Lessico


Antoine Mizauld

Montluçon - Città della Francia con 49.900 abitanti, nel dipartimento dell'Allier corrispondente alla regione storica del Bourbonnois, 70 km a NW di Clermont-Ferrand, a 207 m sul fiume Cher e sul Canale del Berry.

     

Medico francese (1510-1578) nato a Montluçon nel Bourbonnois. Quest’autore, ricordato come uno dei più importanti scrittori cinquecenteschi di segreti, pubblicò nel 1566 l’opera intitolata Memorabilium utilium ac jucondorum Centuriae novem in Aphorismos Arcanorum locupleptes digestae, che sarà riproposta dopo quindici anni con l’aggiunta del trattato di Democrito De rebus naturalibus et mysticis.

Nel Memorabilium utilium ac jucondorum Centuriae i fatti strani e le ricette più curiose sono raccolte con cura e presentati sotto forma di aforismi. Sono una preziosa collezione di credenze popolari che confondono il sovrannaturale con le scienze naturali. Nella lunga prefazione troviamo un tracciato bibliografico degli autori d’argomenti arcani e di storia naturale con i loro più importanti scritti. Viene citato Democrito con il suo interesse per gli argomenti naturali e mistici; si leggono i nomi d’Ippocrate, Plinio, Cicerone, Laerzio e Galeno, tutti autori che in qualche maniera sono venuti in contatto con gli arcani.

L’Index rerum praecipuarum, quae in singulis centuriarum aphorismis continentur è organizzato in nove centurie contenenti i più svariati argomenti di sapore alchemico e mistico: rileviamo la particolarità del capo ventiquattro della prima centuria che descrive di quali erbe il lupo ammalato si pasce. Nella seconda centuria ci colpisce il capitolo sul flusso epatico e la melanconia, messo vicino agli ebrietatis remedia e alle optimae aquae indicia.

L’edizione conservata nella Bibliotheca Antiqua Aboca è del 1572 e reca i commenti di Sinesio e Pelagio, mentre la traduzione dal greco è merito di Domenico Pizimentio di Vibo Valentia; stampatore Giovanni Birckmann di Colonia.

Astrologo e medico, fece parte dell’entourage di Margherita d’Angoulême regina di Navarra, donna di straordinaria cultura, mecenate di letterati e scienziati. A conferma della sua importanza, il nome di Mizauld compare su tutte le bibliografie d’alchimia e segreti, come il Ferguson, il Caillet, Adams e Durling e sul più recente "Catalogue Alphabétique des Textes Astrologiques".

Si occupò anche di giardinaggio e di frutticoltura con un trattato interessante del 1578: Le jardinage, concernant la maniére de cultiver les jardins che contiene indicazioni sulla pomologia e sulla coltivazione degli alberi fruttiferi.

 www.abocamuseum.it

Antoine Mizauld

The first compiler I have to mention is the French naturalist, Antoine Mizauld, or Antonius Mizaldus, who was born at Monluçon in Bourbonnois, early in the sixteenth century [1510]. He studied medicine in Paris, graduated and entered upon practice, in which he was so successful, as to have merited the epithet of the French Aesculapius.

Under Oronce Fine, he acquired skill in astrology, working it as a branch of medicine, after the custom of those days. He was summoned to the Court, was a friend of Princess Marguerite de Valois, and was a man of some rank. Persuaded that he had a nobler mission than that of healing, he relinquished his profession to devote himself to investigating the secrets of nature and to writing books. In the latter he succeeded, but in spite of his endeavours, nature kept her secrets still undivulged. He was devoted to astronomy and astrology, but escaped the pitfall of alchemy. After what must have been a laborious life, he died in 1578.

Ferguson - Secrets, IV,3-4
www.krownspellman.com

Oronce Fine

Matematico e astronomo francese (Briançon 1494 - Parigi 1555). Primo lettore di matematica al Collegio Reale, fondato nel 1530, fu autore di opere di compilazione e commento di geometria, aritmetica, cosmografia che favorirono la rinascita degli studi matematici in Francia.

Antonio Mizauld

Antonio Mizauld ou encore Antoine Mizauld, Antoninus Mizaldus, (Montluçon, 1510 - Paris, 1578), astrologue et médecin français. Médecin et professeur de médecine à Paris, c'est un ami proche d'Oronce Fine, il fit office d'astrologue et médecin à Marguerite de Valois. R. de Quirielle ajoute "Mizault trouva dans l'astrologie, dont il avait étudié les pratiques, en compagnie de son ami Oronce Fine, une spécialité supérieurement choisie, à une époque où cette science chimérique était en grande faveur et comptait des fanatiques jusque sur les marches du trône. Aussi sa vogue, comme médecin-mage, fut-elle extraordinaire...".

Son premier travail publié, un traité sur la prédiction du temps, parait en 1546. C'est un auteur prolifique, il a écrit sur les comètes, les jardins, les herbes, la médecine, et l'astronomie. Il a publié une variété d'étendues sur les sujets médicaux, astronomiques, botaniques et météorologiques. Mizauld est plus connu pour ses traités sur la médecine et l'astrologie, Secrets de la Lune (1571), et Harmonia Coelestium Corporum & Humanorum (1555). Harmonia Superioris a enraciné dans le discours de la Renaissance sur la relation de macrocosme et microcosme.

Il consacra l'essentiel de ses recherches à l'étude des curiosités de la nature. Il a réuni dans ces deux ouvrages l'essentiel de ses connaissances sur l'horticulture, en particulier sur la culture et le soin à donner aux arbres fruitiers. Il se consacra entièrement à la publication de singuliers traités, parmi lesquels plusieurs concernent le jardinage, les plantes médicinales et la pharmacie populaire.

Il a tenté de mettre la médecine à la portée des tous, et d'affranchir les malades pauvres de la rapacité notoire des apothicaires. Dans plusieurs de ses livres, il prétendait montrer que, dans bien des cas, on allait chercher fort loin des remèdes qu'on pouvait cueillir dans son jardin! Pour Gérard Oberlé, "Les ouvrages de Mizault méritent d'être recherches aujourd'hui où ressurgissent des manuels de santé, concotés par de lointains épigones du savant bourbonnais, chanteuses au chômage, mages du poireau et autres guérisseurs naturels"

Il a publié principalement beaucoup de travaux en latin. Mizauld était connu à son époque comme l'Esculape de France et ses écrits ont été tenus dans grande réputation

Phaenomena, sive aeria Ephemerides. 1546, 1555, 1560.

Le miroueer du temps, autrement dit, éphémérides perpétuelles de l'air par lesquelles sont tous les jours donez vrais signes de touts changements de temps, seulement par choses qui à tous apparoissent au cien, en l'air, sur terre & en l'eau. Le tout par petits aphorismes, & breves sentences diligemment compris. Paris, Regnaud Chaudière & Claude Chaudière son fils. 1547. C'est la première édition en français, la première en latin avait paru l'année antérieure. C'est les le premier livre sur la météorologie à paraître en français. Les autres éditions sont parus à Anvers dans la même année et en 1556, et à Paris en 1554. La météorologie était encore beaucoup dépendante de l'enseignement d'Aristote : "Meteorologica" par Aristote était encore utilisé comme manuel scolaire dans les universités, et la seule source "moderne" était le livre de Firmin De Beauval, une compilation tiré d'auteurs arabes qui ont été republiés à Paris en 1539 et probablement ont influencé Mizauld pendant la compilation du travail présent. Cependant, le livre de Firmini était principalement une compilation et a été influencé de façon austère par l'astrologie, alors que le livre de Mizauld est scientifique dans sa méthodologie liée à l'observation et trace le chemin à la météorologie moderne. Le livre contient une dédicace à Catherine de Médicis, reine de France., alors que l'édition latine était consacrée au Roi François Ier, deux mois décédés avant l'impression de l'ouvrage. Le livre est divisé en quatre parties, en faisant référence respectivement aux manières de prévoir la pluie, le temps juste et le vent. L'avant-propos contient un résumé intéressant des méthodes suivi par Mizauld pour rassembler ses observations; les réactions d'animaux différents aux changements de temps sont étudiées en détail, et des directives sont données sur la place que l'observateur devrait garder quant à l'horizon et autres points de référence. Le livre est écrit sous la forme d'une collection de 378 aphorismes pour être plus facile de se souvenir. La dernière partie contient aussi une section sur la prédiction d'arrivée des comètes, tremblements de terre.

Les ephemerides perpetuelles de l'air: autreme[n]t l'astrologie des rustiques: donnant un chacun jour par signes très familiers, vraie et asseurée cognoissance de toutz changementz de te[m]ps, en quelque pays et contrée qu'on soit.. 1547. Paris: chez Jacques Kerver, 1554. Une traduction révisée de la deuxième édition latine de Phaenomena, sive aeria Ephemerides (1546), et, dans forme révisée en français comme Le mirouer du temps. La deuxième édition, Ephemerides aeris perpetuae, a paru en août 1554, et l'édition française a suivi en novembre de la même année. Dédié à Antoinette de Cerisay, épouse de François Olivier, "Chevallier et Chancellier de France".

De Arcanis Naturæ, Libelli quatuor. Editio tertia, Libellis duobus pulcherrimis aucta et locupletata. Lutetiæ (Paris): Jacobum Keruer, 1558.

Secretorum agri enchiridion primum, hortorum curam, auxilia, secreta, & medica praesidia inventu prompta, ac paratu facilia, libris tribus pulcherrimis complectens. Lutetiae, apud Federicum Morellum, 1560. "L'auteur traite du jardin, de son site, du sol et de l'humidité; des engrais; de l'ensemencement et du planter; du désherbage et arrosage; de tous les animaux nuisibles d'un jardin… de la protection contre la grêle, la gelée blanche et le minage et la moisissure… de légumes et fleurs… d'arbres fruitiers…

De hortensium arborum insitione opusculum, … Eiusdem dendranatome, hoc est partium corporis arborei explicatio brevis, ubi de earundem nutritione. Lutetiae, apud Federicum Morellum, 1560. Un travail anticipateur sur la greffe de la plante avec une section sur la nutrition de la plante (dendrologie).

Alexikepus, seu auxiliaris et medicus hortus, rerum varium, & secretorum remediorum accessione locupletatus. 1564. Paris, F. Morelle, 1575.

Centuriae XII. Memorabilium utilium, ac iucundorum in aphorismos arcanorum omnis generis locupletes, perpulchre digestae; partim ab Antonio Mizaldo Monluciano, Medico; partim ex aliis fide dignis probatisque auctoribus excerptae. Editio novissima, in decem capita, melioris ordinis gratia, distributa. Paris, 1566. Nuremberg, Impensis Johannis Zigeri, 1681. "Ouvrage rare de ce célebre médecin et astrologue" (Caillet), les "Centuriae" connurent un succès tout particulier en Allemagne. Son ouvrage, composé de 1200 aphorismes, est un mélange de curiosités naturelles et surnaturelles, au partage de science et de superstition si typique de ce siècle de transition que fut le XVIe siècle. Contient: De plantis, herbis, floribus, arboribus, fructibus & ligno (Les plantes et leurs vertus) / De animalibus (les animaux) / De elementis, nempe: igne, aere, terra & aqua, variisque liquoribus & astris / De metallis, mineralibus, aliisque fossilibus / De mulieribus & Infantibus (Femmes et enfants) / De sensibus & partibus humani corporis / De morbis, vulneribus & medicamentis (maladies, blessures et remèdes) / De nutrimento (alimentation) / De artibus & rebus artificiosis (techniques diverses, teintures, insecticides) / De rebus quodlibeticis.

Opusculum de Sena Planta inter Omnes, quotquot sunt, hominibus beneficentissima & saluberrima. Paris: Federicus Morellus, 1572. Monographie sur le séné, un purgatif populaire, contenu dans un petit arbrisseau trouvé en Afrique du Nord et Inde. Mizauld donne son appui à l'efficacité de drogue en citant plusieurs anciens et aussi bien que d'autorités médicales contemporaines (par exemple Pline, Dioscoride, et Fernel), avant de discuter sur les composants physiologiques et chimiques de la plante, et alors sur les moyens de préparation de la drogue liés à la plante, sur le séchage de ses feuille et son utilisation comme purgatif.

Dioclis Carystii medici, ab Hippocrate fama et aetate secundi, aurea ad Antigonum Regem Epistola, de morborum praesagiis, et eorumdem extemporaneis remediis. Adhaec Arnaldi a Villanova de salubri hortensium usu. Lutetiae, Frederic Morel, 1572, 1573. L'ouvrage est dédié à Pierre Séguier. Il s'agit de l'épître de Diocles Carystius adressée au roi Antigone sur les diagnostics de diverses maladies. Suivi du traité d'Arnauld de Villeneuve sur les plantes médicinales et leur usages, poireaux, fèves, un important chapitre sur les fruits. À la fin, une lettre de Mizauld à Philippe Melanchthon sur la salubrité du fromage.

Opusculum de Sena, planta inter omnes, quotquot sunt, hominibus beneficentissima et saluberrima. Lutetiae, Frederic Morel, 1572, 1574. Traité médicinal sur le sené, plante considerée comme une panacée. En-tête un poème latin adressé à l'auteur par Jean de Cullant, avocat de Montluçon.

Artificiosa Methodus comparandorum Hortensium Fructuum, olerum, radicum, vuarum, vinorum, carnium et jusculorum, quae corpus clementer purgent. Lutetiae, Frederic Morel, 1575. C'est un traité en deux parties. La première, un manuel de médecine naturelle, traite de la vertu purgative de certaines plantes. La seconde est entièrement consacrée aux vins, et surtout aux vins aromatiques et médicinaux avec des recettes tirées des ouvrages de Caton et Dioscoride. C'est une version revue et améliorée de Nova et mira artificia, 1564.

Hortorum Secreta, Cultus, et Auxilia, amoen voluptatis, & inenarrabilis utilitatis abunde plena: reramque variarum accessione nunc primum aucta & illustrata. Paris, Federico Morel, 1575.

Harmonia superioris naturae mundi et innferioris. Una cum admirabili foedere & sympatheia reru utriusq;. Quibus annectuntur Paradoxa doctrinae coelesti accommoda... Parisiis : ex officina Federici Morelli, 1577.

Paradoxa rerum coeli, ad Epiponum Philuranum, & socios. Paris, ex officina Federici Morelli, 1577.

Dictionnaire historique
de la médecine ancienne et moderne

par Nicolas François Joseph Eloy
Mons – 1778