centro delle due dita esterne di ogni zampa. Le piume che affiancano esteriormente la zampa, il dito piccolo e il dito centrale sono molto meno lunghe, meno abbondanti che nel Cocincina, e gli sforzi diretti verso una produzione più abbondante di piume alle zampe devono essere scoraggiati. (Questo piumaggio della gamba è in quantità molto minore che nel Cocincina, e il suo profuso allevamento è fortemente disapprovato.) – Dita. Le dita devono essere sottili, lunghe, diritte e di color ardesia scuro come i tarsi, eccetto che tra le dita dove l’epidermide deve essere rosso vivo. – Piumaggio. Nero intenso da una estremità all’altra, con sfavillio metallico verde. I riflessi porpora o violacei, come pure le chiazze bianche nel piumaggio, comportano nei nostri concorsi la squalifica del soggetto.»

[316] «POULE. – Poids. La poule de Langshan de race pure ne doit pas peser moins de 3 kilos 1/2 à l’âge adulte. – Formes du corps. Contours gracieux, formes arrondies et moelleuses. – Allure. Vive et active. – Regard. Doux et intelligent. – Plumage. Pareil à celui du coq. – Crête. Simple, droite et de hauteur moyenne, d’un tissu fin et régulièrement dentelée. – Queue. Assez sortie, portée en forme d’éventail et assez relevée.»

«GALLINA. – Peso. La gallina Langshan di razza pura in età adulta non deve pesare meno di 3,5 kg. – Forme del corpo. Contorni graziosi, forme arrotondate e morbide. – .Andatura. Vivace e attiva. – Sguardo. Dolce e intelligente. – Piumaggio. Simile a quello del gallo. – Cresta. Semplice, diritta e di altezza media, di tessuto sottile e regolarmente dentellata. – Coda. Abbastanza sporgente, portata come un ventaglio e abbastanza alta.»

Poulets. Cette belle race met de cinq à huit mois pour arriver à peu près à son état de perfection, et ce n’est que vers l’âge de quatre à cinq mois que les oiseaux des deux sexes annoncent la forte taille qu’ils promettent d’atteindre. Dès lors ils croissent et se développent rapidement.

Pollastri. Questa bella razza impiega da 5 a 8 mesi per giungere pressapoco al suo stato di perfezione, ed è solo verso l’età di 4 o 5 mesi che i soggetti dei due sessi dichiarano la grande taglia che promettono di raggiungere. Da allora crescono e si sviluppano velocemente.

Les poulettes pondent dès le mois de novembre et continuent de pondre durant l’hiver. À cette époque les œufs frais deviennent très rares et se vendent très cher. C’est pour cette raison que je recommande cette race pour la formation de troupeau dans les environs des grandes villes qui se disputent, en hiver, à prix d’or, les œufs frais.

Le pollastrelle depongono dal mese di novembre e continuano a deporre durante l’inverno. In questo periodo le uova fresche diventano molto rare e vengono vendute a molto caro prezzo. È per tale motivo che raccomando questa razza per la formazione di branchi nei dintorni delle grandi città che in inverno si disputano, a prezzo d’oro, le uova fresche.

Qualités à rechercher chez les oiseaux reproducteurs:

Qualità da ricercare nei riproduttori:

Forte taille; poitrine très développée; brechet très long; crête d’un tissu fin; plumage complètement noir, pur de toutes taches blanches; tarses de couleur plomb foncé, corps incliné en avant.

Taglia robusta; petto molto sviluppato; carena molto lunga, cresta di tessuto sottile; piumaggio completamente nero, privo di ogni chiazza bianca; tarsi di color piombo scuro, corpo piegato in avanti.

Défauts à éviter chez les oiseaux reproducteurs:

Difetti da evitare nei riproduttori:

Taille au-dessous de la moyenne; corps incliné en arrière, il faut que le corps incline en avant et que le niveau des reins soit plus élevé que celui du dos; poitrine trop peu développée; brechet court, le brechet doit être très long; reins étriqués; bec jaune; crête frisée ou chargée de ramifications externes; oreillons sablés de blanc; faucilles blanches ou maquées de blanc à la naissance de la plume chez le coq; [317] plumes blanches aux pattes chez les oiseaux des deux sexes; plumage d’un noir roux, ou à reflets bleu pourpre ou bronzés: les reflets doivent être d’un vert métallique; tarses jaunes, ou jaunâtres ou d’une autre couleur que plomb foncé; queue trop peu sortie chez la poule ou trop peu développée chez le coq, ou développée jusqu’à l’exagération chez les coqs et les poules.

Taglia al disotto della media; corpo piegato all’indietro, bisogna che il corpo sia inclinato in avanti e che il livello dei lombi sia più alto di quello del dorso; petto troppo poco sviluppato; carena breve, la carena deve essere molto lunga; lombi stretti; becco giallo; cresta riccia o carica di ramificazioni esterne; orecchioni cosparsi di bianco; falciformi bianche o segnate di bianco all’inizio della piuma nel gallo; piume bianche alle zampe nei soggetti dei due sessi; piumaggio color nero rossiccio, o con riflessi azzurro porpora o color bronzo: i riflessi devono essere di un verde metallico; tarsi gialli, o giallastri, o di colore diverso dal piombo scuro; coda troppo poco emergente nella gallina o troppo poco sviluppata nel gallo, o sviluppata esageratamente nei galli e nelle galline.

Du nombre de poules qu’il faut donner
à un coq de Langshan:

Del numero di galline che bisogna offrire
a un gallo Langshan:

La question du nombre de poules qu’il convient de donner à un coq de race de forte taille a occupé de tous temps les éleveurs.

La questione del numero di galline che conviene dare a un gallo di razza di taglia robusta ha occupato in ogni tempo gli allevatori.

Sous le règne d’Auguste ou de Tibère, Columelle, un savant agronome, écrivait déjà qu’il ne fallait donner que cinq poules à un coq de l’espèce qui a cinq doigts à chaque patte, et trois poules seulement aux coqs de la race forte de Rhodes ou de Médie.

Sotto il regno di Augusto o di Tiberio, Columella, un sapiente agronomo, scriveva già (in De re rustica, fra il 60 e il 65 dC) che bisognava dare solo 5 galline a un gallo della specie con cinque dita a ogni zampa, e 3 galline soltanto ai galli della robusta razza di Rodi o della Media.

M. Jacque est à peu près du même avis et dit que le coq de nos races de forte taille auquel on donne neuf ou dix poules, s’épuise rapidement dans la distribution de ses caresses et qu’il en résulte que les œufs sont menacés de stérilité. Pour ces raisons, dit M. Jacque, quatre poules suffisent pour un coq.

Il signor Jacque è quasi dello stesso avviso e dice che il gallo delle nostre razze di forte taglia al quale si danno 9 o 10 galline, si spossa velocemente nella distribuzione delle sue moine e che ne deriva che le uova sono minacciate di sterilità. Per questi motivi, dice il signor Jacque, 4 galline bastano per un gallo.

M. Gayot dit, au contraire, que les observations de M. Jacque n’ont porté que sur de petits groupes d’animaux appartenant aux fortes races plus ou moins acclimatées, et ajoute que plus les reproducteurs vivent sédentaires, en une étroite captivité, moins ils ont de pouvoir prolifique. Cette règle ne souffre pas d’exceptions. Les excitations du dehors, la liberté d’aller et de venir, au contraire, sont favorables à l’extension des facultés génératrices, plus encore chez le mâle que chez la femelle. Voilà, dit M. Gayot, ce qui explique des contradictions plus apparentes que réelles, voilà ce qui justifie à certains égards tous les chiffres posés, du plus faible au plus fort.

Il signor Gayot dice, al contrario, che le osservazioni del signor Jacque sono condotte solo su piccoli gruppi di animali appartenenti alle razze forti più o meno acclimatate, e aggiunge che quanto più i riproduttori vivono da sedentari, in stretta cattività, tanto meno hanno potenza prolifica. Questa regola non soffre eccezioni. Le eccitazioni dell’esterno, la libertà di andare e venire, sono al contrario favorevoli all’espandersi delle facoltà generatrici, più ancora nel maschio che nella femmina. Ecco, dice il signor Gayot, che cosa spiega le contraddizioni più apparenti che reali, ecco ciò che giustifica sotto certi aspetti tutti i valori dati, dal più basso al più alto.

[318] Buffon accordait douze à quinze poules à un coq et n’était pas sûr qu’on ne pût pas lui en donner utilement beaucoup plus.

Buffon concedeva da 12 a 15 galline a un gallo e non era sicuro che non si potesse dargliene vantaggiosamente molte di più.

M. John Douglas, faisandier du duc de Newcastle, accorde vingt poules à un coq de Dorking âgé d’un à deux ans. «Nourrissez bien vos volailles, dit-il, accordez-leur beaucoup d’espace, et ne craignez pas de donner vingt poules à un jeune coq âgé d’un à deux ans, et la moitié de ce nombre à un coq âgé de plus de deux ans.»

Il signor John Douglas, allevatore di fagiani del duca di Newcastle, concede 20 galline a un gallo Dorking di 2 anni. «Nutrite bene i vostri polli, dice, concedete loro molto spazio, e non abbiate paura di dare 20 galline a un giovane gallo di 1 anno o 2, e la metà di questo numero a un gallo con più di 2 anni d’età.»

M. Farcy, de Foulletourte, dont les magnifiques volailles de la Flèche ont remporté déjà plusieurs fois le prix d’honneur à l’Exposition des oiseaux de basse-cour qui se tient annuellement au Palais de l’Industrie, à Paris, m’a affirmé également qu’il ne donne jamais moins de quinze poules à un coq.

Il signor Farcy, di Foulletourte, i cui magnifici polli La Flèche hanno ottenuto già molte volte il premio d’onore alla Mostra degli uccelli di cortile che si tiene annualmente a Parigi al Palais de l’Industrie, mi ha ugualmente affermato che lui non dà mai meno di 15 galline a un gallo.

Quand un coq est jeune et vigoureux, dit le vétérinaire Mariot Didieux, on remarque que le matin, après son lever, sa lubricité ne s’{appaise} <apaise> qu’après avoir caressé trois, quatre et même cinq poules, après quoi il chante.

Quando un gallo è giovane e vigoroso, dice il veterinario Mariot Didieux, si nota che al mattino, dopo il suo risveglio, la sua lussuria si placa solo dopo aver coccolato 3, 4 e anche 5 galline, dopo di che canta.

Aujourd’hui que l’incubation artificielle des œufs de poules est passée dans le domaine des faits, il devenait utile et important, sous le point de vue de l’économie rurale, de constater plus rigoureusement qu’on ne l’avait fait jusqu’alors, le nombre d’œufs fécondés par une seule approche du mâle. On conçoit l’importance de cette question. Cette tâche, toute d’expérience, a été entreprise par M. Coste, professeur d’histoire au Collège de France. Cet habile expérimentateur a constaté qu’une poule fécondée, et qui ensuite est séparée du coq, pond depuis sept jusqu’à dix œufs fécondés, mais pas au-delà.

Oggi che l’incubazione artificiale delle uova di gallina è un dato di fatto, diventerebbe utile e importante, dal punto di vista dell’economia rurale, stabilire, con maggior rigore di quanto lo si sia fatto finora, il numero delle uova fecondate da un solo approccio del maschio. Si capisce l’importanza di questa questione. Questo compito, tutto di esperienza, è stato intrapreso dal signor Coste, professore di storia al Collège de France. Questo abile sperimentatore ha constatato che una gallina fecondata, e che poi è separata dal gallo, depone da 7 fino a 10 uova fecondate, ma non di più.

M. A. Geoffroy Saint-Hilaire, directeur du Jardin d’acclimatation, a pratiqué les mêmes expériences sur diverses races de poules et a obtenu exactement les mêmes résultats.

Il signor A. Geoffroy Saint-Hilaire, direttore del Giardino zoologico, ha praticato le stesse indagini su diverse razze di galline e ha ottenuto esattamente gli stessi risultati.

[319] M. Lewis Wright, dont le nom fait autorité en semblable matière chez nos voisins d’outre-mer, a pratiqué également des expériences, en Angleterre, sur des races du pays, et dit: «Les éleveurs qui croient qu’il ne faut donner qu’un petit nombre de poules à un coq, sont dans l’erreur et, pour s’en convaincre, il suffit, de savoir qu’une poule fécondée, et qui ensuite est séparée du coq, pond encore onze œufs fécondés, c’est-à-dire que, trois semaines après cette séparation, elle pond encore des œufs fécondés.»

Il signor Lewis Wright, il cui nome è autorevole in analoga materia presso i nostri vicini d’oltremare, ha ugualmente effettuato in Inghilterra delle sperimentazioni su razze del paese e dice: «Gli allevatori che credono che bisogna dare solo un piccolo numero di galline a un gallo, sono in errore e, per convincersene, è sufficiente sapere che una gallina fecondata, e che poi è separata dal gallo, depone ancora 11 uova fecondate, cioè che 3 settimane dopo questa separazione depone ancora delle uova fecondate.»

Le coq est assez prolifique, ajoute M. Mariot Didieux, pour être le père de deux cents poulets en un jour.

Il gallo è abbastanza prolifico, aggiunge il signor Mariot Didieux, tanto da essere il padre di 200 pulcini in un giorno.

Il résulte de l’ensemble de ces observations qu’un jeune coq âgé d’un à deux ans et demi, jouissant de sa liberté, peut féconder facilement douze à quinze poules et même davantage; mais que la moitié de ce nombre suffit à un coq âgé de plus de deux ans et demi.

Dal complesso di queste osservazioni risulta che un giovane gallo da 1 a 2 anni e mezzo d’età, godendo della sua libertà, può fecondare facilmente da 12 a 15 galline e anche più; ma che la metà di questo numero è sufficiente per un gallo con più di 2 anni e mezzo d’età.

C’est donc une erreur de croire qu’un coq ne sait pas féconder neuf ou dix poules; qu’il s’épuise rapidement dans la distribution de ses caresses à un trop grand nombre de poules; car l’expérience a démontré que les coqs de Langshan, de Cochinchine, de Brahmapoutra, aussi bien que les coqs de nos races communes auxquels on n’accorde que cinq ou six poules, fatiguent promptement leurs femelles par leurs approches trop souvent répétées et font exactement le même usage immodéré du plaisir que s’ils étaient entourés d’un plus grand nombre de poules; par la raison bien simple qu’un coq s’adresse toujours à la première poule qu’il rencontre en son chemin et aborde souvent, à de courts intervalles, plusieurs fois de suite la même poule. La lubricité du coq est telle, dit Aristote, que, s’il est privé de poules pendant assez longtemps, il s’adresse à la première femelle qui se présente, fut-elle d’une espèce toute différente de la sienne.

È quindi un errore credere che un gallo non sappia fecondare 9 o 10 galline; che si esaurisce rapidamente nel distribuire le sue coccole a un numero troppo elevato di galline; perché l’esperienza ha dimostrato che i galli Langshan, Cocincina, Brahmaputra, come pure i galli delle nostre razze comuni ai quali si concedono solo 5 o 6 galline, infastidiscono prontamente le loro femmine con i loro approcci troppo spesso ripetuti e fanno esattamente lo stesso uso smoderato del piacere come se fossero circondati da un maggior numero di galline; per il semplice motivo che un gallo si rivolge sempre alla prima gallina che incontra sul suo cammino e abborda spesso, a brevi intervalli, più volte di seguito la stessa gallina. La lussuria del gallo è tale, dice Aristotele, che se viene privato di galline abbastanza a lungo, si rivolge alla prima femmina che si presenta, foss’anche di una specie completamente diversa dalla sua.

Or, en n’accordant qu’un petit nombre de poules à un coq, [320] on expose les poules à être fatiguées davantage, sans parvenir à mettre un frein aux excès génésiques du mâle.

Ora, concedendo solo un piccolo numero di galline a un gallo, si espongono le galline a essere maggiormente affaticate, senza arrivare a mettere un freno agli eccessi generativi del maschio.

Quant aux coqs de Langshan, de Cochinchine et de Brahmapoutra, qu’on accuse de penchant à la paresse, je n’ai jamais eu lieu de constater que cette accusation était méritée, et j’ai remarqué, au contraire, que, quoique moins précoces que les coqs de nos races indigènes, leur lubricité n’est pas moins insatiable quand ils ont passé l’âge de l’adolescence, ce qui n’arrive que vers sept à huit mois.

Per quanto riguarda i galli Langshan, Cocincina e Brahmaputra, che vengono accusati di propensione alla pigrizia, non ho mai avuto modo di constatare che tale accusa fosse meritata, e al contrario ho notato che, sebbene meno precoci dei galli delle nostre razze indigene, la loro lussuria non è meno insaziabile quando hanno passato l’età dell’adolescenza, il che accade verso i 7 o gli 8 mesi.

Comme M. Gayot l’a très bien fait remarquer, la plupart des expériences ont été pratiquées sur des animaux maintenus dans un étroit esclavage, et plus les oiseaux reproducteurs vivent en un lieu restreint, moins ils ont de pouvoir prolifique.

Come il signor Gayot ha fatto notare molto bene, la maggior parte delle indagini è stata fatta su animali mantenuti in stretta schiavitù, e più i riproduttori vivono in un posto angusto, meno hanno potenza prolifica.

Des expériences pratiquées par MM. Rouillet et Arnoult ont, du reste, démontré jusqu’à l’évidence qu’en captivité, quel que soit le nombre de poules qu’on donne a un coq, la plupart des œufs sont toujours clairs; parce que, dans un enclos restreint, les volailles s’ennuient, ne trouvent pas à se procurer les graines sauvages, la verdure et les insectes qui, en liberté, forment le fonds de leur nourriture et semblent être indispensables au maintien de leur santé, de leurs facultés génératrices et même de leur existence.

Indagini attuate dai signori Rouillet e Arnolt hanno del resto dimostrato fino all’evidenza che in cattività, qualunque sia il numero di galline che si dà a un gallo, la maggior parte delle uova sono sempre chiare; perché, in un recinto stretto, i polli si annoiano, non trovano da procurarsi i semi selvatici, la verdura e gli insetti che, in libertà, formano la base della loro alimentazione e sembrano essere indispensabili al mantenimento della loro salute, delle loro capacità riproduttrici e anche della loro esistenza.

C’est incontestablement aux influences d’un grand parcours, d’une nourriture abondante, d’une hygiène particulière et bien entendue, que nous devons le perfectionnement de nos belles races de Crèvecœur, de Houdan et de La Flèche; car c’est l’hygiène qui est la base fondamentale de toute amélioration, et il n’y a pas le moindre doute que par une sélection judicieuse des oiseaux reproducteurs et surtout en donnant un peu plus de soins aux poulets qu’on a l’intention de conserver pour la reproduction, on produirait, en peu de générations, de grandes améliorations dans nos races de volailles en général.

È senza dubbio alle influenze di un grande spazio, di un nutrimento abbondante, di un’igiene particolare e corretta, che dobbiamo il perfezionamento delle nostre belle razze Crèvecœur, Houdan, La Flèche; perché è l’igiene la base fondamentale di ogni miglioria, e non c’è il minimo dubbio che tramite una selezione giudiziosa dei riproduttori e sopratutto dando un po’ più di cure ai pollastri che si ha intenzione di conservare per la riproduzione, si conseguiranno, in poche generazioni, grandi miglioramenti nelle nostre razze di polli in generale.

[321] De l’âge que doivent avoir les oiseaux reproducteurs.

Dell’età che devono avere i riproduttori

Il est généralement admis que le coq et la poule sont bons pour la reproduction jusqu’à l’âge de cinq à six ans, ce qui est une profonde erreur.

È generalmente ammesso che il gallo e la gallina sono idonei alla riproduzione fino all’età di 5 o 6 anni, cosa che è un grave errore.

Dès {avant} <après> Jésus-Christ, Columelle recommandait déjà aux éleveurs de réformer tous les ans, en automne, temps auquel les poules cessent de pondre, les vieilles poules, c’est-à-dire celles qui avaient plus de trois ans.

Fin dai tempi di dopo Gesù Cristo, Columella (Cadice, 4-70 dC) già raccomandava agli allevatori (in De re rustica, fra il 60 e il 65 dC) di scartare tutti gli anni, in autunno, periodo in cui le galline smettono di deporre, le galline vecchie, cioè quelle che avevano più di 3 anni.

M. Lewis Wright dit également que: «Pour que les volailles soient rémunératrices, elles doivent être tuées régulièrement à l’âge de deux ans et demi, à l’époque de la mue.» *For fowls to be profitable they must be regularly killed at {monlting}<moulting> time, when two and a half years old.

Il signor Lewis Wright dice pure che: «Affinché i polli siano rimunerativi, devono essere uccisi regolarmente all’età di 2 anni e mezzo, nel periodo della muta.» *For fowls to be profitable they must be regularly killed at moulting time, when two and a half years old.

Et cette règle n’admet pas d’exception en faveur des races de Langshan, de Cochinchine et de Brahmapootra, dont les facultés prolifiques déclinent après la troisième mue aussi rapidement que dans les autres races.

E questa regola non ammette eccezioni a favore delle razze Langshan, Cocincina e Brahmaputra, le cui facoltà proliferative declinano dopo la terza muta altrettanto rapidamente quanto nelle altre razze.

Quoique la période de la ponte dure un grand nombre d’années chez la poule, il n’en est pas moins un fait avéré que la poule n’est dans la plénitude de sa fécondité que depuis l’âge de six à huit mois jusqu’à l’âge de deux ans et demi, et que, dès lors, sa fécondité diminue et s’éteint graduellement.

Benché il periodo della deposizione duri un gran numero di anni nella gallina, non è un fatto meno accertato che la gallina è nella pienezza della sua fecondità solo dall’età da 6 o 8 mesi fino all’età di 2 anni e mezzo, e che, da allora, la sua fecondità diminuisce e si estingue gradualmente.

Il en est de même du coq: ce n’est qu’à l’âge de deux ans qu’il arrive à son dernier développement et ce n’est qu’alors qu’il est dans la plénitude de sa vigueur génératrice. Arrivé à ce terme, l’usage immodéré du plaisir l’épuise promptement et dès l’âge de deux ans et demi il commence à décliner.

È lo stesso per il gallo: è solo all’età di 2 anni che giunge al suo massimo sviluppo ed è soltanto allora che è nella pienezza del suo vigore riproduttivo. Giunto a questo limite, l’uso smodato del piacere lo esaurisce rapidamente e dall’età di 2 anni e mezzo comincia a declinare.

Chose étrange, comme si la nature avait tout prévu, c’est précisément lorsque le coq et la poule sont sur le point de disparaître pour faire place à une nouvelle génération, que leurs produits, qui sont destinés à les remplacer et à perpétuer leur race, sont le plus beaux, le plus vigoureux et se rapprochent le plus de la perfection.

Cosa strana, come se la natura avesse previsto tutto, è precisamente quando il gallo e la gallina sono sul punto di scomparire, per fare posto a una nuova generazione: i loro prodotti, destinati a sostituirli e a perpetuare la loro razza, sono i più belli, i più vigorosi, e si avvicinano maggiormente alla perfezione.


Gallo e Gallina Langshan, del signor A.-C. Croad. Manor House, Durrington, Worthing.


Insediamento completo di un pollaio per polli Langshan, del signor Méry-Picard,
120, avenue Malakoff, Parigi.

[324] De l’éducation des poussins.

L’allevamento dei pulcini

Depuis longtemps ces superbes volailles nous ont fourni des preuves incontestables de leurs rusticité; ils courent presque aussitôt après l’éclosion et il leur suffit de quelques heures pour sécher. Ils n’exigent aucun soin particulier, et le fermier qui dispose d’un verger où il peut lâcher la mère et les poussins en liberté, peut les abandonner à leur sort sans crainte que cet abandon soit suivi d’accidents fâcheux. La poule de Langshan conduit ses poussins avec une tendresse incroyable. Avant que se soient montrées les premières lueurs du crépuscule, elle se remue déjà et, dès le lever de l’aurore, elle est sur pied, parcourt le terrain d’élevage en tous sens, retourne les feuilles sèches, gratte le sol et cherche avec ardeur la nourriture pour sa jeune famille. Lorsqu’elle découvre une larve de fourmi, ou un ver, ou une mouche, elle appelle ses poussins d’un petit cri particulier, leur met sa trouvaille sous le bec avec une étonnante abnégation et se remet aussitôt avec un nouveau courage à [325] faire la chasseaux insectes de toutes sortes dont elle débarrasse les récoltes et nourrit ses petits.

Da parecchio tempo questi superbi polli ci hanno dato delle prove incontestabili della loro rusticità; corrono quasi subito dopo la schiusa e basta loro qualche ora per asciugare. Non richiedono alcuna attenzione particolare, e il fattore che dispone di un frutteto dove può lasciare la madre e i pulcini in libertà, li può abbandonare al loro destino senza timore che questo abbandono sia seguito da incresciosi incidenti. La gallina Langshan cresce i suoi pulcini con un’incredibile tenerezza. Prima che si siano mostrati i primi bagliori del crepuscolo, essa già si ritira, e, dal sorgere dell’aurora, essa è in piedi, percorre il terreno d’allevamento in ogni senso, rigira le foglie secche, gratta il terreno e cerca alacremente il cibo per la sua giovane famiglia. Quando scopre una larva di formica, o un verme, o una mosca, chiama i suoi pulcini con un gridolino particolare, mette loro sotto il becco la sua scoperta con una stupefacente abnegazione e tosto si rimette con rinnovato ardore a dare la caccia agli insetti di ogni tipo dei quali ripulisce i raccolti e nutre i suoi piccoli.


Recinto d’allevamento del signor Méry-Picard

Malheureusement la majorité des éleveurs ne possèdent pas de verger où les poussins sont préservés de tous les accidents fâcheux qui leur arrivent si fréquemment dans les premiers jours qui suivent l’éclosion, et sont obligés d’avoir recours aux parquets et à la boîte d’élevage. Dans cette situation, on procède comme suit:

Sfortunatamente la maggioranza degli allevatori non possiede un frutteto dove i pulcini sono protetti da tutti gli spiacevoli incidenti che capitano loro tanto frequentemente nei primi giorni successivi alla schiusa, e sono costretti a ricorrere ai recinti e alla cassetta di allevamento. In tale situazione si procede in questo modo:

Vingt-quatre heures après l’éclosion des poussins, on soulève la mère avec précaution; on la prend par les ailes; on l’enlève du panier et on l’introduit dans une boîte à élevage.

24 ore dopo la schiusa dei pulcini, si solleva la madre con precauzione; la si prende per le ali; la si toglie dalla cesta e la si mette in una cassetta d’allevamento.


Recinto d’allevamento del signor Méry-Picard

On enlève ensuite les poussins; on les place dans un petit panier et on les recouvre d’un morceau de flanelle pour qu’ils ne gagnent pas froid.

In seguito si tolgono i pulcini; li si mette in un piccolo cesto e li si copre con un pezzo di flanella perché non prendano freddo.

Pendant un quart d’heure on laisse la mère se vautrer, se rouler dans le sable à cœur joie et se détendre les membres engourdis par une position gênante trop longtemps prolongée.

Per un quarto d’ora si lascia che la madre si rigiri, si rotoli nella sabbia a cuor felice e si stiracchi le membra intorpidite da una scomoda posizione prolungata per troppo tempo.

On glisse ensuite les poussins l’un après l’autre à travers le grillage et l’on se retire le plus vite possible, afin de ne pas irriter la mère qui, à la vue de l’homme, gratte le sol avec fureur et écrase souvent ses petits.

Si fanno poi scivolare i pulcini uno dopo l’altro attraverso la rete metallica e ci si ritira il più velocemente possibile, per non irritare la madre che, alla vista dell’uomo, gratta con furore il terreno e spesso schiaccia i suoi piccoli.


Cassetta da allevamento del signor Bouchereaux

[326] On doit avoir soin de tourner la façade grillagée de la boîte à élevage du côté du levant, afin de protéger la jeune famille contre le vent froid du nord et contre le vent humide de l’ouest; et, si l’éclosion a eu lieu avant le mois de mai, il est préférable d’exposer la boîte au soleil; car la chaleur est aussi nécessaire aux poussins, pendant les quinze premiers jours de leur existence, qu’une alimentation tonique, saine, fraîche et abondante, pour augmenter graduellement l’activité de leurs organes et leurs tissus.

Bisogna aver cura di girare la facciata a griglia della cassetta d’allevamento verso levante, con lo scopo di proteggere la giovane famiglia dal vento freddo del nord e dal vento umido dell’ovest; e, se la schiusa ha avuto luogo prima del mese di maggio, è preferibile esporre la cassetta al sole; perché il calore è necessario ai pulcini, durante i primi 15 giorni della loro vita, tanto quanto un’alimentazione tonica, sana, fresca e abbondante, per aumentare gradualmente l’attività dei loro organi e tessuti.

Si l’éclosion a eu lieu après le mois de mai, il fait dès lors trop chaud pour mettre la boîte au soleil: car la trop grande chaleur incommoderait la mère autant que les poussins.

Se la schiusa è avvenuta dopo il mese di maggio, da allora fa troppo caldo per porre la cassetta al sole: perché l’eccessivo calore disturberebbe tanto la madre quanto i pulcini.

Pendant les trois premiers jours qui suivent l’éclosion on tient les poussins enfermés et on ne leur permet de sortir que le troisième jour, si, bien entendu, le temps le permet, [327] car l’humidité sous toutes les formes est toujours pernicieuse et souvent fatale à ces petits animaux.

Durante i primi 3 giorni successivi alla schiusa si tengono i pulcini rinchiusi e si permette loro di uscire soltanto nel terzo giorno, se, beninteso, il tempo lo permette, perché l’umidità sotto qualunque forma è sempre dannosa e spesso fatale a questi animaletti.

Nourriture des poussins.

Alimentazione dei pulcini

Le premier jour on ne leur donne rien; le deuxième jour on leur donne de la mie de pain trempé dans du lait et de la pâtée composée de mie de pain, de jaune d’œufs dur et de salade très finement hachée. On doit leur donner à manger au moins trois fois par jour, car la poule, malgré sa grande tendresse et son étonnante abnégation, après que sa couvée a mangé, se charge toujours de vider le plat de mie de pain et de jaune d’œuf destiné à ses poussins. C’est pour cette raison que, dès le troisième jour, on met la pâtée à l’abri de la gloutonnerie de la mère, hors de sa portée, dans le compartiment de la boîte à élevage qui est réservé spécialement aux poussins.

Il primo giorno non si dà loro nulla; il secondo giorno si dà loro della mollica di pane bagnata nel latte e del pastone composto da mollica di pane, tuorlo d’uovo sodo e insalata assai finemente tritata. Bisogna dare loro da mangiare almeno 3 volte al giorno, perché la gallina, nonostante la sua grande tenerezza e la sua stupefacente abnegazione, dopo che la sua covata ha mangiato, si incarica sempre di vuotare il piatto di mollica di pane e tuorlo d’uovo destinato ai suoi pulcini. È per tale motivo che, dal terzo giorno, si mette il pastone al riparo dalla golosità della madre, fuori della sua portata, nello scomparto della cassetta d’allevamento che è riservato in modo particolare ai pulcini.


Gabbia per pulcini

Quand on élève des volailles de Langshan ou d’autres races d’élite, il est préférable de continuer la pâtée de mie de pain et de jaune d’œuf pendant quinze jours, car elle hâte leur croissance et assure leur bien venue; mais si l’on élève des volailles de race commune qu’on destine à la casserole, elles n’en valent pas la peine et à partir du quatrième jour on remplace le jaune d’œuf par du pain émietté, du riz concassé, du millet, du lait caillé cuit et on leur donne aussi une pâtée ferme, bien pétrie de façon à ce qu’elle s’émiette [328] dans la main, composée de farine d’orge ou de maïs délayée avec du lait et de l’eau, on pose cette pâtée sur des petits billots ou dans des augets.

Quando si allevano dei polli Langshan o di altre razze scelte, è preferibile continuare col pastone di mollica di pane e di tuorlo d’uovo per 15 giorni, perché ne accelera la crescita e assicura la loro buona riuscita; ma, se si allevano dei polli di razza comune destinati alla pentola, non ne vale la pena, e a partire dal quarto giorno si sostituisce il tuorlo d’uovo con del pane sbriciolato, del riso frantumato, del miglio, del latte cagliato cotto e si dà loro anche un pastone sodo, impastato bene in modo che si sbricioli nella mano, composto da farina d’orzo o di granturco stemperata con latte e acqua, si mette questo pastone su piccoli ceppi o in vaschette.

Après quinze jours du régime que je viens de prescrire, on peut leur donner de la pâtée le matin et du blé ou du sarrasin broyés aux autres repas.

Dopo 15 giorni del regime che ho appena prescritto, si può dare loro del pastone al mattino e del frumento o del grano saraceno macinati negli altri pasti.

À l’âge de trois semaines, lorsque leur bec aura acquis plus de dureté, on peur leur donner du blé et du sarrasin sans se donner la peine de le broyer peur eux, et l’on augmentera progressivement les rations qu’on leur distribue au fur et à mesure de leur développement.

All’età di 3 settimane, quando il loro becco avrà acquisito maggior durezza, si può dare loro del frumento e del grano saraceno senza darsi la pena di triturarli per loro, e si aumenteranno progressivamente le razioni che si somministrano loro man mano che si sviluppano.

À l’âge de quatre semaines, on supprime la pâtée et on soumet les poulets au même régime que les volailles adultes, excepté qu’on leur fait une distribution supplémentaire à midi.

All’età di 4 settimane si toglie il pastone e si sottopongono i pollastri allo stesso regime dei polli adulti, tranne che si fa per loro una distribuzione supplementare a mezzogiorno.


Recinto da allevamento

Jusqu’à l’âge d’un mois, il est indispensable de placer, le soir dans la boîte à élevage la nourriture pour le premier repas du lendemain, en ayant soin de choisir des aliments qui ne sont pas sujets à entrer en fermentation immédiate, comme le gruau d’avoine, le millet, le blé concassé, le sarrasin, etc.; car le poussin se réveille dès le lever de l’aurore et, comme il a la digestion très active, son jeune estomac réclame des éléments de nutrition dès qu’il est sur pied. Si donc on lui laisse le jabot vide jusqu’à sept ou huit heures du matin, ce sera au préjudice de sa santé et de sa croissance. Les gallinacés à l’état sauvage mènent leur jeune couvée se nourrir dès l’aube du jour, et, à l’état de domesticité, lorsqu’on leur restreint leur liberté, on doit, dans la [329] limite du possible, leur faciliter la libre manifestation des instincts dont ils sont doués et qui sont la conséquence nécessaire de leur organisation.

Fino a 1 mese d’età è indispensabile mettere alla sera nella cassetta d’allevamento il cibo per il primo pasto dell’indomani, avendo cura di scegliere alimenti non soggetti alla fermentazione immediata, come la semola di avena, il miglio, il frumento frantumato, il grano saraceno, ecc., perché il pulcino si sveglia fin dall’aurora e, siccome ha una digestione molto attiva, il suo giovane stomaco reclama sostanze nutritive sin da quando è in piedi. Se quindi gli si lascia il gozzo vuoto fino alle 7 o alle 8 del mattino, ciò sarà a pregiudizio della sua salute e della sua crescita. I gallinacei allo stato selvatico conducono la loro giovane covata a nutrirsi fin dall’alba, e, allo stato domestico, quando si limita loro la libertà, si deve, nel limite del possibile, facilitarli nella libera manifestazione degli istinti di cui sono dotati e che sono la necessaria conseguenza della loro organizzazione.

Le dernier repas doit leur être servi le soir, au moment où ils vont se coucher.

L’ultimo pasto deve essere servito alla sera, nel momento in cui vanno a dormire.

N’oublions jamais de leurs servir deux ou trois fois par jour de la salade finement hachée; elle leur est aussi indispensable que la pâtée. À moins que les poussins ne jouissent d’un parc à élevage où ils trouvent de la verdure à discrétion.

Non dimentichiamo mai di dare loro 2 o 3 volte al giorno dell’insalata tagliata fine; per loro è altrettanto indispensabile quanto il pastone. A meno che i pulcini non godano di un parco d’allevamento dove trovano verdura a piacimento.

Boisson à donner aux poussins.

Bevanda da dare ai pulcini


Canarino o piccolo vaso di vetro, del signor A. Bouchereaux, di Choisy-le-Roi.

La boisson consistera en lait ou en eau fraîche à défaut de lait; on doit leur servir à boire dans des canaris ou petits vases dont on se sert pour donner à boire aux petits oiseaux et qu’on placera à portée de la poule, dans le compartiment de la boîte à élevage réservé aux poussins, afin que la mère ne la renverse pas.

La bevanda consisterà in latte o in acqua fresca in mancanza di latte; bisogna dare loro da bere nei canarini o vasetti dei quali ci si serve per dare da bere agli uccellini e che si metteranno a portata della gallina, nel compartimento della cassetta d’allevamento riservato ai pulcini, affinché la madre non la rovesci.

On leur donnera de l’eau fraîche tous les jours et l’on aura soin de ne jamais leur servir l’eau dans des assiettes creuses, parce que les poussins en piétinant dans l’eau gagneraient froid et répandraient l’humidité dans la boîte à élevage.

Si darà loro dell’acqua fresca tutti i giorni e si avrà cura di non servire mai l’acqua in vaschette fonde, perché i pulcini zampettando nell’acqua prenderebbero freddo e spanderebbero l’umidità nella cassetta d’allevamento.

[330] Comme je viens de le dire, l’incubation artificielle des œufs de poules est passée aujourd’hui dans le domaine des faits, et c’est à MM. Roullier et Arnoult que revient l’honneur d’avoir créé en Europe, à Gambai, près de Houdan, le premier établissement de couvoirs fonctionnant en masse, régulièrement, sans relâche et avec succès.

Come ho appena detto, l’incubazione artificiale delle uova di gallina è passata al giorno d’oggi nel campo delle cose acquisite ed è ai signori Roullier e Arnoult che va l’onore di aver creato in Europa, a Gambai, vicino a Houdan, il primo stabilimento di incubatrici funzionanti in massa, con regolarità, senza pausa e con successo.

Pour se faire une idée de l’importance de cet établissement et des services qu’il rend à l’agriculture, il suffira de citer le nombre d’œufs soumis à l’incubation depuis le 1er janvier 1879 au 1er janvier 1880, et qui s’élève au chiffre fabuleux de soixante mille.

Per farsi un’idea dell’importanza di questo stabilimento e dei servigi che rende all’agricoltura, sarà sufficiente citare il numero di uova sottoposto all’incubazione dal 1° gennaio 1879 al 1° gennaio 1880, e che tocca la favolosa cifra di 60.000.


Abbeveratoio a distribuzione costante di acqua per Piccioni viaggiatori e pollastri, di A. Chieusse, fabbricante, brevettato Senza Garanzia del Governo in Francia e in Belgio.

Mais jusqu’ici la grande difficulté était d’envoyer à l’intérieur du pays les poussins éclos artificiellement à Gambai et au Jardin d’acclimatation sans les faire souffrir de la soif pendant la durée du transport en chemin de fer.

Ma finora la grande difficoltà era quella di spedire all’interno del paese i pulcini schiusi artificialmente a Gambai e al Giardino zoologico senza far loro soffrire la sete durante il tempo del trasporto in ferrovia.

Deux inventeurs français, MM. A. Chieusse, de Douai, et A. Bouchereaux, de Choisy-le-Roi, viennent de résoudre ce [331] problème et se sont fait breveter simultanément en France et à l’étranger pour un système d’abreuvoir à distribution d’eau constante.

Due inventori francesi, i signori A. Chieusse di Douai, e A. Bouchereaux di Choisy-le-Roi, hanno appena risolto questo problema e si sono fatti dare il brevetto contemporaneamente in Francia e all’estero per un sistema di abbeveratoio a distribuzione costante di acqua.

M. A. Chieusse est un amateur de pigeons voyageurs et s’explique comme suit sur le but qu’il s’est proposé d’atteindre:

Il signor A. Chieusse è un dilettante di piccioni viaggiatori e spiega così il fine che si è proposto di raggiungere:

Le grand développement des sociétés colombophiles, dit-il, ont rendu très fréquents les voyages de pigeons voyageurs.

Il grande sviluppo delle società colombofile, dice, hanno reso molto frequenti i viaggi dei piccioni viaggiatori.

Jusqu’ici, les pigeons qui ont effectué les voyages de long cours ont souffert de la soif pendant la durée du transport en chemin de fer pour arriver au lieu du lâcher. Cette privation d’eau a été cause de la perte d’un grand nombre de pigeons. On a bien eu recours à des convoyeurs qui, quoique assurant la nourriture des pigeons, ont l’inconvénient de coûter très cher et auxquels, par suite, la plupart des sociétés doivent renoncer pour raisons financières. De là, impossibilité d’effectuer les voyages à longue distance où les pigeons doivent être pourvus d’eau pour plusieurs jours.

Finora i piccioni che hanno effettuato viaggi di lunga percorrenza hanno sofferto la sete per la durata del trasporto in ferrovia per arrivare al luogo del rilascio. Questa mancanza d’acqua è stata la causa della perdita di un elevato numero di piccioni. Si è ben fatto ricorso a dei trasportatori che, pur assicurando il cibo ai piccioni, hanno l’inconveniente di costare molto cari e ai quali, di conseguenza, la maggior parte delle società deve rinunciare per motivi finanziari. Da ciò, l’impossibilità di effettuare viaggi a lunga distanza in cui i piccioni devono essere provvisti di acqua per parecchi giorni.

Les pigeons étaient aussi fréquemment confiés aux bons soins des chefs de gare et des employés du chemin de fer, mais leurs occupations multiples ne leur permettaient pas la plupart du temps d’assurer l’alimentation.

Spesso i piccioni venivano perciò affidati alle buone cure dei capistazione e degli impiegati delle ferrovie, ma le loro molteplici occupazioni non permettevano loro di assicurare l’alimentazione per la maggior parte del tempo.

Le but de l’abreuvoir à distribution d’eau constante est d’obvier à tous ces inconvénients et de faciliter les longs voyages sans devoir craindre le manque d’eau et les accidents qui en résultent.

Lo scopo dell’abbeveratoio a costante distribuzione d’acqua è di ovviare a tutti questi inconvenienti e di facilitare i lunghi viaggi senza dover temere la mancanza di acqua e gli incidenti che ne derivano.

La construction de l’abreuvoir permet de le retourner dans tous les sens sans perdre une seule goutte d’eau et sa contenance de cinq litres au minimum pour paniers ordinaires, assure l’alimentation en eau de 35 pigeons pendant trois jours entiers.

La struttura dell’abbeveratoio permette di girarlo in ogni senso senza perdere una sola goccia d’acqua e la sua capienza di 5 litri al minimo per un cestino abituale, assicura l’alimentazione idrica di 35 piccioni per 3 interi giorni.

Les abreuvoirs de M. Bouchereaux ne diffèrent du précédent que par les formes extérieures, et, comme ceux de [332] M. Chieusse, on peut les retourner dans tous les sens sans qu’ils perdent une goutte d’eau.

Gli abbeveratoi del signor Bouchereaux differiscono dal precedente solo per la forma esterna, e, come quelli del signor Chieusse, è possibile rigirarli in tutti i sensi senza che perdano una goccia d’acqua.


Abbeveratoio a distribuzione costante di acqua, per Pulcini e Piccioni,
del signor A. Bouchereaux, di Choisy-le-Roi.

L’utilité de ces appareils n’a pas besoin d’être démontrée; car les éleveurs qui ont l’habitude d’expédier des volailles à de grandes distances, savent tous qu’en voyage la privation d’eau est une des causes les plus fréquentes de la perte de ces oiseaux.

L’utilità di questi apparecchi non ha bisogno di essere dimostrata, perché gli allevatori che hanno l’abitudine di spedire dei polli a grandi distanze, sanno tutti che in viaggio la mancanza d’acqua è una delle cause più frequenti della perdita di questi uccelli.


Piccolo abbeveratoio a distribuzione costante di acqua per Polli e Piccioni, del signor A. Bouchereaux.

Le mérite des petits abreuvoirs de M. Bouchereaux sera surtout apprécié par les couvoirs artificiels, par les établissements de zoologie, par les marchands et par les nombreux amateurs qui font des échanges d’animaux entre eux [333] par l’intermédiaire du journal l’Acclimatation et s’exposent à les perdre en route par un soif trop prolongée.

Il merito dei piccoli abbeveratoi del signor Bouchereaux sarà apprezzato soprattutto dagli incubatoi artificiali, dagli stabilimenti di zoologia, dai mercanti e dai numerosi dilettanti che fanno scambi di animali tra di loro con l’intermediazione del giornale l’Acclimatation e si espongono a perderli durante il viaggio a causa di una sete troppo prolungata.


Piccolo abbeveratoio a distribuzione costante di acqua per Pulcini e piccoli Uccelli,
del signor A. Bouchereaux.

Il est incontestable que l’usage de ces petits appareils diminuera considérablement les risques de mortalité parmi les oiseaux qu’on fait voyager par chemin de fer et permettra dorénavant de les transporter à des distances considérables sans devoir craindre les accidents que je viens de signaler.

È incontestabile che l’uso di questi piccoli apparecchi diminuirà considerevolmente i rischi di mortalità tra gli uccelli che si fanno viaggiare in ferrovia e permetterà d’ora in poi di trasportarli a considerevoli distanze senza dover temere gli incidenti che ho appena segnalato.


Abbeveratoio per Galline. --- Bottiglia in zinco da mettere nell’abbeveratoio n° 1.

[334] Tableau comparatif des principales différences entre la poule de Langshan et la poule cochinchinoise.

Tavola comparativa delle principali differenze
tra la gallina Langshan e la gallina Cocincina


Gallina Langshan

Crête. – Grande, simple ou pliée, double ou frisée.
Ailes. – Grandes et longues.
Muscles pectoraux. – Bien développés, ce qui démontre que l’oiseau est bien doué sous le rapport du vol.
Sternum. – Long et pectoraux extrêmement charnus.
Queue. – Assez développée et portée relevée.
Tarses. – De longueur moyenne, de couleur plomb foncé et très légèrement emplumés.
Squelette. – Léger.
Épiderme. – Blanc et d’un grain fort, sillonné de petites veines bleues qui accusent une grande finesse de chair.
Chair. – Fine, savoureuse, plus abondante au filet qu’aux cuisses et aux jambes, et gardant bien sa graisse à la cuisson.
[335] Propension à la couvaison. – Ordinaire, comme chez nos volailles de ferme.

Cresta – Grande, semplice o ripiegata, doppia o riccia.
Ali – Grandi e lunghe.
Muscoli pettorali – Ben sviluppati, il che dimostra che l’uccello è ben dotato per il volo.
Sterno – Lungo e pettorali assai dotati di carne.
Coda – Abbastanza sviluppata e portata sollevata.
Tarsi – Di media lunghezza, color piombo scuro e molto lievemente impiumati.
Scheletro – Leggero.
Epidermide – Bianca e di grana robusta, solcata da piccole vene blu che rivelano una grande finezza di carne.
Carne – Fine, saporita, più abbondante al petto che alle cosce e alle gambe, e che trattiene bene il grasso nella cottura.
Propensione alla cova – Ordinaria, come nei nostri polli di fattoria.


Gallina Cocincina

Crête. – Toujours simple, droite et très petite.
Ailes. – Très courtes et portées relevées au niveau du dos.
Muscles pectoraux. – Insuffisamment développés pour permettre à l’oiseau de voler.
Sternum. – Court et pectoraux peu charnus.
Queue. – Rudimentaire et portée horizontalement.
Tarses. – Courts, gros, de couleur jaune ou jaunâtre, et très abondamment chaussés.
Squelette. – Lord, ossature épaisse.
Épiderme. – Jaune et d’un grain grossier.
Chair. – Médiocre, plus abondante aux cuisses qu’au filet, perdant sa graisse à la cuisson.
Propension à la couvaison. – Excessive.

Cresta – Sempre semplice, diritta e molto piccola.
Ali – Molto corte e portate sollevate all’altezza del dorso.
Muscoli pettorali – Non sufficientemente sviluppati per poter permettere all’uccello di volare.
Sterno – Corto e pettorali poco carnosi.
Coda – Rudimentale e portata orizzontalmente.
Tarsi – Corti, grossi, di color giallo o giallastro, e assai abbondantemente calzati.
Scheletro – Pesante, ossatura densa.
Epidermide – Gialla e di grana grossolana.
Carne – Mediocre, più abbondante alle cosce che al petto, che perde il grasso con la cottura.
Propensione alla cova – Eccessiva.